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Mornia est une ville sinistre, sans aucune végétation, peuplée de tours de béton grises qui s'élèvent vers le ciel. Un mur infranchissable empêche toute sortie de cette prison qui ne dit pas son nom, gouvernée par un dictateur, le président Percy.
Les plus riches vivent en haut des tours, dans le confort et le luxe. Les plus pauvres vivent en bas, dans la banlieue industrielle, recouverte d'une brume permanente.
Yan, un garçon de 15 ans, est l'un de ces pauvres des « bas-fonds » dont le destin est de finir ouvrier dans une usine, comme son père et son grand-père. Pourtant, il rêve d'une autre vie. Peut-être là-haut, chez les riches ? Ou bien ailleurs qu'à Mornia ? Mais existe t-il un autre monde que celui-ci ? Pour le savoir, il faudrait s'échapper. C'est alors que Yan rencontre Sonia, une jeune fille de son âge, issue des niveaux supérieurs, avec laquelle il va peut-être concrétiser ses rêves. L'évasion se prépare. Cependant, Percy et ses hommes sont prêts à tout pour faire échouer ce projet.
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Au cours d'un week-end chez sa grand-mère, Louise découvre une malle dans le grenier de la maison. Elle l'ouvre et tombe sur un vieux livre. Dès qu'elle en commence la lecture, elle se retrouve transportée au XVIIe siècle sur un navire espagnol qui vogue vers les Antilles. À bord, elle fait la connaissance de Bouba, un jeune garçon de son âge. Bien rapidement, les deux enfants sont embarqués dans une aventure extraordinaire au milieu des flibustiers, des planteurs et des esclaves. Ils devront affronter mille dangers, au péril de leur vie. Mais ne dit-on pas que l'union fait la force ?
Marie-José Ségura est l'auteur de nombreux récits jeunesse étudiés dans les écoles. Ses trois premiers romans, Le Monde des songes, La Source aux étoiles et Les Poussières de feu ont remporté un large succès auprès des adolescents.
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On considère Les Fables de La Fontaine comme l'un des plus grands chefs-d'ouvre de la littérature française. Leur portée morale ainsi que la virtuosité de l'écriture ont contribué à leur très large succès. La Fontaine prit modèle sur Ésope, auteur de l'Antiquité grecque. Le maître n'aurait sûrement pas eu à rougir de l'élève, puisque celui-ci entra à l'Académie française en 1684.
Les fables ont ainsi éclipsé les contes grivois. L'influence de l'Église, à la fin du règne de Louis XIV, et la pudibonderie ambiante, au siècle suivant, ont jeté le voile sur les écrits licencieux que le grand moraliste publia en cinq périodes, de 1665 à 1674. Le tour de force que réussit La Fontaine - probablement pour se jouer de la censure -, fut de ne jamais nommer la sexualité mais de la suggérer, de la dire sans la dire, en misant sur l'intelligence et la complicité du lecteur.