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Sciences humaines & sociales
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Connaître l'histoire du lieu où l'on vit, c'est un peu se découvrir soi-même. Il est important de transmettre les racines de notre identité à nos enfants, ainsi qu'à ceux qui ont choisi de vivre, ici et maintenant, à La Gaude. Car on ne peut vraiment aimer que ce l'on connait bien. L'histoire, comme on le sait, ne s'écrit pas seulement avec un grand « H » : elle est faite de petites histoires, de voix retrouvées, et d'images. Vous trouverez dans cet ouvrage l'histoire, et ses dates essentielles ; mais aussi et surtout les histoires de l'eau, du vin, des bigaradiers, des fleurs, des églises et chapelles, et celles des lieux de vie et de travail comme les écoles, les fours, les moulins, l'usine électrique, les fontaines, etc. ; les histoires de ces personnalités qui ont vécu à La Gaude et en ont établi la réputation ; ou celles des noms des quartiers de La Gaude qui racontent, à leur manière, l'histoire des hommes et des lieux où ils ont travaillé, vécu, aimé. En complément de l'ouvrage précédent, « La Gaude au fil des jours » qui racontait un village au travers d'une fiction romanesque, nous avons voulu expliquer comment nos aïeux ont façonné un pays et nous l'ont laissé en héritage. Je souhaite que nous soyons capables de le laisser à nos enfants et petits-enfants aussi beau que celui raconté dans cet ouvrage. Et comme on dit à La Gaude : que bouòn proun vous fague, faites-en bon usage.
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Vive la France ; regards croisés sur l'union du Comté de Nice à la France 1860-1947
Collectif
- Serre
- 1 Juin 2010
- 9782864105374
Publié à l'occasion du 150e anniversaire de l'annexion du Comté de Nice à la France, ce livre prend place parmi les diverses actions menées dans l'ensemble du Comté de Nice, notamment à Villefranche-sur-Mer qui accueillit Napoléon III en septembre 1860, lors de sa première visite au territoire nouvellement acquis. En 1860, l'histoire du Comté de Nice rejoint l'histoire de France : nous sommes à la croisée de l'histoire nationale et de l'histoire locale. C'est là une étape fondamentale au cours de laquelle est adopté le tracé quasiment définitif de nos frontières hexagonales.
L'équipe d'historiens réunie autour du projet n'a pas voulu se limiter à une approche chronologique ou thématique : elle a fait le choix de regards croisés, divers et complémentaires. On trouvera donc des articles d'approche synthétique, mais également événementielle, prosopographique et linguistique. L'ouvrage est enrichi de documents iconographiques et de sources archivistiques. Outre une meilleure connaissance des faits, le lecteur disposera ainsi d'un aperçu des différentes voies de la démarche historique.
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La troisième république au village ; une vie du docteur Belletrud (1856-1934)
Michel Frroeschlé
- Serre
- 25 Juin 2011
- 9782864105602
Michel Belletrud, médecin et homme politique, fut un administrateur avisé et entreprenant, toujours à la recherche de solutions nouvelles, de projets d'ensemble audacieux. Comme médecin et directeur des asiles d'aliénés de Rennes, du Mans et de Pierrefeu dans le Var, il cherche inlassablement à soulager les malades et à apporter des conditions de vie décente aux infirmiers. Comme maire de Cabris (à partir de 1911), puis comme conseiller général (à partir de 1922), il mène une politique hardie à partir d'un constat : les villages du canton de Saint-Vallier se dépeuplent inexorablement et se meurent. Il faut donc sortir le pays de son isolement. Le programme que poursuit avec acharnement le docteur Belletrud se résume en trois points : développement de l'agriculture, création d'un système d'irrigation, construction de routes. L'agriculture doit s'enrichir par l'introduction de nouvelles techniques et de nouvelles cultures. Ces transformations ne seront possibles que si les villages possèdent un système d'irrigation efficace. Ce sera sa préoccupation principale, laquelle aboutira, en 1931, à la construction du canal qui porte son nom. Produire plus procurera des revenus supplémentaires, mais encore faut-il pouvoir aller vendre le surplus des récoltes. C'est pourquoi le docteur Belletrud cherche aussi à désenclaver le pays par de nouvelles routes qui permettront d'atteindre plus facilement les villes voisines et qui développeront le tourisme. Pour réaliser ce programme, il s'oppose à l'appétit sans partage des élus des villes de la côte et particulièrement de Nice. C'est dans ce but qu'il oeuvre au conseil général et qu'il se présente aussi aux élections de la chambre d'agriculture, élections dans lesquelles il se heurte non seulement au solide lobby des horticulteurs d'Antibes, mais aussi au préfet. A l'issue de ce dernier scrutin où il a emporté les suffrages, il ne peut s'empêcher d'écrire à « son cher préfet » une lettre qu'il ne postera pas, mais qui, dans son apostrophe finale, résume bien ses engagements successifs : « Quant à moi, j'ai choisi le côté des pauvres, des travailleurs, de ceux qui en définitive « hériteront la terre ». Le parcours du docteur Belletrud comme médecin et comme homme public, n'a été possible que grâce à son caractère résolu et pugnace, grâce aussi à une vision d'ensemble des problèmes de sa région. Il n'a « lâché » prise devant aucun obstacle. Guidé par ses convictions politiques tout au long de sa vie, le docteur Belletrud est assurément une figure de la Troisième République.
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Sur les traces des bâtisseurs ; regards d'artistes / mémoire ouvrière / halle Spada
Yvan Gastaut
- Serre
- 31 Décembre 2011
- 9782864105664
A la fin de la Première Guerre mondiale, un jeune immigré piémontais, Jean Spada, charrie les cailloux du Paillon dans son charreton.
Dans les années 1960, il se retrouve à la tête d'une des plus grandes entreprises niçoises du bâtiment... A travers l'histoire de cette entreprise sont abordés de façon insolite les conditions de travail, le développement des syndicats, la force de l'immigration, l'évolution des techniques et la transformation du paysage de la Côte d'Azur tout au long du siècle dernier. C'est aussi l'histoire d'artistes installés dans les anciens locaux de cette entreprise et qui deviennent, parfois malgré - eux, les acteurs de la réhabilitation d'un patrimoine industriel en friche culturelle.
C'est un recueil d'anecdotes et de souvenirs d'hommes et de femmes qui se croisent en un même endroit, la halle Spada, et qui nous racontent un certain XXe siècle à Nice.
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Les noms de personne dans le comte de nice au xiii-xiv-xv siecles
Compan Andre
- Serre
- 2 Décembre 2004
- 9782864103943
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L'école au village ; les petites écoles de l'ancien régime à jules ferry
Michel Frroeschlé
- Serre
- 17 Avril 2007
- 9782864104711
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Le modèle européen apparaît aujourd'hui en crise, et la construction de l'Europe des vingt-sept est en panne depuis le rejet de sa constitution par les Français le 29 mai 2005. Des voix s'élèvent cependant de tous les milieux européens, politiques, économiques, culturels pour surmonter ces difficultés et créer une autre Europe, car au fond, les Européens dans leur immense majorité restent attachés à cette aventure née il y a un demi-siècle, le 27 mars 1957. Sans doute faut-il chercher un nouveau souffle dans la dimension culturelle d'une Europe en gestation. Sans doute manque-t-il un " supplément d'âme " à cette Europe (Jacques Delors) qui a trop privilégié le marché au détriment de l'homme.Or, des personnages comme Garibaldi peuvent raviver cette conscience européenne mise à mal par des réflexes identitaires marqués par la crise que traversent les pays membres de l'Union européenne. Car Garibaldi est sans nul doute un héros européen, non seulement par ses actes, mais aussi par sa pensée et sa culture, ainsi que par l'historicisation dont il fut l'objet de son vivant comme après sa mort, de l'Atlantique au fin fond de la Sibérie.Alors que reste-t-il aujourd'hui du caractère européen de cet Italien " d'exception qui se glissa dans le Panthéon moral de la France " (M. Agulhon), né français le 4 juillet 1807 à Nice et mort italien le 2 juin 1882 sur son île de Caprera, au large de la Sardaigne ? Comment expliquer ses engagements européens tout au long de sa vie, au-delà d'un attachement intrinsèque à son pays en gestation, l'Italie ? Quelle fut la portée de ses actions, de ses prises de position, de ses engagements intellectuels, de ses réflexions européennes ? Au fond, Garibaldi n'est-il pas le héros d'une Europe en quête d'identité oe
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Un département de l'arrière ; les Alpes-Maritimes durant la Grande Guerre ; 1914-1918
Ralph Schor
- Serre
- 3 Septembre 2018
- 9782864106463
Durant la Grande Guerre, les Alpes-Maritimes, éloignées du front, furent épargnées par les combats. Mais, si les sanglantes batailles demeurèrent une réalité lointaine, d'autres épreuves se révélèrent terriblement présentes. Le contexte guerrier était attesté à chaque instant par la présence des blessés et des réfugiés civils repliés dans les grands hôtels, par l'effondrement du tourisme, principale ressource de la région, par les incessantes pénuries, les spectaculaires hausses de prix, donc l'aggravation de la pauvreté. La guerre souligna la vulnérabilité économique des Alpes-Maritimes. En effet, ce département, situé aux marges du pays, dépendant des importations pour l'énergie, le ravitaillement et beaucoup de produits manufacturés, souffrit durement de la fréquente interruption des transports. La population, marquée par l'angoisse qu'engendraient la longueur et l'incertitude des combats, mécontente des difficultés de la vie quotidienne, fit souvent preuve de nervosité, parfois de colère. Le littoral urbanisé des Alpes-Maritimes pâtit davantage des pénuries alimentaires et énergétiques que le haut pays rural, plus adaptable à une vie autarcique. Le littoral fut davantage atteint par les désordres sociaux, délinquance juvénile en forte augmentation, prostitution, mendicité. Mais les villes et les campagnes furent rapprochées par un facteur puissant : les inquiétudes sur le sort des hommes partis au front ou prisonniers, l'appréhension de recevoir une funeste nouvelle. L'anxiété et parfois l'expérience de la mort jouèrent un rôle unificateur considérable dans la société. Tout au long du conflit, l'opinion publique se manifesta avec force, aussi bien dans l'expression de l'anti-germanisme que dans la critique à l'égard des commerçants, des élus locaux, des responsables politiques les plus éminents comme le montra, entre autres, l'affaire du XVe corps. Mais, en dépit des épreuves et de l'ébranlement de nombreuses certitudes, l'adhésion au régime et à ses valeurs fondamentales, de même que l'appartenance d'un jeune département à la nation française ne furent jamais remis en cause.
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Vous êtes un Niçois et vous savez que, si nous avons une histoire, une terre, une cuisine... nous avons aussi une langue et un devoir de mémoire envers nos enfants et petits-enfants. Vous aimeriez transmettre d'autres mots que « Issa Nissa » (allez Nice), « baieta» (bises), « mèfi » (attention) ou « paiàssou » (bouffon).. Vous êtes un « estrangié » (au-delà de Valence), vous aimez Nice et y habitez ? Notre langue fait partie de notre culture, de notre âme, et ça nous fera plaisir d'entendre dans votre bouche ces mots prouvant que vous avez envie de devenir un Niçois... on parle bien le français depuis 1860, nous ! Ce livre vous propose 100 mots essentiels pour parler niçois au quotidien. Ils sont complétés par des expressions plus « imagées », les chiffres ou les jours de la semaine, et quelques proverbes. Avec même un « chicou » de grammaire et des astuces de prononciation. Vous saurez bientôt répondre à celui qui vous demande : « l'as pagat lou capèu ? », ou traiter de « balourt, estassi, ou choucatoun », celui qui vous a coupé la priorité. Non, mais, « dau bouòn ! » Bienvenue à Nice avec une pincée de mots niçois, « un pessuc de nissart » Allez, « zou, baieta, e que bouòn proun vous fague » (bises, et que vous en tiriez profit).
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Nice : temps, espace et société : Quand la recherche parle de sa ville
Giovanni Fusco, Xavier Huetz de Lemps
- Serre
- 8 Mars 2024
- 9782864106920
Cet ouvrage collectif est une manière de porter le regard sur l'aire métropolitaine niçoise depuis d'autres points de vue chers aux sciences humaines et sociales, celui, non pas du patrimoine, mais de la patrimonialisation, celui de la vie quotidienne dans la ville, de l'urbanisation et de l'évolution du système métropolitain, de la mémoire sociale des habitants, de la recomposition des lieux de production, de la réalité migratoire dans la ville, de facettes ou d'épisodes de son histoire mal connus ou récemment réinterprétés, etc.
Nice : temps, espace et société dresse un inventaire et, dans le même temps, ouvre un chantier, défriche, lance des premières pistes de réflexion, montre que l'exploration de la ville depuis les sciences sociales reste un front pionnier. Il ne prétend en aucun cas à l'exhaustivité.
Cette première publication collective de l'École Universitaire de Recherche Société et Environnement (EUR ODYSSÉE) est à la fois une étape et une promesse : soulevons les galets pour découvrir la vie urbaine grouillante qu'ils abritent, protègent ou menacent, sans négliger pour autant d'étudier les galets pour eux-mêmes. -
La loi : Expression de la souveraineté, face aux autonomies dans les états de Savoie
Marc Ortolani, Benedicte Decourt-Hollender, Olivier Vernier
- Serre
- Patrimoine Regional
- 12 Mars 2024
- 9782864106913
Le colloque La loi, expression de la souveraineté, face aux autonomies dans les Etats de Savoie, a été le dernier conçu par Gian Savino Pene Vidari, avant sa brutale disparition en 2020. Tenu à Turin en octobre 2021, il a été la quinzième rencontre organisée dans le cadre du P.R.I.D.A.E.S. Après une riche préface d'Enrico Genta et une allusion aux fondements historiques de la législation princière sabaudo-piémontaise, sous la plume d'Isidoro Soffietti, l'ouvrage s'articule en quatre parties. La première concerne les rapports entre la loi et les particularismes géographiques et normatifs des États de Savoie, liés à leur caractère composite et leur expansion territoriale, intégrant progressivement la Sardaigne ou le duché de Gênes. La deuxième partie est consacrée, quant à elle, aux dérogations et aménagements administratifs que tolère la loi pour assurer la permanence des institutions, dans un contexte de construction de l'État entre la fin du Moyen-Âge et l'époque moderne. La troisième partie est relative au droit statutaire dont jouissent les villes, y compris de taille réduite, qui constitue l'expression d'un pouvoir édictal d'une étonnante vivacité, et qui tente de survivre face à l'affirmation du pouvoir législatif du prince. Dans la quatrième et dernière partie, la loi est confrontée à une multitude de privilèges, qu'ils soient professionnels ou économiques, confessionnels ou assistantiels, toute une série de vieilles traditions que la législation tolère tant qu'elles ne sont pas en opposition frontale avec ses propres orientations. En guise d'ouverture contemporaine, l'ouvrage s'achève sur une réflexion consacrée aux rémanences de la politique territoriale des anciens États de Savoie à l'échelle des euro-régions. À travers cette fresque historique, réunissant vingt contributions, se dévoile toute l'habileté politique d'un État qui, du Moyen-Âge au XIXe siècle, ne cesse d'accroître sa puissance en Europe, et qui a su faire une force de la souplesse de sa politique normative, acceptant que d'autres institutions puissent contribuer, sous son contrôle, à l'élaboration des règles régissant son territoire et la vie de ses habitants.
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Portraits de femmes de la Côte d'Azur ; dictionnaire biographique au féminin
Suzanne Cervera, Ralph Schor, Véronique Thuin
- Serre
- 30 Novembre 2011
- 9782864105671
Le symbole azuréen, synthèse de cultures et de beauté, a-t-il valu aux femmes, dans notre région, une place spécifique, un chemin d'émancipation mieux tracé qu'ailleurs ? Anonymes des premiers temps de l'Histoire, saintes de légende, épouses, mères, princesses, laborieuses et discrètes, elles sortent de l'obscurité à partir du XVIIIe siècle.
Femmes du peuple, des élites, des salons, des affaires, de l'art, du plaisir ou du sport composent un bouquet varié, original et moderne, image que les écrans renvoient au monde entier. Hors des sentiers battus, une équipe de chercheurs a réuni ces portraits en forme de dictionnaire, prêts à satisfaire et stimuler toutes les curiosités.
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Propriete individuelle et collective dans les etats de savoie
Collectif
- Serre
- 7 Mars 2012
- 9782864105725
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Les habitants du Cros-de-Cagnes, fiers de l'histoire de leur "village", ont voulu sauvegarder la mémoire de leur communauté. Pour recueillir leurs témoignages, les Crossois de la Commune Libre du Cros-de-Cagnes ont fait appel à Roselyne Chomiki, ancienne journaliste de Nice-Matin. Ils nous content ainsi l'histoire du Cros transmise par leurs parents de génération en génération l'enfance partagée entre l'école et les menus travaux, la vie rude des pêcheurs et des femmes du village, les fêtes...
Cette mémoire vive complétée par des recherches dans les archives de la Ville ou du Département vous invite, chère lectrice et cher lecteur, à la découverte du Cros-de-Cagnes, "pêcherie" devenue station balnéaire qui a accueilli, avant Saint-Tropez, des vedettes telles que Brigitte Bardot, Simone Signoret, Yves Montand et bien d'autres... Entre Histoire et petites histoires, anecdotes émouvantes ou amusantes, voici un aperçu de la riche évolution d'un hameau stimulée par l'installation de pêcheurs venus de Gênes et de Naples au XIXe siècle...
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Cette Histoire des Contois est une oeuvre de journaliste, certes, mais quoique l'auteur s'en défende par modestie, oeuvre d'historien en même temps. Les archives municipales ont été passées au peigne fin et les archives départementales largement consultées. On pourrait, avant même d'ouvrir ce livre, poser à Georges Delserre-Tabaraud la question : " Pourquoi Histoire des Contois, plutôt qu'Histoire de Contes selon la coutume ? ". On en trouvera la réponse au fil de la lecture, exprimée ici et là en des paragraphes très concis, mais surtout étalée en filigrane dans le livre tout entier. Certes, les grands événements, les gestes des grands personnages, les grandes dates y sont consignés. Mais l'intérêt essentiel de l'auteur va aux hommes et aux femmes courbés sur la terre, se porte sur les structures sociales et leurs modifications au cours des temps, sur le processus qui conduisit à la naissance des " notables "... Histoire des Contois, c'est un titre. Il pourrait être le vocable final de cette longue quête du passé d'un terroir, l'aboutissement d'une vaste recherche et d'une vraie découverte : " ... ce n'était pas la verte vallée où des paysans et des paysannes en costumes folkloriques dansaient le soir la farandole, mais la confirmation d'un monde rude, difficile, où le travail était pénible, ses résultats incertains et sans cesse remis en cause par les sautes d'humeur de la nature. Un peuple fier et pauvre, accroché de toutes ses forces à une terre ingrate, sa terre... ".
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Histoire de Peymeinade ; de la seigneurie de Cabris à nos jours
Guy Feynérol
- Serre
- 18 Juin 2009
- 9782864105244
Pourquoi Peymeinade, « l'aval » de la seigneurie de Cabris, dont il avait partagé l'histoire pendant plusieurs siècles, devient-il, par la volonté et la détermination de ses habitants, une commune à part entière, responsable de son devenir ? L'étude approfondie des archives municipales de Cabris et de Peymeinade nous a éclairés sur les motivations des travailleurs de « l'aval » et nous a fait comprendre les aspirations de ces hommes.
A partir de cette séparation, le village a suivi sa propre route, le plus souvent induite par l'histoire générale : si l'on construit un jour une « maison d'école » à Peymeinade, c'est bien parce que des ministres de l'Empire et de la République, Victor Duruy et, après lui, Jules Ferry, ont oeuvré pour une école publique obligatoire et gratuite. De même, c'est parce que l'empereur Napoléon III s'intéresse au bassin cannois que le projet du Canal de la Siagne prend forme. Mais c'est l'obstination des habitants de Peymeinade qui leur permettra, pour capter l'eau et approvisionner les fontaines, de profiter du passage, sur leur territoire, du Canal de la Siagne, et de créer, avec les communes environnantes, le canal Belletrud. L'histoire du village se construit autant par la qualité de ses habitants que par les grands courants qui agitent la Nation.
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L'ange et l'orchidée ; Risso, Vérany et Barla : une lignée de savants de renommée mondiale à Nice au XIX siècle
Fredj / Meinardi
- Serre
- 30 Novembre 2007
- 9782864104902
Pour la majorité des Niçois, Risso, Vérany ou Barla désignent seulement des boulevards, des rues, des musées ou des collèges. En réalité ce sont avant tout les noms de naturalistes parmi les plus célèbres de leur temps. Au XIXe siècle, ils ont trouvé dans le Comté de Nice, conséquence de la diversité des biotopes de la région, un milieu d'études très favorable. En effet, coincé entre une mer dont la profondeur atteint plus de 1000 mètres devant la rade de Villefranche et un arrière pays montagneux qui culmine à plus de 3000 mètres dans le Mercantour, il constitue un milieu d'études idéal pour étudier l'étagement des écosystèmes et la biodiversité de la flore et de la faune. Chronologiquement, Antoine Risso (1777- 1845) est le premier naturaliste niçois. Il se situe à la période du renouveau des sciences naturelles sous l'influence de Linné (1707-1778) qui est considéré comme l'initiateur de cette nouvelle science en définissant pour la première fois la notion d'espèce. L'impulsion était donnée, Jean-Baptiste Vérany (1800-1865) puis Jean-Baptiste Barla (1817-1896), pour ne citer que les plus grands, furent les continuateurs de cet illustre savant. Dans cet ouvrage, superbement illustré par les planches aquarellées de Vincent Fossat, les auteurs se penchent sur la vie et sur l'oeuvre de ces savants de renommée mondiale, en replaçant leur vie dans son contexte historique. En effet, l'histoire de Nice a entraîné pour les naturalistes niçois comme pour tous les habitants de la région de profonds bouleversements, changeant trois fois de souveraineté en quelques années. Ce va et vient explique la double culture de l'élite niçoise qui s'accommode de ces changements tout en gardant son originalité. Aujourd'hui encore, Risso, Vérany et Barla demeurent des fondements incontournables de l'Histoire naturelle.
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Le colloque « Pouvoirs et territoires dans les Etats de Savoie » est la première rencontre organisée dans le cadre du P.R.I.D.A.E.S. (Programme de Recherche sur les Institutions et le Droit des Anciens Etats de Savoie).
Ce programme de recherche international et interdisciplinaire est né d'un constat : si en 1860 le royaume de Piémont-Sardaigne donne naissance à l'Italie, tandis que la Savoie et le Comté de Nice en sont détachés pour être cédés à la France, cette date marque aussi la disparition d'un Etat, de ses institutions et de son organisation juridique. Mais, jusqu'à ce moment, la Maison de Savoie a constitué une puissance régionale dont le poids n'a pas été négligeable dans l'histoire de l'Europe. L'objectif du P.R.I.D.A.E.S. est de parvenir à une meilleure connaissance de cette histoire institutionnelle et juridique, en relation avec son contexte politique, social ou économique.
Aussi, le colloque « Pouvoirs et territoires dans les Etats de Savoie » a été conçu dans une large perspective permettant d'aborder les rapports entre les pouvoirs et les territoires, pouvoir central et pouvoirs locaux, territoire de l'Etat et territoires des Etats. Son objectif a été de mieux connaître ces multiples relations qui s'établissent entre le centre et la périphérie, ce vaste mouvement qui va de l'autonomie à la centralisation, des Etats à l'Etat, du duché de Savoie au royaume de Piémont-Sardaigne.
Derrière cette problématique générale, plusieurs thèmes ont été abordés à commencer par des approches politiques ou diplomatiques, mais aussi institutionnelles et juridiques. Diverses communications traitent de la consolidation du territoire et de ses limites, tandis que d'autres abordent son administration et les moyens de contrôle qu'elle met en oeuvre. Plusieurs types d'institutions, qu'elles soient politiques ou administratives, judiciaires, financières, culturelles ou religieuses, font ainsi l'objet d'une ou plusieurs études spécifiques, et illustrent la diversité des relations de pouvoir dans les territoires des Etats de Savoie.
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Paul-Antoine Fleuriot de Langle ; second de l'expédition La Pérouse, commandant de l'Astrolabe
Claude Pisano, Joël Deville
- Serre
- 1 Février 2012
- 9782864105695
Un pan de l'Histoire de France s'ouvre avec clarté dans cet ouvrage. La confiance de la famille de Langle envers Claude Pisano lui permet d'accéder, exceptionnellement, à leurs archives et de découvrir Paul Antoine Fleuriot de Langle. Cet homme, grand navigateur, inventeur de procédés de navigation, héros de la Baie d'Hudson, soutien infaillible des Etats-Unis dans leur guerre contre les Anglais pour leur indépendance, humaniste, qui, au détriment de sa vie familiale, a préféré sans hésitation se mettre au service de son Roi et de la France. Sa fin tragique au cours de l'expédition La Pérouse qui, elle-même, disparaîtra mystérieusement en 1788, fera que la Marine et les passionnés d'histoire maritime chercheront sans cesse, depuis cette date, à en connaître le lieu et les circonstances. C'est ce qu'abordent les auteurs dans la deuxième partie de ce livre. Ces pages de l'Histoire de France, du siècle des Lumières fait d'évènements exaltants et d'hommes hors du commun qui enorgueillissent à juste titre et à jamais la France, raviront les lecteurs cherchant à s'informer agréablement sur cette époque, mais aussi aideront les jeunes scolaires de CM1,CM2 et 6e à en comprendre le déroulement.
Ancien journaliste devenu écrivain, Claude Pisano est reconnu pour ses ouvrages sur des sujets maritimes et géographiques. Pour cet ouvrage, ainsi qu'un précédent pour le centenaire de l'aéronautique navale, il s'est adjoint la collaboration de Joël Deville, ancien marin passionné par l'Histoire de la Marine et des Marins, ayant participé aux recherches de la Marine Nationale à Vanikoro en 1964.
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Des collines à la mer ; 2000 ans d'histoire ; Vallauris-Golfe-Juan
Renée Pugi
- Serre
- 30 Juin 2011
- 9782864105619
Au moment où je termine ce modeste ouvrage, je n'ai pas la sensation, loin s'en faut, d'avoir « tout dit ». J'ai quand même la satisfaction d'avoir couché sur du papier, le résultat des recherches historiques que j'ai faites sur ma ville, et qui, je l'espère intéressera les Vallauriens de souche, ceux qui ont choisi notre belle cité pour y vivre, et ceux aussi touristes et promeneurs, afin que ce livre contribue à leur faire aimer Vallauris. Dans les pages qui suivent vous trouverez une seconde partie consacrée à certains sujets qui méritent un développement, et aussi des « histoires » vallauriennes qui vous feront sourire. J'ai réuni ces articles que j'ai écrits à diverses occasions, principalement dans la revue Le Courrier du village afin de mettre à la disposition du lecteur la totalité de l'information que j'ai pu rassembler à ce jour.
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Le comté de Nice, la France et l'Italie ; regards sur le rattachement de 1860
Ralph Schorr, Henri Courrière
- Serre
- 3 Juin 2011
- 9782864105572
Cession ? Annexion, union, rattachement : quel mot employer pour qualifier les événements de 1860 qui firent entrer le Comté de Nice dans la famille française ? En fait, chaque mot correspond à une époque particulière et à l'idéologie accompagnant celle-ci. Le présent volume vise précisément à éclairer les ambiguïtés qui accompagnent le changement de souveraineté intervenu en 1860. Les progrès de la recherche permettent d'aborder cette histoire complexe avec un regard scientifique neuf. Le destin du Comté doit être replacé dans le cadre des relations internationales, étudié sous l'angle du droit et de la volonté des souverains. Le vécu des contemporains apporte un éclairage nécessaire. Les conséquences du choix fait par les Niçois apparaissent considérables : construction d'un mythe fondateur et d'une identité supplémentaire, amples répercussions économiques et financières, y compris dans la question particulière de Menton, entrée dans une certaine modernité, contestation du plébiscite à certaines époques, bien que les valeurs introduites dans le Comté de Nice en 1860 se soient profondément inscrites dans les esprits. En vérité l'histoire du Comté depuis la fin du XIXe siècle ne peut se comprendre sans un décryptage précis des événements des années 1860.