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France-Empire
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On sait qu'une des composantes du génie français repose sur le comportement de nos compatriotes face à l'amour, que l'on qualifie souvent d'esprit gaulois.
Sur cinq siècles, les histoires d'amour françaises semblent n'avoir pas pris une ride comme en témoigne une actualité récente. Mais cette histoire a des antécédents qu'il convient de ne pas ignorer. Le Moyen-Âge a surtout été caractérisé par l'amour courtois. Le xvie siècle s'est traduit par la rencontre avec l'Italie où nos rois et nos élites ont été s'encanailler, sous le prétexte de découvrir la renaissance artistique. Mais c'est au xviiie siècle que la libération des moeurs coquines éclate au grand jour avec le siècle des lumières et les ouvrages impudiques.
Montaigne et Rabelais incarnent à eux deux une synthèse de la France, l'un à cause du rire, l'autre grâce à la tolérance : bon sens et belle humeur, lucidité railleuse. Tout cela ne va point sans une verdeur de langage.
En lisant un tel ouvrage, on admet que l'histoire la plus vivante n'est pas celle qui relate la chronologie des faits mais celle qui évoque l'émotion des peuples grâce à une aptitude à tout remettre en cause ironiquement et par un sens inné de la mesure qui tempère les indépendances de la fantaisie. Il s'agit aussi de la certitude invétérée de remédier à à toutes nos crises et à toutes nos peines par ces deux panacées : l'amour et le rire qui inspirent les fabliaux du Moyen-Âge jusqu'aux danses du french cancan de la Belle Époque.
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Napoléon Metternich ; le jour où l'Europe a basculé ; Dresde, 26 juin 1813
Gunter Muchler
- France-Empire
- 14 Août 2013
- 9782704812240
Le 26 juin 1813, au palais Marcolini, à Dresde, Napoléon et Metternich se rencontrent et discutent pendant huit heures, seuls. Après la catastrophe qu'il vient de subir en Russie, tout est remis en jeu pour l'Empereur des Français: obtiendra-t-il un accord avec l'Autriche ? Dans le cas contraire, les nations européennes se révolteront contre lui, ce qui entrainera sa propre chute. Napoléon ne mesure pas cet enjeu et ne modère en aucune manière ses prétentions.
N'ayant pu s'entendre avec Metternich, quatre mois après, Napoléon perd la bataille de Leipzig et sa domination sur l'Europe s'écroule. Günter Müchler, dans un livre d'abord publié en Allemagne, traduit par Charles Delamare et préfacé par Jean Tulard, décrit la confrontation historique entre l'homme d'action et le diplomate qu'il met en scène d'une manière vivante. Il retrace le parcours qu'ont vécu les deux protagonistes et brosse dans un récit captivant le tableau des évènements entre l'anéantissement en Russie de la Grande Armée pendant l'hiver 1812 et la Bataille des Nations, à Leipzig à l'automne 1813.
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Comme la Fronde, la Commune se termine miraculeusement grâce au bons sens français et à la volonté de Thiers, dont le rôle a souvent été sous-estimé, qui a le mérite d'avoir rétabli l'unité nationale et d'obtenir le départ des troupes prussiennes. C'est cet épisode de l'Histoire que racontent admirablement Sylvain Pivot et François Broche, évèement dont émergera la République démocratique.
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Heureuses Guyenne et Gascogne, puisque leur histoire "est une des plus nobles, des plus complexes et des plus inattendues qui soit", écrit Jean Castarède.
Dès la nuit des temps, les descendants de la célèbre Lucy, venus d'Afrique sans doute par Gibraltar, s'établirent, il y a quelque quatre cent mille ans, sur ces terres inégalement riches mais toujours généreuses. Ils ne cessèrent d'attirer au fil des siècles les convoitises de tant de peuples (Celtes, Ibères, Romains, Wisigoths, Francs, Arabes, Normands, Anglais) qui y laissèrent leurs traces, en modelèrent le sol et les habitants.
Fiers de leur singularité, longtemps déchirés entre les royaumes de France et d'Angleterre, à la suite de la belle histoire d'amour de "Lady Alienor", ils donneront à la France "lou noste Henric", le plus populaire de ses rois et tant d'hommes qui "par l'esprit, l'épée, la plume ou la pierre" contribuèrent à sa gloire. Pourtant, l'attachement passionné de Jean Castarède - Gascon par son père, Bordelais et Basque par sa mère - pour ce pays "ondoyant et divers, ardent et souple.
Fait de ceps et de cèpes, de châtaignes ou de castagnes et a peut-être encore à nous livrer un bien unique entre tous que l'on appelle la sagesse" n'est pas un amour aveugle. Il analyse avec finesse les forces mais aussi les handicaps d'une prospérité qui, au seuil du XXIe siècle, vont peut-être se présenter comme une nouvelle chance pour cette double province, charnière entre l'Europe Ibérique et celle du Nord, ayant inspiré tant d'écrivains, d'artistes et de cinéastes.
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Pendant deux ans, tous les matins, elle a écrit dans des cahiers quadrillés, d'une belle écriture à l'encre verte et intercalé entre les pages les rarissimes photos sauvées lors de son départ en exil. Varvara Dolgorouki nous donne ainsi le témoignage d'une vie quelle partagea entre les palais impériaux et la maison de son père, Maréchal de la Cour, une vie mouvementée qui va des bals somptueux et des courses en troïka, aux difficiles journées pré-révolutionnaires.
Son parrain est Alexandre III. Elle parle tour à tour de Raspoutine, dont les biographes ont beaucoup exagéré les débauches et qui était très estimé de certains à la Cour ; de Nicolas II, empereur généreux très attaché à la prospérité du paysan russe, et aussi de beaucoup d'autres personnages sur lesquels elle projette un éclairage nouveau grâce à des documents inédits.
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Histoire d'amour de l'histoire de France Tome 3
Guy Breton
- France-Empire
- 28 Novembre 2013
- 9782704812387