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Histoire du monde
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Le 12 octobre 1940 commence la légendaire histoire du ghetto de Varsovie.
Alors que l'on célèbre le Yom Kippour, les autorités nazies donnent l'ordre de transférer dans le ghetto les Juifs vivant ailleurs, en lieu et place des chrétiens. 381 000 habitants arborant l'étoile juive (soit 40% des habitants de Varsovie) vont vivre dans un périmètre désormais clôturé. Lorsque le 19 avril 1943, à six heures du matin, les troupes allemandes pénètrent dans le ghetto, toutes les conditions sont réunies pour l'ultime transfert, celui vers les camps de concentration. Pourtant une pluie de balles, de grenades et de cocktails Molotov s'abat sur les soldats. Les combats vont durer près d'un mois. Mais le 16 mai, les Allemands prennent le dessus et le général SS Jürgen Stroop adresse ce télégramme à Himmler : « Le quartier juif de Varsovie n'existe plus. » C'est la fin de la plus grande communauté juive d'Europe. La seule qui ait opposé une résistance armée à l'extermination.
Peu d'ouvrages sont parus sur l'histoire proprement dite du ghetto de Varsovie. Grâce à l'ouverture des archives et à la lecture de nombreux témoignages, Bruno Halioua propose ce livre de synthèse, indispensable à tous ceux qui souhaitent comprendre cet événement majeur de la Seconde Guerre mondiale.
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C'était en Palestine au temps des coquelicots
Tom Segev
- Liana Levi
- Histoire Essai
- 1 Avril 2000
- 9782867462337
En ce temps-là, les Juifs rêvaient d'une terre à eux et obtenaient des promesses de lord Balfour. Weizmann faisait du lobbying de part et d'autre de la Méditerranée. Lawrence d'Arabie poussait les Arabes à se révolter contre l'Empire ottoman qui s'effritait. Allenby s'emparait de Jérusalem, la ville de toutes les intrigues. Le mufti posait une des premières pierres de l'université hébraïque sur le mont Scopus quelques années avant de rencontrer Hitler. C'étaient les années britanniques sur une terre deux fois promise qui ne s'appelait pas encore Israël...
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Au XVI e siècle, Venise est une ville de 150 000 habitants, nettement cosmopolite. La communauté juive y est présente depuis des siècles, soumise à certaines époques à des restrictions de résidence, mais en règle générale libre de choisir son lieu d'habitation. Pourtant, le 29 mars 1516, le gouvernement décide de l'isoler du corps citadin. Les Juifs des différents quartiers de la ville doivent se regrouper dans le « Geto Nuovo », situé à Cannaregio. Le lieu est encerclé par des canaux. Deux portes, ouvertes le matin et refermées le soir à minuit par quatre gardiens chrétiens, donnent accès au quartier. Les habitants peuvent sortir dans la journée pour exercer leurs professions, mais la nuit seuls les médecins sont autorisés à le faire afin de soigner les patients hors les murs. Il s'agit là du premier « ghetto » dans l'histoire. À l'origine le terme de « geto » est celui d'un lieu-dit, mais ce nom sera dès lors associé au quartier juif vénitien, puis à tous les lieux de ségrégation.
À l'occasion du 500 e anniversaire de cette création, nous publions l'histoire de ce lieu clos, depuis son institution jusqu'au processus d'assimilation, dans une approche qui englobe la ville dans son ensemble : maisons, espaces publics, marchés, etc. Ce livre met en lumière les relations qui, malgré la réglementation, existaient bien avec le reste de la société civile (magistrature, corporations, autres minorités) et avec le monde méditerranéen et d'autres États européens.
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Dialogue sur le tabou arménien
Ahmet Insel, Michel Marian, Ariane Bonzon
- Liana Levi
- Histoire Et Essais
- 2 Septembre 2009
- 9782867465222
Décembre 2008 : une pétition turque demande pardon aux Arméniens pour la « Grande catastrophe », alias le Génocide de 1915. Le mois suivant, une soixantaine d'Arméniens, français et canadiens répondent :
« Merci aux citoyens turcs ». Pour la première fois, les « ennemis » abordent ce sujet tabou. Et c'est pour donner corps et profondeur à cette amorce de dialogue que ce livre a été conçu. Face à face, Ahmet Insel, l'un des signataires de la pétition turque, et Michel Marian, l'un des initiateurs de la réponse arménienne. Le livre est une conversation entre deux hommes, un Turc et un Arménien, sur le passé, le présent et l'avenir. À travers leurs parcours, personnel et familial, seront évoqués les grands événements qui ont jalonné l'histoire de ces deux peuples, avec en point d'orgue le génocide de 1915 et la question de sa reconnaissance.
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Deux peuples, deux récits.
En temps de guerre, les nations racontent l'histoire d'un seul point de vue - le leur -, le seul considéré comme " juste ". Les héros des uns sont les monstres des autres. L'histoire, les droits et la culture de " l'ennemi " sont niés. Le conflit israélo-palestinien ne déroge pas à la règle. Ainsi, la guerre de 1948 est appelée " la guerre d'Indépendance " par les Israéliens et " la Catastrophe " par les Palestiniens.
Six professeurs d'histoire palestiniens et six professeurs d'histoire israéliens ont décidé d'écrire un livre qui réunisse l'histoire côté Palestiniens et côté Israéliens autour de trois dates clés - la déclaration Balfour de 1917, la guerre de 1948 et la première Intifada de 1987. Le texte arabe a ensuite été traduit en hébreu, et réciproquement. Utilisé depuis décembre 2002 dans de nombreux lycées d'Israël et de Palestine, cet ouvrage constitue un défi et, nous l'espérons, un pas vers la paix.
Prime (Peace Research Institute in the Middle East), qui est à l'origine de cet ouvrage, est une ONG fondée par des professeurs d'université israéliens et palestiniens avec l'aide de l'Institut de recherche sur la paix de Francfort.