Filtrer
Éditeurs
Prix
Kailash
-
Japoneries d'automne se compose de neufs textes que Pierre Loti a écrit en se référant à son journal intime, tenu pendant son deuxième voyage au Japon en 1885. Il y décrit la société japonaise de l'époque à travers ses rencontres ; un Japon qui vient d'entrer dans la modernité. Loti découvre un pays qu'il ne connaît pas et use de clichés sans complaisances envers la population, à laquelle il reproche de vouloir trop vite prendre les habitudes occidentales. Mais le talent est là, dans ce don à décrire dans les moindres détails, les ors des palais et des cérémonies impériales, la nature et le culte qui lui est rendu. Une "photographie littéraire" du Japon de l'Ère Meiji. Japoneries d'automne boucle la "trilogie" japonaise commencée avec Madame Chrysanthème et La Troisième jeunesse de Madame Prune.
-
-
Pékin et le tout petit bout de Chine que voit Pierre Loti à l'aube de notre siècle, sont un pays meurtri, violé, écrasé par la guerre et son livre est plein de ruines. La mort, il la voit partout. Non seulement du fait de la guerre, mais parce que, tout le long de sa route il ne découvre que des tombeaux et encore des tombeaux. Il dira : « La Chine en est encombrée ». « C'est un pays où quelques millions de Chinois vivants sont dominés et terrorisés par quelques milliards de Chinois morts. »
-
Andrée Viollis voulait être marin, en fait elle a navigué plus loin et parfois plus dangereusement. Cette fémimiste chic fut une des premières femmes reporters de guerre souvent seule sur le terrain comme en Afghanistan en 1929 quand elle s'embarque sur un petit avion russe pour gagner Kaboul en sautant les montagnes de l'Hindou-Kouch pour enfin atterrir en pleine révolution.
Ce ne sont pas encore les moudjahidin ni les talibans qui partent à l'assaut de la capitale afghane mais Batscha Sakao une sorte de faux robin des bois opportuniste et ambitieux, fils d'un porteur d'eau, qui a profité des idées un peu trop modernistes du roi Amanoullah pour soulever les mécontents les plus traditionnels particulièrement furieux du remplacement de la charia par un simple code de conduite et de l'ouverture d'écoles pour filles ! Sakao devenu émir à la place du roi instaure un strict régime religieux.
A presque soixante ans, notre petite «reportrice» au «Petit Parisien» parle peu mais écoute beaucoup. Elle saisit avec finesse les divergences ethniques des tribus, leurs rapports de force et leurs aptitudes aux jeux de la guerre.
L'envoyée spéciale, férue de littérature, s'exprime librement sans leçons de morale, dans un style direct et fluide à la Hemingway. Ses reportages sont à la fois vifs, colorés mais aussi construits tout en se dévorant comme un roman à suspense... -
L'Inde contre les Anglais est un reportage vivant, sur les lieux et au moment où l'Inde prépare son Indépendance. Les mouvements de résistance passive à la colonisation britannique, l'organisation des femmes, des jeunes, des individus de toutes castes, religions, pauvres et riches, éduqués et analphabètes, tous aspirent à une république laïque dans le respect des traditions de ses différentes communautés. Avec Andrée Viollis, nous assistons à des rencontres avec le Mahatma Gandhi, figure tutélaire de la non-violence, de la tolérance et de la justice pour tous, soutenu par les fameux Jawaharlal Nehru et le musulman Muhammad Ali Jinnah, fondateur du futur Pakistan . Il semble important de republier ce texte à l'heure où le gouvernement actuel est en train de réécrire l'histoire de l'Inde au profit des seuls hindous.
-
En 1885, l'officier de marine Julien Viaud arrive à Nagasaki. Son double en littérature, Pierre Loti, tire de ce séjour Madame Chrysanthème, l'une des oeuvres les plus étonnantes du japonisme qui marqua si fort la fin du XIXe siècle. C'est en lisant ce livre-là que Vincent van Gogh, admirant les descriptions d'intérieurs japonais, s'exclama : « Ah ! c'est donc comme ça qu'il faut regarder une japonaiserie ».
-
En 1931, Andrée Viollis, grand reporter au Petit Parisien, principal quotidien de l'époque, arrive en Indochine, la conquête militaire est depuis longtemps achevée. En 1893, la France avait créé l'Union indochinoise qui regroupait les colonies et protectorats et du Vietnam, du Cambodge et du Laos. Elle témoigne dans ce texte, entre reportage et journal, de la dure réalité da la colonie souvent bien éloignée de la langueur exotique décrite dans les romans de l'époque dont certains néanmoins évoquaient la brutalité des colons et de leurs soutiens locaux. Durant les prémices de la guerre d'indépendance de l'Indochine qui deviendra le Vietnam, nombre d'atrocités sont commises par des militaires, des légionnaires et autres représentants de l'autorité française. La France finira, dix ans après la publication de ce livre qui suscitera bien des critiques en métropole, par perdre le « joyau » de son empire colonial. A l'heure de la reconnaissance et de la repentance il faut tout de même faire la part des choses, reconnaître les abus mais ne pas oublier que beaucoup, parmi les Français ont souffert de cette brutalité et firent de leur mieux pour alléger les souffrances du peuple indochinois, des médecins, infirmières, religieux, journalistes et écrivains... qui ne cessèrent de dénoncer ces excès. Andrée Viollis a eu le courage d'écrire ces pages documentées, ce qui, à l'époque, n'était pas rien...
-
Nichée dans l'Himalaya, à 2 200 mètres d'altitude, la petite ville de Shimla est la capitale d'été de l'Inde britannique. La station prend le frais sous la mousson, en cet été 1896, quand arrive d'Oxford le professeur Mortimer, chargé d'enquêtes spéciales au service de Sa Majesté la reine Victoria, qui est aussi l'impératrice de l'Inde, pays qu'elle ne visitera jamais, mais dont elle étudie avec passion l'hindoustani.
Trois ans plus tôt, Shimla a été le témoin d'un meurtre, celui d'une jeune Écossaise, Helena Jobson, tuée d'une balle avant d'être démembrée. Puis un chef jardinier connaît le même sort. La façon de faire du meurtrier rappelle les méthodes de Jack l'Éventreur quand il sévissait à Londres.
Mortimer tente de découvrir la vérité avec l'aide du vice-roi Elgin, d'officiers sikhs, d'un libraire maltais, d'une Goanaise en pleine sève, d'un jeune castrat en cavale, d'un spécialiste d'araméen, d'un aliéniste réputé et d'un policier en retraite. La ville grouille d'espions venus -
Ce petit livre s'adresse au public le plus large, désireux d'apprendre l'essentiel de la mythologie hindoue et ce de la façon la plus claire possible. Pour lui donner des visages, il s'appuie sur les images populaires que l'on retrouve partout en Inde, encadrées ou collées sur les murs des lieux publics, des boutiques ou des restaurants.
En effet, en dehors de l'Inde et des populations indiennes émigrées, la connaissance des divinités de l'hindouisme se résume généralement à quelques dieux principaux. On connait aussi plus ou moins les grandes épopées, le Ramayana et le Mahabharata. Mais tous les autres ? Comment cette mythologie s'organise-t-elle? Quels sont les concepts fondamentaux qu'elle représente ?
Il a fallu près de trois millénaires pour passer des divinités védiques (qui correspondent essentiellement à des concepts abstraits, à des astres ou à des phénomènes naturels¬) au panthéon brahmanique, puis à celui de l'hindouisme actuel. Ce n'est que très progressivement que Brahma, Vishnu et Shiva ont occupé la première place faisant disparaître des divinités plus anciennes ou les reléguant, comme Indra, à une place subalterne. Et que dire des innombrables déesses, dont certaines ne sont honorées que dans quelques villages ? Qu'elle est donc la fonction de la Déesse ? Pour certains, elle est à la base de tout, pour d'autres, elle personnifie l'énergie cosmique.
Ce livre tente de répondre à ces questions, d'expliciter la cosmologie, d'expliquer le temps cyclique, la notion d'avatar, de dégager la signification des mythes principaux et de fournir un résumé des deux grandes épopées. -
Le séjour forcé de Raphaël au Cambodge, comme Conservateur intérimaire des sublimes temples d'Angkor, dont l'auteur s'attache à rendre la saisissante beauté, se transforme en un véritable roman d'aventure lorsque le destin de notre héros vient croiser celui de deux mystérieuses jeunes femmes : l'une est américaine, et naturellement richissime et excentrique, l'autre, danseuse khmère de sang royal qui se prépare à accomplir une terrible mission secrète...
-
L'Inde sans les anglais ; Mahé des Indes
Pierre Loti
- Kailash
- Bibliotheca Asiatica
- 22 Août 2007
- 9782842681562
Pierre Loti, n'est plus à présenter. Toutefois ce livre, parmi les moins connus de l'auteur, présente une Inde de la fin du XIXe et tout début XXe d'une manière à la fois nostaligique et moderne. Son oeuvre réunit recueils, romans exotiques, études sur les civilisations de l'Orient et de l'Extrême-Orient, récits de voyages et mémoires.
L'Inde sans les Anglais a pour cadre l'Inde du Sud au Nord. Loti réussit l'exploit, en pleine colonisation britannique, de faire une abstraction totale des occupants. Il décrit l'Inde, une Inde qui existe toujours aujourd'hui dès que l'on dépasse les clichés de la croissance et de la mondialisation. Paradoxe immuable de ce continent si mystérieux.
-
L'intrigue de ce roman débute dans un Paris un peu glauque, à la Tardi où un paisible bureaucrate, Henri Morgat va se retrouver au coeur d'une intrigue policière qui va l'entraîner à travers dans un périple mouvementé de Marseille à Luang-Prabang.
-
-
A la fin d'une vie de pérégrinations, Pierre Loti réalise son vieux rêve d'enfance : visiter les ruines d'Angkor. Ce journal de son expédition au Cambodge en 1901, décrit avec une rare précision, tant les ruines fameuses d'Angkor Vat et de l'ancienne capitale khmère d'Angkor Thom que le ballet traditionnel cambodgien à la cour du roi.
-
Vendu soit le seigneur du ciel !
Fan Tong
- Kailash
- Mystere Et Boule D'opium
- 17 Juin 2010
- 9782842681951
Le commissaire Wang est à Beihai, dans le sud de la Chine en pleine expansion économique. Il ne se passe pas grand-chose dans la chaleur humide de son commissariat. Et pourtant, trois paysannes viennent se plaindre d'avoir perdu leurs maris ! Le petit-neveu d'un missionnaire normand à la retraite est sauvagement assassiné sur le Ferry alors qu'il vient rendre visite à son parent... Un couple de Japonais à la retraite devient plus que suspect... Entre bons petits plats partagés par le commissaire et le prêtre et enquête touffue, Monsieur Wang a du pain sur la planche !
-
Dans le Laos des années trente, dans les montagnes du pays Mnong, la petite ville de Korpulak vit bien de bien cocasses aventures.
Monsieur le Haut-Commissaire Escarbougnas, véritable Tartuffe de l'administration coloniale française dont la soif de grandeur n'a d'égal que son égoïsme et sa médiocrité, affronte de vrais broussards honnêtes et misogynes comme il se doit, entourés d'une population bon enfant et paresseuse, qui essaient tant bien que mal de maintenir une... certaine idée de la France dans des péripéties à rebondissements.
Satire féroce d'une communauté qui outrepasse ses droits dans ce roman d'aventures qui n'hésite pas, pour le moins, à ridiculiser sans pitié les protagonistes de cette histoire dont les ingrédients savoureux mélangent tour à tour : duplicité et abus de pouvoirs, adultères et fêtes pantagruéliques, actes de bravoure et de lâcheté, le tout dans un langage où l'humour au vitriol n'épargnent rien ni personne.
-
Songez, quand vous découvrirez ou retrouverez le Cambodge des temples, Angkor-Vat, le Bayon, le Bapuon, Banteay Srei, Prah Khan. que l'immense cité des rois khmers fut reconstruite pierre à pierre par les hommes de l'École française d'Extrême-Orient à partir des années 1900. En 1901, Pierre Loti s'assoupit à l'ombre des géants du Râmâyana, pendant que Charles Carpeaux, le fils du sculpteur, se débat avec les tentacules des banians qui emprisonnent les tours à visage du Bayon. Paul Claudel, lui, croit rencontrer à Angkor-Vat Satan personnifié. Quant à André Malraux, il vient à Angkor en 1923 pour dérober, à Banteay Srei, plusieurs déesses sculptées en bas-relief. De nouveaux documents, retracent l'équipée de l'écrivain au Cambodge.
-
Archéologue, naturaliste et romancier, Maurice Maindron (1857-1911) a beaucoup voyagé dans l'Asie du Sud et du Sud-Est. L'oeuvre littéraire qu'il a laissée, remarquable par l'exactitude des détails, porte la marque d'une érudition étonnante. Dans le présent ouvrage, publié en 1898, il a réuni les notions élaborées sur l'esthétique indienne par les indianistes et historiens d'art de la fin du XIXe siècle, offrant au lecteur français un manuel commode, une sorte de vade-mecum, sur les arts et style.
-
Dans Le retour à l'argile, Claude se rend compte, peu à peu, de la futilité des affirmations occidentales face au Cambodge dont il découvre les richesses dans sa pureté et sa continuité. Sans complaisance, pas plus pour lui-même que pour son milieu, nous accompagnons la remise en question de cet homme qui perd ses certitudes comme on enlève un à un ses vêtements, pour atteindre non pas une vérité, mais tout au moins un abandon des préjugés. «Comme le fleuve dépose ses alluvions et repart allégé.»
-
« Feluda et moi-même, Tapesh, sommes cette fois à Darjeeling, pour nous mettre à la recherche d'un auteur mystérieux de lettres anonymes. «Pourquoi n'iriez-vous pas passer vos vacances à Gangtok ?» demanda mon père un beau matin, alors que la chaleur rendait notre bonne vieille ville de Calcutta plus poisseuse de jour en jour. En fait de bonnes vacances, nous voilà aussitôt lancés sur les traces d'un dangereux criminel qui, non content d'avoir commis un meurtre, n'hésite pas à prendre tous les risques pour dissimuler son sordide assassinat. »
-
Qui a dérobé la douzième pièce des signes du zodiaque de Jahangir ? La petite statuette du dieu égyptien des morts ? Un étrange instrument de musique fabriqué en Allemagne sur l'ordre d'un avocat célèbre laisse Feluda perplexe. Les derniers mots de ce mystérieux personnage ne le sont pas moins : la clef. la clef.
-
Enfin le rêve de Lalmohan Babu va se réaliser : le dernier de ses romans policiers va être porté à l'écran. Et pas n'importe où s'il vous plaît, à Bollywood ! Le fier auteur est invité à se rendre à Bombay pour assister au tournage de la magistrale scène finale. Un tel voyage n'est pas envisageable sans la compagnie de ses deux amis, le célèbre détective Feluda et son jeune acolyte Tapesh. Mais que cache le mystérieux paquet confié à Lalmohan à son départ de Calcutta ? Une super production Bollywood, des acteurs hauts en couleur, la magie du cinéma dans la mégalopole où paillettes et trafics se côtoient sans frontières. Grâce à la perspicacité de notre détective, ce sera encore une fois « tout est bien qui finit bien ». Avec « Bollywood, Bombay », le cinéma entre enfin dans le décor des aventures de Feluda. Grand maître du cinéma indien, Satyajit Ray décrit avec amusement et ironie subtile les grosses ficelles du film bollywoodien, cinéma populaire aujourd'hui dans le monde entier.
-
Où en est aujourdhui, le Cambodge, après le 17 avril 1975, date de la victoire des révolutionnaires khmers ? Témoin oculaire de la prise de Phnom Penh, François Ponchaud nous en fait revivre les péripéties : entrée des révolutionnaires, exode forcé de toute la population. Il évoque ensuite la prise du pouvoir dans les provinces, la désertion des villes et des bourgades par un peuple livré de force au travail de production agricole.lt;br /gt; Par une analyse du discours officiel tenu par la radio, lauteur décrypte les buts poursuivis par la révolution, lorganisation de la nouvelle société, la formation idéologique du peuple, la création dune nouvelle culture.
-
Ameer Ali raconte comment il fut adopté à 5 ans par Ismaïl, le Thug, qui l'initie rapidement aux lois de sa secte de bandits des grands chemins. Ils mènent une vie princière et libre, de ville en ville, choisissant leurs victimes parmi les notables et riches marchands. Mais trahi par les siens, il deviendra auprès des Anglais le principal acteur de l'extinction des Thugs.