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Le Point
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Vernaculaires : Essais d'histoire de la photographie
Clément Chéroux
- Point Du Jour
- 3 Octobre 2024
- 9782493674029
Quoi de commun entre un photographe qui essaye de capturer des fantômes, un expérimentateur qui tente d'enregistrer ses pensées en disposant une plaque sensible sur son front, un opérateur de fête foraine, un prestidigitateur en chambre noire, de joyeux amateurs, quelques chasseurs de reflets et des producteurs anonymes d'images énigmatiques ? Rien, si ce n'est leur appartenance à cette vaste catégorie photographique encore insuffisamment étudiée par les historiens du médium : celle du vernaculaire.
La photographie vernaculaire est le plus souvent appliquée ou fonctionnelle, c'est-à-dire utilitaire. La famille est l'un de ses principaux lieux de production ou de circulation, elle est donc aussi domestique. Mais surtout, elle se situe hors de ce qui a été jugé le plus digne d'intérêt par les principales instances de légitimation culturelle. Elle se développe en périphérie de ce qui fait référence, compte et pèse dans la sphère artistique. Elle est l'autre de l'art.
Clément Chéroux revient dans cet ouvrage sur quelques-unes de ces pratiques vernaculaires oubliées qui deviennent autant d'occasions d'interroger la photographie : faut-il (ou non) croire aux images, comment s'aveugler en les regardant, qu'est-ce qu'un amateur, quel est l'inconscient photographique du cinéma de Georges Méliès, les photographes forains ont-ils le pouvoir de changer la vie en changeant de décor, quelle était la véritable activité d'Eugène Atget, pourquoi les images documentaires avaient-elles valeur d'extase pour les surréalistes ? -
Hellfest : la bible
Baptiste Brelet, Vanessa Girth, Philippe Lageat
- Point Barre
- 8 Novembre 2022
- 9782957834211
L'histoire du Hellfest, qui vient de souffler sa quinzième bougie, n'a jamais été un long fleuve tranquille. Dès 2006, Ben Barbaud et Yoann Le Nevé, fondateurs de l'événement, et leurs fidèles ont en effet relevé bien des défis pour parvenir à faire de cette grand-messe d'enfer l'un des plus importants festivals de musiques extrêmes au monde. Un lieu de pèlerinage unique à Clisson, la petite Venise de Loire-Atlantique, au pays du Muscadet. C'est ce parcours haut en couleur que ce livre hors norme, réalisé en coproduction avec le Hellfest et préfacé par Kerry King (guitariste du mythe Slayer), retrace avec un souci du détail jusqu'alors inédit. Au menu de ces 592 pages et de ces 4,5 kilos de passion, l'histoire, la vraie, avec ses heures de gloire et de doutes, plus de 1.500 de photos (pour la plupart inédites), environ 500 documents, des dizaines d'interviews exclusives et des tonnes d'archives (affiches, pass, flyers, dessins préparatoires, etc.). Les meilleurs moments musicaux de ces quinze années de communion sont également au coeur de ce pavé, de même qu'un focus sur certains des principaux disciples de cette success story comme on en voit peu. L'histoire agitée d'un festival culte à la renommée internationale et d'un site sacré, certes, mais plus encore les tribulations improbables d'une bande de copains un peu fous, mais qui rêvent grand.
Cette aventure humaine a aujourd'hui sa bible. Un livre définitif écrit par Philippe Lageat, Vanessa Girth et Baptiste Brelet, du mensuel Rock Hard.
Fait par des fans, avec des fans, pour des fans -
Le point Hors-Série n.22 : La confiance en soi
Collectif
- Le Point
- Le Point
- 2 Avril 2025
- 9782850830921
La confiance en soi : un nouveau hors-série du Point qui répond à une préoccupation majeure des Français. Selon une étude OpinionWay de 2023, 68% d'entre eux estiment manquer de confiance en eux, un chiffre qui monte à 88% chez les 18-24 ans.
Ce numéro de 100 pages offre une approche complète et accessible de la confiance en soi, articulée autour de deux grandes parties : "Croire en soi pour s'épanouir" et "Mode d'emploi". Les lecteurs y trouveront des interviews exclusives d'experts reconnus comme Christophe André et Charles Pépin, des témoignages inspirants de personnalités, et surtout des conseils pratiques immédiatement applicables dans tous les domaines de la vie : famille, travail, relations sociales.
Point fort de ce hors-série : son caractère concret et actionnable, avec notamment 30 bonnes résolutions, des exercices pratiques, et des tests d'auto-évaluation. Les illustrations originales et le ton bienveillant en font un guide indispensable pour tous ceux qui souhaitent développer leur confiance en eux, quel que soit leur âge. -
Le point Hors-Série : Guide santé : Le guide des hôpitaux
Collectif
- Le Point
- Le Point
- 15 Avril 2025
- 9782850830938
Au Point, la santé n'est pas un domaine d'enquête tout à fait comme les autres : c'est aussi un combat. Depuis plus de deux décennies, nous publions des palmarès des hôpitaux et des cliniques afin que les patients ne se retrouvent pas seuls dans le brouillard. En somme, un véritable travail d'investigation au service de nos lecteurs. Être utile étant le Graal à atteindre pour tout journaliste.
Depuis le début, ce palmarès est une lutte. En face, il y a toujours eu des opposants à l'évaluation indépendante des établissements. Par idéologie, parfois - la comparaison, c'est mal -, par « autruchisme », souvent : surtout que personne ne dise que certains services sont meilleurs que d'autres, on pourrait l'entendre ! De temps en temps, on distingue quelques réflexes de nomenklaturiste : ceux qui ont tenté de faire obstacle à la sortie de nos palmarès ont, eux, un accès privilégié à l'information en matière de soins... Autant vous dire que nous ne lâcherons jamais rien sur ce sujet. En revanche, nous sommes toujours avides de critiques, car elles nous rendent meilleurs !
Ce guide est composé de notre dernier palmarès des hôpitaux et cliniques, encore enrichi, et à la méthodologie affinée par rapport au précédent.
Voici donc 136 classements dans 85 spécialités, pour 1 400 établissements passés au crible. Nous y avons ajouté des informations pratiques, juridiques, scientifiques, des focus sur plusieurs pathologies ou spécialités, ainsi bien sûr que des conseils sur les parcours de soins. Bonne lecture ! -
Fictions de Trump ; puissances des images et exercices du pouvoir
Dork Zabunyan
- Point Du Jour
- 20 Octobre 2020
- 9782912132925
Le corps de Donald Trump est presque partout, hors de nous, sur nos écrans, pris dans des canaux d'information qui en disséminent les images fixes et animées. Il est aussi présent en nous, de manière plus ou moins flottante, dans l'esprit de ses détracteurs comme de ses partisans.
Le 45e président des États-Unis d'Amérique n'est toutefois pas l'unique sujet du livre. À partir de ses innombrables représentations audiovisuelles, avant comme après son élection, il s'agit ici d'explorer la fonction des images dans l'exercice du pouvoir aujourd'hui, les histoires qu'elles racontent comme les discours qu'elles conditionnent.
Deux questions parcourent cet essai?: quel est cet étrange amour pour le pouvoir, véhiculé par les images d'un dirigeant autoritaire, auquel adhèrent des individus qui n'ont aucun intérêt à voter pour lui?? Quels contre-feux filmiques, réels ou imaginés, sont susceptibles de mobiliser les puissances des images pour se soustraire à ce pouvoir, voire pour le contrarier??
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À la fin des années 1960, l'opposition à la guerre du Vietnam, au racisme et à l'injustice sociale se radicalise aux États-Unis, avec le soutien de nombreux artistes. Le 9 septembre 1971, une révolte éclate à la prison d'Attica dans l'État de New York. Immédiatement, les détenus, en majorité noirs, font entrer journalistes, photographes et observateurs. Pour la première fois, une mutinerie est ainsi suivie de l'intérieur. Au bout de quatre jours, l'assaut est donné. La révolte se solde par quarante-trois morts et des dizaines de blessés.
L'événement a un écho immense, entraînant enquêtes et mobilisations :
Attica devient un symbole de la lutte contre l'arbitraire. C'est cette histoire, à la fois artistique et politique, que met en lumière le livre. Elle renvoie aux conflits raciaux qui traversent toujours les États-Unis et à la situation dramatique de ses prisons. Elle engage aussi à porter plus d'attention aux conditions de détention comme aux discriminations qui existent en France aujourd'hui.
Outre documents et images d'archives, le livre rassemble des photographies et oeuvres graphiques d'artistes tels que Cornell Capa, Emory Douglas, Faith Ringgold, Martha Rosler, Stephen Shames, ou Frank Stella. Il comprend également six essais d'historiens de différentes disciplines ainsi qu'une introduction et un récit des événements par Philippe Artières, historien, directeur de recherches au CNRS et responsable de l'ouvrage.
L'historienne de l'art Elvan Zabunyan consacre son essai à l'engagement des artistes américains au cours des années 1960-1970. Se plaçant du côté du « pouvoir », l'historien de la photographie Thierry Gervais analyse la manière dont Newsweek, Time ou Life rendent compte des événements tandis que, du point de vue opposé, l'historienne du cinéma Nicole Brenez revient sur les films militants réalisés à cette époque. Les historiens de la musique Jedediah Sklower et Emmanuel Parent resituent les différents morceaux consacrés à Attica dans l'évolution des musiques populaires aux Etats-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale.
Deux essais de spécialistes de l'histoire africaine-américaine complètent cet ensemble. Le livre s'ouvre sur un panorama de la situation politique et de la contestation aux Etats-Unis, au tournant des années 1960-1970, écrit par Caroline Rolland-Diamond, professeure à l'université Paris-Ouest ; il se conclut avec un texte de Tom Holt, professeur à l'université de Chicago, sur le lien entre la prison et la discrimination raciale aux Etats-Unis.
En proposant cette diversité de points de vue, Attica, USA, 1971 espère permettre aux lecteurs français à la fois de découvrir un événement exceptionnel et une histoire dont les échos sont encore sensibles aujourd'hui.
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Le point références n.99 : Rire pour résister
Collectif
- Le Point
- Le Point References
- 7 Décembre 2024
- 9782850830853
De l'Antiquité à nos jours, le rire s'est imposé comme une arme redoutable face à l'oppression. Ce nouveau hors-série du Point explore la fascinante histoire de l'humour comme outil de résistance à travers les siècles et les continents.
Des comédies d'Aristophane aux caricatures de Charlie Hebdo, en passant par l'humour juif et les blagues qui circulaient sous les dictatures, découvrez comment le rire a toujours su déjouer la censure et défier les tyrans. Avec les témoignages exclusifs de figures contemporaines comme Coco, Kamel Daoud et Haroun, mais aussi les analyses d'historiens et de sociologues, ce Le Point Références décrypte les mécanismes et les enjeux de cette forme unique de résistance.
Satire, ironie, autodérision : toutes les armes sont bonnes pour préserver sa dignité face à l'oppression. À l'heure où la liberté d'expression est plus que jamais menacée, ce numéro nous rappelle que le rire reste l'ultime rempart de la liberté.
Une exploration passionnante du pouvoir subversif de l'humour, illustrée de documents rares et de textes fondamentaux qui ont marqué l'histoire de la résistance par le rire. -
L'activité artistique de John Coplans (1920-2003) s'inscrit dans une vie faite de ruptures radicales et de profondes continuités. Après une enfance entre l'Angleterre et l'Afrique du Sud, il s'engage à dix-sept ans dans l'armée britannique et combat durant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1950, il étudie l'art à Paris puis à Londres où il devient peintre. À quarante ans, Coplans part aux États-Unis et se consacre à la critique d'art ; en tant que cofondateur de la célèbre revue Artforum, il joue un rôle essentiel dans les débats des années 1960-1970. En 1980, il débute à soixante ans une Å«uvre photographique, dont son propre corps est la seule matière, et qu'il poursuivra jusqu'à sa mort. L'historien d'art Jean-François Chevrier, interlocuteur et ami de Coplans, propose ici une «Âbiographie artistique» où sont abordés les grands enjeux de l'art du second XXe siècle, notamment aux États-Unis. La deuxième partie du livre est constituée d'une anthologie de textes de Coplans.
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Nos prisons rend compte, à travers un montage de textes et d'images, du travail mené durant trois ans par Maxence Rifflet avec des détenus. Il est ponctué de « documents » anonymes et d'oeuvres artistiques concernant les prisons, rassemblés au fil de cette recherche.
Au départ du projet, il y avait une question : comment photographier dans un espace de surveillance sans le redoubler, comment cadrer sans enfermer ? La première réponse a été de ne pas s'intéresser à l'enfermement en général, mais à des lieux particuliers : photographier des prisons, plutôt que la prison.
Les cinq premières, où Maxence Rifflet a mené ces ateliers, évoquent une longue histoire architecturale : de la petite maison d'arrêt de Cherbourg datant de 1827 à la maison centrale « ultra-sécurisée » de Condé-sur-Sarthe inaugurée en 2013, en passant par les prisons de Caen, Rouen et Val-de-Reuil dont la construction s'étend sur un siècle et demi. Conçu après Mai-81, la centre de détention expérimental de Mauzac en Dordogne se compose de bâtiments autonomes entre lesquels on peut circuler. À l'inverse, la maison d'arrêt de Villepinte, en région parisienne, illustre les restrictions spatiales induites par une surpopulation permanente.
Néanmoins, l'architecture carcérale n'est pas uniquement le sujet de ce travail ; elle est aussi le lieu où il s'est élaboré : il s'agissait de photographier non seulement des prisons, mais en prison, sans nier les contraintes que cela suppose et en collaboration avec les détenus.
Aussi, Nos prisons constitue d'abord le récit d'une expérience subjective, quoiqu'indissociable des photographies réalisées en commun. Maxence Rifflet raconte les lieux et les usages qu'il découvre, ses échanges avec les prisonniers, les relations avec l'administration, ou encore ses rencontres avec Robert Badinter, initiateur de la prison de Mauzac, avec Christian Demonchy qui en fut l'architecte avant de construire celle de Villepinte.
Le titre, dans sa simplicité, expose une dualité : nos prisons, car elles sont partie intégrante de la société où nous vivons, que nous en sommes responsables ; mais nôtres aussi, parce qu'elles semblent procéder d'une logique fatale et s'imposer à nous. En donnant une vision inédite des prisons en France aujourd'hui, ce livre engage à s'affranchir des représentations abstraites qui nous empêchent d'en imaginer même la transformation. -
L'oeuvre photographique de Raoul Hausmann est restée longtemps méconnue.
De cet artiste-clé du XXe siècle, la postérité a d'abord retenu le rôle majeur au sein de Dada Berlin, les assemblages, les photomontages, les poèmes phonétiques, quand les vicissitudes de l'Histoire ont effacé cette autre facette, à tous égards prééminente, de son travail.
À partir de 1927, en Allemagne, Hausmann devient un photographe prolixe, avant que sa pratique ne décline après son départ d'Ibiza en 1936. Entre ces deux dates, il aura débattu du rôle de la photographie, publié des textes théoriques, quand ses compagnons d'aventure avaient pour nom August Sander et Lázló Moholy-Nagy, lequel ne craignait pas de déclarer : « Tout ce que je sais, je l'ai appris de Raoul. » Hausmann photographe étonne. Lui dont on connaît la veine acerbe et mordante de l'époque Dada vise ici la pacification, la réconciliation, une forme de résistance au temps par la sérénité. À partir de 1926, l'atmosphère de Berlin lui semblant de plus en plus oppressante, il prolonge sans cesse ses séjours dans de petits villages sur la mer du Nord et sur la Baltique. Là, il photographie le sable, l'écume, les tourbières, des corps nus, les courbes des dunes, le blé, les brins d'herbe, l'anodin qui s'impose dans un éblouissement.
Son attention se porte aussi sur de modestes artefacts solitaires - râpes à fromage, chaises cannées, corbeilles en osier - tous objets troués qu'il transforme en flux, voire en tourbillon de lumière. Hausmann nomme ces expérimentations « mélanographies ». Elles restituent le saisissement né de l'apparition de l'image, écrit-il, comme « la dynamique d'un processus vivant ».
Après l'incendie du Reichtsag en 1933, Hausmann, qui sera qualifié d'artiste « dégénéré » par les nazis, quitte précipitamment l'Allemagne pour Ibiza.
Sa pratique photographique évolue. Fasciné par la pureté des maisons paysannes en forme de cubes blancs, il réalise l'inventaire photographique de ces « architectures sans architecte ». La photographie vient alors soutenir une étude anthropologique de l'habitat vernaculaire, engagée contre les théories racialistes agitant les milieux architecturaux dans les années 1930.
Lui-même intégré à la communauté insulaire, évoluant presque hors du temps, comme dans un « état de rêve » , Hausmann réalise encore des portraits saisissants des habitants, tout en continuant son travail sur les formes du végétal. Le déclenchement de la guerre d'Espagne et l'abandon presque immédiat du petit territoire d'Ibiza aux franquistes marquent le début d'un exil autrement pénible qui ne lui permettra plus de se consacrer de façon aussi assidue à la photographie.
Accompagné de textes de l'historienne d'art Cécile Bargues, auteur de Après Dada. Raoul Hausmann (Madraga, 2015), ce livre est le premier entièrement consacré à son oeuvre photographique. Il accompagne l'exposition présentée au Point du Jour à l'automne prochain, puis au Jeu de Paume début 2018.
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Gilles Raynaldy a photographié la « Jungle de Calais » au fil des neuf mois précédant l'évacuation des réfugiés qui y étaient installés, entre février et octobre 2016. Dans le récit en forme de journal qui ponctue les images, il raconte son expérience d'étranger accueilli par les habitants d'un camp devenu, avec le concours de nombreux bénévoles, un lieu de vie commune, malgré la précarité et la répression. Si Gilles Raynaldy porte témoignage, c'est avant tout de sa propre découverte de ce territoire, du temps qu'il y a passé et des rencontres qu'il y a faites, comme des difficultés et des incertitudes qui furent les siennes. L'écrivaine Marielle Macé éclaire l'approche du photographe, sa présence non intrusive, son attention aux lieux, aux détails, aux gestes. L'anthropologue Michel Agier rappelle, lui, les formes urbaines et les usages sociaux qui s'inventèrent dans la Jungle et dont les enseignements demeurent actuels.
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Le point références n.98 : Les grandes épopées
Collectif
- Le Point
- Le Point References
- 4 Septembre 2024
- 9782850830846
Le Point Références invite à un voyage à travers les plus grandes épopées de l'histoire de l'humanité. De Gilgamesh à Soundjata, en passant par l'Iliade, l'Odyssée, et le Mahabharata. Ce nouveau numéro explore ces célèbres récits qui ont influencé les cultures du monde entier.Bien plus que des récits d'aventures, ce sont des encyclopédies de savoir, de valeurs morales et culturelles qui continuent d'exister à travers les époques et les différentes civilisations. Les héros mythiques tels qu'Achille, Ulysse, Siegfried, ou encore Rama et Arjuna, incarnent des quêtes initiatiques, des luttes contre le destin, et des exploits surhumains qui continuent d'inspirer notre imaginaire contemporain.Le Point plonge également dans des épopées moins connues, mais tout aussi influentes, telles que le Kalevala finlandais et la Chanson des Nibelungen.
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Le point Hors-Série n.6 : Sécession, au coeur de l'Amérique fracturée
Collectif
- Le Point
- Le Point
- 10 Octobre 2024
- 9782850830860
Plongez au coeur de l'Amérique fracturée à la veille d'une élection présidentielle cruciale. Ce hors-série exceptionnel du Point vous offre une analyse approfondie et sans concession des enjeux qui secouent les États-Unis. De la polarisation extrême de la société à la fatigue du gendarme du monde, en passant par le choc Trump-Harris, découvrez les forces qui façonnent l'avenir de la première puissance mondiale.
Avec des reportages exclusifs, des entretiens percutants d'experts renommés comme Yascha Mounk, Francis Fukuyama et James Lindsay, et des analyses pointues, ce hors-série vous plonge dans les réalités complexes d'une Amérique en pleine mutation. De l'économie à la guerre culturelle, en passant par les défis diplomatiques et les batailles idéologiques, explorez tous les aspects d'une nation à la croisée des chemins.
Un guide indispensable pour comprendre les enjeux de l'élection qui pourrait redéfinir non seulement l'avenir des États-Unis, mais aussi l'équilibre géopolitique mondial. -
Comment faire face à « un monde imparfait » ? Telle est la question que se pose le jeune Gilles Caron, appelé en 1960 à faire son service militaire en Algérie, dans une lettre à sa mère. Devenu reporter au sein de l´agence Gamma, il photographiera nombre de situations de con its durant la seconde moitié des années 1960, jusqu´à sa disparition en 1970 au Cambodge, à l´âge de trente ans. Ce livre propose un parcours à travers quelques-uns de ses reportages entre 1967 et 1970, d´Israël au Tchad, en passant par le Vietnam, le Biafra, Mai-68, l´Irlande du Nord et Prague. Un chapitre est consacré à ses photographies de tournage (notamment Baisers volés de François Truffaut et Week end de Jean-Luc Godard). Les historiens de la photographie Guillaume Blanc, Clara Bouveresse et Isabella Senuita éclairent le contexte historique et les conditions de production de ces images, pour certaines devenues célèbres, et leur diffusion par la presse à laquelle elles étaient destinées.
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« Grass Grows » est issu du travail de Camille Fallet à Glasgow et de ses recherches sur l'histoire de la ville. Glasgow est une des métropoles où est né et s'est développé le capitalisme depuis la fin du XVIIIe siècle. Son architecture ancienne célèbre la puissance économique et la volonté de conquête de la Grande-Bretagne industrielle.
Au cours des années 1970-1980, la ville a connu un véritable effondrement dont l'espace urbain porte les traces. Pour Camille Fallet, elle fut le décor d'un imaginaire artistique habité par le travail de Walker Evans sur l'architecture victorienne aux États-Unis dans les années 1930. -
De Chris Marker, on connaît généralement quelques films phares (Le Joli Mai, La Jetée, Le Fond de l'air est rouge), et parfois la légende : l'amour des bêtes, l'indépendance farouche, l'engagement constant, le goût du secret et des images. Mais son parcours biographique et artistique reste encore à explorer. Né en 1921 et décédé le jour de sa naissance, quatre-vingt-onze ans plus tard, Chris Marker a influencé plusieurs générations d'artistes et de cinéastes à travers le monde. Proche des réalisateurs Agnès Varda et Alain Resnais, célébré par le critique André Bazin dans les années 1950, il fut un des réinventeurs du documentaire et participa au mouvement du cinéma militant dans les années 1960-70. Dès les années 1980 et jusqu'à sa mort, il s'intéressa aux nouvelles technologies.
Composé de vingt-deux notices à la fois historiques et analytiques, ce livre prend en compte l'ensemble du corpus markerien - des premiers articles dans la revue Esprit aux films célèbres ou méconnus, en passant par les photographies, les objets multimédias, les textes de toute nature. Les reproductions, nombreuses qui courent tout au long du livre, sont des « bandes » composées généralement de trois photogrammes. Tantôt il s'agit de réaliser des montages, rapprochements d'extraits venus d'oeuvres différentes ; tantôt de faire droit au filmage de Marker, et de restituer sa force discrète d'évocation. Idéalement, ce circuit des images doit permettre une autre perception des oeuvres, parallèle à celle proposée par le texte.
Cette forme ouverte a paru la plus à même de restituer la diversité du « phénomène » Marker, ses complexités comme ses cohérences. Also known as Chris Marker (« Connu aussi sous le nom de Chris Marker ») est moins le portrait d'un homme ou d'un auteur qu'un récit suggestif, une traversée des signes qui en tracent les possibles visages.
Dans un important dossier-hommage publié en août 2012, au moment de la mort du cinéaste, Libération recommandait Also known as Chris Marker comme le meilleur essai consacré à Marker. Le livre, réédité à l'occasion de la manifestation « Planète Marker » au Centre Pompidou, propose une liste des oeuvres et une bibliographie actualisées.
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Le point Hors-Série n.21 : Éducation : La méthode de Singapour
Collectif
- Le Point
- Le Point
- 16 Octobre 2024
- 9782850830884
Découvrez le secret de l'excellence mathématique de Singapour, désormais accessible à tous les foyers ! Ce hors-série du Point offre une plongée fascinante dans la méthode qui révolutionne l'apprentissage des mathématiques dans le monde entier.
Riche en explications claires, en activités ludiques et en conseils pratiques, ce numéro spécial permet aux parents de comprendre et d'appliquer facilement les principes de cette approche innovante. Du calcul mental aux fractions, en passant par la résolution de problèmes, chaque concept est abordé de manière concrète et progressive.
Avec ses 60 pages de jeux et son kit d'activités à découper, ce guide est un véritable outil pédagogique qui transforme l'apprentissage des mathématiques en moments de partage et de plaisir en famille.
Idéal pour les parents soucieux de soutenir leurs enfants dans leur scolarité, ce hors-série s'adresse également aux enseignants et à tous ceux qui souhaitent redécouvrir les mathématiques sous un jour nouveau.
Un incontournable pour faire aimer les maths et développer la confiance en soi des petits comme des grands ! -
Le Point HS Géopolitique n° 7 : 2025 Le nouvel ordre mondial - janvier-mars 2025
Le Point
- Le Point
- 14 Janvier 2025
- 9782850830907
2025 : le monde bascule dans une nouvelle ère. Donald Trump retrouve la Maison-Blanche, l'Europe se fragilise, la Chine et la Russie resserrent leur alliance, pendant que le Moyen-Orient s'embrase. Dans ce contexte d'instabilité majeure, Le Point vous propose un hors-série exceptionnel pour comprendre les bouleversements qui façonnent notre avenir. À travers des reportages exclusifs, des analyses d'experts et des infographies détaillées, plongez au coeur d'une année charnière où les démocraties chancellent face à la montée des autocraties. De l'Ukraine aux Philippines, de la Silicon Valley au Moyen-Orient, nos journalistes ont sillonné la planète pour décrypter les nouvelles dynamiques mondiales. Conflits, alliances, ruptures géopolitiques : ce document de référence vous livre toutes les clés pour comprendre comment le monde change et anticiper les défis qui nous attendent. Un guide indispensable pour ne pas perdre le fil dans un monde devenu "un peu fou", selon les mots mêmes de Donald Trump.
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Le Point HS Sciences 1 : Le guide de lIA - février-mars 2024
Collectif
- Le Point
- 6 Février 2024
- 9782850830761
L'intelligence artificielle, une révolution en marche L'IA est une
technologie disruptive qui bouleverse déjà notre quotidien et notre société. Elle est en
train de transformer nos modes de vie, nos métiers, nos industries et nos relations avec
le monde qui nous entoure. Les possibilités quelle offre sont infinies. Elle peut être
utilisée pour automatiser des tâches, prendre des décisions, générer de la créativité, ou
encore améliorer notre compréhension du monde. Dans ce hors-série, nous vous proposons de
découvrir les dernières avancées de l'IA dans tous les domaines. Vous y trouverez des
articles sur : Les progrès de l'IA dans la médecine, l'industrie, la finance, la vente, le
marketing, la culture, etc. Les implications de l'IA sur notre société et notre économie
Les enjeux éthiques et sociétaux liés au développement de l'IA Ce hors-série est un outil
indispensable pour tous ceux qui souhaitent comprendre les enjeux de l'IA et se préparer à
la révolution qu'elle va provoquer. -
Le point Hors-Série : Le pouvoir des cathédrales
Collectif
- Le Point
- Le Point
- 5 Novembre 2024
- 9782850830891
À l'heure où Notre-Dame de Paris renaît, Le Point vous invite à un voyage exceptionnel au coeur des plus grandes cathédrales du monde. Ce nouveau hors-série de 100 pages richement documentées explore la fascinante histoire de ces monuments où se mêlent pouvoir, spiritualité et génie architectural.
De prestigieuses signatures, dont Sylvain Tesson, Ken Follett et Kamel Daoud, nous livrent leur regard singulier sur ces édifices millénaires. Des analyses approfondies éclairent leur dimension géopolitique contemporaine, tandis qu'une iconographie remarquable révèle leurs splendeurs architecturales et leurs trésors cachés.
Une exploration érudite et captivante qui montre comment ces chefs-d'oeuvre de pierre continuent d'incarner, par-delà les siècles, la rencontre du sacré et du temporel. -
Pictures ; s'approprier la photographie, New York 1979-2014
Douglas Crimp
- Point Du Jour
- 10 Mai 2016
- 9782912132727
Dès 1979, Douglas Crimp met en rapport, contradictoire, la reconnaissance de la photographie comme art moderniste par le musée, le marché (spécificité du médium, style propre à chaque artiste, tirages originaux) et l'usage inverse, qualifié de « postmoderniste », qu'en font de jeunes artistes (mélange des médiums, reproductions multiples, ambiguïté de l'auteur). Durant les années 1980, il poursuit cette réflexion polémique, en suivant ceux qu'on qualifie désormais de « Pictures Generation », d'après son premier article « Pictures ». Au moment de l'épidémie du sida, il insiste sur l'enjeu politique de la représentation des malades et milite au sein d'Act Up New York. Il participe alors à la naissance des Queer Studies, consacrées à la construction sociale des genres sexuels.
Enfin, dans les années 1990-2000, Crimp revient sur des artistes qu'il a contribué à faire connaître, en s'intéressant au contexte de production de leurs images. Ce recueil est une réflexion sur les différents modes d'appropriation de la photographie. Il évoque aussi le parcours d'un théoricien de l'art, gay new-yorkais, inscrit dans son époque.
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Sous un titre apparemment anodin, La Photographie constitue en fait une oeuvre unique.
À travers de brèves séquences d'images introduites par un texte, Mulas y parcourt l'art de son temps et fait le portrait des artistes qu'il a côtoyés. Mais outre sa valeur documentaire, cet ensemble possède également une forte dimension autobiographique et spéculative. Représentant les oeuvres dans l'espace et en présence de leurs auteurs, bien souvent au travail, Mulas est conduit à s'interroger sur sa propre pratique, au croisement de la photographie et de l'art.
Après l'Hommage à Niépce, première de la série des Vérifications, le livre débute à New York en 1964 avec Marcel Duchamp. Il se poursuit, au cours des années 1960, dans les ateliers de Stella, Johns, Warhol et Lichtenstein. Mulas rapproche ensuite, via des notions telles que « le comportement » ou « le rituel », d'autres artistes américains tels que Rauschenberg, Chamberlain et Calder, ou italiens comme Pistoletto et Fontana.
Il s'intéresse aussi à « la ville », en évoquant les expositions dans l'espace public de Spolète et Pesaro, puis son projet de constituer une archive photographique de Milan. Enfin, un chapitre est consacré à la Biennale de Venise au fil de ses différentes éditions.
Les Vérifications, que Mulas réalisa dans les dernières années de sa vie, concluent le livre comme l'exposition. Dans ces planches-contacts ou associations d'images, conçues pour être présentées telles quelles, le photographe prend pour objet la photographie elle-même, ses opérations essentielles, sa relation à l'espace et au temps.
La dernière Vérification est dédiée à Marcel Duchamp. Elle montre le rouleau de pellicule qui constituait l'Hommage à Niépce sous un verre brisé à comme une manière de conjoindre, en un dernier geste, l'enregistrement photographique et le ready-made.
L'exposition réunit essentiellement des photographies parues dans La Fotografia (1973).
Elle présente une centaine de tirages d'époque en noir et blanc, appartenant aux Archives Ugo Mulas à Milan. L'exposition est coproduite avec la Fondation Henri Cartier-Bresson (Paris), en collaboration avec les Archives Ugo Mulas (Milan). Elle sera présentée à la Fondation Henri Cartier-Bresson du 15 janvier au 24 avril 2016.
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En décembre 1989, Gilles Saussier photographie pour l'agence Gamma la révolution roumaine. Quinze ans plus tard, il revient à Timisoara mettre en relation ses images de presse avec les événements de 1989, le passé plus lointain et la situation actuelle du pays. Vigoureuse critique du photoreportage, Le Tableau de chasse est aussi une méditation sur l art et la mort, l histoire racontée par les pouvoirs et la mémoire des sans-voix.
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Une route, un chemin est la description libre et documentée de deux territoires normands. Le littoral et le fleuve en sont les structures géographiques et imaginaires. Maxence Rifflet associe des séquences de photographies entrecoupées de courts récits à la première personne. Ces textes sont les fragments heurtés, sérieux et délirants, d'un journal de travail. Le photographe brosse le portrait de personnages, s'interroge sur ses images, et met en scène son écriture.
La première partie rassemble trois années de travaux sur la route "touristique" qui relie Cherbourg et Coutances par la côte. Depuis sa voiture, le voyageur contemple ces sites naturels et découvre les activités qui façonnent le paysage : légumes de sable, élevages de pré-salé, ostréiculture. Mais cette route est une rupture dans le territoire : elle traverse des sites protégés et institue une séparation entre le bocage et le littoral. La route figure les tensions entre le spectacle de la nature et une inquiétude écologique. Pour le photographe, l'attitude contemplative ne s'oppose pas à son propos documentaire, elle le renforce. Cette vue de dune est un jeu de vibration de la lumière mais l'image renseigne sur l'actualité de l'érosion des côtes. Quant au portrait de cet ostréiculteur au travail, il associe la description d'un geste à la puissance suggestive d'un flux s'échappant d'un mystérieux contenant.
En empruntant la route, Maxence Rifflet a trouvé un chemin. Son parcours sur la côte ouest de la Manche fait appel à des qualités de funambule. Nous avançons avec lui en équilibre sur un fil, entre une mer et un département par les champs et par les grèves. D'images en récits nous assistons à la construction d'un espace mental, imaginaire.
Les Boucles de la Seine - deuxième partie du livre - désignent les terres nichées dans les méandres du fleuve. Elles ont donné son nom à un parc régional qui maintient une parenthèse verte entre Rouen et le Havre. Les photographies, ici plus lumineuses que descriptives, se passent de récit. Un texte de Jean-François Chevrier relie ces deux parties et pose un regard sur cette carte figurée, précise, expérimentale et ouverte. Pour%25250Al'historien d'art, la route, le chemin, la boucle évoquent le tracé et dessinent une métaphore psychique.