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Policier & Thriller
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Elvis agresse John Wayne lors d'un concours de sosies. Un directeur de télé est kidnappé par des baltringues. Donc Yann Gray enquête, au milieu d'une ratatouille de grosses légumes factices, tandis que la PJ quitte son légendaire quai des Orfèvres. Bien entouré par son amoureuse Valentine et son fils Robin, qui vivent de l'autre côté de la trappe. Sans oublier Mamounette et sa dernière lubie origamiste. Autant dire que cette histoire n'a rien de banal, et qu'il ne sera pas facile de démêler le vrai du faux, - l'authentique de la posture...
Yves Hughes entraîne son lecteur dans une histoire diablement rythmée, peuplée de personnages aussi attachants qu'originaux, et le tient en haleine jusqu'au dénouement final.
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Yann Gray est appelé sur une affaire peu banale. Alors que le Salon de l'Agriculture bat son plein, le corps d'un homme est retrouvé... ou plutôt ce qu'il en reste, après que la plus belle truie des environs, fort justement nommée Goulue, a passé la nuit avec lui dans son enclos. Qui était cet homme ? Que faisait-il là ? Comment est-ce possible que personne - ni éleveurs, ni agents de sécurité - ne l'ait vu ? À Gray de répondre à ces questions. Un roman noir admirablement construit, où sans jamais perdre le fil de son intrigue, l'auteur nous entraîne dans ce rendez-vous annuel - véritable institution ! - et ses coulisses, à la rencontre de celles et ceux qui le font vivre, dans cette drôle d'ambiance où ville et campagnes se rencontrent, pour le meilleur... et pour le pire.
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Morin est crivain, mais il n'a jamais t publi. Il se donne des allures de dtective des annes 50, tout en travaillant dans une station-service. Il est angoiss mais mne une vie normale... jusqu'au drapage incontrl.
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Lukas ouvrit la première valise et leur mit la loutre entre les mains. Les deux vieux caressaient le poil un peu sec, sans répulsion, avec même une tendresse dérisoire. Lukas était rassuré. Parfois ça s'effondre d'un bloc en voyant les premiers échantillons. Là, non. au contraire. Les mains semblaient curieuses autour de la loutre empaillée.- C'est évidemment un article rural, dit-il. À Paris ça se fait peu. Chez le montagnard elle est remplacée par la marmotte. Tendance régionaliste.Il se sentit en confiance. Ces deux-là ne poseraient pas de difficultés.Et il sortit de la valise un article moins évident. Pour tester.- L'iguane d'Egypte. Ni lézard ni varan, le milieu. Deux couches de vernis doux.Un soupçon de patine pour la vie. À peine poussiéreux.Echange de regards entre les deux fauteuils.- "Un soupçon de patine pour la vie."- "À peine poussiéreux." C'est beau.Les deux vieux étaient aux anges.- Monsieur au téléphone m'a parlé de "petit compagnon familier" ?Il attendait.- Mon drôle d'oiseau.- Ma petite chatte.Lukas finit son verre de grenache sans faire la grimace.- Pardon ? vous voulez dire que...Les deux vieux le fixaient en souriant.- Attendez attendez. Vous voulez que j'empaille ? ...La réponse claqua dans le silence trop épais du salon.- Lui : mon Léonce.- Elle : ma Charlotte.Une relation étrange allait s'instaurer entre le taxidermiste et ses deux clients. Tendre et féroce, drôle et noire. Une complicité fantasque et très intime, faite de fantaisie, de tendresse et... d'amour ?Enthousiastes, tous les trois se passionneraient pour ce projet.Et bientôt chacun allait en faire un peu trop.
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Elvis agresse John Wayne lors d'un concours de sosies. Un directeur de télé est kidnappé par des baltringues.
Yann Gray enquête au milieu d'une ratatouille de grosses légumes factices tandis que la PJ quitte son légendaire quai des Orfèvres. Avec Valentine et son fils Robin, qui vivent de l'autre côté de la trappe. Sans oublier Mamounette et sa dernière lubie cruciverbiste.
Autant dire que cette histoire n'a rien de banal, et qu'il ne sera pas facile de démêler le vrai du faux, l'authentique de la posture.
Yves Hughes entraîne son lecteur dans une histoire admirablement rythmée, peuplée de personnages étonnamment attachants et diablement originaux, et le tient en haleine jusqu'au dénouement final.
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Panique à la Maison de la radio ! Rosalie Douvet, l'animatrice vedette d'une émission de nuit, est retrouvée assassinée dans les couloirs de France Inter.
Émoi parmi les fans de la jeune femme. Qui pouvait bien en vouloir à Rosalie ? Auditeur désaxé, collègue jalouse, admirateur éconduit, paparazzi rancunier ? La liste des suspects est longue et les indices infimes.
En charge de l'affaire : Yann Gray, capitaine de la PJ. Signes particuliers : une balle logée dans la tête à l'origine d'hallucinations olfactives, quelques TOCs et un passé familial douloureux... De quoi se jeter à corps perdu dans l'enquête, du labyrinthe de la Maison de Radio France aux chambres de l'hôpital Sainte-Anne en passant par les rédactions des journaux à scandales.
Un irrésistible roman noir parisien qui nous plonge dans des ambiances à la Simenon avec un mélange de drôlerie et de noirceur. Une enquête au rythme des voix. Dont une aura le dernier mot...
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Dans sa maison de banlieue, un comédien de théâtre et de séries télévisées à la retraite surprend un cambrioleur, ou plutôt une très jeune cambrioleuse qui le prend... pour un voleur concurrent entré par effraction pour la même raison qu'elle ! Pour sauver sa peau et ses biens, puis un peu parce qu'il tombe sous le charme, le propriétaire cambriolé va se glisser dans la peau d'un personnage de vieux truand, plein d'un paternalisme suranné à l'égard de l'adolescente asociale qui lui fait face. Une scène lourde de conséquence qui durera l'espace d'une nuit et qui va lui permettre d'avoir une dernière fois le « beau rôle ». Mais donnera-til le change ? Et qui, en fin de compte, se montrera le plus protecteur envers l'autre ?
Entre son boulot à la station service de l'autoroute en périphérie de la capitale et son studio en ville, un solitaire introverti caresse le rêve de devenir un auteur de polars à succès. Son impuissance à décrocher un contrat n'est que le reflet d'une impuissance plus fonctionnelle, elle-même symbolique de son incapacité à arracher sa vie à l'emprise mortifère de ses fantasmes.
La fille qui vit en face n'a pas de rideaux à ses fenêtres. Pour Juju et Piet, deux garnements d'une dizaine d'années, c'est l'occasion de se rincer l'oeil à tour de rôle avec la longue vue de papa. Pas tout à fait à tour de rôle : Juju raconte ce qu'il voit ou croit voir, brode un peu, et finalement Piet préfère l'écouter et imaginer. Jusqu'au jour où quelque chose d'anormal se produit. Un homme a pénétré dans l'univers de la blonde. Il y a comme un affrontement. C'est très physique. Juju en perd la voix...
En six nouvelles de longueur variable, Yves Hughes nous fait entendre cette « petite musique » si particulière et si personnelle qui a déjà enchanté la critique : une tendresse pour ses personnages peu commune dans le polar, en même temps qu'une distance qui peut les rendre pathétiques ou détestables. Et toujours cette « oreille » exceptionnelle qui en font un des meilleurs dialoguistes de sa génération.