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Les habitants du Cros-de-Cagnes, fiers de l'histoire de leur "village", ont voulu sauvegarder la mémoire de leur communauté. Pour recueillir leurs témoignages, les Crossois de la Commune Libre du Cros-de-Cagnes ont fait appel à Roselyne Chomiki, ancienne journaliste de Nice-Matin. Ils nous content ainsi l'histoire du Cros transmise par leurs parents de génération en génération l'enfance partagée entre l'école et les menus travaux, la vie rude des pêcheurs et des femmes du village, les fêtes...
Cette mémoire vive complétée par des recherches dans les archives de la Ville ou du Département vous invite, chère lectrice et cher lecteur, à la découverte du Cros-de-Cagnes, "pêcherie" devenue station balnéaire qui a accueilli, avant Saint-Tropez, des vedettes telles que Brigitte Bardot, Simone Signoret, Yves Montand et bien d'autres... Entre Histoire et petites histoires, anecdotes émouvantes ou amusantes, voici un aperçu de la riche évolution d'un hameau stimulée par l'installation de pêcheurs venus de Gênes et de Naples au XIXe siècle...
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Paul-Antoine Fleuriot de Langle ; second de l'expédition La Pérouse, commandant de l'Astrolabe
Claude Pisano, Joël Deville
- Serre
- 1 Février 2012
- 9782864105695
Un pan de l'Histoire de France s'ouvre avec clarté dans cet ouvrage. La confiance de la famille de Langle envers Claude Pisano lui permet d'accéder, exceptionnellement, à leurs archives et de découvrir Paul Antoine Fleuriot de Langle. Cet homme, grand navigateur, inventeur de procédés de navigation, héros de la Baie d'Hudson, soutien infaillible des Etats-Unis dans leur guerre contre les Anglais pour leur indépendance, humaniste, qui, au détriment de sa vie familiale, a préféré sans hésitation se mettre au service de son Roi et de la France. Sa fin tragique au cours de l'expédition La Pérouse qui, elle-même, disparaîtra mystérieusement en 1788, fera que la Marine et les passionnés d'histoire maritime chercheront sans cesse, depuis cette date, à en connaître le lieu et les circonstances. C'est ce qu'abordent les auteurs dans la deuxième partie de ce livre. Ces pages de l'Histoire de France, du siècle des Lumières fait d'évènements exaltants et d'hommes hors du commun qui enorgueillissent à juste titre et à jamais la France, raviront les lecteurs cherchant à s'informer agréablement sur cette époque, mais aussi aideront les jeunes scolaires de CM1,CM2 et 6e à en comprendre le déroulement.
Ancien journaliste devenu écrivain, Claude Pisano est reconnu pour ses ouvrages sur des sujets maritimes et géographiques. Pour cet ouvrage, ainsi qu'un précédent pour le centenaire de l'aéronautique navale, il s'est adjoint la collaboration de Joël Deville, ancien marin passionné par l'Histoire de la Marine et des Marins, ayant participé aux recherches de la Marine Nationale à Vanikoro en 1964.
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Le comté de Nice, la France et l'Italie ; regards sur le rattachement de 1860
Ralph Schorr, Henri Courrière
- Serre
- 3 Juin 2011
- 9782864105572
Cession ? Annexion, union, rattachement : quel mot employer pour qualifier les événements de 1860 qui firent entrer le Comté de Nice dans la famille française ? En fait, chaque mot correspond à une époque particulière et à l'idéologie accompagnant celle-ci. Le présent volume vise précisément à éclairer les ambiguïtés qui accompagnent le changement de souveraineté intervenu en 1860. Les progrès de la recherche permettent d'aborder cette histoire complexe avec un regard scientifique neuf. Le destin du Comté doit être replacé dans le cadre des relations internationales, étudié sous l'angle du droit et de la volonté des souverains. Le vécu des contemporains apporte un éclairage nécessaire. Les conséquences du choix fait par les Niçois apparaissent considérables : construction d'un mythe fondateur et d'une identité supplémentaire, amples répercussions économiques et financières, y compris dans la question particulière de Menton, entrée dans une certaine modernité, contestation du plébiscite à certaines époques, bien que les valeurs introduites dans le Comté de Nice en 1860 se soient profondément inscrites dans les esprits. En vérité l'histoire du Comté depuis la fin du XIXe siècle ne peut se comprendre sans un décryptage précis des événements des années 1860.
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Les sources de l’histoire du comte de Nice ; l’archivio di stato de Turin
Alain Bottaro
- Serre
- 3 Juillet 2008
- 9782864104988
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De l’abeille au ruban bleu ; sur les traces d’un héros niçois : Nice de Garibaldi
Louis-Gilles Pairault
- Serre
- 3 Juillet 2008
- 9782864105008
Sur Garibaldi, tant de livres ont été écrits déjà. En oser un de plus, n'était-ce pas présomptueux ? De l'abeille au ruban bleu, Nice de Garibaldi se penche sur cette relation entre un héros et sa ville. Garibaldi n'a pas passé toute sa vie dans sa cité natale ; on ne saurait retrouver sa marque à tous les coins de la ville où il aurait vécu jusqu'à son dernier jour. Non, la maison où il est né a été détruite. Et le destin si aventureux de Garibaldi ne le laissa guère résider toute sa vie au même endroit. Garibaldi fut comme une comète dans le ciel de Nice : il y passa ses premières années, mais la quitta fort jeune pour s'embarquer comme mousse. Puis, exilé, il dut en rester éloigné pendant quinze années. Garibaldi à Nice, ce ne fut dès lors que quelques passages souvent triomphaux et parfois tragiques : l'accueil solennel en juin 1848, une halte dans la fuite de septembre 1849, des séjours en 1855, en 1859. Après l'annexion de sa ville à la France en 1860, il n'y revint jamais pas même lorsqu'il débarqua à Marseille en octobre 1870, pour s'en aller défendre cette France qui l'avait plusieurs fois combattu.Alors, pourquoi s'intéresser à Nice de Garibaldi oeParce que la ville et son enfant son intimement liés. Par un lien d'amour fervent, réciproque, d'une troublante intensité. « Mon bras pourrait s'affaiblir et ne plus pouvoir serrer l'honorable fer offert par ma Ville, écrivait-il en 1859 pour remercier le maire, mais mon coeur, lui, jusqu'à son dernier battement, ne perdra pas l'intensité de son amour et de sa dévotion illimitée pour ma terre natale ».Garibaldi était amoureux de sa ville. Et sa ville vouait une admiration passionnée et fraternelle à ce héros international pour lesquels tant de peuples s'étaient enthousiasmés. L'éloignement, la distance, l'exil même et les échecs n'altérèrent pas l'intensité de ce lien d'affection. Et pendant ces trois premiers quarts du XIXe siècle, Nice et Garibaldi connurent des destins souvent comparables, parfois convergents. Lorsqu'on évoque Garibaldi, Nice n'est pas loin - et à parler de Nice, on pressent l'ombre tutélaire du Héros des Deux Mondes.Sur les traces de Garibaldi à Nice... Nous sommes au début de l'été 1807. Et, sur le port de Nice, l'histoire va commencer.
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En France, hélas, tout rappel historique, tout manuel converge vers la capitale et on méconnaît le passé de nos provinces aux richesses incalculables. Là encore, on peut évoquer "Paris et le désert français". Or, Nice, plus que bimillénaire, apporte une contribution de choix aux annales des provinces françaises, avec le long cortège des bourgs de ce haut comté montagnard, terre de contrastes et de réserves artistiques qui laissent pantois ceux qui les entrevoient lors d'une excursion trop brève et trop minutée. Nice, terre des comtes catalans de Provence -Cap de Terra Nova en Prouvença- fief de la Maison d'Anjou qui créa son arsenal et la base de Villefranche, et que la reine Jeanne, chantée par Frédéric Mistral, hante dans nos légendes les plus extraordinaires, était une commune libre et indépendante qui contresigna, en 1388, un accord avec la dynastie française des comtes de Savoie, séant à Chambéry. Souvenons-nous des retrouvailles difficiles avec la Révolution française, des travaux et de l'ordre instaurés par Napoléon 1er, du retour à la Restauration sarde et, surtout de ce rattachement de 1860, patiemment noué, intelligemment voulu et réalisé par ce souverain si vilipendé que fut Napoléon III, un des plus grands chefs d'Etat de notre Histoire.
L'AME d'un pays ne sert pas de pâture aux batteurs d'estrade ou aux fiches électroniques. L'âme de Nice est subtile et si l'on a la joie de la comprendre, elle vous le rend au centuple. En elle se superposent harmonieusement les touches profondes de notre cité.
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Le comté de nice : de la savoie à l'europe
Jean-marc Giaume, Jérôme Magail
- Serre
- 13 Décembre 2006
- 9782864104698
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Raves, beurre et pissalat ; histoire du congrès et du siège de Nice, de leurs antécédents et de leurs conséquences (1516-1579)
Hervé Barelli
- Serre
- 3 Juillet 2008
- 9782864104971
Parmi les événements les plus connus de l'histoire de Nice, au moins localement figure sans conteste le siège que subit la ville en août-septembre 1543. Cette notoriété est d'ailleurs moins liée à l'épisode lui-même qu'à une personne qui est censée l'illustrer, Catherine Ségurane, dont le geste guerrier se voit très vite chargé de légendes populaires d'où la trivialité, souvent aussi marquante que l'héroïsme pour la postérité, n'est pas absente. Aujourd'hui encore, grâce à deux lieux de mémoire offerts à la vue des passants (le monument à Catherine Ségurane, place Saint-Augustin, et le boulet encastré à l'angle des rues Droite et de la Loge), c'est à travers ce personnage que subsiste le souvenir du siège.
Force est cependant de constater que les études sur l'événement manquent. Ni les recherches érudites des équipes de Nice historique, ni les travaux universitaires ne sont revenus sur cet épisode de l'histoire de Nice. Or, aujourd'hui, la découverte, la traduction et la publication, par le Centre du Patrimoine de la Ville de Nice, de sources inédites sur cet épisode permettent d'y porter un regard nouveau et de tenter de proposer au lecteur une synthèse.
Cet ouvrage s'attachera à replacer l'événement dans son contexte, large, sortant ainsi d'une histoire nissardo-niçoise souvent revendiquée et fréquemment asphyxiante. Il le resituera aussi sur un long temps, car les faits historiques ne sont pas des étincelles, instantanées et éphémères. Ainsi, il tentera de donner au lecteur une vision claire et complète de ce qui est aujourd'hui un objet d'études mais de ce qui fut, pour les Niçois de l'époque, une cruelle épreuve.