Filtrer
Le Somnambule Equivoque
-
-
-
Le monde est une chanson
Guy Delhasse
- Le Somnambule Equivoque
- Exaltations
- 19 Février 2009
- 9782930377186
« Voyage, voyage », ainsi pourrait s'intituler cette anthologie qui part en quête des humeurs citadines de la chanson française. Autant chercheur de fantômes que prospecteur de souvenirs, un bourlingueur se promène de Liège à San Francisco en passant par New York, Los Angeles, Montréal, Liverpool, Paris, Saint-Malo, Toulouse, Bruxelles et Ostende. À la lueur des refrains visités, ses anecdotes éclairent les villes d'un halo de passions vagabondes.
-
-
Clément n'a qu'un rêve : fabriquer des livres.
Marie vient bousculer cette certitude; à Clément de retrouver les traces, comme autant de preuves de sa vocation. Les amants se laissent dériver. Paris, Versailles... Enfin, la Mer du Nord qui réveille en eux des images, des sensations... Comment ont-ils pu ignorer ce passé commun ? S'étaient-ils déjà frôlés, en vacances, en enfance ? Il y a Clément (qui se destine à l'édition). Il y a Marie (qui veut savoir pourquoi).
Entre les amoureux, Coxyde, que chacun connaît différemment. Le village côtier et ses cuistax, ses gaufres, ses villas aux tuiles orangées, le bateau amphibie, l'Horloge, La Vigie, Peter Pan, Siska, le Musée Delvaux... Mais aussi, un étrange petit livre cartonné. Comme une réponse à leur amour.
-
-
Une histoire liée à Laurine, morte investie de tous les possibles, dont les traits se voilent et se dévoilent. Souvenirs fragilement recomposés, fantasme, oubli, mensonge... Ces voix ne disent peut-être qu'une incapacité à être là.
-
-
-
Sylvain rêve de musique, de flûte traversière et de chanteuses de blues. Il n'entend rien. Alors, il court, comme on s'échappe. Angie le retient, le lie à la vie, l'aime, au point de s'oublier. Mais c'est peut-être le contraire... C'est un roman du silence. Il y a des questions qui ne sont pas posées et des réponses qui frappent, comme des coups de couteau.
-
-
Un téléphone qui sonne. Une mère qui pleure. Un père que Laetitia Telatin ne verra plus. Le drame frappe d'emblée, sans prévenir, et ne laissera aucun répit à la fille du défunt. Pour mieux cerner le bouleversement intérieur de Laetitia, la narration se concentre sur les trois jours et demi qui s'écoulent entre l'annonce fatidique du décès et l'inhumation. Un interlude qui marque une vie.
-
Des parents divorcés qui s'offrent une dernière partie de jambes en l'air face au cercueil du fils... Voilà un exemple d'histoire où les protagonistes sont écrasés par un destin qui leur échappe. Les situations, en général, sont cocasses, comme une volonté de relâcher la pression, mais une bombe explose toujours et des débris d'inhumanité nous percutent alors de plein fouet.
-
-
Le sujet. Une addiction télévisuelle.
« Mais qu'est-ce qui pousse une famille de bipèdes à s'attabler devant une télé-verrue ? ». Cette question existentielle n'ayant aucune réponse logique, Christophe Léon décortique avec un humour corrosif le comportement du spectateur lambda et propose une solution finale inédite, comme un conseil d'ami.
Le personnage. La télévision.
La télévision accapare le rôle principal. Elle déploie la toile de son vide abyssal dans laquelle s'empêtre le télémaniaque, second couteau de ce programme loufoque mais tragique au sein duquel, finalement, nous sommes tous des figurants sous influence. Mais attention ! Le sevrage nécessitera et de l'imagination pour animer la vie après extinction de l'écran et du courage pour supporter le regard accusateur de la communauté reniée.
-
-
Le sujet. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir.
Manhattan et ses buildings, Gershwin et le noir et blanc, le jazz et la clarinette, la psychanalyse et son divan, Groucho et Karl Marx, New York, Bergman, les femmes, les juifs, la mère, les affres hypocondriaques... Depuis plus de quarante ans, Tête de bois Allen ne cesse de débiter les bobines de son incomparable art de vivre. C'est drôle, c'est mélancolique. Tellement que ça s'est inscrit à jamais dans l'écorce de nos existences.
Le personnage. Woody Allen Modèle réduit du juif new-yorkais, étalon malingre de l'intello disgracieux, histrion à monture absurde, Woody Allen a imposé sa caricature au panthéon du cinéma d'auteur. Comme Chaplin, Hitchcock, Welles ou Fellini. De quoi tutoyer l'éternité. Et Dieu sait si c'est long, l'éternité. Surtout vers la fin.
-
Des petites histoires qui tournent autour de Dieu. Tantôt graves, tantôt légères. tantôt douces, tantôt cyniques. Tantôt cocasses, tantôt absurdes. Tous ces micro-récits sont magnifiquement illustrés par les photographies d'Eléonore Wack.
-
-
Meme les anges ont du sang sur les ailes
Vincent Flajac
- Le Somnambule Equivoque
- 9 Octobre 2003
- 9782930377032
-
-
-
-