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Vivre avec son passé : Une philosophie pour aller de l'avant
Charles Pépin
- Allary Éditions
- 7 Septembre 2023
- 9782370734570
Comment faire de notre passé une force d'avenir ?
Enfance, éducation, souvenirs heureux ou traumatiques : notre passé ne passe pas. Il est toujours présent.
Il nous appartient alors d'établir une relation apaisée et féconde avec notre mémoire. Celle-ci n'est pas, comme on le pense souvent, un stock de données. Les neurosciences nous apprennent, au contraire, que la mémoire est dynamique, mouvante. Nos souvenirs ne sont pas figés, ils s'apparentent à une partition à interpréter.
Notre rapport au passé doit être repensé. En convoquant sciences cognitives, nouvelles thérapies, sagesses antiques et classiques de la philosophie, de la littérature ou du cinéma, Charles Pépin nous montre que nous pouvons entretenir un rapport libre, créatif, avec notre héritage.
Notre bonheur dépend de notre capacité à bien vivre avec notre passé. Cet essai lumineux nous donne les clés pour y parvenir. -
Le rêve de Marc Aurèle : l'empereur philosophe qui nous aide à vivre
Frédéric Lenoir
- Flammarion
- Documents
- 13 Novembre 2024
- 9782080422095
À travers le succès constant des Pensées pour moi-même, ouvrage qui a aidé des millions de lecteurs à vivre, la figure de l'empereur romain Marc Aurèle (121-180), popularisée par Gladiator, le film culte de Ridley Scott, nous interpelle : comment le dirigeant de l'un des plus grands empires du monde a-t-il pu conserver la sérénité au milieu du tumulte des guerres, des trahisons, des épidémies ou des catastrophes naturelles qui secouèrent son règne pendant près de deux décennies ? La réponse se trouve dans la philosophie à laquelle il a été formé très jeune et pour laquelle il éprouva une vive passion : le stoïcisme. Frédéric Lenoir dresse un portrait à la fois émouvant et sans complaisance de Marc Aurèle, empereur parfois inflexible mais homme sensible et tourmenté, qui aspirait à devenir meilleur et à être utile au monde. Il nous fait aussi découvrir les grandes clés de la pensée stoïcienne et des Pensées pour moi-même : l'univers est tel un grand être vivant où tout est interdépendant ; le bien et le mal n'existent que dans l'intention morale et non dans les événements extérieurs ; la liberté et la joie résident dans l'acceptation aimante de notre destin ; ce n'est pas la réalité qui nous rend heureux ou malheureux, mais la représentation que nous en avons ; la poursuite du bonheur individuel doit toujours être reliée au souci du bien commun... Autant de thèmes qui répondent aux questions essentielles que nous nous posons sur le sens de la vie et sur la possibilité de conserver la paix intérieure dans un monde troublé.
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Vivre avec les hommes : Réflexions sur le procès Pelicot
Manon Garcia
- Climats
- Climats
- 5 Mars 2025
- 9782080478160
«Je suis philosophe, je m'intéresse aux rapports entre les femmes et les hommes : après un premier livre sur la soumission des femmes aux hommes, j'ai écrit un ouvrage sur le consentement et les injustices de genre dans la sexualité hétérosexuelle. Je suis aussi une femme de bientôt quarante ans, qui voudrait pouvoir exister dans le monde sans s'inquiéter sans cesse des violences sexistes et sexuelles dont mes amies, mes filles ou moi pourrions être victimes. J'ai vu les changements apportés par le mouvement #MeToo, je vois le backlash masculiniste qui s'efforce de renvoyer les femmes à leur position de deuxième sexe. Lorsque je découvre les crimes commis sur Gisèle Pelicot, je sais que se condensent dans cette histoire toutes les questions philosophiques qui sont les miennes. J'hésite à aller au procès de Mazan. Puis je me rends à l'évidence : il me faut écrire ce procès et l'expérience que j'en fais, comme philosophe et comme femme. Et tenter de répondre à cette question qui me hante : peut-on vivre avec les hommes ?»
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«?Ça commence parfois par une inquiétude ou un malaise. On se sent en décalage, on craint d'agir de manière déplacée. On a le sentiment de ne pas «être à sa place». Mais qu'est-ce qu'être à sa place, dans sa famille, son couple, son travail ? Quels sont les espaces, réels ou symboliques, qui nous accueillent ou nous rejettent ? Faut-il tenter de conquérir les places qui nous sont interdites, à cause de notre genre, notre handicap, notre âge, notre origine ethnique ou sociale ? Peut-être faut-il transformer ces lieux de l'intérieur et s'y créer une place à soi ??» Dans cet ouvrage aussi passionnant que sensible, la philosophe Claire Marin explore toutes les places que nous occupons - quotidiennement, volontairement ou contre notre gré, celles que nous avons perdues, celles que nous redoutons de perdre - et interroge ce qui est à la fois la formulation d'un désir personnel et un nouvel impératif social. Encore reste-t-il à savoir si l'on finit tous par trouver une place, ou si le propre d'une place n'est pas plutôt de sans cesse se déplacer, ou de déplacer celui qui croit pouvoir s'y installer...
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Continuer de vivre ou décider d'en finir, c'est une question d'opportunité plutôt que de principe : telle est la leçon d'Épicure, des stoïciens et de Montaigne. Encore faut-il être vivant pour en décider. L'opportunité de vivre est donc première (puisque toutes les autres la supposent), aux deux sens du mot « opportunité » : comme ce qui convient au moment ou aux circonstances, et comme occasion favorable (le kairos des Anciens). L'opportunité de mourir est par nature exceptionnelle (elle ne peut se concrétiser qu'une fois). C'est donc l'opportunité de vivre qui est la règle, par nature quotidienne, et qui requiert tous nos soins. Et c'est l'objet même de la philosophie, celle qui ne nous apprend à mourir, comme disait Montaigne, que parce qu'elle nous apprend d'abord à vivre. Il n'est pas vrai, malgré Camus, que le suicide soit le seul « problème philosophique vraiment sérieux ». Mais que vaudrait une philosophie qui n'aiderait pas à juger - non une fois pour toutes mais en fonction des circonstances - que la vie, comme disait encore Camus, « vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue » ?
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«Deux siècles de révolte, métaphysique ou historique, s'offrent justement à notre réflexion. Un historien, seul, pourrait prétendre à exposer en détail les doctrines et les mouvements qui s'y succèdent. Du moins, il doit être possible d'y chercher un fil conducteur. Les pages qui suivent proposent seulement quelques repères historiques et une hypothèse de lecture. Cette hypothèse n'est pas la seule possible ; elle est loin, d'ailleurs, de tout éclairer. Mais elle explique, en partie, la direction et, presque entièrement, la démesure de notre temps. L'histoire prodigieuse qui est évoquée ici est l'histoire de l'orgueil européen.»
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«J'ai souvent pensé, étudiant les ouvrages d'écologie où les amateurs de grands espaces et les aventurières partent traquer les loups, observer les champignons, s'émerveiller des poulpes ou défier les ours que, s'ils avaient rencontré ma mère, ils auraient eu sous les yeux une créature tout aussi fascinante, dont les particularités m'ont toujours replacé dans un écosystème familier, au contact d'une intimité aussi problématique que celle qui nous lie toutes et tous, sans que nous comprenions très bien comment, au reste des systèmes terrestres.» Ainsi s'ouvre un grand livre sur l'amour filial, qui explore la gamme si riche des interactions et des sentiments qui nous lient à nos mères, de la naissance à la mort en passant par le grand âge. Maxime Rovere y développe une réflexion éthique profondément novatrice qui nous enseigne le chemin joyeux d'une reconnexion avec le monde.
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Qu'est-ce qu'un début dans la vie ? Ressource infatigable de nos récits familiaux, le début d'une vie se réinvente chaque fois, signant la marque du romanesque dans nos existences. Pourquoi recommence-t-on et jusqu'à quand ? Qu'est-ce qui nous fait rechercher l'intensité du sentiment de vivre, l'impatience et l'innocence des commencements ? Et comment conserver cette ardeur au fil des épreuves ? Pour explorer ces débuts, Claire Marin déploie toutes les nuances de son extraordinaire art de comprendre, en lectrice accomplie de nos tourments et de nos joies.
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Faire famille : Une philosophie des liens
Sophie Galabru
- Allary Éditions
- 12 Octobre 2023
- 9782370734761
Mieux comprendre les liens familiaux et mieux les vivre.
La famille est par essence sous tension car s'entrecroisent en elle l'identité et la différence, la protection et la liberté, la transmission et la séparation.
Comment composer avec les départs et les arrivées? Comment transmettre et recevoir? Quelle est la valeur des liens de sang ?
Cet essai aborde l'ensemble des thématiques qui traversent, un jour ou l'autre, chaque membre d'une même famille. Il est question de répartitions des tâches et des biens, de rapports hiérarchiques, de protection et de violence, des nouvelles fac?ons de faire famille comme de la persistance des schémas traditionnels.
En mêlant souvenirs intimes, pop culture, classiques de la philosophie et études sociologiques récentes, Sophie Galabru permet à chacun de comprendre ses liens familiaux et de mieux les vivre. -
Nos dernières fois : Défier la nostalgie
Sophie Galabru
- Allary Éditions
- 16 Janvier 2025
- 9782370735225
Dernier jour, derniers mots, dernier regard, dernière caresse, dernier verre, ces événements sont toujours des marqueurs de nos vies, mais pas toujours des fins.
Comment y répondre autrement que par l'appréhension, la tristesse et la nostalgie ?
Il y a les dernières fois qui ne dépendent pas de nous et auxquelles nous essayons, tant bien que mal, de nous préparer - la fin des études, la vente d'une maison de famille, la retraite, la mort des aînés.
Il y a celles que nous ne voyons pas venir, et que nous subissons : la rupture amoureuse, amicale ou professionnelle, le divorce des parents, la perte d'un proche par accident.
Et celles que nous recherchons et qui nous libèrent : la fin d'une relation toxique, d'une maladie, d'une dépendance.
Dernier jour, derniers mots, dernier regard, dernière caresse, dernier verre, ces événements sont toujours des marqueurs existentiels, mais pas toujours des fins. Comment y répondre autrement que par l'appréhension, la tristesse et la nostalgie ?
Les dernières fois clôturent des cycles, provoquent de nouveaux départs, chapitrent nos vies. Elles interrogent le temps qui court, déterminent notre rapport à l'instant présent. -
Agrophilosophie : réconcilier nature et liberté
Gaspard Koenig
- L'observatoire
- 2 Octobre 2024
- 9791032932179
Gaspard Koenig a entrepris de cultiver son jardin, en l'occurrence un hectare en Normandie. Un potager, un verger, une friche, quelques massifs fleuris. En bon néorural dépassé par la nature, il a demandé conseil à ses vieux amis les philosophes. Car au détour d'une page ou d'une métaphore, ceux-ci révèlent leur lien à la terre. Socrate déambule dans l'herbe fraîche, Locke cueille des pommes, Kant observe les arbres.
Les anarchistes laissent pousser les ronces et les hégéliens veulent des jardins à la française. C'est tout l'objet de ce livre : relier la pensée et le sol. Dis-moi comment tu cultives ton jardin, je te dirai qui tu es ! Entrecroisant références philosophiques, découvertes botaniques et réflexions politiques, Gaspard Koenig dessine sa propre agrophilosophie. Il y célèbre ses deux passions, la nature et la liberté.
Et il imagine les contours d'une société réconciliée avec le cycle de l'humus. -
La démocratie sans emprise ou la puissance du féminin
Corine Pelluchon
- Rivages
- Bibliotheque Rivages
- 5 Mars 2025
- 9782743666200
Dans cette période troublée, la puissance du féminin, qui s'oppose à la force et à l'obsession du contrôle et naît de la gratitude pour le donné, prend toute son importance. Le féminin, qui n'a rien à voir avec des clichés essentialistes, désigne l'attention à la singularité et à la diversité. Nourrie par le féminisme, la puissance du féminin témoigne de l'amour d'un monde rendant possible l'accueil d'êtres nouveaux et diffuse un esprit de convivialité sans lequel un projet humaniste et écologiste ne peut s'imposer
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Cinq méditations sur la mort ; autrement dit sur la vie
François Cheng
- Albin Michel
- 2 Novembre 2017
- 9782226400437
Comme ses Cinq méditations sur la beauté, ce texte de François Cheng est né d'échanges avec ses amis, auxquels le lecteur est invité à devenir partie prenante. Il entendra ainsi le poète, au soir de sa vie, s'exprimer sur un sujet que beaucoup préfèrent éviter. Le voici se livrant comme il ne l'avait peut-être jamais fait, et transmettant une parole à la fois humble et hardie.
Il n'a pas la prétention de délivrer un « message » sur l'après- vie, ni d'élaborer un discours dogmatique, mais il témoigne d'une vision de la « vie ouverte ». Une vision en mouvement ascendant qui renverse notre perception de l'existence humaine, et nous invite à envisager la vie à la lumière de notre propre mort. Celle-ci, transformant chaque vie en destin singulier, la fait participer à une grande Aventure en devenir.
-
« Les douze articles ici rassemblés entrent dans la série de ce que j'appelle, pensant à Schubert, mes impromptus : des textes brefs, résolument subjectifs, écrits sur le champ et sans préparation (comme dit le Dictionnaire de Littré), qui s'adressent au grand public et sont le plus souvent, malgré l'éventuelle légèreté de l'écriture, d'une tonalité quelque peu grave ou mélancolique. C'est encore le cas dans ce recueil, et d'autant plus, s'agissant de ce dernier point, que la plupart de ces minuscules essais (pour reprendre cette fois le mot de Montaigne) portent sur des sujets en effet sombres ou douloureux : le pessimisme, le tragique, la mort des enfants, le handicap, l'agonie, le bagne, le suicide, l'euthanasie... J'ose croire qu'ils ne seront pas pour autant cause de tristesse, mais aideront plutôt à accepter, si possible joyeusement, la part, en toute vie, de deuil, de chagrin ou de détresse. C'est la joie qui est bonne, mais d'autant plus méritoire et belle qu'elle est souvent difficile.
À l'exception du dernier, qui est de très loin le plus long, tous ces textes ont été (ou seront, pour deux d'entre eux) publiés ailleurs, dans des ouvrages collectifs ou à titre de préface ou postface. On trouvera en fin de volume la date et le lieu de leur publication passée ou à venir. Ils sont tous ici revus, corrigés, parfois sensiblement augmentés. Merci aux auteurs ou éditeurs qui les ont suscités ou accueillis.
Quant au dernier texte, qui est inédit, il ne doit d'exister qu'aux lecteurs (et plus souvent aux lectrices) qui m'ont expressément demandé de l'écrire. Qu'ils en soient eux aussi remerciés. » -
Le miracle Spinoza ; une philosophie pour éclairer notre vie
Frédéric Lenoir
- Fayard
- 8 Novembre 2017
- 9782213700700
Banni de la communauté juive à 23 ans pour hérésie, Baruch Spinoza décide de consacrer sa vie à la philosophie. Son objectif ? Découvrir un bien véritable qui lui « procurerait pour l'éternité la jouissance d'une joie suprême et incessante. » Au cours des vingt années qui lui restent à vivre, Spinoza édifie une oeuvre révolutionnaire. Comment cet homme a-t-il pu, en plein XVIIe siècle, être le précurseur des Lumières et de nos démocraties modernes ? Le pionnier d'une lecture historique et critique de la Bible ? Le fondateur de la psychologie des profondeurs ? L'initiateur de la philologie, de la sociologie, et de l'éthologie ? Et surtout, l'inventeur d'une philosophie fondée sur le désir et la joie, qui bouleverse notre conception de Dieu, de la morale et du bonheur ?
A bien des égards, Spinoza est non seulement très en avance sur son temps, mais aussi sur le nôtre. C'est ce que j'appelle le « miracle » Spinoza.
F. L. -
Peut-être avons-nous honte aujourd'hui de nos prisons. Le XIX? siècle, lui, était fier des forteresses qu'il construisait aux limites et parfois au coeur des villes. Elles figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale. Ceux qui volent, on les emprisonne; ceux qui violent, on les emprisonne; ceux qui tuent, également. D'où vient cette étrange pratique et le curieux projet d'enfermer pour redresser? Un vieil héritage des cachots du Moyen Âge? Plutôt une technologie nouvelle:la mise au point, du XVI? au XIX? siècle, de tout un ensemble de procédures pour quadriller, contrôler, mesurer, dresser les individus, les rendre à la fois «dociles et utiles». Surveillance, exercices, manoeuvres, notations, rangs et places, classements, examens, enregistrements, toute une manière d'assujettir les corps, de maîtriser les multiplicités humaines et de manipuler leurs forces s'est développée au cours des siècles classiques, dans les hôpitaux, à l'armée, dans les écoles, les collèges ou les ateliers:la discipline. Penser les relations de pouvoir aujourd'hui ne peut se faire sans prendre en compte l'ouvrage de Michel Foucault (1926-1984), devenu aussi indispensable à notre époque que le Léviathan de Hobbes le fut à l'époque moderne.
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«Les vieillards sont-ils des hommes ? À voir la manière dont notre société les traite, il est permis d'en douter. Elle admet qu'ils n'ont ni les mêmes besoins ni les mêmes droits que les autres membres de la collectivité puisqu'elle leur refuse le minimum que ceux-ci jugent nécessaire ; elle les condamne délibérément à la misère, aux taudis, aux infirmités, à la solitude, au désespoir. Pour apaiser sa conscience, ses idéologues ont forgé des mythes, d'ailleurs contradictoires, qui incitent l'adulte à voir dans le vieillard non pas son semblable mais un autre. Il est le Sage vénérable qui domine de très haut ce monde terrestre. Il est un vieux fou qui radote et extravague. Qu'on le situe au-dessus ou en dessous de notre espèce, en tout cas on l'en exile. Mais plutôt que de déguiser la réalité, on estime encore préférable de radicalement l'ignorer : la vieillesse est un secret honteux et un sujet interdit. Quand j'ai dit que j'y consacrais un livre, on s'est le plus souvent exclamé : "Quelle idée ! C'est triste ! C'est morbide !" C'est justement pourquoi j'ai écrit ces pages. J'ai voulu décrire en vérité la condition de ces parias et la manière dont ils la vivent, j'ai voulu faire entendre leur voix ; on sera obligé de reconnaître que c'est une voix humaine. On comprendra alors que leur malheureux sort dénonce l'échec de toute notre civilisation : impossible de le concilier avec la morale humaniste que professe la classe dominante. Celle-ci n'est pas seulement responsable d'une "politique de la vieillesse" qui confine à la barbarie. Elle a préfabriquée ces fins de vie désolées ; elles sont l'inéluctable conséquence de l'exploitation des travailleurs, de l'atomisation de la société, de la misère d'une culture réservée à un mandarinat. Elles prouvent que tout est à reprendre dès le départ : le système mutilant qui est le nôtre doit être radicalement bouleversé. C'est pourquoi on évite si soigneusement d'aborder la question du dernier âge. C'est pourquoi il faut briser la conspiration du silence : je demande à mes lecteurs de m'y aider.» Simone de Beauvoir.
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Qu'est-ce qu'une cité idéale ? Est-il possible de la construire ? Comment faire ? Ces questions se posent évidemment de nos jours, en Afrique comme ailleurs dans le monde. La République de Platon, auteur grec de l'Antiquité, est un texte fondateur de la philosophie et de la politique. À travers Socrate et ses dialogues philosophiques, Platon invite à réfléchir sur la justice et sur les régimes politiques. Un livre essentiel qui accompagne la formation du citoyen et étaye la réflexion.
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Le miracle du réconfort : quand la philosophie donne du sens à nos vies
Marie Robert
- Flammarion
- Documents
- 9 Octobre 2024
- 9782080453037
«D'aussi loin que je m'en souvienne, voilà ce que j'ai toujours voulu être : philosophe du réconfort. Et continuer, modestement, avec l'humilité qu'il faut pour prendre soin de l'esprit des gens, à tenter, tant bien que mal, de redonner de la force morale, et de faire du courage et de l'espoir d'heureuses possibilités. C'est ce que je vise dans ce livre. Ni une leçon ni une méthode, mais plutôt un tremplin pour raviver nos joies en observant ce qui autour de nous en vaut encore la peine. Je suis donc partie en quête de tous les fragments, de tous les espaces, de toutes les notions qui, dans les moments douloureux de nos existences, nous tiennent debout, nous ramènent à l'action, à la douceur, à notre force vitale et au courage. Ces neuf chapitres sont chacun une invitation à relever la tête, une exploration pour les heures sombres, un carnet de voyage à garder auprès de soi lorsque tout tangue. Au fond, ces neuf chapitres n'ont pas d'autre volonté que de nous rappeler tout ce qui peut donner du sens à nos vies.» Traduite dans quinze pays, Marie Robert offre un nouveau visage à la philosophie. Fondatrice de quatre écoles, créatrice de podcasts, autrice de cinq livres à succès (Kant tu ne sais plus quoi faire..., Le Voyage de Pénélope, Une année de philosophie), elle réveille Instagram tous les matins avec ses pensées.
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Notre temps est placé sous le signe du risque : calculs de probabilités, sondages, scénarios autour des crachs boursiers, évaluation psychique des individus, anticipations des catastrophes naturelles, cellules de crises, caméras ; plus aucune dimension du discours social ou politique, voire éthique, n'y échappe. Aujourd'hui le principe de précaution est devenu la norme. En termes de vies humaines, d'accidents climatiques, de terrorisme, de revendications sociales, le risque est un curseur que l'on déplace au gré de la mobilisation collective, mais de fait, il est une valeur inquestionnée.Mais que signifie : risquer sa vie ? Comment est-ce possible, étant vivant, de penser ce risque ? Le penser à partir de la vie et non de la mort ? Risquer sa vie, est-ce nécessairement affronter la mort - et survivre... ou bien y a-t-il, logé dans la vie même, un dispositif secret, une petite musique à elle seule capable de déplacer l'existence sur cette ligne de front qu'on appelle désir ? Comment ne pas s'interroger sur ce que devient une culture qui ne peut plus penser ce risque sans en faire un acte héroïque, une pure folie, une conduite déviante ? L'expression est l'une des plus belles de notre langue. Car le risque - laissons encore un indéterminé son objet - ouvre un espace inconnu. D'abord, il métabolise l'instant de la décision, et donc notre rapport intime au temps. Il est un combat dont nous ne connaîtrions pas l'adversaire, un désir dont nous n'aurions pas connaissance, un amour dont nous ne saurions pas le visage, un pur événement. Et si le risque traçait un territoire avant même de réaliser un acte, s'il supposait une certaine manière d'être au monde, construisait une ligne d'horizon. Au risque de.Ce livre évoque, en courts chapitres, différentes sortes de risques : la passion, la liberté, le rêve, le rire, l'infidélité, mais il traite aussi du risque de. perdre du temps, quitter la famille, ne pas être mort, être en suspens, décevoir, penser. Car le risque ne se loge pas nécessairement là où on l'attend. Et l'inespéré est sans doute ce qui le définit le mieux.Anne Dufourmantelle est psychanalyste et philosophe et dirige depuis 2005 la collection L'autre pensée aux éditions Stock. Elle est déjà l'auteur aux éditions Payot de En cas d'amour, Psychopathologie de la vie amoureuse, paru en 2009.
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Du mensonge à la violence ; essais de politique contemporaine
Hannah Arendt
- Calmann-Lévy
- 5 Septembre 2014
- 9782702143629
Hannah arendt propose une réflexion générale sur le politique, à travers ses concepts fondamentaux.
Elle étudie le rôle du mensonge et des techniques d'intoxication, et la manière de les combattre. elle développe sa réflexion sur la notion de violence, sur les relations entre une structure étatique et les formes de contestation qui peuvent s'y opposer : la désobéissance civile, dont elle montre le développement aux etats-unis, et son importance à côté des voies classiques de recours et de contestation ; la violence des révoltes, dans les pays gouvernés par un régime totalitaire où se développe la bureaucratie.
Quatre textes majeurs, proposant des analyses qui s'appuient aussi bien sur la tradition philosophique que sur l'actualité de notre temps - y voisinent platon et un rapport du pentagone -, enracinent ainsi une réflexion brillante dans le terrain des préoccupations contemporaines.
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Par-delà nature et culture
Philippe Descola
- Gallimard
- Bibliotheque Des Sciences Humaines
- 15 Septembre 2005
- 9782070772636
Seul l'Occident moderne s'est attaché à classer les êtres selon qu'ils relèvent des lois de la matière ou des aléas des conventions. L'anthropologie n'a pas encore pris la mesure de ce constat : dans la définition même de son objet - la diversité culturelle sur fond d'universalité naturelle -, elle perpétue une opposition dont les peuples qu'elle étudie ont fait l'économie. Peut-on penser le monde sans distinguer la culture de la nature ? Philippe Descola propose ici une approche nouvelle des manières de répartir continuités et discontinuités entre l'homme et son environnement. Son enquête met en évidence quatre façons d'identifier les « existants » et de les regrouper à partir de traits communs qui se répondent d'un continent à l'autre : le totémisme, qui souligne la continuité matérielle et morale entre humains et non-humains , l'analogisme, qui postule entre les éléments du monde un réseau de discontinuités structuré par des relations de correspondances ; l'animisme, qui prête aux non-humains l'intériorité des humains, mais les en différencie par le corps ; le naturalisme qui nous rattache au contraire aux non-humains par les continuités matérielles et nous en sépare par l'aptitude culturelle. La cosmologie moderne est devenue une formule parmi d'autres. Car chaque mode d'identification autorise des configurations singulières qui redistribuent les existants dans des collectifs aux frontières bien différentes de celles que les sciences humaines nous ont rendues familières. C'est à une recomposition radicale de ces sciences et à un réaménagement de leur domaine que ce livre invite, afin d'y inclure bien plus que l'homme, tous ces « corps associés » trop longtemps relégués dans une fonction d'entourage.
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Souvent je me demande, moi, pour voir, qui je suis - et qui je suis au moment oú, surpris nu, en silence, par le regard d'un animal, par exemple les yeux d'un chat, j'ai du mal, oui, du mal à surmonter une gêne.
Pourquoi ce mal ? j'ai du mal à réprimer un mouvement de pudeur. du mal à faire taire en moi une protestation contre l'indécence. contre la malséance qu'il peut y avoir à se trouver nu, le sexe exposé, à poil devant un chat qui vous regarde sans bouger, juste pour voir. malséance de tel animal nu devant l'autre animal, dès lors, on dirait une sorte d'animalséance l'expérience originale, une et incomparable de cette malséance qu'il y aurait à paraître nu en vérité, devant le regard insistant de l'animal, un regard bienveillant ou sans pitié, étonné ou reconnaissant.
Un regard de voyant, de visionnaire ou d'aveugle extra-lucide. c'est comme si j'avais honte, alors, nu devant le chat, mais aussi honte d'avoir honte. réflexion de la honte, miroir d'une honte honteuse d'elle-même, d'une honte à la fois spéculaire, injustifiable et inavouable. au centre optique d'une telle réflexion se trouverait la chose - et à mes yeux le foyer de cette expérience incomparable qu'on appelle la nudité.
Et dont on croit qu'elle est le propre de l'homme, c'est-à-dire étrangère aux animaux, nus qu'ils sont, pense-t-on alors, sans la moindre conscience de l'être. honte de quoi et nu devant qui ? pourquoi se laisser envahir de honte ? et pourquoi cette honte qui rougit d'avoir honte ? devant le chat qui me regarde nu, aurais-je honte comme une bête qui n'a plus le sens de sa nudité ? ou au contraire honte comme un homme qui garde le sens de la nudité ? qui suis-je alors ? qui est-ce que je suis ? a qui le demander sinon à l'autre ? et peut-être au chat lui-même ?.
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Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes
Jean-Jacques Rousseau
- Les Éditions sociales
- 11 Février 1983
- 9782209055173
Le texte que Friedrich Engels considérait comme l'un des deux chefs-d'oeuvre de la dialectique au XVIIIe siècle ; celui qui permet à Levi-Strauss de dire que Rousseau était le fondateur de l'ethnologie ; l'un des plus grands ouvrages de philosophie classique, et qui, en outre, justifie pleinement le jugement que son temps portait déjà sur Jean-Jacques Rousseau : "L'écrivain le plus éloquent de son siècle".