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Connaître l'histoire du lieu où l'on vit, c'est un peu se découvrir soi-même. Il est important de transmettre les racines de notre identité à nos enfants, ainsi qu'à ceux qui ont choisi de vivre, ici et maintenant, à La Gaude. Car on ne peut vraiment aimer que ce l'on connait bien. L'histoire, comme on le sait, ne s'écrit pas seulement avec un grand « H » : elle est faite de petites histoires, de voix retrouvées, et d'images. Vous trouverez dans cet ouvrage l'histoire, et ses dates essentielles ; mais aussi et surtout les histoires de l'eau, du vin, des bigaradiers, des fleurs, des églises et chapelles, et celles des lieux de vie et de travail comme les écoles, les fours, les moulins, l'usine électrique, les fontaines, etc. ; les histoires de ces personnalités qui ont vécu à La Gaude et en ont établi la réputation ; ou celles des noms des quartiers de La Gaude qui racontent, à leur manière, l'histoire des hommes et des lieux où ils ont travaillé, vécu, aimé. En complément de l'ouvrage précédent, « La Gaude au fil des jours » qui racontait un village au travers d'une fiction romanesque, nous avons voulu expliquer comment nos aïeux ont façonné un pays et nous l'ont laissé en héritage. Je souhaite que nous soyons capables de le laisser à nos enfants et petits-enfants aussi beau que celui raconté dans cet ouvrage. Et comme on dit à La Gaude : que bouòn proun vous fague, faites-en bon usage.
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Vive la France ; regards croisés sur l'union du Comté de Nice à la France 1860-1947
Collectif
- Serre
- 1 Juin 2010
- 9782864105374
Publié à l'occasion du 150e anniversaire de l'annexion du Comté de Nice à la France, ce livre prend place parmi les diverses actions menées dans l'ensemble du Comté de Nice, notamment à Villefranche-sur-Mer qui accueillit Napoléon III en septembre 1860, lors de sa première visite au territoire nouvellement acquis. En 1860, l'histoire du Comté de Nice rejoint l'histoire de France : nous sommes à la croisée de l'histoire nationale et de l'histoire locale. C'est là une étape fondamentale au cours de laquelle est adopté le tracé quasiment définitif de nos frontières hexagonales.
L'équipe d'historiens réunie autour du projet n'a pas voulu se limiter à une approche chronologique ou thématique : elle a fait le choix de regards croisés, divers et complémentaires. On trouvera donc des articles d'approche synthétique, mais également événementielle, prosopographique et linguistique. L'ouvrage est enrichi de documents iconographiques et de sources archivistiques. Outre une meilleure connaissance des faits, le lecteur disposera ainsi d'un aperçu des différentes voies de la démarche historique.
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Sur les traces des bâtisseurs ; regards d'artistes / mémoire ouvrière / halle Spada
Yvan Gastaut
- Serre
- 31 Décembre 2011
- 9782864105664
A la fin de la Première Guerre mondiale, un jeune immigré piémontais, Jean Spada, charrie les cailloux du Paillon dans son charreton.
Dans les années 1960, il se retrouve à la tête d'une des plus grandes entreprises niçoises du bâtiment... A travers l'histoire de cette entreprise sont abordés de façon insolite les conditions de travail, le développement des syndicats, la force de l'immigration, l'évolution des techniques et la transformation du paysage de la Côte d'Azur tout au long du siècle dernier. C'est aussi l'histoire d'artistes installés dans les anciens locaux de cette entreprise et qui deviennent, parfois malgré - eux, les acteurs de la réhabilitation d'un patrimoine industriel en friche culturelle.
C'est un recueil d'anecdotes et de souvenirs d'hommes et de femmes qui se croisent en un même endroit, la halle Spada, et qui nous racontent un certain XXe siècle à Nice.
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Les noms de personne dans le comte de nice au xiii-xiv-xv siecles
Compan Andre
- Serre
- 2 Décembre 2004
- 9782864103943
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Le modèle européen apparaît aujourd'hui en crise, et la construction de l'Europe des vingt-sept est en panne depuis le rejet de sa constitution par les Français le 29 mai 2005. Des voix s'élèvent cependant de tous les milieux européens, politiques, économiques, culturels pour surmonter ces difficultés et créer une autre Europe, car au fond, les Européens dans leur immense majorité restent attachés à cette aventure née il y a un demi-siècle, le 27 mars 1957. Sans doute faut-il chercher un nouveau souffle dans la dimension culturelle d'une Europe en gestation. Sans doute manque-t-il un " supplément d'âme " à cette Europe (Jacques Delors) qui a trop privilégié le marché au détriment de l'homme.Or, des personnages comme Garibaldi peuvent raviver cette conscience européenne mise à mal par des réflexes identitaires marqués par la crise que traversent les pays membres de l'Union européenne. Car Garibaldi est sans nul doute un héros européen, non seulement par ses actes, mais aussi par sa pensée et sa culture, ainsi que par l'historicisation dont il fut l'objet de son vivant comme après sa mort, de l'Atlantique au fin fond de la Sibérie.Alors que reste-t-il aujourd'hui du caractère européen de cet Italien " d'exception qui se glissa dans le Panthéon moral de la France " (M. Agulhon), né français le 4 juillet 1807 à Nice et mort italien le 2 juin 1882 sur son île de Caprera, au large de la Sardaigne ? Comment expliquer ses engagements européens tout au long de sa vie, au-delà d'un attachement intrinsèque à son pays en gestation, l'Italie ? Quelle fut la portée de ses actions, de ses prises de position, de ses engagements intellectuels, de ses réflexions européennes ? Au fond, Garibaldi n'est-il pas le héros d'une Europe en quête d'identité oe
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Un département de l'arrière ; les Alpes-Maritimes durant la Grande Guerre ; 1914-1918
Ralph Schor
- Serre
- 3 Septembre 2018
- 9782864106463
Durant la Grande Guerre, les Alpes-Maritimes, éloignées du front, furent épargnées par les combats. Mais, si les sanglantes batailles demeurèrent une réalité lointaine, d'autres épreuves se révélèrent terriblement présentes. Le contexte guerrier était attesté à chaque instant par la présence des blessés et des réfugiés civils repliés dans les grands hôtels, par l'effondrement du tourisme, principale ressource de la région, par les incessantes pénuries, les spectaculaires hausses de prix, donc l'aggravation de la pauvreté. La guerre souligna la vulnérabilité économique des Alpes-Maritimes. En effet, ce département, situé aux marges du pays, dépendant des importations pour l'énergie, le ravitaillement et beaucoup de produits manufacturés, souffrit durement de la fréquente interruption des transports. La population, marquée par l'angoisse qu'engendraient la longueur et l'incertitude des combats, mécontente des difficultés de la vie quotidienne, fit souvent preuve de nervosité, parfois de colère. Le littoral urbanisé des Alpes-Maritimes pâtit davantage des pénuries alimentaires et énergétiques que le haut pays rural, plus adaptable à une vie autarcique. Le littoral fut davantage atteint par les désordres sociaux, délinquance juvénile en forte augmentation, prostitution, mendicité. Mais les villes et les campagnes furent rapprochées par un facteur puissant : les inquiétudes sur le sort des hommes partis au front ou prisonniers, l'appréhension de recevoir une funeste nouvelle. L'anxiété et parfois l'expérience de la mort jouèrent un rôle unificateur considérable dans la société. Tout au long du conflit, l'opinion publique se manifesta avec force, aussi bien dans l'expression de l'anti-germanisme que dans la critique à l'égard des commerçants, des élus locaux, des responsables politiques les plus éminents comme le montra, entre autres, l'affaire du XVe corps. Mais, en dépit des épreuves et de l'ébranlement de nombreuses certitudes, l'adhésion au régime et à ses valeurs fondamentales, de même que l'appartenance d'un jeune département à la nation française ne furent jamais remis en cause.
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Vous êtes un Niçois et vous savez que, si nous avons une histoire, une terre, une cuisine... nous avons aussi une langue et un devoir de mémoire envers nos enfants et petits-enfants. Vous aimeriez transmettre d'autres mots que « Issa Nissa » (allez Nice), « baieta» (bises), « mèfi » (attention) ou « paiàssou » (bouffon).. Vous êtes un « estrangié » (au-delà de Valence), vous aimez Nice et y habitez ? Notre langue fait partie de notre culture, de notre âme, et ça nous fera plaisir d'entendre dans votre bouche ces mots prouvant que vous avez envie de devenir un Niçois... on parle bien le français depuis 1860, nous ! Ce livre vous propose 100 mots essentiels pour parler niçois au quotidien. Ils sont complétés par des expressions plus « imagées », les chiffres ou les jours de la semaine, et quelques proverbes. Avec même un « chicou » de grammaire et des astuces de prononciation. Vous saurez bientôt répondre à celui qui vous demande : « l'as pagat lou capèu ? », ou traiter de « balourt, estassi, ou choucatoun », celui qui vous a coupé la priorité. Non, mais, « dau bouòn ! » Bienvenue à Nice avec une pincée de mots niçois, « un pessuc de nissart » Allez, « zou, baieta, e que bouòn proun vous fague » (bises, et que vous en tiriez profit).
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Nice : temps, espace et société : Quand la recherche parle de sa ville
Giovanni Fusco, Xavier Huetz de Lemps
- Serre
- 8 Mars 2024
- 9782864106920
Cet ouvrage collectif est une manière de porter le regard sur l'aire métropolitaine niçoise depuis d'autres points de vue chers aux sciences humaines et sociales, celui, non pas du patrimoine, mais de la patrimonialisation, celui de la vie quotidienne dans la ville, de l'urbanisation et de l'évolution du système métropolitain, de la mémoire sociale des habitants, de la recomposition des lieux de production, de la réalité migratoire dans la ville, de facettes ou d'épisodes de son histoire mal connus ou récemment réinterprétés, etc.
Nice : temps, espace et société dresse un inventaire et, dans le même temps, ouvre un chantier, défriche, lance des premières pistes de réflexion, montre que l'exploration de la ville depuis les sciences sociales reste un front pionnier. Il ne prétend en aucun cas à l'exhaustivité.
Cette première publication collective de l'École Universitaire de Recherche Société et Environnement (EUR ODYSSÉE) est à la fois une étape et une promesse : soulevons les galets pour découvrir la vie urbaine grouillante qu'ils abritent, protègent ou menacent, sans négliger pour autant d'étudier les galets pour eux-mêmes. -
La loi : Expression de la souveraineté, face aux autonomies dans les états de Savoie
Marc Ortolani, Benedicte Decourt-Hollender, Olivier Vernier
- Serre
- Patrimoine Regional
- 12 Mars 2024
- 9782864106913
Le colloque La loi, expression de la souveraineté, face aux autonomies dans les Etats de Savoie, a été le dernier conçu par Gian Savino Pene Vidari, avant sa brutale disparition en 2020. Tenu à Turin en octobre 2021, il a été la quinzième rencontre organisée dans le cadre du P.R.I.D.A.E.S. Après une riche préface d'Enrico Genta et une allusion aux fondements historiques de la législation princière sabaudo-piémontaise, sous la plume d'Isidoro Soffietti, l'ouvrage s'articule en quatre parties. La première concerne les rapports entre la loi et les particularismes géographiques et normatifs des États de Savoie, liés à leur caractère composite et leur expansion territoriale, intégrant progressivement la Sardaigne ou le duché de Gênes. La deuxième partie est consacrée, quant à elle, aux dérogations et aménagements administratifs que tolère la loi pour assurer la permanence des institutions, dans un contexte de construction de l'État entre la fin du Moyen-Âge et l'époque moderne. La troisième partie est relative au droit statutaire dont jouissent les villes, y compris de taille réduite, qui constitue l'expression d'un pouvoir édictal d'une étonnante vivacité, et qui tente de survivre face à l'affirmation du pouvoir législatif du prince. Dans la quatrième et dernière partie, la loi est confrontée à une multitude de privilèges, qu'ils soient professionnels ou économiques, confessionnels ou assistantiels, toute une série de vieilles traditions que la législation tolère tant qu'elles ne sont pas en opposition frontale avec ses propres orientations. En guise d'ouverture contemporaine, l'ouvrage s'achève sur une réflexion consacrée aux rémanences de la politique territoriale des anciens États de Savoie à l'échelle des euro-régions. À travers cette fresque historique, réunissant vingt contributions, se dévoile toute l'habileté politique d'un État qui, du Moyen-Âge au XIXe siècle, ne cesse d'accroître sa puissance en Europe, et qui a su faire une force de la souplesse de sa politique normative, acceptant que d'autres institutions puissent contribuer, sous son contrôle, à l'élaboration des règles régissant son territoire et la vie de ses habitants.
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Propriete individuelle et collective dans les etats de savoie
Collectif
- Serre
- 7 Mars 2012
- 9782864105725
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La Chapelle Notre-Dame des Fontaines, à La Brigue, surnommée « la Chapelle Sixtine des Alpes-Maritimes », est entièrement décorée de peintures murales, véritables «bandes dessinées» destinées à apprendre l'histoire à ceux qui ne savent pas lire. Ici, en plus des «images» représentant les Evangélistes et les Pères de l'Eglise, ce sont des «cycles» : cycle de la Vie de Marie, depuis son enfance jusqu'à sa «dormition», cycle de la Passion de Jésus-Christ et, occupant tout le mur d'entrée, le grandiose Jugement Dernier, à la fois plein d'espérance et de joie pour les justes, les «bénis du Père», et, au contraire, plein de terreur pour les maudits voués à l'humiliation et aux tourments de l'enfer.
Paul Roque nous fait découvrir, panneau après panneau, ce lieu exceptionnel, décoré à la fin du XVe siècle par deux peintres de grand talent : Jean Baleison dont les personnages sont toujours empreints de finesse, et Jean Canavesio qui nous livre un Christ empreint de gravité, acceptant les outrages avec résignation, glorieux une fois ressuscité, et impitoyable à l'égard de ceux qui n'ont pas voulu «profiter de son sacrifice», ou du moins de son enseignement. Les différentes scènes de la Passion sont empreintes de réalisme : Judas, les bourreaux, les valets, les soldats ont des mines patibulaires... Pierre pleure son reniement, la pendaison de Judas est effroyable !
Voilà qui devait, à l'extrème fin du Moyen-Âge, soutenir ou ranimer la foi des fidèles auxquels le clergé enseignait que Dieu avait envoyé Son fils, Jésus, pour effacer la faute originelle et prendre sur lui tous les péchés du monde. Ainsi que la promesse du Jugement : le Paradis au milieu des anges affectueux, des élus et des saints ou bien l'Enfer et ses tourments où les traîneraient des hordes de démons plus affreux les uns que les autres ! -
Pourquoi vouloir raconter l'histoire d'un village semblable à tant d'autres villages de Provence, d'un village où tout paraît s'être arrêté pendant des siècles jusqu'aux années 1950 dans lesquelles commence véritablement l'extraordinaire révolution d'une région qu'il est convenu d'appeler, depuis le début du XXe siècle, « la Côte d'Azur » ?
Peut-être parce que je suis née dans ce village le matin enneigé du 21 janvier 1942. Peut-être parce que, aux yeux de l'historienne que je suis, l'idée d'un village fi gé sur son promontoire depuis le Moyen Age, d'un village immobile enfermé dans son « patrimoine », n'est pas recevable.
Pourtant, si l'on ouvre les délibérations municipales, on verra l'éternel retour de problèmes lancinants : les mauvaises récoltes qui apportent les disettes, les impôts qu'il faut payer, les pauvres à qui l'on doit l'assistance, les enfants pour qui on doit payer un maître d'école, etc. Tout cela sur un fond d'élections annuelles des édiles locaux, les consuls, choisis immanquablement parmi les plus fortunés, ceux que l'on appelle les « apparents du lieu ».
Mais, tous ces documents dépouillés, ainsi que les registres de baptême, mariages et sépultures qui livrent les stratégies d'alliances familiales et donnent les dates des crises les plus graves, celles qui sont dues aux guerres, aux famines ou à la peste, le « mal qui répand la terreur » et que l'on n'ose appeler par son nom au XVIIIe siècle, il restera toujours à comprendre les habitants de ce lieu, à connaître leur culture. Or, aux XVIIe et XVIIIe siècles, la culture se défi nit dans et par le christianisme. Mais ce christianisme est divers. Il y a celui des évêques ou de leurs proches collaborateurs qui veulent introduire au village les réformes préconisées par le concile de Trente, qui veulent créer de nouvelles confréries. Il y a la religion des habitants qui s'enracine dans des traditions ancestrales. Il y a aussi la religion de certains groupes minoritaires qui ont vécu un moment au village, comme les protestants au XVIIe siècle, ou le petit groupe de « dévots » qui gravite autour d'un prêtre janséniste au début du XVIIIe siècle. Un prêtre accusé de doctrine suspecte et de vie scandaleuse...
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De l’abeille au ruban bleu ; sur les traces d’un héros niçois : Nice de Garibaldi
Louis-Gilles Pairault
- Serre
- 3 Juillet 2008
- 9782864105008
Sur Garibaldi, tant de livres ont été écrits déjà. En oser un de plus, n'était-ce pas présomptueux ? De l'abeille au ruban bleu, Nice de Garibaldi se penche sur cette relation entre un héros et sa ville. Garibaldi n'a pas passé toute sa vie dans sa cité natale ; on ne saurait retrouver sa marque à tous les coins de la ville où il aurait vécu jusqu'à son dernier jour. Non, la maison où il est né a été détruite. Et le destin si aventureux de Garibaldi ne le laissa guère résider toute sa vie au même endroit. Garibaldi fut comme une comète dans le ciel de Nice : il y passa ses premières années, mais la quitta fort jeune pour s'embarquer comme mousse. Puis, exilé, il dut en rester éloigné pendant quinze années. Garibaldi à Nice, ce ne fut dès lors que quelques passages souvent triomphaux et parfois tragiques : l'accueil solennel en juin 1848, une halte dans la fuite de septembre 1849, des séjours en 1855, en 1859. Après l'annexion de sa ville à la France en 1860, il n'y revint jamais pas même lorsqu'il débarqua à Marseille en octobre 1870, pour s'en aller défendre cette France qui l'avait plusieurs fois combattu.Alors, pourquoi s'intéresser à Nice de Garibaldi oeParce que la ville et son enfant son intimement liés. Par un lien d'amour fervent, réciproque, d'une troublante intensité. « Mon bras pourrait s'affaiblir et ne plus pouvoir serrer l'honorable fer offert par ma Ville, écrivait-il en 1859 pour remercier le maire, mais mon coeur, lui, jusqu'à son dernier battement, ne perdra pas l'intensité de son amour et de sa dévotion illimitée pour ma terre natale ».Garibaldi était amoureux de sa ville. Et sa ville vouait une admiration passionnée et fraternelle à ce héros international pour lesquels tant de peuples s'étaient enthousiasmés. L'éloignement, la distance, l'exil même et les échecs n'altérèrent pas l'intensité de ce lien d'affection. Et pendant ces trois premiers quarts du XIXe siècle, Nice et Garibaldi connurent des destins souvent comparables, parfois convergents. Lorsqu'on évoque Garibaldi, Nice n'est pas loin - et à parler de Nice, on pressent l'ombre tutélaire du Héros des Deux Mondes.Sur les traces de Garibaldi à Nice... Nous sommes au début de l'été 1807. Et, sur le port de Nice, l'histoire va commencer.
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