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Sciences humaines & sociales
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Les écrivains aiment les chats.
Certains ont même été inspirés par leurs chats au point de leur donner, parfois, la parole. a lire l'abondante littérature consacrée au chat, on perçoit bien vite que celui-ci, qu'il soit mâle ou femelle, est, par essence, défini comme exclusivement féminin - le principe masculin étant plutôt dévolu au chien. le chat apparaît comme la quintessence de la féminité et le mythe du chat métamorphosé en femme le plus récurrent des fantasmes de nos écrivains ! muse idéale, beauté androgyne troublante, premier lecteur indulgent ou critique sévère, le chat s'impose comme un auxiliaire indispensable de l'oeuvre et de la vie de l'écrivain.
Alors, chats écrivains ou écrivains chatsoe entre caresses et ronronnements, voici quelques éléments de réponse en compagnie de charles baudelaire, paul morand, charles perrault, alexandre dumas, edgar p?, lewis carroll, stephen king, marcel aymé, anny duperey, paul léautaud, colette, tennessee williams, et bien d'autres.
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Qu'est-ce que le théâtre ? Pour Molière, c'est l'« étrange entreprise [.] de faire rire les honnêtes gens ». Victor Hugo y voit un art qui « doit faire de la pensée le pain de la foule », et Louis Jouvet « un objet qui soit comme un vrai objet et qui soit faux ». Siècle après siècle, le théâtre fourmille de trajectoires romanesques en diable, de songes et de rêveries, de conflits et de complots, de drames et de passions. Témoin de l'Histoire, du temps, de l'évolution des moeurs et des révolutions esthétiques, il secoue, provoque, séduit, traite d'à peu près tout et cultive aussi bien la surprise que l'émerveillement. Flânerie à travers les rages et les espoirs de quelques caractères bien trempés qui n'ont jamais sacrifié leur talent au moule du conformisme, ce « goût du théâtre » se savoure en compagnie de Sarah Bernhardt, Bertolt Brecht, Albert Camus, Jacques Charon, Denis Diderot, Alexandre Dumas, Dario Fo, Charles Dullin, Eugène Ionesco, Henry de Montherlant, Giorgio Strehler, Jean Vilar.
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Mémoires intimes de Napoléon Ier par Constant, son valet de chambre Tome 1
Constant
- Mercure De France
- Le Temps Retrouve
- 2 Novembre 2017
- 9782715246874
Napoléon n'a jamais cessé d'être un objet de fascination. On parle de lui ; on le fait parler ; on interprète les énigmes de sa vie, où les faits éclatants ne sont pas toujours moins mystérieux que les points réputés obscurs. On sait tout de lui - et à peu près rien ; d'où, transparent et insaisissable, son mythe. C'est qu'il parle peu. Entendre sa voix, vivre au jour le jour dans l'intimité de l'empereur, assister à son lever, à ses colères, à son divorce, percevoir, d'un grand homme, moins ce qui est grand que ce qui est homme - commun, quotidien, émouvant dans cela même qui le fait plus vivant et plus semblable à nous : cette chance unique a un nom, Constant. Introuvables depuis fort longtemps, voici les Mémoires de celui qui fut son compagnon de chaque instant. Valet de chambre de l'empereur, Constant fut à la fois son secrétaire et son confident. Voici, derrière ses souvenirs, le journal intime de Napoléon.
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Mémoires de Monsieur d'Artagnan
Courtilz de sandras
- Mercure De France
- Le Temps Retrouve
- 2 Novembre 2017
- 9782715246867
Il est né en 1613. Il n'est toujours pas mort. Quatre cents ans d'intrigues amoureuses, de manoeuvres politiques, de regards séducteurs et de duels implacables n'ont rien altéré de sa fougue, et sans doute est-il immortel. Il est la légende et la vérité. L'histoire et le roman dans sa vie se rencontrent, ils se plaisent, ils se marient.On le verra dans ces mémoires apocryphes, rédigés peu après la mort du maréchal d'Artagnan par un témoin oculaire : le divorce n'est pas pour demain. D'Artagnan est là, jour après jour, bataille après bataille, dans sa vie réelle, entre les éminences, les altesses et les reines. Mais il est déjà un mythe, une personne et un personnage, un portrait de Saint-Simon et un héros d'Alexandre Dumas. Infatigable et passionnant, vrai comme la fiction et incroyable comme la vérité.
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L'architecture du bonheur
Alain de Botton
- Mercure De France
- Bibliotheque Etrangere
- 13 Septembre 2007
- 9782715226630
S'il est vrai que les bâtiments et les objets d'ameublement que nous qualifions de beaux évoquent des aspects du bonheur, on pourrait néanmoins demander pourquoi nous trouvons une telle évocation nécessaire.
Pourquoi ce que notre environnement a à nous dire serait-il si important ? pourquoi les architectes devraient-ils se soucier de concevoir des bâtiments qui expriment des sentiments et des idées spécifiques ? pourquoi sommes-nous si vulnérables à ce que disent les espaces où nous vivons ? depuis plusieurs livres déjà, alain de botton s'intéresse à notre bonheur et cherche les moyens de nous rendre plus heureux.
Après la lecture de proust, puis celle des grands philosophes, l'art de mieux voyager et l'importance de notre statut social, voici qu'il se penche sur notre cadre de vie et plus particulièrement sur l'architecture des lieux où nous vivons et travaillons. en quoi l'un et l'autre influencent notre mode de pensée, notre façon de nous comporter, en bref notre existence au quotidien, tel est le sujet de l'architecture du bonheur.
Faisant preuve comme toujours d'une éblouissante érudition - et de beaucoup d'humour -, alain de botton nous entraîne de paris à tokyo, de londres à brasília, du kent à l'engadine, et bien d'autres lieux encore, à la recherche de la maison idéale.
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Mémoires d'un galérien du roi-soleil
Jean Marteilhe
- Mercure De France
- Le Temps Retrouve
- 3 Novembre 1989
- 9782715215924
Avec un index onomastique. Nouvelle édition en 1989
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Mille jours en Toscane
Marlena De blasi
- Mercure De France
- Bibliotheque Etrangere
- 6 Mai 2011
- 9782715231979
Depuis notre premier soir à San Casciano, le bar du village est devenu une véritable annexe de notre maison. Les habitués nous ont adoptés et s'ingénient à nous faciliter la vie. II y a un téléphone au mur et quand je parle à mes enfants, à mon agent à New York ou à mes éditeurs en Californie, tout le monde se tait en imaginant que je discute avec le président des Etats-Unis. Le Centrale est notre bureau, notre PC, notre refuge. je commence à comprendre pourquoi certains Italiens, avant de choisir un appartement, vérifient si le bar le plus proche leur conviendra... Après un double coup de foudre dans un bar de Venise et un mariage romantique à l'église du Lido, Marlena, dynamique critique gastronomique américaine, et Fernando, son Vénitien de mari, ont décidé, mille jours plus tard, de s'installer en Toscane. A San Casciano, à peine deux cent cinquante habitants, ils vont vite être la coqueluche des villageois. On s'échange des recettes de cuisine (soigneusement consignées dans ce livre), on fait ensemble les vendanges, la récolte des châtaignes, la cueillette des olives, la chasse aux cèpes et aux truffes. Et Marlena, avec un enthousiasme communicatif, nous fait aussi participer à toutes les fêtes locales dans des pages pleines de saveurs, d'odeurs et de couleurs.
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Ma véridique histoire
Olaudah Equiano
- Mercure De France
- Le Temps Retrouve
- 19 Juin 2008
- 9782715228580
La Véridique histoire d'Equiano est un passionnant récit d'esclave, publié à Londres en langue anglaise en 1789. De la naissance d'Olaudah Equiano en Afrique, dans l'actuel Nigeria, à sa vie de jeune garçon, nous le voyons vivre libre. Mais à onze ans, il est enlevé par des chasseurs d'esclaves. Un navire de traite l'embarque vers la Barbade où, après un voyage épuisant, il est vendu à une plantation. Il passe en Guadeloupe, puis à la Martinique, avant d'être revendu à un planteur de Virginie, en Amérique. Là, il est racheté par un commandant de vaisseau : il reste esclave mais devient marin et fait le tour du monde. Equiano est baptisé, apprend à lire. À vingt-deux ans, il rachète sa liberté pour quarante livres et s'installe à Londres, où il devient une figure célèbre. Les abolitionnistes lui enjoignent d'écrire le récit de sa vie. Le texte d'Equiano est certes un acte militant, mais c'est également un journal intime, un récit plein de rebondissements, de rencontres, de découvertes. L'homme sait raconter son histoire et illustre toutes ses «identités» : Noir africain, esclave, voyageur, self-made-man et emblème de la liberté. Ce récit est célèbre aux États-Unis et en Angleterre ; devenu un classique étudié dans les universités, il est largement diffusé.
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Nos manuels d'histoire ne nous en citaient qu'une réplique, de loin en loin. On brûlait alors d'en savoir davantage, d'entendre toute la séance, d'y être. Nous y sommes : voici les procès-verbaux authentiques, officiels et intégraux des grandes audiences du Tribunal révolutionnaire. Documents inestimables, ils restituent toute une époque, dans son tragique presque quotidien, dans ses peurs et ses faiblesses, dans sa grandeur aussi.
Ils redonnent également vie aux hommes et aux femmes de premier plan de ce temps : Robespierre et Danton, les Girondins et Madame Roland, Marie-Antoinette, Charlotte Corday et d'autres encore. Rien de plus pathétique ici que la froideur sèche du compte rendu : elle nous installe, si l'on peut dire, en direct avec les accusés, comme à la lecture du reportage d'un envoyé spécial sous la Terreur.
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Lettres princesse Palatine 1672-1722
Charlotte elisabeth de baviere Orleans
- Mercure De France
- Le Temps Retrouve
- 18 Janvier 2018
- 9782715247215
Née en 1652, arrachée, à dix-neuf ans, à son Palatinat natal pour être mariée au frère de Louis XIV, Charlotte-Élisabeth étonna la cour par ses façons rustiques et ses propos cocasses mais sut gagner la sympthie du roi. Ni l'indifférence courtoise de Monsieur, ni les intrigues des courtisans, ni, plus tard, la mise à sac de son pays d'origine par les troupes françaises ne lui firent oublier ses devoirs.
Mais, quand Louis XIV obligea Philippe d'Orléans à épouser une de ses bâtardes, elle osa un esclandre et vécut désormais à l'écart.
Ses joies et ses peines, Liselotte les confia chaque jour à ses parents d'Allemagne dans des lettres qui forment la chronique la plus dense, la plus animée et sans doute la plus véridique du règne de Louis XIV.
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Mémoires de Marguerite de Valois (la reine margot) ; lettres et autres écrits
Marguerite de Valois
- Mercure De France
- 2 Février 1987
- 9782715214330
Marguerite de Valois, que l'on confond souvent avec Marguerite de Navarre, soeur de François I et auteur de l'Heptaméron, et avec Marguerite de France, était la nièce de cette dernière et fut l'épouse du roi de Navarre, le futur Henri IV.Ses Mémoires sont un des textes essentiels du seizième siècle français. Ils nous mettent en contact direct avec la cour des Valois. Intrigues et potins ; la nuit de la Saint-Barthélemy ; l'évasion du frère et du mari de Marguerite ; la révolution des provinces contre le roi d'Espagne : voici les Mémoires d'une femme d'esprit et d'un témoin de l'Histoire qui fut aussi une jolie femme, une grande amoureuse de l'amour - et un écrivain.On y a joint un certain nombre d'écrits significatifs de Marguerite et une partie de sa correspondance.
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De 1879 à 1939, l'abbé Mugnier a tenu un journal : soixante ans de vie sacerdotale et mondaine de celui qu'on a pu appeler le "confesseur des duchesses". Dans les salons parisiens les plus huppés, l'abbé Mugnier offrait pourtant l'aspect déconcertant d'un curé de campagne, avec ses gros souliers carrés et sa soutane élimée. Il s'était imposé par les qualités les moins faites pour réussir dans un tel univers : la modestie, la sensibilité et la fraîcheur d'âme.
Mais il admirait cette société et aimait plus encore la littérature. Les grands écrivains français (... et les autres) se retrouvent dans ce journal. Ils sont tous là, mêlés aux gens du monde, aux hommes politiques. C'est le "temps retrouvé", le monde de Proust qu'évoque jour après jour ce journal, document irremplaçable, et merveilleux roman de moeurs.
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Mémoires du général baron de Marbot Tome 1
General Marbot
- Mercure De France
- Le Temps Retrouve
- 7 Novembre 2001
- 9782715222960
" je l'engage à continuer à écrire pour la défense et la gloire des armées françaises et en confondre les calomniateurs ", écrivait napoléon dans son testament.
Ainsi les mémoires de marbot sont l'épopée des guerres napoléoniennes, de la campagne d'italie à waterloo en passant par la bérésina, vécue par un homme d'action, né soldat, porté aux actes de bravoure, assez réaliste pour conserver en toute circonstance sa simplicité, sa verve et sa franchise. à l'égard de napoléon, il est d'une fidélité critique et lucide. il n'admet aucune faiblesse ordinaire ou politique.
Il dénonce vivement ses erreurs et son népotisme. marbot est surtout un remarquable chroniqueur. ses récits des batailles (austerlitz, iéna, wagram. ), par une suite d'images fortes, rapides et colorées, cumulent la clarté de la vision d'ensemble et l'intensité du fait vécu.
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au moyen age, le pèlerinage de saint-jacques-de-compostelle était l'un des plus importants.
aujourd'hui la basilique constitue toujours le centre névralgique d'une ville qui semble immuable : monastères, couvents, hospices, rues pavées, gargouilles de san martino pinario, cloîtres, autels au baroque flamboyant, retables polychromes. impression de baigner aux sources du sacré. mais saint-jacques-de-compostelle, c'est aussi "santiago", capitale de la galice, région plus proche de la bretagne que de l'andalousie : des paysages verts, une âme mélancolique et non conformiste, des habitants à l'endurance fière, des toits de tuiles orange oú nichent les hirondelles, des vérandas blanches et des camélias géants, des gargotes aux petits crus locaux.
en compagnie de saint augustin, paul claudel, erasme, federico garcia lorca, luis bunuel, david lodge, manuel rivas, eduardo manet, camilo josé cela et bien d'autres, balade sur les chemins de compostelle, oú se mêlent depuis toujours te profane et le sacré.
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Au loin ; souvenirs de l'Amérique du Sud et des iîes Marquises
Aylic Marin
- Mercure de France
- Le Temps Retrouve
- 5 Novembre 2020
- 9782715255272
Lorsqu'il meurt brutalement en mer au large de l'Australie en 1904, Edouard Petit est gouverneur général des établissements français de l'Océanie mais il laisse surtout une oeuvre importante et méconnue, ce Au loin, paru en 1891, qui nous mène via la partie la plus extrême de l'Amérique latine aux îles Marquises. Sous le pseudonyme d'Aylic Marin, il fait de ce voyage un roman d'aventures dont le narrateur est son double fictif, ni expert en hydrographie, ni voyageur blasé, mais une figure aux intérêts multiples, un "curieux" s'intéressant tout autant à la faune, à l'économie, à l'histoire politique, qu'aux moeurs et coutumes des peuples rencontrés.
Si dans Au loin on partage les multiples péripéties qui ponctuent le quotidien des marins, le récit s'aventure dans les bras de mer, le long des côtes sauvages, à la rencontre des habitants oubliés des archipels perdus du Pacifique, du Chili, du Pérou et des Marquises. Et Edouard Petit d'avoir un regard particulier pour les femmes et leurs rôles dans les communautés qu'il rencontre.
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Joseph Fouché (1759-1820) appartint à la génération qui mit fin à la société ancienne et à la monarchie classique.
Député de la Convention, proconsul de Nevers et de Moulins, complice du coup d'État de Brumaire, il progressa dans la sphère du pouvoir jusqu'à devenir l'un des personnages les plus éminents de la société impériale. Ministre de la Police générale redouté, il réforma cette dernière et mit en place un vaste réseau de renseignement, enrôlant des espions dans toutes les sphères de la société. « En elle-même, la police n'est qu'une puissance occulte, dont la force réside dans l'opinion qu'elle sait donner de sa force ;
Alors elle peut devenir l'un des plus grands ressorts de l'État ».
Relation d'une carrière hors du commun, témoignage inestimable sur la passion et la conservation du pouvoir, ces Mémoires donnent une passionnante leçon d'opportunisme politique.
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Souvenirs d'un chef de bureau arabe
Hugonnet Ferdinand
- Mercure De France
- Le Temps Retrouve
- 18 Janvier 2018
- 9782715247017
Militaire en Algérie au cours des années 1840, Ferdinand Hugonnet fait partie de cet imposant corps expéditionnaire de Français métropolitains qui vinrent participer de l'administration de l'Empire colonial français. Après son retour en métropole il décida de publier ce témoignage sur la colonisation à partir de son expérience de Chef d'un bureau arabe dans le Tell. Témoin lucide et honnête des relations et des malentendus entre la population indigène et les Européens implantés en Algérie depuis 1830, Hugonnet regrette la propagation d'images négatives concernant les indigènes par certains officiers et entend lutter contre les préjugés et les stéréotypes. Il y est donc question d'abord du « vivre » en Algérie.
Par tableaux il dévoile comment vivent les populations qu'il administre. Il cherche à les comprendre, à saisir leur complexité ; son gouvernement des arabes passe par la recherche des qualités de ceux-ci. Parfaitement conscient que les Bureaux arabes doivent être porteur du « mieux vivre », il est aussi favorable aux grands travaux qui apporteraient du bien être aux populations indigènes.
Sous couvert de ce que l'on pourrait considérer aujourd'hui comme un témoignage pittoresque - truffé d'observations et d'anecdotes sur divers sujets : justice, religion, hospitalité, condition de la femme -, c'est une pensée politique qui se déploie dans ces pages écrites par cet acteur oublié de la colonisation.
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La princesse daschkoff naquit en 1743, à saint-pétersbourg.
En 1762, catherine ii montait sur le trône. ce sera désormais l'époque des deux catherine, et gageons que notre princesse fût restée la " grande " pour la postérité, si l'ombre immense de l'impératrice n'avait obscurci tout son siècle. la princesse daschkoff connut à peu près tout - et tous - de son temps, et ses mémoires sont le lieu de rencontre de la cour de russie et des têtes couronnées d'europe, des savants et de diderot, des académiciens dont elle fut la directrice, et des linguistes dont elle fut la collègue.
C'est presque un roman. c'est que sa vie le fut : les temps s'y prêtaient et la stature exceptionnelle d'une femme qui fut savante, mondaine, philosophe, organisatrice et conteuse brillante et dont l'éclat n'eut pas à pâlir des lumières dont sa vie fut environnée.
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Chronique de la fronde
Motteville Mada
- Mercure De France
- Le Temps Retrouve
- 14 Juin 2007
- 9782715227828
en 1639, à dix-huit ans, françoise bertaut épousa nicolas langlois, seigneur de motteville, premier président de la chambre des comptes de rouen, qui en avait quatre-vingts.
bientôt veuve, elle fut appelée en 1643, à la mort de louis xiii, par anne d'autriche pour remplir auprès d'elle les fonctions de première femme de chambre. dès lors mme de motteville n'eut plus qu'une passion : la reine, qui en fit sa confidente. placée aux premières loges de la cour, elle rédigea alors une somme intitulée mémoires pour servir à l'histoire d'anne d autriche, dont est tirée la présente chronique de la fronde.
source essentielle pour l'histoire de la fronde (1648-1653), cette chronique, rédigée selon le point de vue du pouvoir royal, donne une image particulièrement vivante d'anne d'autriche, mais aussi de mazarin et de l'enfance du roi-soleil, ainsi que des principaux personnages de la cour et du parlement de paris, parmi lesquels gaston d'orléans, le grand condé et sa soeur mme de longueville, le duc de la rochefoucauld, henriette de france, mme de chevreuse, mathieu molé, omer talon ou le président de mesmes.
indispensable contrepoint aux mémoires du cardinal de retz, cette chronique de mme de motteville rapporte dans le détail, par une approche à la fois factuelle et psychologique, les événements majeurs survenus en france durant l'une des époques les plus troublées et les plus importantes de son histoire.
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Ma chère amie... billets de la duchesse Charlotte de Sudermanie à Sophie Fersen
Charlotte Bellamy, My Hellsing
- Mercure de France
- Le Temps Retrouve
- 13 Septembre 2018
- 9782715247321
Les billets échangés entre la duchesse Charlotte de Sudermanie et celle qui deviendra sa dame d'honneur, Sophie Fersen, offrent une plongée émouvante dans la vie quotidienne de la cour de Suède.
La correspondance entre les deux jeunes femmes débute dès leur adolescence, vers 1774, et perdurent jusqu'à la fin du règne de Charlotte de Sudermanie - le dernier billet échangé date de 1806. Amitié indestructible, 1786 marque un tournant dans leur relation. Sophie devient grande gouvernante de la duchesse Charlotte. Les billets, plus concis que les lettres, traduisent le rapport complexe pouvant émerger entre amitié et rapport de pouvoir. On les échange furtivement, on les fait passer sous le manteau, au sortir du lit, au départ d'une promenade, avant de souper ou de se rendre au bal. Les billets permettent d'appréhender le fonctionnement d'une cour à l'époque moderne. Il ne paraît pas inopportun de les comparer au SMS de notre époque : brièveté et instantanéité.
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Actrice et décoratrice de théâtre, costumière, danseuse, chorégraphe, inventeur de dispositifs techniques et créatrice d'effets scéniques, éclairagiste, impresario et cinéaste, l'Amé- ricaine Loïe Fuller (1862-1928) a révolutionné le spectacle vi- vant et ouvert la voie à la danse moderne.
Jouant avec des projections lumineuses polychromes sur un costume en voile dont elle maniait les pans au moyen de longues tiges portées à bout de bras, Loïe Fuller réalisa des scénographies virtuoses dont la radicalité fit l'effet d'un coup de tonnerre, influençant pêle-mêle peintres, sculpteurs, illustra- teurs, écrivains, stylistes et publicitaires.
Tout autant que le tracé d'un itinéraire hors du commun qui la hissa au rang de mythe, ses Mémoires dressent un ta- bleau vivant et coloré de la vie artistique parisienne à l'aube du XX e siècle.