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Le nouveau recueil n.75 ; sur le motif
Collectif
- Champ Vallon
- Le Nouveau Recueil
- 16 Juin 2005
- 9782876734180
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Le nouveau recueil n.76 ; la prose du roman
Collectif
- Champ Vallon
- Le Nouveau Recueil
- 15 Septembre 2005
- 9782876734272
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Le nouveau recueil n.55 ; poesie au present
Collectif
- Champ Vallon
- Recueil
- 10 Mai 2000
- 9782876733121
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Le nouveau recueil n.68 ; tous fous ?
Le Nouveau Recueil
- Champ Vallon
- Le Nouveau Recueil
- 19 Septembre 2003
- 9782876733794
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Le nouveau recueil n.69 ; encore l'amour
Le Nouveau Recueil
- Champ Vallon
- Le Nouveau Recueil
- 4 Décembre 2003
- 9782876733824
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Le nouveau recueil t.70 ; pour les enfants
Le Nouveau Recueil
- Champ Vallon
- Le Nouveau Recueil
- 21 Mars 2004
- 9782876733954
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Le nouveau recueil n.72 ; encres de chine
Collectif
- Champ Vallon
- Le Nouveau Recueil
- 16 Septembre 2004
- 9782876734067
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Le nouveau recueil t.73 ; elegies d'aujourd'hui
Collectif
- Champ Vallon
- Le Nouveau Recueil
- 3 Décembre 2004
- 9782876734081
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Le nouveau recueil n.80 ; le souci de la beauté
Collectif
- Champ Vallon
- 15 Septembre 2006
- 9782876734487
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Il y a presque deux ans maintenant paraissaient les deux volumes de Trente ans de poésie italienne - 1975-2004 en deux livraisons de la revue Poésie sous la direction de Martin Rueff et avec l'aide de nombreux critiques italiens et traducteurs français.
Cette anthologie est remarquable par sa précision, marquante par son ampleur et magistrale par sa démonstration. Avec près de soixante-dix poètes présentés, de nombreux inédits critiques, classiques (Contini) ou récents (Cortelessa), sur la poésie italienne, un questionnaire auquel beaucoup ont répondu, des notices précises sur les poètes et leur réception, l'ensemble fait date. Il a semblé intéressant de pouvoir revenir sur cette publication à la fois par un entretien avec le maître d'oeuvre Martin Rueff et par un nouveau dossier totalement inédit de poésie italienne, mêlant voix confirmées et voix plus jeunes.
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Et si l'on ne pensait que par spasmes, intermittences, brefs éclairs, essentielle discontinuité ? C'est le philosophe Walter Benjamin qui, dans les Origines du drame baroque allemand, indique ce qu'est pour lui penser, une forme de tâtonnement et de danse cent fois brisée et reprise autour de l'objet :
« Inlassablement, la pensée prend de nouveaux départs et revient laborieusement sur la chose même. Cette façon de sans cesse reprendre haleine est la forme d'existence la plus proche de la contemplation. Car tandis qu'en considérant un seul et même objet, elle suit les différentes strates de sens, ces recommencements lui donnent une impulsion sans cesse renouvelée et justifient les intermittences de son rythme. »
On est ici en deçà de l'activité conceptuelle, laquelle résorbe ces micromouvements, unifie singularités et dissonances dans l'architecture d'un chiffre ou d'une forme. Au plus près de ce à quoi oeuvre une certaine écriture, dont toute la question est de se demander si elle est spécifiquement contemporaine. Et si Benjamin disait, dans sa langue philosophique inimitable, ce à quoi oeuvrent, sur un mode à chaque fois singulier, ceux qui tentent de capter ce point labile où la pensée se fait chair - chair d'encre ? - , ceux qui déploient un espace méditatif, peuplé de figures pensives ? ou encore ceux qui tentent de capter ce point ténu où quelque chose advient : mouvement de la main qui trace, dérive, saut, tressaillement - et bien sûr le mouvement se dérobe au sismographe, mais une empreinte reste, et c'est parfois comme un accroc de pensée dans le langage, ou un accroc de langue dans le langage lui-même.(Textes réunis par Gisèle Berkman et Jean-Louis Giovannoni)
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Revue le magasin du XIXe siècle Tome 3 ; quand la ville dort
Collectif
- Champ Vallon
- 7 Janvier 2014
- 9782876739130
Quand la ville dort : Les mille et une nuits urbaines, par les magasiniers - Simone Delattre, Les Douze heures noires, treize ans après - Alain Montandon, Paradis et enfers des nuits urbaines - Florence Bourillon, Nuits des halles - Marie-Ève Thérenty, Mystères urbains - Mathieu Letourneux, Nuits populaires - Jean-Claude Yon, La sortie théâtrale au XIXe siècle - Jean-Louis Cabanès, La Nuit à l'eau-forte (Goncourt) - Jean-Didier Wagneur, Nuits bohèmes - Baldine Saint- Girons, Les porteurs de lanterne sourde (Stevenson) - Corinne Bayle-Goureau, Nerval-Nuit - Carole Sandrin, Photographier le nocturne.
Milieu et mythe, réalité et fantasme, pratique et représentation, la nuit urbaine surgit, obscure et lumineuse, comme l'une des pierres d'angle de la modernité.
Le troisième numéro de la revue Le Magasin du XIXe siècle s'organisera autour d'un dossier thématique sur la nuit et comportera toutes les rubriques habituelles ( Florilège, Le XIXesiècle s'a. che, Le siècle de l'intime, L'esprit des lieux, Une journée particulière, Le XIXe siècle par lui-même .)
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La BD est née au XIXeme siècle. Fille de la caricature et des chroniques de la petite presse, elle emprunte à l'illustration romantique, au théâtre et à la pantomime, anticipe le cinéma et lorgne vers la chronophotographie.
Véritable champ d'expérimentation libre et multiforme, elle inspire aux écrivains et aux dessinateurs de nouvelles manières de raconter des histoires. Hors des règles du grand art et des normes de la littérature, elle est foncièrement irrévérente, d'où son potentiel satirique, politique et subversif. Sans date de naissance précise, la BD s'est élaborée tout au long du siècle sous la plume et le crayon de Grandville, Töpffer, Nadar, Doré, Rops, Robida ou encore Christophe et d'une foule d'autres qui méritent un coup d'oeil, ne serait-ce que pour le plaisir d'en rire.