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Atelier Fol'Fer
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France-Croatie, une belle amitié
Christophe Dolbeau
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 8 Février 2012
- 9782357910386
Si les Croates connaissent bien la France - et l'aiment -, il n'est pas sûr que pour les Français, notamment enfumés par le « yougoslavisme », la réciproque soit vraie. Grâce au livre de Christophe Dolbeau, on (re)découvrira que les liens entre la France et la Croatie remontent à des temps très anciens. Et il appartient à Christophe Dolbeau, spécialiste du sujet, de nous éclairer. Avec la dissolution de la Yougoslavie et l'émancipation de la Croatie, d'autres perspectives se sont ouvertes, et on assiste désormais à un sensible réchauffement des relations. Après tout, et comme l'Histoire vient opportunément nous le rappeler, la rencontre entre la France et les régions croates remonte à des temps très anciens...
De nombreux Croates se plaignent du désintérêt ou de l'indifférence dont les Français semblent témoigner à l'égard de leur pays, et il est vrai que, depuis le début du XXe siècle, la Croatie a souffert chez nous d'un ostracisme culturel difficilement contestable. Cette attitude ne procédait aucunement d'une quelconque hostilité de principe, mais elle reflétait directement les choix diplomatiques qui furent ceux de la France et qui privilégiaient plutôt la Serbie et le « yougoslavisme ».
Avec la dissolution de la Yougoslavie et l'émancipation de la Croatie, d'autres perspectives se sont ouvertes, et on assiste désormais à un sensible réchauffement des relations. Après tout, et comme l'Histoire vient opportunément nous le rappeler, la rencontre entre la France et les régions croates remonte à des temps très anciens... -
Ce qu'on ne vous a jamais dit sur la guerre d'Espagne
Christophe Dolbeau
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 1 Avril 2010
- 9782357910140
Nombreux sont encore les dupes et les niais qui tiennent la IIe République espagnole pour un paisible État de droit, gouverné par une gauche libérale, progressiste, bienveillante et démocratique, et la droite nationale pour un ramassis de réactionnaires obtus, bigots et haineux. Ressassé sans relâche depuis 70 ans par une armée de menteurs professionnels, ce cliché trompeur a la vie dure. Oubliés les incendies d'églises et de couvents, les confiscations de biens, les grèves permanentes, les mutineries, les émeutes, les pillages, les meurtres et les attentats ! Oubliée la cohorte de médiocres et de malfaisants, de terroristes, de tricoteuses et de maçons, qui s'empare du pouvoir et proclame à tous vents qu'elle veut faire au plus vite de l'Espagne une «démocratie populaire».
Légitime réflexe d'auto-défense de l'Espagne éternelle, le soulèvement national n'est pas sans soutien à l'étranger où les bonnes volontés se mobilisent en grand nombre. En France, la droite nationale fait activement campagne pour les insurgés et quelques centaines de militants vont même faire le coup de feu de l'autre côté des Pyrénées. D'autres pays, dont l'Irlande, dépêchent eux aussi des volontaires qui apportent une contribution symbolique à cette nouvelle Croisade. Cet engagement n'a rien d'infamant, bien au contraire, et il est plus que temps d'en parler : nous nous y employons également dans ce petit livre.
Il y a plus de 70 ans, l'Espagne, au prix d'une guerre terrible et de sacrifices immenses, s'arrachait aux griffes d'un gang de «cruels imbéciles», de «crétins criminels» et de « scélérats » (selon les termes mêmes de deux Pères de la République, Pérez de Ayala et le Dr Marañon). Ce sursaut est tout à son honneur, il est juste d'y rendre hommage et nous espérons y contribuer un tant soit peu par ce modeste ouvrage.
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L'homme de Malte : Récit d'une quête d'identité
Pierre Dimech
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 31 Mai 2012
- 9782357910416
Préface de Son Excellence Mark A. Miggiani, ambassadeur de Malte en France
Pierre Dimech est né maltais. Une communauté singulière, longtemps mal connue et mal comprise, passant pour très proche des Arabes voisins. De nos jours ils seraient qualifiés de « Petits Blancs »(terme péjoratif). Or ils étaient des gens modestes, travailleurs, fervents catholiques, et très patriotes. Ce livre témoigne d'un accomplissement entre Alger magnifié par le souvenir, la France marraine et quelque peu marâtre (1962) et une île méditerranéenne, ancien bastion de la Chrétienté, à la population et à la civilisation originales, propagée par une importante diaspora. Un livre écrit « à fleur de peau. À fleur de peurs. À fleur de coeur. À fleur de pleurs ». Tout est dit.
L'Homme de Malte n'est pas une autobiographie. Même si Pierre Dimech, né à Alger d'une longue lignée d'émigrés maltais, parle des siens. Ce n'est pas une « confession » nombriliste. Et ce n'est pas non plus une promenade nostalgique, voire même « nostalgérique ». C'est un témoignage.
Ce n'est donc pas l'histoire d'un homme, fut-il d'Alger ou de Malte qui est racontée là, mais celle de ces « petites gens » en marge mais parfois acteurs et, en tout cas, toujours témoins de la grande Histoire. C'est la saga d'une famille, en regard de celles qui firent l'Algérie française. Des « pieds-noirs » comme on dit. Alors qu'ils ne se désignèrent jamais ainsi et qu'ils ne reprirent cette étiquette, comme un défi, qu'après la tragédie de l'exode.