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Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'ouvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'ouvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Dans Le Droit du plus fort, au cours d'une partie de chasse, le chasseur et le gibier ne sont pas forcément ceux qu'on croit. Surtout si la proie apparente est une jeune femme sauvage qui ne s'offre qu'au mâle dominant.
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Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'ouvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'ouvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Dans Le Palais de glace, une femme cruelle et perverse se débarrasse de son époux avec l'aide de son amant, en enfermant l'infortuné dans un bien étrange lieu, et en le promettant à un sort qui fait froid dans le dos.
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Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'ouvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'ouvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Dans Les Sours de Saïda, un prince renonce à tout pour vivre reclus et aux ordres de la fille d'un tenancier de bar, après avoir hésité entre elle, la froide Damaris, et sa sour, la douce Jalta.
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Louis-Charles Fougeret de Monbron fut un homme de lettres, doublé d'un grand voyageur. Il mena une vie d'aventure et de bohème. Il profita de ses périples et de sa connaissance du vaste monde pour écrire Le Cosmopolite ou le Citoyen du monde. On lui doit également des pamphlets, la traduction d'un livre érotique anglais - Fanny Hill - et des récits libertins, dont le présent Margot la ravaudeuse, qui lui valut la prison.
Une jeune ravaudeuse quitte le domicile parental pour user de ses charmes et soutirer quelque argent à de riches messieurs. Le plaisir, elle le prend en compagnie d'hommes de bien plus basse extraction. Dans une langue impeccable et avec un humour féroce, Fougeret de Monbron brosse en vérité le portrait des bourgeois et des notables du xviiie siècle, du milieu de la finance à celui de l'église, à travers le regard d'une femme qui assume sa liberté sexuelle tout en portant un regard on ne peut plus lucide sur les travers des « grands » hommes qui pensent la posséder, et le monde avec.
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Débauché, délinquant, transgressif, subversif, Sade a toujours été un auteur clandestin. Il ne publia des textes sous son nom que vers la fin de sa vie. Sa liberté de penser, son athéisme et sa plume lui ont valu vingt-sept années d'emprisonnement, et ses ouvres pornographiques, objets de scandale et d'effroi, ont été systématiquement interdites à leur parution. L'anathème dura jusqu'en 1960 ! Aujourd'hui, il est passé à la postérité. Le mot « sadisme » figure dans tous les dictionnaires et est transposé dans toutes les langues. Son ouvre a trouvé sa place dans la Bibliothèque de la Pléiade.
Sade écrivit ce recueil en 1788, alors qu'il était emprisonné à la Bastille. On note l'apparition du fantastique dans certains textes. Les autres s'inscrivent dans la veine libertine et anticléricale qui fit la renommée du Divin Marquis.
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Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot masochisme pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'ouvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son masochisme : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'ouvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Ces Choses vécues, véritables confessions érotiques et autobiographiques, montrent clairement pourquoi l'auteur est à ce point indissociable de ses écrits.
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Pierre Louÿs, également connu sous les noms de Pierre Louis, Chrysis, Peter Lewys et Pibrac, est un poète et romancier français. André Gide fut son camarade de classe à l'École alsacienne. Ils rejoignirent par la suite le mouvement du Parnasse et publièrent dans la revue La Conque, créée par Louÿs. Ce dernier, tout au long de sa vie, doubla ses ouvres sérieuses d'une version coquine, voire pornographique.
La Femme et le pantin est l'histoire d'une prédatrice qui tient les hommes en son pouvoir jusqu'à les ruiner moralement et matériellement. Elle fait d'eux de véritables marionnettes qui dansent au bout des fils qu'elle agite au gré de sa perversion. L'histoire s'inspire de la relation entre Casanova et la Charpillon, prostituée londonienne qui le mit sur la paille et le trompa, lui qui fut pourtant le tombeur de ces dames !
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Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'ouvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'ouvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Écho à la vie de L'auteur, La Vénus à la fourrure est le premier texte majeur européen décrivant une relation sado-masochiste, dans laquelle un homme se fait l'esclave consentant d'une femme dominatrice.
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Traite du fouet et de ses effets sur le physique de l'amour
Doppet Francois A.
- La Bourdonnaye
- 17 Décembre 2014
- 9782824207070
François Amédée Doppet fut militaire, écrivain et médecin. C'est sous couvert de ce dernier statut qu'il publia Traité du fouet et de ses effets sur le physique de l'amour. Il le qualifia d'ouvrage médico-philosophique, mais ne s'agirait-il pas d'un texte libertin déguisé ? Doppet l'enrichit en tout cas d'une « Dissertation sur tous les moyens capables d'exciter aux plaisirs de l'amour » et d'un « Catalogue des substances aphrodisiaques ». Il y expose également tout le bien qu'il pense des maisons closes et de leur utilité.
Ce « médecin de l'amour » pousserait-il le vice jusqu'à en prescrire la fréquentation sur ordonnance, assortie de flagellations à vertu thérapeutique ?
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La paternité de ce roman fut l'enjeu de nombreuses spéculations. On a évoqué Alexandre Dumas - père et fils -, Théophile Gautier ou encore Guy de Maupassant. Mais, n'en déplaise à ces messieurs, l'ouvre est aujourd'hui attribuée à une dame, la marquise de Mannoury (même s'il ne s'agit là que d'un pseudonyme), le premier auteur féminin de clandestins érotiques.
Nous apprécierons particulièrement, dans l'éveil aux plaisirs des sens de Violette, les scènes d'amour saphiques, d'une finesse extrême, et le fait que la charmante héroïne apparaisse avant tout comme une femme libre et un personnage d'une modernité incroyable, en lutte contre le sexuellement correct et les bonnes mours de son temps.
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Mirabeau, corédacteur de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, n'en oublie pas pour autant les plaisirs de la femme. Dans ce roman, il lève le rideau et le voile sur l'éducation sexuelle de la jeune Laure. Le précepte essentiel de son mentor est qu'à partir du moment où tous les actes sont consentis et source de volupté aucun ne peut être considéré comme immoral. Laure multiplie donc les rencontres et les expériences sans éprouver le moindre sentiment de culpabilité ni la moindre honte.
Et comme il n'est de meilleur plaisir que celui partagé, le récit de cet éveil aux délices de la chair, sous la forme d'un manuscrit, est adressé par une femme à son amant, dont elle se trouve provisoirement séparée, dans l'attente de leurs retrouvailles et d'une relecture commune du texte. Ah ! la coquine mise en abyme !
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Hugues Rebell demeure assez - et sans doute injustement - méconnu. Léautaud le jugea pourtant « bel esprit, fin, curieux, très raffiné », et certains de ses poèmes inspirèrent Gide. Aristocrate heureux et dédaigneux, selon Remy de Gourmont, il dilapida la fortune héritée de son père dans les livres rares, le luxe et les femmes. On prétend qu'il mourut de sa vie de débauche et de ses excès. Il termina en tout cas ses jours dans la misère la plus noire, après avoir fui les huissiers une ultime fois, mais entouré de ses beaux livres.
C'est sous le pseudonyme de Mme de Morency, lui-même pseudonyme de Suzanne Giroux, qu'il écrivit Le Journal d'une enfant vicieuse, l'histoire d'une petite dévergondée, que sa tante, pour lui apprendre les bonnes manières, envoie en pension. Bien mal lui en prend. C'est dans cette pieuse institution que l'enfant vicieuse, avec la bénédiction et la complicité des nonnes, deviendra experte en flagellation. Pour le plus grand plaisir de toutes et de tous.
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Fuckwell est l'un des pseudonymes d'Alphonse Momas, avec Bébé, Clic-Clac, L'Érotin, Pan-Pan, Tap-Tap, Trix, Le Nismois. La liste est presque aussi longue que la biographie de cet auteur, qui fut l'un des plus prolixes de son temps. Il eut un drôle de parcours. Fonctionnaire à la préfecture de la Seine au début des années 1890, il s'illustra dans la littérature érotique - on parle de 300 textes ! - et prit une orientation résolument mystique vers la fin de sa vie. D'ailleurs, mythe ou réalité, il affirmait n'avoir jamais inventé la moindre scène polissonne mais les tenir toutes d'un ami prêtre qui lui aurait livré quelques secrets du confessionnal.
Dans Petites et grandes filles, il met justement en scène un abbé précepteur de deux jeunes gens de bonne famille, Paul et Adeline. Mais ses méthodes d'enseignement se révèlent rapidement fort peu catholiques.
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Nous ignorons qui se cache sous le pseudonyme de Maurice de Vindas. Un auteur prolifique, assurément, qui publia une multitude de récits érotiques, entre 1913 et 1930.
Névrose est un roman sado-masochiste, dans lequel, pour changer, c'est un homme, Henry, qui donne les fessées et qui flagelle son épouse, Lucie. La jeune femme, adepte du fouet, jouit toujours plus de la brûlure des lanières de cuir striant la partie la plus charnue de son anatomie.
« Le désir ardait lentement, s'accroissant par saccade, après chaque cinglade qui marbrait la croupe ou les cuisses de violet. Et Henry, qui l'étudiait, commençait avec plus de netteté cette sorte de masochisme féminin qui était la perversion cachée et unique de sa compagne
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Caprices du sexe ou les audaces erotiques de melle louise de b (les)
Louise Dormienne
- La Bourdonnaye
- 17 Décembre 2014
- 9782824207223
Louise Dormienne, alias Renée Dunan, femme de lettres connue de l'entre-deux-guerres, débuta comme critique littéraire. En plein dadaïsme, elle écrivit dans des revues aux côtés de Soupault, Éluard, Aragon, Breton, Picabia.
Ce roman érotique féminin fut publié clandestinement en 1928. Pour beaucoup, il dépasse en puissance, en crudité et en audace tous ceux qui ont été écrits par des femmes.
Louise de Bescé, châtelaine vivant en bord de Loire, déçue de ses premières expériences sexuelles, monte à Paris pour courir d'aventure en aventure et se comporter en perverse souveraine.
Cette histoire retrace le parcours d'une jeune femme à la sexualité débridée et parfaitement assumée ; d'une jeune femme libre et non conformiste.
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Hugues Rebell demeure assez méconnu. Léautaud le jugea pourtant « bel esprit, fin, curieux, très raffiné », et certains de ses poèmes inspirèrent Gide. Aristocrate heureux et dédaigneux, selon Remy de Gourmont, il dilapida la fortune paternelle dans les livres rares, le luxe et les femmes. On prétend qu'il mourut de ses débauches et de ses excès. Il termina en tout cas ses jours dans la misère la plus noire, après avoir fui les huissiers une ultime fois.
C'est sous le pseudonyme collectif de Jean de Villiot - également emprunté, entre autres, par Hector France, Stéphane Arnoulin et Marius Boisson - qu'il signa Mémoires de Dolly Morton. L'histoire d'une jeune femme qui, durant la Guerre de Sécession, tente d'aider des esclaves à s'affranchir. Mais elle est faite prisonnière, flagellée et traînée en place publique, avant d'être forcée à devenir la maîtresse du propriétaire d'une plantation.
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Tap-Tap est l'un des pseudonymes d'Alphonse Momas, avec Bébé, Clic-Clac, L'Érotin, Pan-Pan, Fuckwell, Trix, Le Nismois. La liste est presque aussi longue que la biographie de cet auteur, qui fut l'un des plus prolixes de son temps. Il eut un drôle de parcours. Fonctionnaire à la préfecture de la Seine au début des années 1890, il s'illustra dans la littérature érotique - on parle de 300 textes ! - et prit une orientation résolument mystique vers la fin de sa vie. D'ailleurs, mythe ou réalité, il affirmait n'avoir jamais inventé la moindre scène polissonne mais les tenir toutes d'un ami prêtre qui lui aurait livré quelques secrets du confessionnal.
« Le Secret de Miss Sticker » s'inscrit dans le cycle Par le fouet et par les verges, dans lequel un pensionnat de jeunes filles anglais, tenu par la sévère Miss Sticker, est le théâtre de punitions et de récompenses distribuées par des maîtresses et des servantes. La petite nouvelle, Reine de Glady - une française - gagnera-t-elle les faveurs de l'inflexible directrice ?
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Apollinaire est avant tout considéré comme l'un des plus grands poètes du xxe siècle. À la fois expérimentateur, inventif et précurseur, il se distingua dans la pratique du calligramme - des poèmes écrits en forme de dessin -, participa au cubisme et fut l'un des créateurs du surréalisme, dont il forgea le nom.
Son ouvre érotique, essentiellement un roman et des poèmes, est également passée à la postérité.
Dans un style truculent et empreint d'humour, entre Sade et Rabelais, Les Onze Mille Verges relate le périple sexuel du prince Mony Vibescu, à travers l'Europe, de son pays natal (la Roumanie) jusqu'en Chine. Tout part d'une phrase lancée à une jeune femme qu'il rencontre à Paris et qui sonne rapidement comme une malédiction : « Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même les onze mille verges me châtient si je mens ! »
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Aline et valcour ou le roman philosophique - tome 1
Sade Donation Alphon
- La Bourdonnaye
- 17 Décembre 2014
- 9782824207285
Débauché, délinquant, transgressif, subversif, Sade a toujours été un auteur clandestin. Il ne publia des textes sous son nom que vers la fin de sa vie. Sa liberté de penser, son athéisme et sa plume lui ont valu vingt-sept années d'emprisonnement, et ses ouvres pornographiques, objets de scandale et d'effroi, ont été systématiquement interdites à leur parution. L'anathème dura jusqu'en 1960 ! Aujourd'hui, il est passé à la postérité. Le mot « sadisme » figure dans tous les dictionnaires et est transposé dans toutes les langues. Son ouvre a trouvé sa place dans la Bibliothèque de la Pléiade.
Aline et Valcour, roman épistolaire, a pour sujet l'amour vertueux entre deux jeunes gens. La mère de la demoiselle approuve cette relation vertueuse, tandis que le père, libertin, tente de débrider sa fille par tous les moyens. Et Sade, visionnaire, annonce, un avant avant, la Révolution française.
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Eveline, aventures d'une jeune miss du grand monde
Anonyme
- La Bourdonnaye
- 17 Décembre 2014
- 9782824206998
Dans le Londres de l'ère victorienne, riche en interdits et frustrations, une jeune fille de la haute, apparemment glaciale et chaste, couve un tempérament de feu et connaît un appétit sexuel insatiable. Pour assouvir la passion de ses sens, elle fait feu de tout bois et n'hésite pas à recourir aux services très particuliers des domestiques qui lui tombent sous la main. Un valet de pied l'initie alors aux plaisirs inavouables. Aussitôt, Éveline exerce ses jeunes talents d'initiatrice et commence par pervertir son frère.
Ce roman fut publié pour la première fois à Londres, en 1840, de manière clandestine. Cinquante ans plus tard, une version française vit le jour. Son auteur est toujours inconnu, ce qui ajoute assurément à l'excitation de ce texte à la puissance érotique intacte.
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Pucelle d'orleans, poeme en vingt et un chants
Voltaire
- La Bourdonnaye
- 17 Décembre 2014
- 9782824207056
Voltaire fut la figure emblématique de la philosophie des Lumières. Toute sa vie, il combattit pour la tolérance et la liberté de penser, travaillant à la mise en place d'une monarchie guidée par les philosophes. Son ouvre fit de lui l'un des écrivains les plus célèbres du xviiie siècle, et il n'hésita pas à mettre sa notoriété au service de la justice en prenant publiquement la défense de victimes de l'intolérance religieuse. Il avait d'ailleurs le fanatisme religieux en horreur et le nommait « L'Infâme ».
Il n'hésita pas à le railler férocement et méthodiquement avec La Pucelle d'Orléans, qu'il peaufina trente ans ! Voltaire voulait être sûr de ne pas rater sa cible. Il réussit son coup. Dans les salons à la mode, on citait des passages entiers de ce livre sulfureux et à clés - qui étaient donc Cutendre, Hermaphrodix et Grisbourdon ? - dans lequel le destin de la France tenait à la virginité d'une jeune bergère qui semblait préférer son âne à quiconque.
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Tap-Tap est l'un des pseudonymes d'Alphonse Momas, avec Bébé, Clic-Clac, L'Érotin, Pan-Pan, Fuckwell, Trix, Le Nismois. La liste est presque aussi longue que la bibliographie de cet auteur, qui fut l'un des plus prolixes de son temps. Il eut un drôle de parcours. Fonctionnaire à la préfecture de la Seine au début des années 1890, il s'illustra dans la littérature érotique - on parle de 300 textes ! - et prit une orientation résolument mystique vers la fin de sa vie. D'ailleurs, mythe ou réalité, il affirmait n'avoir jamais inventé la moindre scène polissonne mais les tenir toutes d'un ami prêtre qui lui aurait livré quelques secrets du confessionnal.
« Les Concubines de la directrice » s'inscrit dans le cycle Par le fouet et par les verges, dans lequel un pensionnat de jeunes filles anglais, tenu par la sévère Miss Sticker, est le théâtre de punitions et de récompenses distribuées par des maîtresses et des servantes. Le jeune Reine de Glady revient pour une deuxième année, après des vacances d'été bien méritées. À présent, elle fait partie des grandes qui pourront initier les nouvelles.
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Etudes medico-legales, psychopathia sexualis avec recherches speciales sur l'inversion sexuelle - pa
Von Krafft-Ebing Dr
- La Bourdonnaye
- 17 Décembre 2014
- 9782824207100
Richard von Krafft-Ebing, après des études de médecine, se spécialisa en psychiatrie. Il exerça dans plusieurs instituts mais se montra critique envers leur mode de fonctionnement, inapte à favoriser la véritable compréhension des pathologies rencontrées. Il s'orienta donc vers l'enseignement et devint expert en médecine légale. C'est d'abord à l'usage des médecins et des juristes qu'il écrivit Psychopathia sexualis. L'ouvrage, initialement destiné à servir de référence aux professionnels, connut un énorme succès populaire. C'est lui qui popularisa les termes « sadisme » et « masochisme », relatifs aux ouvres de Sade et de Sacher-Masoch.
Psychopathia sexualis présente un indéniable intérêt historique, puisqu'il constitue l'une des premières monographies de la sexualité, abordée sous tous ses aspects : psychologie, psychiatrie, physiologie, etc. Plus que cela encore, ce livre établit les premiers concepts de la sexologie.
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Apollinaire est avant tout considéré comme l'un des plus grands poètes du xxe siècle. À la fois expérimentateur, inventif et précurseur, il se distingua dans la pratique du calligramme - des poèmes écrits en forme de dessin -, participa au cubisme et fut l'un des créateurs du surréalisme, dont il forgea le nom.
Son ouvre érotique, essentiellement un roman et des poèmes, est également passée à la postérité.
Le jeune Don Juan dont il est question est un garçon de bonne famille que « la chose » travaille. Il ne rêve que de formes rebondies, de creux intimes, d'odor di femina, d'étreintes et de caresses impudiques. Il se déniaise sur son lieu de vacances et ne recule devant aucun jupon pour assouvir ses fantasmes et parfaire son éducation sexuelle. Roman d'initiation, donc, non dénué d'humour, dans lequel des femmes transforment un jeune mâle fougueux en homme accompli.