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Du grand dortoir à la cellule contemporaine, du robinet d'eau dans la cour à la douche quotidienne, de la paillasse au matelas ignifugé, de la gamelle en fer blanc à la barquette operculée et du centre-ville à la périphérie, la prison a changé. À quel rythme ? Avec quelles considérations ? Et quelles intentions ? L'histoire des prisons de Lyon raconte à sa façon celle des prisons françaises.
Prisonniers de droit commun, toujours, et prisonniers politiques, parfois, ont hanté les prisons de Lyon : au Château Pierre Scize, les catholiques, puis les protestants ; aux Recluses, les victimes de la Terreur, au palais de Roanne, les victimes de la Terreur blanche ; dans les geôles de la prison Montluc, les Résistants, puis, moins rudement, les " collabos ". Aux prisons de Perrache, les Algériens combattants pour l'indépendance, puis les membres d'Action directe, puis encore les hommes du milieu lyonnais. Mais les prisons de Lyon furent surtout un lieu de captivité pour des dizaines de milliers d'auteurs de délits mineurs, dont la durée moyenne de séjour n'excéda pas deux mois.
Certains y sont restés vingt ans...
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Lyon, un chantier limousin ; les maçons migrants (1848-1940)
Jean-luc de Ochandiano
- Lieux Dits
- 18 Octobre 2011
- 9782362190445
Au milieu du XIXe siècle, les montagnes du Limousin, rurales et enclavées, semblent totalement coupées de la métropole lyonnaise, centre national de la soierie. Pourtant, un lien s'est tissé entre ces deux univers, lien constitué par les migrations saisonnières qu'entreprennent, chaque printemps, plusieurs milliers de paysans limousins vers les chantiers de maçonnerie de Lyon.
D'abord repliés sur eux-mêmes dans des quartiers bien délimités comme la Guillotière, les migrants s'intègrent peu à peu au reste de la population et jouent un rôle crucial, non seulement dans le développement de la ville, mais aussi dans l'évolution de la condition ouvrière et du syndicalisme dans le bâtiment lyonnais. L'ouvrage, qui nous fait parcourir un siècle de construction dans l'agglomération lyonnaise, souligne les étapes de l'évolution de la profession entre 1848 et la Seconde Guerre mondiale, donnant notamment un aperçu des techniques de construction et des conditions de travail. Enrichi par de nombreux documents et photographies d'époque, il retrace les grandes phases des migrations de Limousins à Lyon, tout en les replaçant dans leur contexte local, national, voire international avec l'apparition de filières migratoires plus récentes venues de l'étranger.
Cette publication unique sur le sujet nous replonge au coeur du quotidien de ces paysans limousins devenus maçons lyonnais, qui ont largement façonné la ville que nous connaissons aujourd'hui.
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Lyon à l'italienne ; deux siècles de présence italienne dans l'agglomération lyonnaise
Jean-luc de Ochandiano
- Lieux Dits
- 12 Septembre 2013
- 9782362190766
Pour tous les Italiens, leurs descendants, leurs amis, les amateurs d'histoire, un beau livre illustré qui raconte deux siècles d'immigration et de présence italienne dans Lyon et son agglomération.
Depuis deux siècles, des dizaines de milliers d'Italiens se sont installés à Lyon, puis dans son agglomération. Au départ, il s'agissait surtout de paysans pauvres qui, pendant une partie de l'année, quittaient les montagnes italiennes pour venir gagner quelques sous dans les ateliers ou sur les chantiers, en tant que plâtriers, mosaïstes, sculpteurs sur bois, tisseurs ou ferblantiers. Mais, au fur et à mesure du développement industriel, ils sont de plus en plus nombreux à s'installer à Lyon pour travailler dans les usines qui naissent aux marges de la ville. Des quartiers marqués par une forte présence italienne naissent alors, des entreprises et des commerces italiens se développent, des associations voient le jour. Ils permettent à ces déracinés de préserver leur mode de vie, leurs traditions, et un peu de la chaleur de leur région d'origine.
Cette immigration italienne a perduré jusqu'à la fin des années 1960, à tel point qu'aujourd'hui, de nombreux Lyonnais comptent parmi leurs ancêtres un émigrant qui a dû quitter son Italie natale.
Qui étaient ces Italiens et quelle a été leur vie au cours de ces deux siècles de migration à Lyon ? Comment ont-ils peu à peu trouvé une place dans la ville ? Quelle mémoire a laissé cette immigration, la plus importante à Lyon au cours de ces deux siècles ? Autant de réponses à découvrir dans ce beau livre très complet et documenté, enrichi de nombreuses illustrations généralement inédites.
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L'école d'horlogerie de Besançon ; lycée Jules Haag
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 9 Octobre 2012
- 9782362190575
Besançon capitale française de la montre.
À l'origine de cette vocation : une démarche volontariste de la Première République en 1793. La ville se donne ensuite les moyens de ses ambitions en ouvrant le 1er février 1862 une école municipale d'horlogerie, partiellement nationalisée en 1891 puis totalement en 1921.
Cette école - l'Horlo des Bisontins - inaugure en 1933 ses locaux actuels, dus à l'architecte Paul Guadet. Vastes bâtiments de style Art déco, ils témoignent d'une architecture rationnelle faisant appel au béton armé.
L'enseignement horloger y est assuré jusqu'en 1988, date à laquelle l'horlogerie disparaît supplantée par la micromécanique puis les microtechniques. Devenue lycée polyvalent Jules Haag, l'école évolue. Aujourd'hui largement ouverte sur le monde de l'industrie, elle se veut aussi internationale et sportive.
L'Inventaire recense, étudie et fait connaître le patrimoine historique et artistique de la France. Les Parcours du patrimoine, conçus comme des outils de tourisme culturel, sont des guides sur les chemins de la découverte.
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L'environnement agricole et historique de la Seine-et-Marne est si riche que longtemps seuls ces aspects ont été mis en avant : forêts, châteaux, églises ont éclipsé l'histoire industrielle et le travail des hommes. Seule la chocolaterie de Noisiel, chef-d'oeuvre d'architecture, était citée comme exemplaire d'une parfaite réhabilitation.
Le temps est néanmoins venu de valoriser les champs d'activités qui font aussi la force de ce département.
Que ce soit par ses matières premières (plâtre, sable, granulats, argile ou pétrole) ou par son inventivité à créer de nouveaux produits (agro-alimentaires ou chimiques, papiers, faïences, outillages, matériels électriques, moteurs d'avions...), la Seine-et-Marne s'est distinguée par le passé et continue à se montrer pionnière en de nombreux domaines comme le para-médical, ou l'intelligence numérique.
Le présent ouvrage déroule cette histoire par grands thèmes, depuis le XIXe siècle jusqu'à nos jours et nous montre un patrimoine industriel d'exception. Il met également en avant 60 entreprises remarquables (Picard, Nestlé, Saint Gobain, Nivéa ou encore Nina Ricci) qui font l'objet de fiches détaillées et ouvre sur le futur en évoquant les grandes filières qui font de l'industrie seine-et-marnaise un secteur de pointe en pleine évolution.
En redécouvrant les grands sites et les inventeurs, en faisant revivre les ouvriers, les archives inédites et les nombreuses illustrations qui composent cet ouvrage permettent d'évoquer un passé méconnu, fragile mais dont le présent est redevable.
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Le val de Nièvre ; un territoire à l'épreuve de l'industrie
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 4 Mars 2013
- 9782362190650
À mi-chemin entre Amiens et Abbeville, le Val de Nièvre est traversé par la rivière de la Nièvre, affluent de la Somme. Il présente, depuis le milieu du XIXe siècle, ce double visage rural et industriel qui constitue une des caractéristiques de la Picardie. Mais surtout, il est structuré autour d'une vallée industrielle sans équivalent dans la région.
Les aménagements du paysage sont d'abord liés à la présence de l'abbaye de Berteaucourt-les-Dames et du prieuré de Moreaucourt, puis, aux XVIIe et XVIIIe siècles, à celle des nombreux châteaux de plaisance. Les grandes mutations de la vallée résultent de son industrialisation progressive par la famille Saint : à partir de 1857, l'ancien peignage de laine de Flixecourt devient la première manufacture française de tissage mécanique du jute. Cette innovation assure le succès immédiat de l'entreprise, et marque à la fois le début d'un véritable empire industriel et l'expansion de la vallée de la Nièvre, dont la population double en trente ans. L'entreprise Saint Frères ne se contente pas de développer ses sites de production : routes et voie ferrée relient les usines entre elles, et de nombreuses cités ouvrières se déploient au sein des villages et bourgs désormais marqués par l'industrie.
Durant plus d'un siècle, l'activité industrielle du premier employeur de la Somme a contribué à façonner et à enrichir ce territoire rural. C'est pourquoi cet ouvrage fait également une large part aux châteaux, aux églises et à leur mobilier ou encore à l'habitat et aux édifices publics des villages qui témoignent de la richesse de l'histoire du Val de Nièvre depuis l'Antiquité.
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Voyage entre terrils et cités ; le bassin minier du Nord-Pas de Calais
Collectif
- Lieux Dits
- 21 Novembre 2012
- 9782362190612
Trop souvent associé à l'image d'Épinal du pays noir, celle du charbon, des fumées, des terrils et des gueules noires, le bassin minier du Nord-Pas de Calais accède aujourd'hui à une reconnaissance internationale, source de fierté et d'émotion pour toute une population. Son inscription au patrimoine mondial de l'Unesco sanctionne la valeur universelle de l'histoire de milliers de mineurs et d'un territoire que l'exploitation du charbon a radicalement métamorphosé.
Le hasard géologique et la persévérance des hommes se sont conjugués pour façonner des paysages hors du commun et donner naissance à un patrimoine exceptionnel par son étendue, sa diversité, l'attachement de tous à l'histoire qu'il incarne. Terrils, chevalements, corons, cités-jardins ou pavillonnaires, anciennes fosses et patrimoine technique n'ont pas disparu avec la fin de l'extraction et sont aujourd'hui la mémoire vivante de trois siècles d'aventure humaine et industrielle.
Depuis la fermeture des sites miniers dans les années 1990, l'Inventaire général du Patrimoine culturel s'attache à étudier et à valoriser le patrimoine du bassin minier, à en sauvegarder la mémoire. Ce recueil de photographies légendées et commentées propose au lecteur de cheminer au coeur du bassin minier, d'en découvrir ou d'en redécouvrir, entre terrils et cités, le caractère spectaculaire, insolite ou remarquable.