Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Idpure
-
Charlie Chaplin ; image d'un mythe
Sam Stourdzé, Carole Sandrin
- Idpure
- 1 Décembre 2011
- 9782970070245
Sans conteste, Charles Spencer Chaplin (Londres, 1889-Vevey, 1977) est une figure mythique du 20e siècle. Associé à la naissance du cinéma, à la pantomime et à la tragicomédie, le mythe auquel il se rattache a rendu inséparables le personnage qu'il incarne à l'écran et l'homme dont la vie a souvent inspiré l'oeuvre. Cela fait près de 100 ans que le petit vagabond, Charlie pour les anglophones, Charlot pour les Français, provoque rire et émotion. Reconnaissable d'emblée à ses petites moustaches, son chapeau melon, ses godillots trop grands et sa canne de jonc, cet homme aux allures de dandy est un héros d'aventures.
Troquant ses guenilles pour l'habit du soldat ou du pasteur, il n'en est pas moins identifiable, trahi par ses attitudes et ses mimiques. Qu'il soit confronté à des situations familières ou improbables, Charlot finit toujours par s'en sortir et s'en aller, solitaire, vivre d'autres histoires. Le coeur pincé et le sourire aux lèvres, c'est cette image sympathique de Charlot que nous partageons tous.
Le premier Charlot, celui des slapsticks de 1914 tournés à la Keystone Film Company, surprendra peut-être. Odieux personnage, mettant et recevant de violents coups, ce Charlot est loin de celui aujourd'hui universellement connu. De cette première période date cependant un film manifeste qui annonce la centralité de la figure de Charlot dans les films de Chaplin et l'histoire du cinéma: Charlot est content de lui met en évidence le rapport de Chaplin à son image. Profitant d'une course de voitures à pédales dans Venice, un quartier de Los Angeles, l'équipe tourne ce court métrage en moins d'une heure. Basé sur l'improvisation, il met en scène l'obsession d'un curieux personnage qui persiste à envahir le champ de la caméra. C'est le deuxième film dans lequel apparaît Chaplin et le premier dans lequel il revêt son célèbre costume. On est en 1914, Charlot est né.
En quelques années, Chaplin va faire évoluer la psychologie de son personnage en lui prêtant des sentiments plus nobles que la goujaterie des comiques burlesques keystoniens.
-
Geraldo de Barros, jeune et talentueux peintre brésilien de vingt-trois ans, découvre la photographie en 1946, alors qu'il est en pleine période de formation artistique. Il en comprend avec une étonnante rapidité les grandes richesses formelles et expérimentales, qu'il met aussitôt en relation avec sa connaissance de l'art moderne, acquise durant ses études, puis à la Bibliothèque municipale de Sao Paulo. De nombreux débats et discussions avec des intellectuels européens, exilés au Brésil pendant et après la Seconde Guerre mondiale, lui permettent de faire le lien entre des problématiques artistiques internationales, ses goûts, son expérience personnelle et sa culture, qui est celle du Brésil moderne de l'après-guerre.
-
Matthieu Gafsou a réalisé les images de cette enquête photographique fribourgeoise entre septembre 2011 et novembre 2012, uniquement sur le territoire cantonal. Fribourg est un canton suisse dont la place au sein de l'Eglise catholique romaine est centrale: formation des prêtres, conférence des évêques suisses, diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Pour son travail, Gafsou a usé de deux stratégies distinctes pour réaliser ses images. D'un côté, des images «planifiées» qu'il est allé glaner lors d'événements importants de la communauté catholique romaine (ordination épiscopale, période de Noël,...) ou dans des lieux qui lui semblaient importants (musée d'art et d'histoire, chapelle de la Madeleine...). Il a sciemment évité certaines évidences, dont l'iconographie est déjà abondante et qui lui semblaient moins intéressantes que des lieux peu connus. D'un autre côté, Gafsou a silloné le canton suisse en voiture, au hasard, de long en large, de village en village, d'église en église, véritablement à la façon d'un enquêteur mais qui n'aurait pas le souci de l'exhaustivité, encore moins celui de la vérité. Toutes les parties du canton sont représentées, certaines plus que d'autres mais sans aucun a priori. Il s'agissait pour le photographe de construire son histoire du catholicisme à Fribourg.
-
Rares photographies couleurs par Paul Ronald Interview exclusif avec Anouk Aimée Le sujet principal de 8 1/2 est le projet de film que Guido Anselmi, réalisateur incarné par Marcello Mastroianni, tente de mener à bien. En cure dans une station thermale, le réalisateur, fatigué et déprimé, est en proie aux doutes et à la confusion. Une maîtresse écervelée, une épouse amère, un écrivain critique, une muse évanescente, des amis interrogateurs et des prêtres dubitatifs complètent le tableau. Du film en projet, on ne connaîtra que le décor, un gigantesque aéronef édifié à grands frais par le producteur. 8 1/2 passe sans cesse de la réalité au rêve, du souvenir au fantasme et à la fiction, de la même manière que Guido Anselmi, en veine d'inspiration, semble se perdre petit à petit dans les méandres de son âme. Ainsi se mélangent les figures de l'enfance. En fin de compte, harcelé par une meute de journalistes aux questions superficielles et agressives lors d'une conférence de presse, il déclare forfait, et abandonne son projet.
Rare color photographs by Paul Ronald Exclusive interview with Anouk Aimée 8 1/2, is about the film that Guido Anselmi, a movie director played by Marcello Mastrolanni, is trying to finalize. On a rest cure at a spa, the exhausted and depressed moviemaker is confronted with his own doubts and confusion. A featherbrained mistress, a bitter spouse, a critical writer, an evanescent muse, inquiring friends and skeptical priests complete the setting. The only thing we actually see of the movie In project is the set, a gigantic aircraft built at great cost by the producer.
8 1/2, ceaselessly alternates between reality and dream, remembrance and fantasy and fiction as the uninspired Guido Anselmi slowly drifts into his soul's meanderings, in a blend of childhood figures. Harassed by a group of journalists and their superficial and aggressive questions during a press call, he finally gives up and abandons his project.
-
«Si vous avez perdu votre intérêt ou d'inspiration dans le design graphique, consultez ce livre, vous obtiendrez votre magie de retour.» Les pages présentées dans ce livre sont les extraits d'une série de 35 volumes, sous l'appellation Graphis Annual, publiés par Graphis au fil des ans, du premier ouvrage publié en 1952 au dernier en 1986. Divisé en doubles pages, reproduites à partir des livres originaux, le contenu des exemples présentés dans ce volume a été sélectionné en choisissant des sujets qui ont déjà démontré leurs renaissances visuelles durant ces dernière années. Pour ceux qui, par attirance ou par métier, sont en contact avec les arts graphiques, nous vous offrons ici l'opportunité de découvrir un résumé visuel précieux et stimulant, marqué par une époque qui a été et qui sera celle de demain.
«If you have lost your interest or inspiration in graphic design, check out this book,you will get your magic back.» The pages presented in this book have been selected from a series of 35 volumes published under the name Graphis Annual by Graphis for a number of years, ranging from the first piece of work published in 1952 to the last one in 1986. Divided into double pages reproduced from the original books, the content of the examples presented in the current volume has been selected by choosing themes which have already demonstrated their visual rebirth during recent years. For those of you who, either by attraction or through their profession, are in close contact with the graphic arts, we offer you an opportunity to discover a precious and stimulating visual summary, marked by an era which has been and will be that of tomorrow
-
«Ils ne sont pas tous bergers ou fromagers ceux qui ont porté le bredzon.» La plupart sont anonymes et n'ont jamais porté le bredzon, le fameux costume fribourgeois. Ils ont accepté de poser dans le hall d'un centre commercial d'une grande agglomération, loin, très loin des paysages alpestres du canton de Fribourg (Suisse) où ce costume est traditionnellement porté. Par le projet de Jean-Luc Cramatte, ils ont répondu à la question «et si le bredzon disparaissait?». Leur réponse est sans équivoque: le bredzon doit absolument subsister. Derrière cette constatation se cache la crainte de la perte d'une identité rattrapée par la mondialisation. Dans cette grande fête artistique célébrant le «bredzon forever», des écrivains, des artistes et designers ont répondu à l'appel de Jean-Luc Cramatte et posent d'une certaine façon leur regard sur le bredzon du futur.
«Bredzons are not only worn by shepherds and cheesemakers.» Most are anonymous and have never worn the bredzon, the famous Fribourgeois costume. They agreed to pose in the lobby of a shopping center in a large urban area, far, far away from the Alpine landscapes of the Swiss Canton of Fribourg, where the costume was traditionally worn. For the project of Jean-Luc Cramatte, participants responded to the question «what if the bredzons disappeared?» The responses were unequivocal: «bredzons must absolutely continue to exist!» Underlying this statement is the fear of loss of identity overtaken by globalization. In this telling artistic endeavor celebrating the «bredzon forever,» writers, artists and designers, all responded to the call of Jean-Luc Cramatte to propose their views of the future of the bredzon.