Filtrer
Sciences humaines & sociales
-
Régisseur de cinéma : (Tout ça, c'est du cinéma !)
Jean Pieuchot
- L'Aencre Éditions
- 2 Mars 2021
- 9782368760550
Préface de Gérard Oury.
Quand une difficulté surgissait au cours d'un tournage, Alfred Hitchcock avait coutume de dire, en riant : « Tout ça, c'est du cinéma ! » ; cela avait pour effet instantané de calmer les angoisses.
C'est ce qu'il fit lors de la réalisation de La Main au collet quand son régisseur général lui annonça que, malgré ses efforts, il n'avait pu obtenir l'autorisation de tourner dans un édifice public, il craignait de voir sa réputation professionnelle s'effondrer. Mais Hitchcock lui dit calmement :
- Ne vous inquiétez pas, je trouverai une solution... Tout ça, c'est du cinéma !
Anatole Litvak m'a dit la même chose dans Aimez-vous Brahms ? alors qu'il était gêné par le temps, au cours d'un tournage difficile.
Quant à Ernst Lubitsch, il savait toujours trouver des astuces cinématographiques qui donnaient à ses films cette touche qui fit une grande part de son succès. Car « c'est du cinéma » de savoir filmer les plaisirs de la vie comme il le fit dans Design for living.
C'est sous cet angle de la joie de vivre et avec un objectif ouvert sur la bonne humeur que Jean Pieuchot - créateur du métier de régisseur de cinéma et professeur à l'Institut des Hautes Études Cinématographiques - a voulu faire partager aux lecteurs la passion qu'il a éprouvée au cours de ces Quarante années d'histoires de cinéma. -
Le Mythe du XXe siècle : Bilan des combats culturels et spirituels de notre temps
Alfred Rosenberg
- L'Aencre Éditions
- 10 Février 2025
- 9782368761106
Le Mythe du XXe siècle, paru en 1930, est un essai d'Alfred Rosenberg, l'un des principaux idéologues du parti national-socialiste et l'éditeur du journal "Volkischer Beobachter".
Publié à un moment d'intense activité intellectuelle en Europe, Le Mythe du XXe siècle constitue un document essentiel de l'histoire des idées. Les réflexions de son auteur ont non seulement influencé le régime allemand, mais également une pléiade d'auteurs politiques.
Sa publication à des millions d'exemplaires sera à l'origine d'une vaste polémique entre nationaux-socialistes et chrétiens.
En effet, l'auteur veut démontrer scientifiquement et de façon très argumentée que la quasi-totalité des avancées de civilisation est le fruit des Européens, et résulte de leur héritage racial. De plus, il entend également prouver, documents à l'appui, que les apports sémitiques ont toujours nui à l'Europe.
Comme dans l'ensemble de ses ouvrages, il défend des thèses proches de celles de Houston Stewart Chamberlain, défendant la thèse que la race nordique recouvre avant tout une conception du monde.
« Au côté du livre du Führer, il a contribué dans une mesure unique à l'élévation et au développement spirituel et physique de ce peuple » (Bucher Kunde, novembre 1942).
Le Mythe du XXe siècle figure au premier rang des ouvrages qui, selon Pierre Grosclaude, « constituent avec Mein Kampf les assises idéologiques du national socialisme. » -
La terreur rose : 1936 : le Front populaire démystifié !
Alain Laubreaux
- L'Aencre Éditions
- 10 Décembre 2024
- 9782368761090
« Cette année-là, on vit apparaître à l'étalage des marchands de chaussures un nouveau modèle de souliers, le bolchevik (extra-fort, pour enfants) : le Front populaire approchait, les firmes capitalistes prenaient le ton. Puis ce fut la grande aventure : le triomphe communiste, les grèves, les occupations, le ministère Blum, ouvriers et employés s'engouffrant en troupeau docile dans les organisations du syndicalisme moscoutaire, le drapeau rouge flottant sur les chantiers de l'Exposition, l'Internationale beuglée au milieu des palais de plâtras, la crise financière toujours conjurée et jamais finie, cent milliards de billets et pas une vraie richesse, l'aviation ruinée, les lois bafouées, la magistrature évanouie, les chantiers navals transformés en centres de loisirs, les cabotins et les magnats de la presse se ruant au rouge, ceux-là pour avoir des rôles et ceux-ci pour avoir des lecteurs, les grands riches découvrant avec des sanglots la misère des pauvres et les poules de luxe cultivant l'art pour les masses, enfin du haut de son perchoir alpestre, Hitler contemplant cette mascarade, comptant les dégâts, annexant l'Autriche, un jour de crise ministérielle, tandis que Camille Chautemps embrassait Léon Blum à la fenêtre d'un hôtel cossu, sur un quai de l'île Saint Louis.
-
Le Temps des illusions : Souvenirs (juillet 1940-avril 1942)
Henry Du Moulin De Labarthète
- Aencre
- 10 Décembre 2021
- 9782368760765
Henry Du Moulin de Labarthète, issu d'une famille de Guyenne connue depuis le xvie siècle, naquit le 19 mars 1900 à Paris. Après ses études secondaires, il obtint la licence en droit. Il accomplit son service militaire en Syrie de 1921 à 1923, et fut reçu au concours d'inspecteur des Finances en 1925.
En 1930, il fut nommé chef adjoint du Cabinet du ministre des Finances, Paul Reynaud. En janvier 1931, Paul Reynaud, devenu ministre des Colonies, le désigna comme chef adjoint de son cabinet. En 1932, il fut placé en service détaché auprès de la Banque occidentale française. En 1939, le ministère de l'Armement lui confia une mission d'achat d'armement en qualité d'attaché financier auprès de l'ambassade de France à Madrid.
Rentré en France quelques jours après l'Armistice, il fut nommé directeur du cabinet civil du maréchal Pétain, fonction qu'il occupa du 19 juillet 1940 au 13 avril 1942, date à laquelle il démissionna. Nommé attaché financier près l'ambassade de France à Berne le 2 septembre 1942, il donna sa démission le 3 décembre 1943.
Ayant obtenu le statut de réfugié politique, il séjourna en Suisse jusqu'en 1947. En 1946, il avait publié en Suisse un ouvrage intitulé Le Temps des illusions, recueil de souvenirs sur le gouvernement de Vichy. Malgré sa demande, il ne fut pas cité comme témoin à charge dans le procès du maréchal Pétain. Il mourut le 10 octobre 1948, peu avant que son avocat obtienne sa réintégration dans le corps des inspecteurs des Finances. -
L'échec du socialisme (volume 1) : À l'étranger et en France
Christian Bigaut
- L'Aencre Éditions
- 10 Janvier 2025
- 9782368761045
Ce premier volume de l'échec du socialisme fait le constat, à partir des promesses électorales et de leur mise en application, de la « malédiction du socialisme au pouvoir », du « socialisme scientifique » qui a implosé à Moscou en 1991 et dans les démocraties dites populaires dès 1989 malgré les tentatives de réformes Gorbatcheviennes. Il en est résulté la mort du communisme dans ses incarnations politiques et la fin des illusions révolutionnaires et de la promesse de « l'avenir radieux ». Le bilan apparait désormais globalement négatif y compris pour les pays d'Asie et pour les nouvelles démocraties post totalitaires qui ont répudié le communisme ainsi que les pays décolonisés du Maghreb et même - à l'exception du Vénézuela - les États latino-américains. Les sociales démocraties du nord de l'Europe, anciennes vitrines sociale-démocrates, ont modifié leurs programmes et actions pour un « socialisme réduit aux acquêts. »
La « malédiction du socialisme » a aussi, en France, concernée, sous la iiie République, outre l'Union sacré en 1914, le Cartel des gauches en 1924, le Cartel renforcé en 1932 et le Front populaire en 1936. Après deux ans de pouvoir, l'expérience prenait fin. Sous la ive République, dans les gouvernements de coalition de 1946 à 1952 comme dans celui de Guy Mollet, un écart entre les promesses et les actes était constaté tout comme en mai 1958 pour le retour au pouvoir du général De Gaulle. Sous la ve République en 1958-1959 et, enfin, avec les alternances, en 1981 et 1988 sous les quinquennats de François Mitterrand, puis en 1997 avec le gouvernement de « la gauche plurielle » de Lionel Jospin. Un décalage entre les promesses et les résultats se constate sous les trois dernières Républiques pourtant institutionnellement différentes.
L'auteur démontre comment d'un discours protestataire à l'aise dans la contestation, le socialisme gouvernemental aboutit à une déroute idéologique. -
L'échec du socialisme (volume 2) : François Hollande, le liquidateur
Christian Bigaut
- L'Aencre Éditions
- 10 Janvier 2025
- 9782368761052
Ce deuxième volume de l'échec du socialisme examine les engagements pris par François Hollande (« mon adversaire c'est la finance ») et la difficile mise en application qui se traduira par l'inversion des mesures et actions réalisées avec le CICE, crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, la tentative de la déchéance de nationalité, puis le vote de la loi travail avec l'article 49-3 de la Constitution rappelant la conversion des socialistes au libéralisme le 23 mars 1983. Le quinquennat Hollande (2012-2017) confirme le décalage entre les promesses et les résultats, souligne l'écart des socialistes entre leur Européanisme - fils de l'idéologie internationaliste - remontant à Guy Mollet et activé par François Mitterrand et leur nature qui les place dans la dépendance d'un État nation régalien avec la tentative de conservation des acquis sociaux qui aboutit à la déception, à l'échec et à l'alternance. Le socialisme demeure prisonnier de la contradiction entre le
« changer la vie » de 1981 et le « tournant de la rigueur » : il n'a jamais assumé son ancrage dans l'économie de marché face à sa minorité restée anticapitaliste, fustigeant « l'ultralibéralisme » menaçant le modèle social et la mondialisation.
Enfin, après une éclipse au pouvoir de 7 années, suite aux échecs de Benoit Hamon en 2017 et d'Anne Hidalgo en 2022, l'élection législative anticipée des 30 juin et 7 juillet 2024 consécutives à la dissolution de l'Assemblée nationale le mois précédant voyait, en souvenir du Front populaire de 1936 pour contrer la montée du Fascisme et du Front Républicain de 1956 pour contrer la montée du Poujadisme, la création du Nouveau Front populaire contre le Rassemblement National, rassemblant tous les partis de gauche. Leur programme ainsi que ses résultats, contenant des mesures similaires aux programmes socialistes antérieurs mâtiné de mesures d'extrême gauche, est ici examiné par l'auteur. -
Ils jurent (presque) tous ne pas être antisémites, mais antisionistes. La différence ?
Ils l'expliquent souvent de façon bien différente...
Lucien BITTERLIN - Auguste BLANQUI - Michel de BOÜARD - Jean BRIéRE - Louis-Ferdinand CÉLINE - Auguste CHIRAC - CARLOS (Illich RAMIREZ SANCHEZ) Professeur CHORON - Daniel et Jean-Gabriel COHN-BENDIT - Alain DECAUX - Didier DAENINCKX - Pierre DRIEU LA ROCHELLE - Louis FARRAKHAN - Max FRÉROT - Roger GARAUDY - François GENOUD - GOURIO - Pierre GUILLAUME - Serge JULY - Karl MARX - KONK - Nathalie MÉNIGON - Gilles PERRAULT - L'abbé PIERRE - Joseph PROUDHON - Serge QUADRUPPANI - Paul RASSINIER - Jean-Marc ROUILLAN - Shahak ISRAËL - Joseph STALINE - Louis TERRENOIRE - Serge THION - Alphonse TOUSSENEL - Gustave TRIDON - Georges VACHER DE LA POUGE - Jacques VERGéS - VOLTAIRE - VUILLEMIN - Émile ZOLA, etc. -
La véritable histoire de la loi salique : De Jeanne, la mineure et Philippe l'usurpateur... à Charles de France et de Navarre et les rois Valois
Micheline Peyrebonne
- L'Aencre Éditions
- 10 Juillet 2020
- 9782368760499
1316 : cette année-là, pour la première fois, l'Ordre de primogéniture offrit la Couronne à une femme. C'était une princesse de 5 ans, Jeanne, fille de Louis X, petite-fille de Philippe le Bel. Il n'y avait pas, en ce temps-là, de règles successoriales propres à la France, mais par contre, dans tout l'Occident chrétien, prévalaient des usages successoraux qui voulaient que si un roi mourait, sans laisser de fils, la Couronne revint à sa fille, s'il en avait une, selon les indications du Livre des Nombre : « Si le fils meurt, que l'héritage revienne à sa fille... »
Or, cette année-là, 1316, se présenta aussi en France un usurpateur, qui s'opposa à la petite princesse et manifesta clairement qu'il entendait s'emparer du Trône pour son propre compte. C'était le propre oncle de Jeanne, Philippe, comte de Poitiers, un prince de 25 ans. En 1317, à force d'adresse, d'audace et de duplicité, il se fit couronner à Reims, malgré l'opposition des très nombreux partisans de Jeanne. La coutume appelée « loi salique » était née.
En 1349, la reine de Navarre, Jeanne II, fille unique de Louis X, spoliée du trône de France par ses oncles Philippe V et Charles IV, puis par son cousin Philippe de Valois, meurt de la peste à Conflans. Son fils aîné, Charles, monte aussitôt sur le trône de Navarre et, à Pampelune, le jour de son couronnement, expose l'histoire de sa mère, devant ses sujets navarrais. Il se proclame le seul héritier des Capétiens et des royaumes de France et de Navarre. Hélas ! Sur le trône de France, les Valois sont déjà installés. Incapables et n'ayant pas été élevés pour régner, ils se font bientôt battre par les Anglais à Crécy et à Poitiers.
Ce sera, entre Jean II, puis Charles V de Valois, et Charles de France et de Navarre une lutte sans merci, au cours de laquelle, le fils de l'orpheline, spoliée en 1316, 1317 et 1318, essayera de reprendre le trône de France, auquel il estime avoir plus de droits qu'Édouard d'Angleterre. Il sera bien près de réussir, mais la mort d'Étienne Marcel, son fidèle partisan, lui portera un coup fatal.
Une lutte passionnante et mal connue, qui valut à Charles II d'être flétri, longtemps après sa mort, du surnom mensonger de « Le Mauvais ».
Quand vous aurez lu cet ouvrage, vous ne verrez plus l'histoire de France de la même façon. -
Notes politiques écrites en exil (suivi de) Le fascisme est-il actuel ?
Quand on parle du fascisme, la première chose qui s'impose est de préciser la signification du mot. Fréquemment, on considère de façon erronée comme fasciste tout gouvernement bourgeois qui passe par-dessus les institutions démocratiques et se distingue par sa politique répressive. Il est pourtant évident que la mise en oeuvre de méthodes dictatoriales et répressives ne constitue pas l'unique trait caractéristique du fascisme.
Le fascisme consiste en une idéologie de rupture dressé contre le libéralisme et le marxisme, une troisième voie qui entend jeter les bases d'une nouvelle civilisation anti-individualiste, seule capable d'assurer la pérennité d'une collectivité humaine où seraient parfaitement intégrées toutes les couches et toutes les classes de la société. -
Préface de Philippe Randa.
Lorsqu'on n'a rien à se reprocher, on ne risque rien. Voire... C'est là tout le thème de ces huit histoires, qui ne sont pas toutes huit erreurs judiciaires, mais dont on peut s'interroger, au-delà des condamnations et des châtiments appliqués, sur les motivations réelles des protagonistes. Étaient-il vraiment coupables ? Et même s'ils l'étaient, les juges ont-ils tenus compte de toutes les circonstances atténuantes dont ils pouvaient bénéficier ?
Un procès, dans lequel subsiste le moindre doute, peut être refait interminablement, même si un accusé a avoué. Des aveux, cela s'extorque, cela se manipule... Les aveux d'une crapule sûre d'elle peuvent devenir des circonstances atténuantes ; au contraire, les aveux d'un être faible, impressionnable, influençable, peuvent tout au contraire être faux, parce que soufflés, parce que dirigés... Combien d'aveux ont-ils été signés après quarante-huit heures d'une garde à vue traumatisante, par un « coupable » qui n'a plus d'autre obsession que d'aller dormir, ne plus être soumis à la tension d'un interrogatoire impitoyable, échapper à ceux qui le « persécutent » ?
Jean Mabire nous présente huit affaires criminelles qui s'étendent de la fin du xviie siècle à la moitié du xxe siècle. Ces affaires sont crapuleuses ou politiques, parfois les deux... Dans tous les cas, les sentiments humains les plus vils - jalousie, envie, lâcheté, rancune, bêtise, etc. - ont leur part et souvent, hélas, la plus belle part ! -
Une pensée unique impose l'idée que la morale est subjective. Cette conviction interdit l'éducation et l'enseignement de la morale dans les établissements publics. Ainsi, l'école ne participe pas à la réduction des inégalités de l'éducation. Nombre d'enfants ne bénéficient d'aucune formation morale et sont livrés à l'influence d'un environnement délétère.
Ce livre, à contre-courant des idées reçues, décrit la rationalité de la morale laïque. Il démontre que, derrière l'empirisme de la morale des grandes croyances, il existe une rationalité sous-jacente mise en évidence dans la morale laïque. Celle-ci ne serait que l'expression culturelle de la finalité de la biologie qui est de faire exister la vie.
Cette fonction universelle légitime l'éducation et l'enseignement de cette morale dans les établissements publics. Cette urgence est justifiée par la pression destructrice des morales fanatiques et par la domination ravageuse de la morale de l'argent dont la redoutable rationalité est décrite par l'auteur.
La morale laïque apparaît comme la plate-forme de valeurs sur laquelle peut s'épanouir la diversité culturelle et religieuse dans la paix et la durée. Le fondement des civilisations est leur morale dont la déliquescence est à l'origine de leur déclin. -
« À sa parution, en 1926, ce livre de Henri Massis eut un certain écho. À l'aide de conceptions élaborées, mais claires, et avec une documentation prodigieuse en citations et références, il présentait clairement et substantiellement un problème fondamental : l'orientation de plus en plus extra-européenne de l'Allemagne, ses accointances grandissantes avec des mouvements venus de l'Est, comme le bolchevisme et l'irrationnalisme asiatique. Massis définissait l'un des facteurs fondamentaux de la réflexion des années 1920, décennie beaucoup plus riche et beaucoup plus "ouverte" que la décennie suivante, figée dans l'antagonisme conceptuel des idéologies, avec les totalitarismes et leur affrontement avec les démocraties qui allaient déboucher sur la guerre » (www.dedefensa.org).
-
Préface de Philippe Randa.
Ce livre est un essai sur la nation, le souverain et la souveraineté. Comme un devoir d'inventaire pour juger de ce qu'il nous reste : la nation ? La souveraineté ? Le souverain ?
La souveraineté a été aliénée, délocalisée. Le souverain est, désormais, en France, un représentant sans pouvoirs.
Le souverainisme ? Un discours aimable, mais absolument inopérant qui concentre sa critique sur un pouvoir bruxellois sans représentants.
Le propos tend à une réhabilitation du nationalisme, concept qui s'adresse à la raison politique. Plus prosaïquement et conscient que les deux termes ne sont pas réductibles l'un à l'autre, il célèbre aussi le patriotisme plus porté vers les élans du coeur. Mais il est, corollairement, une inhumation en règle du souverainisme, cet astre mort d'une maigre poignée de brillants initiés.
Le problème du souverainisme est un cri silencieux, dont l'innocuité du mot rend faiblement compte des maux qu'il prétend combattre (perte de l'indépendance française, idéologie européo-mondialiste, inversion des valeurs...).
À la lecture de ce livre, le lecteur comprendra que la nation, loin de l'idéal éthéré des révolutionnaires de 1789, est une réalité concrète qui s'incarne dans le peuple. Celui-ci n'est pas seulement la masse des citoyens détenteurs de suffrages, mais avant tout l'incarnation vivante de la souveraineté.
Et le peuple dans sa nation est le grand oublié de l'axiomatique souverainiste. -
La Kriegsmarine fut la marine de guerre allemande entre 1935 et 1945 sous le IIIe Reich.
Adolf Hitler n'a jamais fait mystère de sa volonté de s'affranchir du traité honni de Versailles, soutenu dans cette cause par la quasi totalité des officiers de l'armée régulière.
En 1935, l'accord naval Anglo-Allemand autorise l'Allemagne à posséder un confortable équivalent de 35 % du tonnage de la Royal Navy. L'accord sera répudié en 1939 pour faire place nette au plan de construction naval (secret) du futur (en 1940) Großadmiral Raeder, portant sur les tranches 1940-1946. La composition et le réalisme imposé par les délais devaient faire de cette future kriegsmarine l'outil idéal pour une massive guerre de corsaire. En effet, les Scharnhorst étaient déjà plus proches de croiseurs de bataille que de cuirassés, quand au Bismarck et ses sister-ships, ils devaient surclasser n'importe quel bâtiment de la Royal Navy.
La mission principale de la Kriegsmarine durant la guerre fut de couper les lignes de ravitaillement du Royaume-Uni dans ce qui fut appelé la seconde bataille de l'Atlantique principalement avec sa flotte de sous-marins (U-boot) et de tenter de stopper les convois de l'arctique à destination de l'URSS.
En 1945, il ne restait en Allemagne que bien peu de documents officiels sur les événements des cinq années et demie de lutte. Cajus Bekker est allé voir des centaines d'anciens marins de la kriegsmarine, de l'amiral au simple matelot, tous ceux qui vécurent les heures décisives de la marine allemande du IIIe Reich. Trop d'événements capitaux de la guerre navale publiés ne correspondent en rien à la vérité. leurs témoignages l'a rétablie. -
Réchauffement climatique : ces milliards d'hommes en trop !
Hermans Malthus, Jean-Claude Hermans, Jean-Michel Hermans
- L'Aencre Éditions
- 28 Janvier 2016
- 9782368760277
Préface de Brigitte Bardot.
Le problème numéro 1 pour la planète et l'humanité, c'est la démographie. Tout découle de ça, et curieusement, c'est totalement occulté et le sujet est tabou.
Nous venons d'avoir la COP 21, et dans cette grande réunion mondiale sur le réchauffement climatique, pas un mot sur la démographie. Comment expliquer un tel aveuglement ?
Certains vont aux Philippines pour parler du réchauffement climatique sans dire un mot sur la démographie, alors que ce pays est victime d'une surpopulation débordante.
Espérons que ce petit livre aidera à prendre conscience du problème, et que les humains parviendront à maîtriser les naissances afin de préserver l'avenir de l'humanité.
Il a été décidé avec l'éditeur de rajouter le texte de Thomas Malthus, le premier à préconiser une régulation des naissances, à l'époque pour lutter contre la pauvreté. Le texte de Malthus est un plaidoyer contre la misère et pour la charité chrétienne. Aujourd'hui, il ne s'agit plus de lutter uniquement contre la pauvreté, mais contre la destruction des espèces, des biotopes naturels, et du réchauffement climatique qui résulte de la surpopulation de la planète.
Les auteurs et l'éditeur ont été tout particulièrement sensibles à la préface de Madame Brigitte Bardot, qu'ils remercient chaleureusement et qui confirme l'importance, s'il était besoin, du sujet abordé. -
Décadence et invasion : la destinée de l'Occident : Réflexions sur le passé et le présent de l'Europe
Bernard Plouvier
- L'Aencre Éditions
- 10 Juillet 2021
- 9782368760680
Pour un État, pour une Nation, la franche bêtise, la sottise crasse installées au Pouvoir ou dans ses apparences, c'est la ruine assurée pour une génération, voire davantage. C'est ce qui est arrivé en Europe occidentale et scandinave, à l'ère globalo-mondialiste.
Durant les années 1960, un certain patronat - celui des travaux publics, du textile et de la métallurgie - avait commencé d'importer des travailleurs extra-européens. Durant ces « golden sixties », tout se passait assez bien : les matières premières étaient bon marché, le plein emploi assuré et les immigrés maghrébins limitaient leur délinquance à des rixes internes, pour des raisons de politique exotique qui n'intéressaient personne.
Vinrent le premier choc pétrolier (1973) et la navrante dénatalité des autochtones, évidente dès la première moitié de la décennie 70. En 1976, deux politiciens-liges du capital, le Président Giscard d'Estaing et son très ambitieux premier ministre Chirac, crurent bon de renforcer une consommation intérieure stagnante par le décret sur « le regroupement familial des travailleurs immigrés », aussitôt comparé, par ceux qui avaient quelques connaissances historiques, au funeste Édit de Caracalla. En 1994, ce décret fut « consolidé » dans sa capacité de nuisance. Et l'exemple français fut imité presque partout en Europe occidentale, où l'immigration africaine et moyen-orientale tourna à l'invasion. Les faibles gouvernements laissèrent s'installer des zones de non-droit et toléraient les émeutes raciales. Vingt ans plus tard, l'on connut la féérie des attentats djihadistes.
Entretemps, le féminisme et l'hédonisme avaient été promus au rang de « valeurs » et l'on imposa à la majorité saine des pays le triomphe illégitime des minorités. On tuait à tour de bras des foetus et l'on abolissait la peine de mort pour les grands criminels ; on importait de l'immigré souvent analphabète alors que progressait le chômage des autochtones.
La bêtise des gouvernants est rarement gratuite. On peut même affirmer qu'elle est télécommandée par ceux à qui ce crime d'État profite. La passivité & l'inertie des peuples sont énormes. Toutefois, il suffit d'une minorité pour faire éclater un monde de pourriture et d'absurdité. -
Les Émeutes du 6 février 1934 et la mort de la Trève
Philippe Henriot
- L'Aencre Éditions
- 10 Juillet 2021
- 9782368760703
Avant-propos de Jean Mabire.
Le 6 février 1934, Édouard Daladier présente à la Chambre des députés son nouveau gouvernement. C'est le prétexte à une violente manifestation antiparlementaire.
Ce livre est le récit minutieux de la séance du 6 février 1934 au Palais Bourbon, alors transformé en forteresse, et de la répression policière dans les rues et plus particulièrement place de la Concorde.
« Bref, une soirée d'émeute. Une émeute préméditée, organisée, et des dégâts qui nous reportent aux journées les plus rouges de 1919, sous Clemenceau. On ne reviendra pas nous parler, sans doute, d'une indignation populaire soulevée par le scandale Stavisky. Au point où en sont les choses, il s'agit bel et bien, nul ne s'y trompe, d'un coup de force fasciste dirigé contre le régime. Le régime s'est défendu » : ainsi ment cyniquement L'Oeuvre, en son éditorial, au matin du 7 février...
Et si nous la citons au frontispice de ces pages, c'est que ce mensonge-là, c'est celui qui, amplifié, enjolivé, perfectionné, va être répercuté pendant les jours suivants à travers la France par les soins conjugués de la presse de gauche, d'une TSF domestiquée, d'un cinéma mutilé, et que ce concert magnifiquement orchestré par les Loges maçonniques, va s'efforcer désespérément de couvrir la clameur d'indignation qui monte de la terre française.
6 Février ! Pas besoin de millésime. La date restera telle, tragique et nue, dans nos annales nationales. Mais ceux qui firent d'elle cette tache de sang sur les pages de l'histoire essaient, avec une sorte d'entêtement farouche et borné, de donner le change. Car ce sang les éclabousse et ils s'en épouvantent. Ainsi lady Macbeth voulait effacer les traces de son crime et se désespérait : « Tous les parfums de l'Arabie ne laveraient pas "cette petite main" ». Eux, parce qu'ils savent que rien ne les lavera de cette souillure, se font maquilleurs de cadavres, montrent du doigt leurs victimes et tentent de les déshonorer en les dénonçant comme les assassins. -
Avant-propos de Bernard Plouvier.
Ce livre est l'histoire d'une classe sociale.
Les Junkers ont conquis la Prusse, gouverné l'Allemagne, tenu dans leurs mains les destinées du monde, jusqu'au jour où la croix noire des aigles de Prusse est descendue à l'horizon de l'Europe dans l'embrasement wagnérien d'un crépuscule sanglant.
Qui étaient-ils ces Junkers, aimés, suivis avec fanatisme par les uns, haïs, décriés, vilipendés par les autres.
L'auteur, membre du Comité France-Allemagne, est allé interroger les survivants d'un des plus grands naufrages de l'Histoire. Il a réuni en faisceau, dans le présent livre, les confidences qui lui furent faites sur les remparts de Rothenbourg, sous les sapins bavarois, dans les tavernes de Bamberg et dans le sévère palais viennois de l'Ordre Teutonique, sentinelle de pierre aux flancs de la cathédrale Saint-Étienne.
Ce livre n'a d'autre but de dissiper les ombres projetées sur les murs de la caverne de Platon pour leur substituer la tragique et aveuglante lumière de la Vérité. -
Altitude 4000 : Journal de guerre de la Luftwaffe
Cajus Bekker
- L'Aencre Éditions
- 10 Juin 2021
- 9782368760635
Préface de Paul Deichmann, général de la Luftwaffe.
À la veille de la IIe Guerre mondiale, la Luftwaffe aligne environ 4 000 avions, dont 1 100 monomoteurs de chasse Messerschmitt Bf 109, 400 chasseurs-bombardiers bimoteurs Messerschmitt Bf 110, 1 100 bombardiers moyens Dornier Do 17, Junkers Ju 88 et Heinkel He 111, et 290 bombardiers en piqué Junkers Ju 87 Stuka. Ce qui lui donne un rôle significatif pendant les premières campagnes de la guerre et contribue pour beaucoup au succès final des forces armées allemandes pendant la période du 1er septembre 1939 jusqu'à la mi-juin 1940, prouvant aux armées ennemies l'efficacité tactique du Blitzkrieg (« guerre éclair ») formulé par la Wehrmacht pendant la période de l'entre-deux-guerres.
Pour la première fois, un Allemand traite à fond du rôle de la Luftwaffe durant le conflit. Il nous explique comment une poignée d'avions et d'hommes a pu résister des années durant aux grandes puissances aériennes du monde. Ce fait d'armes était dû en premier lieu à la bravoure du soldat allemand.
La description de combats, de souffrances et de morts n'est pas une glorification de la guerre. Les forces aériennes du IIIe Reich lui ont payé un très lourd et très sanglant tribut.
En 1935, aux quadrimoteurs à long rayon d'action, qui lui auraient permis de détruire au début de la IIe Guerre mondiale les aérodromes au nord de Londres et les usines de l'Oural, Adolf Hitler préféra le Stuka. À la même époque, Anglais et Américains mettaient en chantier les Lancaster et les Forteresses volantes qui, en fin de compte, emportèrent la décision.
Ce livre montre que, pour les ailes allemandes, les spectaculaires campagnes de Hollande, de Londres, de Crète, de Russie et de Lybie furent autant d'opérations coûteuses en pilotes et matériel.
L'erreur d'Adolf Hitler retardant d'un an l'apparition des chasseurs à réaction portera le coup de grâce à la Lufwaffe. -
Quand Israël... : Quand Israël est roi... Quand Israël n'est plus roi... Vienne la Rouge
Jérôme & Jean Tharaud
- L'Aencre Éditions
- 10 Mai 2021
- 9782368760611
Avant même l'année 1914 qui marque le véritable début du xxe siècle, celui des grandes et douloureuses expériences politiques, deux frères, qui écrivent au singulier comme s'ils ne faisaient qu'un, se sont donnés, entre autres tâches, celle d'expliquer aux Français cultivés la religion et les moeurs des Juifs, qui ont tant fait parler d'eux durant les années 1894-1906, celles de la bataille pour ou contre Alfred Dreyfus.
À aucun moment, ils ne sombrent dans l'anti-judaïsme déclaré, même si leur ironie est évidente parfois, au point de leur valoir des réflexions acides voire haineuses de la part de lecteurs à la sensibilité exacerbée.
Les trois études ici regroupées sont la réédition de reportages en Hongrie, en Allemagne et en Autriche, à des moments particulièrement intenses de l'histoire de ces pays, dont les peuples faisaient partie des vaincus de 1918, humiliés, assez mal traités en 1919 par les politiciens élaborant les soi-disant traités de paix, rédigés de telle façon qu'ils étaient gros d'une multitude de conflits régionaux et d'une guerre continentale...
En 1921, paraît le premier élément de cette trilogie, une étude sur la Grande Guerre et ses suites en Hongrie et un reportage consacré aux exactions commises dans ce pays, de mars à juillet 1919, par des criminels bolcheviks dont les chefs avaient la particularité d'être presque tous des Juifs. Le ton général de Quand Israël est roi est au moins aussi germanophobe que judéophobe.
Cette judéophobie n'est nullement d'ordre raciste ou religieux, mais exclusivement d'ordre politique : à cette époque, avant que Staline ne confisque le pouvoir à Moscou, l'influence juive est énorme dans le Parti communiste d'URSS, l'État soviétique et le Komintern.
Les deux derniers éléments de la trilogie que l'on propose au lecteur sont curieusement absents de la liste des titres publiés par les frères Tharaud dans les notices qui leurs sont consacrées sur Internet.
Faut-il croire que les dirigeants de ces sites soient très sensibles aux remarques des censeurs, officiels et occultes, les nouveaux inquisiteurs, dont les désirs sont des ordres dans notre société mondialiste. De l'art d'être politiquement correct dans un monde dominé par la finance, cosmopolite par essence. -
L'Amérique de la diversité : du mythe à la réalité...
Jared Taylor
- L'Aencre Éditions
- 25 Août 2016
- 9782368760284
Les Américains - du président, en passant par les chefs militaires et les PDG jusqu'aux maîtresses de crèche - affirment que la « diversité » est une force pour leur pays. Ils disent souvent qu'elle est la plus grande force du pays. Pourtant, les divisions et les conflits nés de la diversité ethnique ne cessent de croitre. Les États-Unis sont loin d'être le paradis « âpres-ethnique » qui a été envisagé aux temps du mouvement des droits civiques des Noirs il y a 50 ans, et encore au moment de l'investiture d'un président noir.
Comme l'ont montré les émeutes à Ferguson et Baltimore, le rêve du dépassement de la question ethnique et loin d'être réalisé. La férocité avec laquelle les Hispaniques ont réagi contre la proposition du candidat républicain Donald Trump à l'élection présidentielle de 2016 de renvoyer tous les immigrants clandestins indique à quel point le pays est scindé. Les voisinages et les écoles américaines sont presque aussi ségrégées que pendant les années 60 du siècle dernier. Selon les sondages, une majorité d'Américains croient que les rapports ethniques s'aggravent.
Pourquoi ? La réponse orthodoxe est que les Blancs n'ont toujours pas fait suffisamment d'effort pour supprimer leur « racisme ». Pourtant, c'est les Noirs et les Hispaniques-et de plus en plus les Asiatiques aussi-qui rejettent la conception d'un pays « âpres-ethnique ». La solidarité ethnique des minorités est un élément incontournable du paysage politique, et le moyen de pression qu'elle constitue s'est avéré très efficace. Les dirigeants « issus de la diversité » sont tellement habitués à promouvoir des intérêts ouvertement ethniques qu'ils seraient sidérés à l'idée de devoir élargir leur horizon et travailler dans l'intérêt de tous les Américains. Et pourtant, Les États -Unis ne parviendront à dépasser la question ethnique que si tous les Américains-et pas seulement les Blancs-prennent cet objectif à coeur.
Le présent ouvrage propose de reconsidérer les idées qui ont guidées les États-Unis. Si, génération après génération, les Américains tendent à l'autoségrégation, se pourrait-il que les attentes placées dans la déségrégation aient été déraisonnables ? Si la diversité est une source de tensions, n'est-il pas risqué de fonder des politiques sur la croyance qu'elle est une force ? Si des groupes minoritaires continuent de faire valoir des intérêts communautaires, est-il judicieux que les Européens s'obstinent à agir comme s'ils n'avaient pas eux-mêmes de tels intérêts ?
Tells sont les questions soulevées par cet ouvrage percutant sur un pays qui a suivi le chemin du multiculturalisme plus longtemps que la France et qui pourrait nous indiquer des mauvais choix à éviter. -
L'intelligence mode d'emploi et questions complémentaires
Maurice Bonnet
- L'Aencre Éditions
- 20 Septembre 2016
- 9782368760291
L'intelligence est une notion familière et chacun pense pouvoir aisément la cerner. Pourtant, plus on s'y essaye, plus elle échappe et ce qui semblait d'abord facile devient problématique.
Nous avons affaire à un instrument compliqué. Cela amène à considérer les découvertes sur le cerveau qui révèlent peu à peu ses secrets prodigieux. L'étrange est que c'est néanmoins un organe corporel, et que la pensée qui s'exprime à travers lui est un phénomène purement immatériel.
Dans cet essai à la fois familier et très documenté, l'auteur donne un éclairage original sur des questions comme « D'où l'intelligence est-elle venue aux hommes ? » et « Pourquoi nous trompons-nous si constamment ? »
On trouvera aussi un intéressant chapitre sur la façon dont la « gamberge » alimente incessamment l'esprit.
Nos « petites cellules grises » ne cessent d'évoluer dans un monde qui demeure très largement inconnu. -
Le sens de l'honneur s'accommode mal des périodes de décadence, durant lesquelles il s'évanouit chez les médiocres qui, partout et toujours, forment la majorité des populations.
Cet affaissement moral fait entrer la vie publique et privée en état de pourrissement. L'on perçoit alors les stigmates de décomposition sociale : encouragement au parasitisme social, prime électorale aux plats démagogues, impunité offerte aux criminels.
Un enrichissement progressif des travailleurs et une longue paix amollissent les populations.
Une philosophie dominante optimiste, douce, généreuse et délicieusement hypocrite, c'est-à-dire une façon typiquement féminine d'envisager la vie sociale, ne peut - sous prétexte de diminuer la brutalité des moeurs - que déviriliser la société. Les bouleversements monstrueux de l'Occident planifiés par les nouveaux maîtres - chômage de masse de très longue durée, invasion musulmane conquérante, fanatique et obscurantiste -, et un rythme accéléré des innovations morales et techniques, favorisent les états dépressifs autant que l'expression de délires. L'innovation technique est facilement maîtrisable et domesticable, au prix d'un apprentissage plus ou moins long. Mais le désaveu officiel des valeurs fondamentales enseignées par des parents ou des éducateurs profondément respectés, la promotion d'autres valeurs, auparavant méprisées, créent une désorientation morale et une sensation de vide infiniment dangereuses.
À chaque épisode d'ébranlement moral majeur, l'on voit une partie de l'humanité plonger pour plusieurs décennies dans le chaos, par sentiment d'incapacité grandissante, d'inadaptation à un environnement trop instable. C'est en cela que réside le dérangement du monde actuel et l'on comprend que nombre de nos contemporains se détournent des trivialités quotidiennes pour se plonger dans la fiction ou dans la contemplation du (presque) immuable : la nature. Une société devient décadente quand elle est tentée par le suicide collectif, soit l'abandon par mollesse et veulerie de ses propres valeurs.
C'est faire preuve d'une lâcheté impardonnable que de laisser ses enfants exposés aux turpitudes et à la profonde amoralité de nouveaux maîtres et d'envahisseurs venus d'un autre monde conceptuel. L'histoire le démontre : à ces périodes molles et corrompues de décadence progressivement accélérée, succède un ébranlement majeur, révolution et guerre de libération. -
L'Europe des peuples face à l'Union européenne
Franck Buleux
- L'Aencre Éditions
- 5 Mai 2017
- 9782368760321
Préface de Georges Feltin-Tracol.
Les populismes identitaires à l'assaut de l'Europe !
Savez-vous que l'UE a déjà perdu plus d'un tiers de sa superficie ? Que les régionalismes identitaires européens sont proches des mouvements Verts ? Que les mouvements régionalistes européens sont souvent soutenus par l'Union elle-même ? Que les régionalistes écossais préfèrent l'Union européenne à l'Union Jack ? Qu'en Espagne, l'identité régionale puise son renouveau à l'extrême gauche ? Qu'en Italie, une région est germanophile ? Qu'un territoire français est aux mains des indépendantistes d'ultra-gauche unis à la droite locale ?
L'Union européenne comprend toujours 28 États. Certains sont au bord de l'implosion mais les dynamiteurs préfèrent parfois l'Union à leur cadre national, d'autres ne sont plus compatibles avec les « valeurs » de l'Union... Union faite de bric et de broc, qui a grandi trop vite sans véritable projet, sans ligne politique claire et commune, elle favorise tous les statuts possibles pour éviter l'amincissement territorial.
L'Union européenne est un territoire « à la carte » ou tout départ est possible, mais strictement encadré et qui est capable de soutenir des régionalismes face à un État-nation eurosceptique. Mais pas n'importe quel régionalisme ! Du populisme anti-fiscalité au populisme ethnique, les régionalismes européens ne se ressemblent pas... Un véritable tour du monde de l'Europe des peuples, présente sur tous les continents... Un clin d'oeil à l'Europe aux cent drapeaux !