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J'ai très envie de vous emmerder : Petite manifeste bête et méchant d'un punk ouvrier
David Perdrix
- Editions Libertaires
- 23 Août 2024
- 9782900886465
Aujourd'hui encore, dans l'imagerie populaire, les punks font toujours désordre. Sapés zarbis, volontiers vociférant, rarement à jeun, pas toujours accompagnés de gentils chiens, ils n'ont pas souvent bonne presse. Ce livre déconstruit tout cela et nous aide à mieux comprendre l'âme de la punkitude. David Perdrix, en effet, tout en étant punk est ouvrier et militant syndical. Dans ce livre, il nous conte la condition ouvrière de ce début de XXIe siècle comme jamais encore. Comme quoi, No Future n'empêche pas d'être un combattant au présent.
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Sa longue existence militante durant, Rudolf Rocker (1873-1958) fut l'une des figures les plus attachantes et les plus pertinentes de l'anarchisme social de son époque. Un temps où, de conquêtes en défaites, le socialisme fluctua entre deux voies contradictoires : celle des adeptes de la prise du pouvoir par en haut et celle des partisans de la liberté par en bas. Si l'histoire du XXe siècle trancha, provisoirement, ce débat en faveur des premiers, on en sait désormais la conséquence : leur victoire détruisit les fondements mêmes de l'idée d'émancipation sociale. D'où la nécessité d'en revenir, en ces temps de catastrophes annoncées, à l'intuition initiale - et libertaire - de Rudolf Rocker et des vaincus de la « vieille cause ». Pour l'explorer et la creuser. C'est dans cette perspective que se situe, par exemple, Noam Chomsky, fin connaisseur de l'oeuvre de Rocker, quand il écrit que « sa vision demeure aussi inspirante aujourd'hui qu'elle l'était quand elle a été proposée » et qu' « elle conserve toute sa valeur pour stimuler notre pensée et notre action de façon constructive ».
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Délit de solidarité ; récit documentaire
Jean-louis Dubois-chabert
- Editions Libertaires
- 26 Mai 2017
- 9782919568864
La même "Justice" qui absout Christine Lagarde, ex ministre, pour "négligence" (à hauteur de 450 millions d'euros), inculpe des petites gens pour délits de solidarité. Et oui, aider des réfugiés fuyant la guerre est un délit. Comme héberger des juifs lors de la seconde guerre mondiale. Ce livre est un épisode de plus de cette ignominie qu'est cette soi-disant justice. C'est un récit documentaire. Tout est vrai. C'est un hommage à RESF (Réseau éducation sans frontières) et à ses militant(e)s qui ont le courage, eux, de ne pas transiger avec la solidarité et l'assistance à personnes en danger. C'est donc, hélas, un livre d'une actualité brûlante !
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Pourquoi être féministe ? Cette question renvoie immanquablement à ce qui a provoqué l'émergence du féminisme, et bien avant toutes les polémiques, toutes les oppressions, les combats et les massacres qui ont jalonné la guerre des sexes. Cet état de fait est une domination masculine aussi vieille que l'humanité, mais qui inexorablement se délite, quoiqu'elle ait encore de beaux restes et un crépuscule qui tarde à venir... Les discussions actuelles autour du genre ont décidé l'auteure à s'attaquer à cet aspect des choses. Laurence Biberfeld est née en 1960. D'abord sous prolo puis institutrice, elle prend sa retraite et devient écrivaine (surtout de romans noirs) puis dessinatrice à partir de 2002.
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Le fanatisme, maladie incurable des religions
Justhom
- Editions Libertaires
- 25 Mai 2018
- 9782919568970
La plupart des croyants, de quelque croyance et religion qu'ils soient, sont des braves gens. Pacifiques. Et la laïcité permet à tous ces croyants et non croyants de vivre ensemble dans un cadre républicain. Il n'empêche, toutes les religions, sans exception, auxquelles se rattachent ces braves gens portent le fanatisme en elles comme la nuée l'orage. Aujourd'hui DAESCH, hier la St Bartélémy et l'Inquisition...
Dans ce livre, Justhom nous rappelle tout cela. Bien sûr que certaines religions, dont le catholicisme, ont évolué. Mais c'est parce qu'on les a mises au pas. Ce qui ne les empêche nullement d'essayer de recommencer. Ce livre est à faire lire à tous ceux qui croient au Père Noël sans pour autant être des fanatiques ou des terroristes.
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Désobéir est parfois un devoir ; récit et analyse d'une désobéissance en mileu scolaire
François Le ménahèze
- Editions Libertaires
- 24 Janvier 2020
- 9782900886106
Dans le tourbillon de mesures technocratiques et démagogiques liée à la « politique scolaire », il fallait la lucidité de François Le Ménahèze - instituteur et directeur d'école publique, praticien-chercheur du mouvement Freinet - pour nous rappeler au devoir de résistance. Résistance à la dictature du contrôle de conformité. Résistance aux injonctions de circonstance. Résistance à la pédagogie paresseuse de la sélection. Résistance à l'individualisme et à la concurrence. Ce qui fait de l'enseignant un homme debout, un véritable « instituteur » qui « institue l'humanité dans l'homme », requiert une éthique exigeante, qui désobéit à ce qui dégrade l'entreprise éducative.
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Clara Wichmann
Clara Wichmann
- Editions Libertaires
- Desobeissances Libertaires
- 2 Septembre 2016
- 9782919568765
Clara Wichmann (1885-1922), hollandaise d'origine allemande, précède de quelques années l'Allemand Fritz Oerther (1869-1935) dans l'élaboration d'une pensée non-violente et libertaire. Bien que ne connaissant pas Gandhi, Clara Wichmann, dépassant l'alternative « Ne rien faire ou lutter par les armes », fut une des premières à utiliser le mot de « non-violence » et à concevoir la notion d'action directe non-violente. Dans ces quatre « textes choisis », cette féministe, juriste, pédagogue, met en avant une société non capitaliste, non autoritaire et non-violente. Une réflexion d'une actualité brûlante au jour d'aujourd'hui.
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Osons l'utopie ! le fol été des communautés
Christian Dupont
- Editions Libertaires
- 16 Mai 2011
- 9782919568079
En 1971, des centaines de communautés naquirent et s'implantèrent en Europe, dernière vague du mouvement hippy, né dans les années 1960 aux USA. Flower-power, « Faites l'amour, pas la guerre ! », c'était bon pour nos amis d'Outre-atlantique, mais ici, en France, nous n'avions pas digéré l'échec de 1968 et la reprise insolente de la réaction. Certains voulaient radicaliser la lutte (cf. les Brigades rouges, Action directe, la RAF de Baader-Meinhof), d'autres jugeaient l'affrontement suicidaire et préféraient le contournement : vivre tout de suite, en parallèle, ce que le pouvoir politique nous avait refusé. C'était la ligne non violente, majoritaire, du mouvement des communautés. Alors on se demande de quoi Pompidou et sa clique avaient peur ?
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Non ; construire des prisons pour enrayer la délinquance c'est comme construire des cimetières pour e
Rolland Hénault
- Editions Libertaires
- 31 Octobre 2006
- 9782914980364
Oui, bien sûr les méchants, ceux qui piquent le sac des petites vieilles dans la rue, qui tapent leur femme et leurs mômes, qui conduisent pochtronées... doivent être sanctionnés. Oui, bien sûr, les très méchants, ceux qui massacrent, détruisent, torturent, tuent... doivent être mis hors d'état de nuire. Oui, bien sûr... Pour autant, la prison est-elle la bonne réponse à ce désir, légitime, de sanctionner et de mettre hors d'état de nuire ? Rolland Hénault a enseigné pendant plusieurs décennies en prison. Et il a donc eu l'occasion de rencontrer des foultitudes de prisonniers. Des célèbres, comme Carlos. Des politiques comme les militants basques et ceux d'Action Directe. Des voyous, des voleurs de poules. Des dérangés de la tête. De simples gens ayant traversé, un jour, en dehors des clous... Dans ce livre, il a choisi de brosser le portrait d'une trentaine d'entre eux en leur laissant largement la parole. Et c'est peu dire qu'on n'en ressort pas indemne. Car, à travers chaque histoire particulière, c'est toujours la même histoire qui revient. Celle du quotidien d'un enfermement visant à humilier et à détruire les prisonniers et leurs familles. Ceux qui refusaient de croire que l'armée française puisse torturer en Algérie ne manqueront pas de hurler à la mort à la lecture de ce livre. Quant à tous ceux et toutes celles qui, simplement, s'interrogent, nul doute qu'ils trouveront là, matière à comprendre pourquoi, lors de toutes les insurrections et de toutes les révolutions, on commence toujours par... ouvrir les portes des prisons.
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Pour donner à voir les relations complexes du secret avec la domination et la liberté, Roland Cros choisit de nous offrir des écritures, des graphies réelles et fictives à déchiffrer. Ce recueil d'aphorismes sur la clandestinité, il a voulu le saturer de signes mystérieux et opaques, ou limpides et transparents pour ceux qui en connaissent la clef. Au travers de jeux de mots - il critique l'idéologie dominante et contemporaine de la transparence généralisée, moteur de la société de contrôle gérée par les esclaves citoyens eux-mêmes au profit des maîtres qu'ils servent. Il montre que l'acte de cacher et de se cacher n'est en soi ni bon ni mauvais, ni honteux. Sans dissimulation nous ne saurions devenir des sujets de nous-mêmes : pas de liberté possible. Roland Cros a voulu associer la figure humaine à l'écriture, pour montrer comment, dans le secret des signes, il en va toujours de l'Humain, victime des dispositifs de pouvoir, prisonnier, esclaves des réseaux de domination et, à la fois, luttant aussi pour sa liberté, à travers l'affirmation identitaire des langues et des cultures. Visible et inconnue, la parole libre est possible, elle a parfois la clandestinité pour condition. Avec ses courts cryptogrammes et ses mots puissants venus de civilisations et de cultures du monde entier, (parfois imaginaires, même) vous déchiffrerez leurs origines avec malice et plaisir (la traduction est à chercher dans un recoin) sur les couleurs « pantone » très crues, très vives, sautant au visage... pour mieux vous dissimuler la vérité des mots. Une superbe pièce supplémentaire à ce puzzle artistique et politique, qu'est cette collection « Paroles », si originale et tellement prometteuse de découvertes talentueuses nouvelles, auxquelles les libertaires sont toujours attentifs et sensibles.
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Stratagèmes du changement ; de l'illusion de l'invraisemblable à l'invention des possibles
Lukas Stella
- Editions Libertaires
- 15 Avril 2009
- 9782914980746
Dans cette période de confusion, où l'économie financière planétaire impose sa dictature à perpétuité, détruisant les conditions de survie de ses habitants, Lukas Stella remet en question les idées reçues, décrit les solutions de changement actuelles comme inopérantes, car inadaptées aux nouveaux conditionnements de la société du spectacle. Nos expériences d'échec qui ont construit nos croyances limitantes, sont à l'origine de nos problèmes. C'est la recherche de la solution qui crée ce problème sans solution. Ce livre nous apporte des possibilités qui peuvent nous permettre de sortir des pratiques inefficaces de changement. De la pragmatique Californienne au constructivisme radical, du détournement à la dérive situationniste, de l'anti-autoritarisme libertaire au refus des contraintes de mai 68, de l'écologie unitaire à l'invention d'incroyances, des relations et des liens se construisent dans l'émergence d'un changement de perspective. Les détenteurs de vérités suprêmes, prenant leurs prédictions pour des réalités supérieures, n'ont fait que diviser le monde dans des compétitions guerrières qui renforcent la permanence d'une société sans devenir. Or, le rassemblement de nos différences qui s'en mêlent et s'entremêlent au coeur des débats et des ébats, a des capacités bien plus grandes que la somme de ses composantes séparées les unes des autres. Passant du désir au plaisir de changer ensemble, le recadrage de nos points de vue, décalés dans l'invention de futurs accessibles, change notre interprétation des situations. En modifiant ainsi les règles du jeu, nous augmentons le nombre des choix possibles, créant de nouveaux espaces de liberté. Cela nous permet d'utiliser les vertus de nos défauts, et ainsi débloquer l'accès à nos ressources en sommeil. Lukas Stella n'apporte pas de vérité désincarnée à consommer sur place, mais propose seulement quelques outils pratiques à expérimenter par soi-même, avec les autres. Le bricolage opératoire collectif se substitue aux croyances réductrices autoritaires. Ce monde de séparations peut alors se reconstruire dans une écologie de la relation.
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Pédophilie ; de la chute de Matzneff à une lecture sexo-politique de l'après-68
Gérard Ponthieu
- Editions Libertaires
- Enquete
- 13 Mars 2020
- 9782900886120
Derrière le nom de Matzneff, de nombreux autres ressurgissent aujourd'hui, vus sous une tout autre facette : Sartre, Beauvoir, Foucault, Hocquenghem, Schérer, Duvert, Sollers, Cohn-Bendit, Pivot, Finkielkraut, Bruckner, July... et Dolto. Beaucoup sont morts, tandis que la liste est bien plus longue de ceux qui ont, peu ou prou, contribué à former cet "air du temps", véritable responsable collectif - d'où l'impunité générale-, dont la généalogie contemporaine remonte à Mai-68 et, plus encore, aux années de l'après-68.
Tel est l'angle de cette enquête approfondie, réquisitoire autant que plaidoyer, constitués autour de pervers asservis à leurs pulsions et dont enfants et adolescents étaient - et sont toujours - les victimes.
Un lien est également établi entre le fameux " interdit d'interdire" et cette dérégulation libérale à tout-va qui s'est ensuivie, cause de grande confusion, et appelant de nos jours, en retour de bâton, de nouveaux interdits. L'ensemble des relations humaines - économiques, politiques, culturelles, jusqu'à nos rapports intimes et sociaux - s'en trouvent pour le moins perturbées.
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Il y eut, dans la longue histoire de la vie, un moment où notre espèce quitta le monde muet de l'immanence. L'apparition de la conscience et du langage marque le moment où l'être humain s'est temporairement séparé du règne animal, où la nécessité subitement s'est fait sentir de constituer un fonds de mémoire verbal à partir duquel a pu se déployer un nouveau regard dont la perspective n'a cessé de s'élargir depuis. Dans ce concentré d'une réflexion rare, claire et précise, Bernard Noël examine les caractères d'un mal dont les effets sont orchestrés par les dominants depuis les écrans fixes ou mobiles. La constante monopolisation de notre espace mental a désormais tout d'un cancer qui se serait insidieusement généralisé et menacerait maintenant d'envahir les dernières « civilisations hors images » qui ont échappé au fléau. Nous sommes à un tournant décisif de notre histoire qu'il s'agit d'aborder en pleine conscience et qui, si nous n'y prenons garde, pourrait bien devenir le point de basculement à partir duquel, fatiguée de nos excès, la vie se retournerait contre nous pour nous retirer ce qu'elle nous avait accordé sans compter : la possibilité d'être tout en restant conscients de ce que nous sommes...
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La prison a fait son temps
P. Matrat, J. Lesage de la haye
- Editions Libertaires
- 30 Décembre 1999
- 9782915514773
Cet ouvrage rassemble plusieurs textes, fruits de la réflexion et de la lutte anti-carcérale. Il se situe dans la continuité de l'émission « Ras les murs », un rendez-vous hebdomadaire contre l'enfermement diffusé depuis 1981. Ce livre propose non seulement une critique radicale et engagée de la prison et de tous les lieux qui ont recours à l'enfermement mais aussi, et surtout, leur abolition. Plus globalement, il propose de lutter contre l'État qui, par sa politique répressive et sécuritaire, invente en permanence de nouvelles formes de domination, d'exclusion et d'enfermement. L'engagement et la détermination des auteurs, s'inscrit dans l'esprit des luttes menées par le Groupe Information Prison et le Comité d'Action de Prisonniers. La prison a fait son temps... qu'elle crève.
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Stock au sol 190g Né en 1873 à Mayence, une ville séduite par les idéaux de la Révolution française, Rudolf Rocker est d'abord attiré par la social-démocratie avant de s'orienter vers l'anarchisme. Contraint de quitter l'Allemagne, il se réfugie à Paris puis à Londres, où il exerce sa profession de relieur et fréquente le groupe d'anarchistes juifs qui édite la revue Arbayter Fraynd. Revenu en Allemagne après l'armistice, il participe fin 1922-début août 1923 à la fondation de l'AIT (Association Internationale des Travailleurs), dont il assure le secrétariat. En mars 1933, après l'incendie du Reichstag, il quitte définitivement son pays natal. Expatrié aux Etats-Unis, il collabore aux activités du cercle d'ouvriers regroupés autour de la Fraye Arbayter Shtime (La Voix du travailleur libre) puis, à partir de juillet 1936, à la campagne en faveur de la révolution espagnole. Mort en 1958, près de New York, il laisse une oeuvre importante dans laquelle deux livres brillent d'un éclat tout particulier : ses Mémoires qui, en quelques 1 500 pages, retracent une trajectoire personnelle qui est aussi celle de l'anarcho-syndicalisme de la première partie du XXe siècle, et son grand ouvrage théorique, Nationalisme et culture, que Bertrand Russell salua comme une « importante contribution à la pensée politique », en louant « sa brillante critique du culte de l'État [...], la superstition dominante et la plus nocive de notre temps ». Fruit d'un très long travail achevé en 1933, le livre ne sera publié dans sa langue d'origine qu'en 1949, soit bien après les versions en espagnol et en anglais. Il aura fallu beaucoup plus de temps encore pour que ce grand livre soit enfin disponible en langue française. Voici réparée l'injustice dont a été victime en France celui qui fut une des têtes les mieux faites du mouvement anarcho-syndicaliste, et c'est avec grande fierté que nous mettons à la disposition des lecteurs français ce qui est à l'évidence une des oeuvres les plus précieuses de la pensée libertaire du siècle passé, servie par le beau et rigoureux travail de Jacqueline Soubrier-Dumonteil.
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L'usine des cadavres ; ou la fin d'une usine automobile du nord de Paris
Silien Larios
- Editions Libertaires
- 6 Novembre 2013
- 9782919568390
Ça se passe aujourd'hui, en banlieue parisienne, dans une usine automobile... qui s'apprête à fermer. On lutte. Et, oui, elle va quand même fermer (cet été 2013), avec des dégâts. Tout au long de ces dernières années, les ouvriers ne se laissent pas faire, certains en tout cas, qui ont la vie dure du travail, des patrons et des syndicats ; le syndicat maison bien sûr, mais aussi les autres. Les Grands, les Petits et les Autres... trotskistes. Des luttes de pouvoir entre congrégations syndicales, manifestations, manipulations. Tout y est ! Et c'est la vie à l'usine qui use et énerve. L'auteur n'abandonne pas, même si, des fois, le découragement n'est pas loin. Mais sa détermination, sa hargne, l'emportent toujours. L'auteur, Silien Laros, la quarantaine, ouvrier d'usine automobile en région parisienne, militant syndical et politique, nous fait vivre dans son roman son quotidien au long de trois années de lutte pour empêcher la fermeture de l'usine.
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Femmes en lutte ; du passé faisons notre rage !
Justhom
- Editions Libertaires
- Feminisme, Antipatriarcat
- 28 Septembre 2017
- 9782919568840
Justhom a fuit la Bretagne à 14 ans. Il fera 15 ans dans la marine marchande. Il a donc beaucoup voyagé et beaucoup vu. Il a vu, partout dans le monde, ce qu'il en était de l'exploitation et de l'oppression des femmes. Ce livre est un hommage à certaines d'entre elles qui dénoncent et combattent tout cela. Des connues, des pas connues. C'est un appel à la lutte, à la solidarité et à l'intransigeance. Personne ne sera libre tant qu'un autre être humain ne le sera pas.