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Le 12 octobre 1940 commence la légendaire histoire du ghetto de Varsovie.
Alors que l'on célèbre le Yom Kippour, les autorités nazies donnent l'ordre de transférer dans le ghetto les Juifs vivant ailleurs, en lieu et place des chrétiens. 381 000 habitants arborant l'étoile juive (soit 40% des habitants de Varsovie) vont vivre dans un périmètre désormais clôturé. Lorsque le 19 avril 1943, à six heures du matin, les troupes allemandes pénètrent dans le ghetto, toutes les conditions sont réunies pour l'ultime transfert, celui vers les camps de concentration. Pourtant une pluie de balles, de grenades et de cocktails Molotov s'abat sur les soldats. Les combats vont durer près d'un mois. Mais le 16 mai, les Allemands prennent le dessus et le général SS Jürgen Stroop adresse ce télégramme à Himmler : « Le quartier juif de Varsovie n'existe plus. » C'est la fin de la plus grande communauté juive d'Europe. La seule qui ait opposé une résistance armée à l'extermination.
Peu d'ouvrages sont parus sur l'histoire proprement dite du ghetto de Varsovie. Grâce à l'ouverture des archives et à la lecture de nombreux témoignages, Bruno Halioua propose ce livre de synthèse, indispensable à tous ceux qui souhaitent comprendre cet événement majeur de la Seconde Guerre mondiale.
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Le Septième million raconte une longue histoire.
Elle débute avec la réponse sioniste à la montée du nazisme et à l'arrivée des premiers réfugiés allemands ; elle décrit la réaction dénuée de compassion de la communauté juive de Palestine face à la destruction des Juifs européens - ainsi que les premières rencontres, douloureuses et sans compréhension, entre cette communauté et les survivants. Après la guerre, un grand silence enveloppe l'extermination des Juifs.
Le procès d'Adolf Eichmann aura une fonction thérapeutique, amorçant un processus d'identification avec la tragédie des victimes et des survivants. Le Septième Million traite de la manière dont les amères vicissitudes du passé continuent à modeler la vie d'une nation. Si le Génocide a imposé une identité collective posthume à six millions de victimes, il a aussi façonné l'identité collective de ce nouveau pays - non seulement pour les survivants arrivés après la guerre, mais pour l'ensemble des Israéliens, aujourd'hui comme hier.
C'est pour cela que je les ai appelés " le septième million ". Tom Segev.
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C'était en Palestine au temps des coquelicots
Tom Segev
- Liana Levi
- Histoire Essai
- 1 Avril 2000
- 9782867462337
En ce temps-là, les Juifs rêvaient d'une terre à eux et obtenaient des promesses de lord Balfour. Weizmann faisait du lobbying de part et d'autre de la Méditerranée. Lawrence d'Arabie poussait les Arabes à se révolter contre l'Empire ottoman qui s'effritait. Allenby s'emparait de Jérusalem, la ville de toutes les intrigues. Le mufti posait une des premières pierres de l'université hébraïque sur le mont Scopus quelques années avant de rencontrer Hitler. C'étaient les années britanniques sur une terre deux fois promise qui ne s'appelait pas encore Israël...
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Dialogue sur le tabou arménien
Ahmet Insel, Michel Marian, Ariane Bonzon
- Liana Levi
- Histoire Et Essais
- 2 Septembre 2009
- 9782867465222
Décembre 2008 : une pétition turque demande pardon aux Arméniens pour la « Grande catastrophe », alias le Génocide de 1915. Le mois suivant, une soixantaine d'Arméniens, français et canadiens répondent :
« Merci aux citoyens turcs ». Pour la première fois, les « ennemis » abordent ce sujet tabou. Et c'est pour donner corps et profondeur à cette amorce de dialogue que ce livre a été conçu. Face à face, Ahmet Insel, l'un des signataires de la pétition turque, et Michel Marian, l'un des initiateurs de la réponse arménienne. Le livre est une conversation entre deux hommes, un Turc et un Arménien, sur le passé, le présent et l'avenir. À travers leurs parcours, personnel et familial, seront évoqués les grands événements qui ont jalonné l'histoire de ces deux peuples, avec en point d'orgue le génocide de 1915 et la question de sa reconnaissance.
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