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Le Coudrier
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Journal d'un départ : photographies de Bretagne
Jean-Michel Aubevert, Joëlle Aubevert
- Le Coudrier
- Sortileges
- 29 Avril 2024
- 9782390520627
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Ce qui embellit le désert
Michel Van Den Bogaerde
- Le Coudrier
- Sortileges
- 31 Janvier 2019
- 9782930498966
Il faut prendre des décisions, quelquefois, nous dit l'auteur.
Lorsqu'on écrit de la poésie depuis un certain temps, la tendance naturelle est de regrouper par période. Certains textes qu'on aime restent alors sur le bord du chemin.
Ce recueil mêle des textes très récents à d'autres, plus anciens et qui n'avaient pas encore trouvé leur place. Les plus vieux ont un demi-siècle.
En me relisant pour composer cet album, j'ai ressenti le plaisir d'une pérennité, puissiez-vous cheminer avec moi sur ce mince sentier !
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Un hymne à la mer du Nord, chanté ici par deux poètes et un photographe. Deux autres poètes y font écho : Michel Ducobu, qui signe la préface, et Jean-Michel Aubevert, qui en a apprécié la lecture.
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Les rescapés de l'aube : valse nue, le bateau de sable
Isabelle Bielecki
- Le Coudrier
- Sortileges
- 26 Mars 2022
- 9782390520337
Valse nue, la première partie de ce livre, est une pièce en sept tableaux consacrée à la brûlante Camille Claudel consumée par son oeuvre et hantée par son amour malheureux pour le sculpteur Rodin. Camille, passionnée par la sculpture, s'est installée seule dans un vieil atelier. Elle a pris son indépendance vis-à-vis de son amant, Rodin, et de sa famille pour vivre pleinement son destin d'artiste et réaliser une grande oeuvre. Inexistante au début, celle-ci grandit entre les tableaux. Emmaillotée dans des draps, sauf au dernier tableau où Camille la dévoile, l'oeuvre représente un couple grandeur nature, nu, en train de valser. Le Bateau de sable évoque le poète Arthur Rimbaud à la fin de sa vie. S'il se consume, lui, c'est de fièvre. Il délire. Aux portes du désert, il s'interroge. Il fait son bilan. Il a trente-sept ans. Dans la maison rôde une femme voilée. Il l'interpelle. Elle passe mais ne répond pas. Il se parle aussi à lui-même, il s'emporte contre une certaine Ange, l'Ange des poètes. L'inspiration ! Qu'il a fuie pour se retrouver. Être seul dans sa tête. Mais il va changer d'avis, il est prêt à tout recommencer... Voix révoltées, passions violentes, saisons en enfer et au désert, les destins tourmentés de Camille Claudel et d'Arthur Rimbaud ne se sont pas croisés mais se dévoilent ici sur scène, sous la lumière crue d'une écriture à la fois théâtrale et poétique. Isabelle Bielecki leur prête un rôle parallèle, celui du génie sacrifié, livré dans la douleur et la solitude, à une gloire vaine et lointaine qu'ils n'auront pas goûtée durant leur trop bref vivant. Poète, auteur dramatique et romancière, elle réunit dans ces vibrantes évocations le corps et l'âme de deux hautes figures de l'art. - Michel Ducobu
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Fenêtre sur mes jardins en friche
Isabelle Bielecki
- Le Coudrier
- Sortileges
- 1 Mars 2023
- 9782390520443
Les poèmes aux thématiques variées sont écrits à la façon d'une échelle d'acides aminés dont les mots semblent s'imbriquer dans un processus vital tantôt biologique, et tantôt subtilement sensuel. Il se dégage de ses textes non seulement une absolue jouissance de l'acte d'écrire mais également une manière de penser la vie. Point de grandes envolées lyriques, Isabelle Bielecki use plutôt de jaillissements instantanés qui laissent trace.
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Entre solstices et équinoxes
Jacqueline de Clercq, Dominiq Fournal
- Le Coudrier
- Sortileges
- 20 Juin 2023
- 9782390520450
"Sous la bannière des mots, choisis pour leurs allitérations, leur proximité, les effets combinés des jeux du signifiant et des sens, l'auteure nous mène au coeur de son « atelier » : la « fabrique du pré » de Ponge n'est pas loin de celle que Jacqueline De Clercq impose à son lexique. L'écholalie préside la fête des vocables.
...
A une partie très éclatée succède en fin de parcours le noeud dense des proses.
Le lecteur appréciera, dans la mouvance des modernités poétiques, cette écriture qui place sans cesse son auteure à distance, comme si ce retrait la forçait à dire au mieux ce qui la traverse..." -
Jadis.
Les arbres.
étaient des gens comme nous.
Mais plus solides.
Plus heureux.
Plus amoureux peut-être.
Plus sages.
C'est tout.
(Jacques Prévert).
Ce poème de Jacques Prévert cité en exergue ouvre le livre et en donne le ton : les arbres, êtres au temps long, mémoires du monde, nous précèdent, nous accompagnent, nous enchantent et nous réconfortent.
Certains ont traversé les siècles : ils sont notre histoire vivante, individuelle et collective.
Ils nous survivront si nous ne signons pas leur fin.
Soixante-cinq poèmes dédiés à ces «arbres de vie» accompagnent soixante-cinq infogravures toutes plus poétiques les unes que les autres.
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Ce que je confie aux vagues
Elysabeth Loos, Isabelle Busschaert
- Le Coudrier
- Sortileges
- 4 Mars 2020
- 9782390520092
L'auteure s'efface dans ces courts poèmes conjugués à l'infinitif, à l'impersonnel dirait-on. C'est aussi bien ce que les vagues lui renvoient, miroir et sensualité des dissolutions, dans l'incessant commerce, le visage plié des vagues, qu'elle nous confie.
Je tiens le recueil dans la main, l'empaume au grain de ma peau. Il me semble évanescent, feuilleté de plages sous le flux et le reflux, parcheminé de brise.
Il m'inspire dans un souffle, s'efface dans une expiration.
Il trace pourtant un chemin, divisé qu'il est en courts chapitres.
Il me semble que le fil des mots n'y tient qu'à un fil, en tout point fragile comme celui d'une existence, et pourtant en affleure le large : celui de l'horizon d'une haute mer.
Il est celui d'un corps associé au rivage, coquille de noix que retrempe la marée aux côtes d'un thorax, l'éclat d'un éternel retour qui prend la figure de l'instant, dans la nacre des miroirs, le sacre d'une vague, le temps profond qu'anime la sensation.
On s'en trouve ballotté dans le remuement du monde que commente l'onde.
Le poème s'instaure en lâcher-prise dans la suspension de l'instant strié.
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C'est d'un filet de voix que l'auteure sonde la profondeur de l'instant, l'écho d'une permanence dans l'offrande du présent.
«Tenter de consoler le temps qui reste» et «semer sur nos vies ses cailloux blancs» tel le petit Poucet, l'instant n'est-il jamais qu'une boucle dans le temps, et, par-delà les ans, un ressourcement du vivant, le moment privilégié d'un souffle que reprend sur lui le poète ?
Un chant discret s'élève, volatile comme l'île que rebat l'océan, une palme.
Fluide et transparent, le recueil semble vouloir se faire oublier, sa parole devoir s'envoler comme au bec de l'oiseau, dans son souffle le chant. Plus que par leur lexique c'est à travers leur rythme que l'auteure veut nous rendre compte de la pulsation qui l'anime et, la dépassant, renvoie sa personne à la persistance du vivant anonyme.
Mais ne dit-on pas que le poète n'est pas celui qui est inspiré mais celui qui inspire? C'est cela même qu'au puits de l'instant elle nous souffle à l'oreille.
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à nos vallées enfouies ; Jean Michel Aubevert : l'amont d'un aval
Catherine Berael
- Le Coudrier
- Sortileges
- 28 Octobre 2016
- 9782930498713
"Il était comme un retour sur amont pour que la Terre tourne plus rond ...
Comme les compagnons artisans font leur « Tour de France », courait le mythique GR20, le sentier de grande randonnée le plus rude d'Europe, à travers la montagne Corse.
On ne s'y aventure pas sans laisser derrière soi quelque chose de son bagage, sur lequel, en allant de l'avant, on revient.
Ainsi Solange se remémore Tristan. Son souvenir revient croiser son chemin.
À travers une randonnée aussi ardue que passionnée, se profile un duo de plumes comme un quiproquo de mémoires."