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Histoire du monde
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Tempêtes et submersions marines sur les territoires de la côte atlantique depuis le XIVe siècle
Emmanuelle Athimon
- Croit Vif
- 15 Avril 2021
- 9782846545433
Depuis une dizaine d'années, la recherche sur les tempêtes et submersions marines en France est largement plébiscitée. Le contexte du changement climatique et de la montée du niveau marin démultiplie les questionnements des scientifiques, décideurs, gestionnaires, journalistes, membres de la société civile. Contribuant à l'acquisition et au développement des connaissances sur le sujet, la géographie et l'histoire s'intéressent aux problématiques soulevées. Le présent travail s'inscrit dans cette dynamique.
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Michelle Lallement nous convie dans ces pages à un voyage qui commence il y a 222 ans...
Voyage dans le passé de la cité, en un temps où s'est forgée la Marennes que nous connaissons aujourd'hui. Voyage au cours duquel ressuscitent des centaines de personnages, car il n'est point d'Histoire sans les hommes qui la font. De 1792 à 1908, Marennes a considérablement changé. On était parti en charrette, on termine en automobile. La ville du sel est devenue la capitale de l'huître. La mer était un péril ? C'est désormais la providence du tourisme. On s'éclairait à la chandelle ? L'électricité ne laisse plus rien dans l'ombre. On vivait dans l'anxiété les premiers pas de la démocratie ? Elle est maintenant robuste et républicaine... On mourait sans vrais médecins ni médicaments efficaces ? On dispose à présent de vaccins, de l'asepsie, d'un bel hôpital. On était loin de tout ? Le train et le téléphone ont aboli les distances... D'abord léthargique mais bientôt plein d'énergie, un siècle prodigieux a passé sur la France et sur la ville, apportant l'éducation, le progrès social, une meilleure santé, une stupéfiante augmentation de l'espérance de vie, la multiplication des jaunets, le train, la vitesse, l'usine et mille progrès techniques qu'aucun saunier, aucun notable, aucun marin de 1792 n'aurait même osé imaginer.
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Pour une histoire du département de la Charente Tome 3 ; 1980-1990, les années Mitterrand
Laurent Maurin
- Croit Vif
- 5 Mai 2014
- 9782361994471
Évolution économique, sociale, politique et culturelle d'un département au coeur de l'histoire nationale et internationale, telle que la presse nous en a livré les aléas et l'analyse au jour le jour, chapitre après chapitre, c'est toute l'histoire charentaise au cours de la seconde moitié du XXe siècle qui se précise alors.
La décennie 80 commence avec la campagne et l'élection d'un Charentais, président de la République, François Mitterrand, le 10 mai 1981 et s'achève sur la commémoration du bicentenaire de la Révolution, l'ouverture d'un lycée et d'une faculté, le changement de mains et la modernisation des grosses entreprises (maisons de cognac, Leroy, Télémécanique...), le développement des festivals, la rénovation des centres-villes, la création du CNBDI, la bonne santé du cognac et l'arrivée du TGV. C'est une société locale apparemment apaisée qui entre dans la décennie 90. Cela cache mal le séisme politico-financier auquel Angoulême doit faire face, le vieillissement de la population, la disparition des agriculteurs des communes rurales et la morosité de l'emploi.
On voit bien des éclaircies sur le département de la Charente pendant cette décennie 80, mais cela suffit-il pour faire un vrai printemps ?
Après La croissance, 1953-1970 et La fin des Glorieuses, 1970-1980, Laurent Maurin présente le tome 3 de cette série de Pour une histoire du département de la Charente achevant ainsi l'étude de quarante années de grands bouleversements au regard de l'histoire longue d'un département français comme celui de la Charente, de 1953 à 1990.
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Écrire sur un site « disparu » peut paraître paradoxal. D'autant qu'il ne semble pas avoir eu une grande importance. Mais le temps que j'ai passé depuis des dizaines d'années à étudier l'histoire de notre région m'a fait découvrir peu à peu des bribes de cette histoire de Buze et finalement collecter suffisamment d'informations pour me lancer dans cette histoire d'un « fantôme » dont on trouve encore la trace dans la forêt de la Coubre.
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Royan et la mer ; de la fin du Moyen Age au debut du XIXe siècle
Jacques Péret, Sébastien Périsse, Michel Bochaca
- Croit Vif
- Aquitaine
- 18 Mars 2021
- 9782846545525
Rejetés dans l'ombre par Bordeaux, les ports de l'estuaire de la Gironde sont mal connus. L'ouvrage met en lumière l'un d'eux: Royan, premier abri et première ville que les voiliers rencontraient au sortir des redoutables passes de l'embouchure. De la fin du Moyen Âge au XIXe siècle, routiers et cartes marines, récits de marins et de voyageurs posent Royan en portier de la « rivière de Bordeaux ». « Château-port » médiéval à l'abri de ses fortifications jusqu'à sa destruction en 1631, puis havre d'échouage mal protégé où s'abrite une cinquantaine de barques et de chaloupes locales, comment évolue le paysage portuaire royannais? Quel aspect avait le port médiéval? Comment la ville s'est-elle reconstituée autour du bourg de Saint-Pierre après 1631? Royan est au c1/2ur de multiples activités maritimes. Presque toutes sont liées à Bordeaux dont Royan est le port de service. À partir d'exemples concrets, on suit les barques royannaises de cabotage qui transportent les barriques de vin jusqu'en Bretagne et en Irlande; on les voit animer au XVIIIe siècle l'intense trafic interne à l'estuaire, sans compter le va-et-vient des chaloupes des pilotes qui entrent ou sortent les navires de l'estuaire. Quelle relation les Royannais entretiennent-ils avec la mer? Pour les 200 à 300 marins, la navigation est source de travail depuis les matelots et les capitaines engagés sur les trois-mâts bordelais de la route des Antilles, jusqu'à ceux qui ne quittent guère les eaux de l'estuaire. Comment s'organisent les carrières des gens de mer? Quels sont les risques du métier? Par ailleurs, quel regard portent les autres Royannais, d'abord des paysans, sur la mer et sur leur rivage familier? Vivre sur le littoral signifie des ressources complémentaires par les pêches sur l'estran, les naufrages ou les travaux de manutention. Mais la mer, avec les tempêtes, les « volements de sable » et les menaces des attaques venues de l'Océan lors de chaque guerre, est aussi synonyme de dangers et de peurs. Traversant plus de cinq siècles durant lesquels les Royannais se sont lancés sur la mer, l'étude se clôt à l'aube d'un changement majeur. À partir de 1820, avec l'arrivée des premiers vapeurs venus de Bordeaux avec leurs « cargaisons » de touristes, Royan se mue en une station balnéaire. La mer n'a plus le même sens.
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Une terre convoitée ; le Poitou et les pays de l'Ouest entre la France et l'Angleterre, 1337-1416
Elodie Giard
- Croit Vif
- Aquitaine
- 15 Avril 2021
- 9782846545617
Le Poitou est une terre convoitée pendant la Guerre de Cent Ans. La région subit de nombreux assauts et de nombreuses alternances de domination. Dès 1360, les Anglais contrôlent la région et intègrent le Poitou et les Pays de l'Ouest dans la Principauté d'Aquitaine à partir de 1362. Se met alors en place sous le contrôle du Prince Noir une administration spécifique et un mode de gestion adapté à ces nouvelles régions. Après une reconquête ardue menée jusqu'en 1375 par Du Guesclin, le Poitou et les Pays de l'Ouest repassent sous le contrôle de la France et font partie de l'apanage du duc Jean de Berry, jusqu'en 1416. Les combattants anglais, quoiqu'officiellement absents de la région, soumettent néanmoins cette dernière à une pression constante, au moyen de raids côtiers, de chevauchées meurtrières, et de tentatives de débarquement avortées ou réussies. Ces alternances de domination permettent de mettre en place des formes d'autorité variées, ainsi que différents types de politique de « recovery ». La population locale, soumise à ces tensions et à ces alternances politiques, développe une capacité d'adaptation particulière, dictée bien plus par l'intérêt personnel, que par un hypothétique « sentiment national ».
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L'année 1914 ; la fin de la Belle Epoque et la guerre en Charente-Inférieure à travers la presse locale
Elisabeth Naud
- Croit Vif
- 14 Février 2019
- 9782846545075
Née à Clavette en 1947, Elisabeth NAUD est une fille du pays, qui retranscrit, à travers un choix judicieux d'articles de journaux de l'époque, une atmosphère qui passe de la légèreté à l'angoisse au fur et à mesure des événements survenus au cours de l'année 1914, comme ont dû le ressentir, avec une certaine sidération, ceux de nos ancêtres vivant ce dur moment de l'histoire.
La première moitié de l'année relate des sujets badins, des programmes de festivités, mais aussi des querelles électorales, des rapports sur l'agriculture et bien d'autres articles, de toute sorte - toujours bien écrits - et qui, très vite au fil des pages, nous immergent dans la vie de la Belle Époque, dont personne ne devinait alors que c'était les derniers moments.
Puis, le 1 er août 1914, c'est la mobilisation générale et la terrible réalité de la guerre car, même s'il est clair que les journaux avaient reçu l'ordre de ne pas inquiéter les populations, on ne pouvait pas cacher l'hécatombe des morts, ni les blessés qui arrivaient à La Rochelle par trains entiers dès les premiers mois de la guerre, ni non plus les réfugiés belges débarquant au port de La Pallice.
On comprend entre les lignes, malgré la censure, on remarque des détails qui plantent partout des décors et des ambiances, en cette année où la douceur de vivre a cédé la place au chaos.
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La Terreur imprévisible ; la Révolution en Aunis et Saintonge
Richard Ballard
- Croit Vif
- Temoignages
- 4 Septembre 2012
- 9782361990244
Puisant dans des sources récemment découvertes ou longtemps négligées, La Terreur imprévisible, dresse le portrait haut en couleurs de la Révolution sur l'ex-département de la Charente-Inférieure. Avec cette étonnante façon , très anglaise, de raconter l'histoire en accumulant les détails significatifs, Richard Ballard donne un tableau saisissant des tensions révolutionnaires et contre-révolutionnaires en Aunis et Saintonge. La Rochelle, devenue la base arrière républicaine des guerres de Vendée et Rochefort ayant à faire face à la marine anglaise et à l'improvisation sur ses « pontons » de véritables camps de concentration, devant l'afflux de prêtres réfractaires en provenance de la France entière, le nouveau département dont le chef-lieu est alors Saintes, est singulièrement destiné à vivre une période riche en excès de toute sorte. Elle s'ouvre sur des élans optimistes, quand les membres du tiers-état font reconnaître leurs droits. Peu à peu s'installe la Terreur. Une Terreur aux débondements plus marqués qu'ailleurs. Et donc aux oppositions plus prononcées que dans le reste du pays. Les ambitieux Bernard et Garnier de Saintes, le fanatique Lequinio, le naïf Dechézeaux, les évêques La Rochefoucauld le buté, Coucy le malin et Robinet l'hébété, les exaltés Roux et Bouquet, le prudent Marillet, la galerie des portaits établie par l'auteur est une des réussite de son ouvrage. Le livre se termine sur deux exemples : les conséquences de la Terreur dans un village, Saint-Saturnin-de-Séchaud, et la vie d'un de ceux qui lui a survécu, Regnaud de Saint-Jean-d'Angély. Car au-delà des grands principes, les conséquences d'une Révolution relèvent avant tout de choix et de parcours individuels. (publié en 2010 aux éditions Tauris sous le titre : The Unseen Terror)
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Les grandes heures de l'île de Ré
Bernard Guillonneau, Bérénice Cleeve
- Croit Vif
- 10 Mai 2011
- 9782361990152
Une centaine de notices qui mettent en lumière une des caractéristiques marquantes de la personnalité rétaise. Les célébrités d'un pays, surtout si ce pays est une île, sont toujours motif à fierté et réconfort ; elles participent à l'explication de soi qu'on élabore à travers sa propre histoire... Identité, besoin d'attachement, à cet égard Ré est exemplaire.
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Panorama unique des plus importantes batailles ayant affecté le Poitou-Charentes, qui ont été la plupart du temps décisives au niveau européen
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Le château de Lugérat ; du XIIe siècle à nos jours
Jacques Baudet
- Croit Vif
- 21 Avril 2014
- 9782361994457
Au fil de l'évocation du passé du domaine et du château de Lugérat à Montignac-sur-Charente, se retrouve, à travers ses divers possesseurs, une description bien caractéristique de la noblesse et de la bourgeoisie de province, à la fois rurale et urbaine, qui s'explique par la proximité d'Angoulême.
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Alfred Dreyfus en détention à l'île de Ré ; 18 janvier 21 février 1895
Jeanne Bernard-grit
- Croit Vif
- 15 Juin 2017
- 9782361995539
Le principal objet de cette publication est d'évoquer les 36 jours de détention d'Alfred Dreyfus au dépôt des forçats de Saint-Martin-de-Ré en attendant son départ pour le bagne de Guyane. Cet épisode pourtant court, qui a produit beaucoup d'archives, a été assez peu étudié et mérite d'être situé dans le contexte général d'une affaire qui a divisé la France durant près de douze ans.
Le 5 janvier 1895, Alfred Dreyfus est dégradé devant une foule hostile dans la cour de l'Ecole militaire puis incarcéré à la prison de la Santé à Paris. Le 17 janvier, il est transféré au dépôt des forçats de Saint-Martin-de-Ré où il est détenu durant 36 jours. On l'embarquera pour le bagne de Guyane le 22 février 1895, sans l'avertir.
A l'occasion des 110 ans de la réhabilitation d'Alfred Dreyfus, les Archives départementales de la Charente-Maritime ont présenté une exposition permettant de découvrir de nombreuses pièces du dossier « Dreyfus » conservé dans les fonds versés par la préfecture, mais également des documents du dépôt des condamnés de Saint-Martin-de-Ré. Quatre lettres inédites de la main d'Alfred Dreyfus adressées à Émile Combes y étaient aussi dévoilées.
Les Archives départementales de la Charente-Maritime conservent en effet un fonds important de papiers réunis par Emile Combes.
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L'ouvrage est la restitution d'une journée d'études proposée par les centres de recherche en histoire (ITEM) et en lettres (CRPHL) de l'Université de Pau et des pays de l'Adour. Il explore le regard des écrivains qui ont utilisé le monde colonial comme sujet d'écriture. L'objectif de cette journée a été de croiser les regards, les expériences en étudiant et comparant les grandes régions colonisées (Indochine, Algérie, Afrique portugaise, Afrique francophone, Caraïbe, Guyane) afin de faire émerger les représentations, ou imaginaires autour de ces mondes par des approches pluridisciplinaires : littéraires, historiens, géographes...
Ont ici croisé leurs analyses. La littérature est en effet rarement neutre sur les colonies, engagée dans un sens colonialiste ou d'autres fois anticolonialiste ; et elle est parfois ambiguë. Les auteurs étudiés sont issus de divers mondes : un gouverneur, des écrivains issus des colonies, des regards venus de la littérature coloniale, des essayistes anticoloniaux.
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Histoire de l'Île deRé
Mickaël Augeron, Jacques Boucard, Even Pascal
- Croit Vif
- 15 Avril 2016
- 9782361995065
Les auteurs ont consacré dix années de recherche pour élaborer ce livre. Ils sont quinze au total, coordonnés par trois d'entre eux : Mickaël Augeron , maître de conférence à l'université de La Rochelle et auteur de plusieurs grands ouvrages historiques, Jacques Boucard, président du Groupe d'études rétaises, ancien maire de Sainte-Marie-de-Ré et conseiller scientifique de la communauté de commune de l'île de Ré, et Pascal Even, directeur des archives du ministère des Affaires étrangères, membre des académies de La Rochelle et de Saintonge.
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Passages d'eau entre Charente et Gironde ; histoire et mémoire
Jacques Daury, Henri Moreau
- Croit Vif
- 8 Juillet 2017
- 9782361995522
Pour les habitants de ces régions côtières, l'eau fut une source de vie et d'activité (pêche, marais salants), mais aussi un moyen de transporter les marchandises (le sel notamment). Les ports de la Seudre (Marennes, La Tremblade, Arvert, Mornac) servirent à expédier le sel vers Bordeaux au Moyen Âge, puis vers toute l'Europe du Nord ensuite, avec Brouage qui joua un rôle essentiel au XVIIe siècle.
Dans ce plat pays, l'eau, moyen de transport, est aussi un obstacle aux déplacements des hommes. Sur une trentaine de kilomètres, trois larges estuaires se succèdent : du nord au sud, ceux de la Charente, de la Seudre et de la Gironde. A l'ouest, le coureau, petit bras de mer, sépare le continent de l'île d'Oléron. Partout, canaux, chenaux et ruissons parcourent les marais.
Les barques ou yoles utilisées pour les transports suffisent d'abord à franchir les chenaux et les estuaires mais la force des courants liés aux marées d'une part, l'accroissement du trafic d'autre part, conduiront à mettre en service des bacs pour traverser la Charente et la Seudre. Plus tard, à Rochefort, on construira un pont-transbordeur. Plus tard encore seront construits les premiers ponts.
Au fil des avancées technologiques, un pont chassera l'autre, à Martrou sur la Charente, comme sur la Seudre à l'Eguille. Aujourd'hui trois viaducs, des ponts et une ligne de bac assurent les passages d'eau entre Charente et Gironde.