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Poesis
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« Les contemplatifs, quels qu'ils soient, peuvent être des poètes connus comme tels, mais ça peut être aussi un plâtrier en train de siffler comme un merle dans une pièce vide, ou une jeune femme qui pense à autre chose tout en repassant du linge. » Ce texte est issu d'une conversation dans la forêt. Il a pour auteur les sapins austères et les fougères lumineuses. Il y est question, mieux que dans un salon, de nos manières de vivre, c'est-à-dire de perdre. Le nom merveilleux de cette perte est la poésie - ou si l'on veut : l'humain. Christian Bobin
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« La grâce surgit aussi en marchant par la campagne ou les rues, en croisant un visage étranger ou connu, à l'écoute d'une musique échappée d'une fenêtre entrouverte. » Colette Nys-Mazure nous offre dans cet ouvrage, une réflexion sur la grâce, nourrie dès l'enfance par ses premiers émerveillements devant la nature, mais aussi ressentie au fil du temps de manière quotidienne, lors d'une simple rencontre, celle d'une silhouette furtivement aperçue ou d'oeuvres d'art aux résonances inoubliables. Elle nous livre également une réflexion sur le rôle fondamental de la poésie vécue, enrichie par la lecture et l'écriture. Après « Le Plâtrier siffleur » de Christian Bobin, « Le Mouvement géopoétique » de Kenneth White, « Des oasis de poésie » de Edgar Morin, « La Rencontre et la Grâce » rejoint une collection de Poesis qui vient convaincre les initiés comme les néophytes de l'importance d'« habiter poétiquement le monde ».
Colette Nys-Mazure est née à Wavre et vit à Tournai en Belgique. Diplômé -
Sensible au désarroi que connaît le monde contemporain, préoccupé depuis toujours par les enjeux écologiques, Kenneth White nous livre dans cet ouvrage, bref mais intense, les bases de sa pensée, indique les traces de son cheminement, et ouvre des perspectives situées en dehors des discours convenus. En explicitant le sens du célèbre vers de Holderlin « l'homme habite la terre en poète », il nous invite, au moyen du concept de Géopoétique, à nous sentir « exister dans un espace-temps où circulent les grands courants poétiques de la planète ».
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Edgar Morin raconte dans ce texte l'importance tenue par la poésie tout au long de son existence. De la jeunesse à la sagesse, elle l'a accompagné comme une façon de résister à la prose de chaque instant. Dans cette « civilisation qui a nié la qualité poétique de la vie », qui va « vers des choses terribles », le penseur appelle à la reconquête de ce territoire, de cette oasis perdue.
Ce petit ouvrage livre une réflexion sur le rôle fondamental de la poésie, même lors des moments les plus difficiles, dans un monde où tout semble la reléguer du côté de l'inutile. Après Le Plâtrier siffleur de Christian Bobin et Le Mouvement géopoétique de Kenneth White, Edgar Morin agrémente une collection Poesis par un texte qui saura convaincre les initiés comme les néophytes de l'importance d'« habiter poétiquement le monde ».
Edgar Morin est un des derniers intellectuels marquants du XXème siècle. Ancien résistant, ancien directeur de recherche émérite au CNRS, docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde, il est, à 101 ans, l'auteur d'une centaine d'ouvrages de philosophie, de sociologie et d'anthropologie. -
Ce texte a surgi en moi un matin bleu de douleur du monde. Saisi par l'urgence d'écrire le manifeste d'un parti poétique et humaniste, la nécessité presque vitale d'énoncer, afin de juxtaposer à la fatalité la résistance à la fatalité, j'ai tressé ce bouquet de mots, peut-être pour réunir nos solitudes et nous rappeler, qu'il y a et qu'il y aura toujours quelque chose. Quelque chose à sauver. Marc Alexandre Oho Bambe
Marc Alexandre Oho Bambe, écrivain, poète et slameur, maître ès-jeux de l'Académie de Jeux floraux, né à Douala, est l'auteur de plusieurs ouvrages, romans et recueils de poèmes remarqués. Lauréat de plusieurs prix littéraires dont le prix Paul Verlaine de l'Académie française, il porte aussi les mots dans sa voix sur les scènes du monde entier. -
L'« immensité intime », expression empruntée au philosophe Gaston Bachelard, est la rencontre d'un individu et de son environnement : elle définit ces moments où nous sommes dans le paysage et où le paysage est en nous. Un dialogue s'instaure alors entre notre sensibilité et la nature, et l'espace du dedans et du dehors. Dans cet essai vagabond, l'auteur fait appel à des oeuvres variées (romans, poèmes, tableaux, films, chansons...) afin d'explorer l'infinie richesse de ce dialogue. Le lecteur peut ainsi cheminer, entre intériorité et ouverture au monde, avec les peintres Caspar David Friedrich et Shitao, les écrivains Chateaubriand et J.M.G. Le Clézio, la chanteuse folk Joni Mitchell, le poète René Guy Cadou, le plasticien du land art Nils-Udo...et bien d'autres artistes. Cet ouvrage propose de forger un imaginaire où le paysage ne constitue plus un simple décor mais relève d'une expérience intime, sensorielle et spirituelle à la fois.
« Lorsque je me promène près de l'eau ou dans la montagne, je suis désormais plus attentif à ce qui relève de l'éphémère : l'envol d'un cygne, les variations de lumière, un tronc d'arbre noueux, une branche rabotée par les ans, une feuille qui tombe...Ces éléments du paysage me renvoient doucement à ma propre impermanence. Or, je crois qu'il faut paradoxalement être très enraciné pour goûter la beauté du fugace. »
Né en 1965, docteur en littérature, Henri Gilbert vit en région Auvergne-Rhône-Alpes. Flâneur invétéré, dans la nature comme en ville, il a fait sienne la célèbre phrase d'Arthur Rimbaud : « Je suis un piéton, rien de plus. » -
La poésie de la terre ne meurt jamais
John Keats, Frédéric Brun
- Poesis
- 4 Novembre 2021
- 9782492239014
« La poésie de la terre ne meurt jamais » est un vers extrait d'un poème de John Keats, Voici deux cents ans exactement que le poète anglais nous a quittés, et ce vers résonne encore, quand notre planète semble menacée. La première partie de ce livre est consacrée à sa correspondance avec sa famille, ses amis et sa fiancée, Fanny Brawne. Ses lettres révèlent celles d'un grand poète, fragile mais déterminé. La seconde partie rassemble un florilège de poèmes essentiels pour mieux saisir sa façon si personnelle d'habiter poétiquement le monde. La sensibilité de John Keats a fort heureusement réussi à traverser deux siècles pour parvenir jusqu'à nous, et sa poésie qui ne meurt jamais continue de nous enchanter. Né en 1795 au nord de Londres, John Keats après des études de médecine se consacre pleinement à la poésie. À vingt-deux ans, il publie ses premiers vers. En 1819 paraissent ses célèbres odes. Hélas, la tuberculose l'affaiblit de plus. Il part à Rome, et s'y éteindra en 1821.
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Habiter poétiquement le monde ; anthologie-manifeste
Frédéric Brun, Collectif
- Poesis
- 7 Octobre 2020
- 9782492239007
POESIS réunit dans une anthologie-manifeste revue et augmentée plus de cent cinquante auteurs qui rappellent la nécessité d'« habiter poétiquement le monde ». Cette expression, empruntée à un célèbre vers du poète allemand Hölderlin, n'a jamais cessé depuis deux cents ans d'être citée ou commentée par des écrivains, des poètes et des philosophes de tous les pays.
Les textes sont regroupés en cinq périodes : Le monde romantique avec Hölderlin, Novalis, Keats, Shelley, Hugo, Sand. Le monde post-romantique avec Emerson, Thoreau, Whitman, Nerval, Baudelaire, Rimbaud, Dickinson. Le monde moderne avec Mallarmé, Apollinaire, Tagore, Pessoa, Lorca, Rilke, Char, Camus, Saint-Exupéry. Le monde du renouveau avec Breton, Borges, Saint-John Perse, Arendt, Pasolini. Le monde contemporain avec Neruda, Bonnefoy, Jaccottet, Le Clézio, Handke, White, Cheng, Bobin, Tesson. et des personnalités issues d'autres disciplines, tels le sociologue Edgar Morin et l'agriculteur biologiste Pierre Rabhi.
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À partir de brouillons, de fragments retrouvés, mais aussi de ses propres souvenirs, le narrateur retrace la vie de son père, Jean Dréjac, l'auteur qui écrivit les paroles de chansons aussi célèbres que Sous le ciel de Paris, L'Homme à la moto, ou l'incontournable Ah ! le petit vin blanc, et fut chanté par les plus grands interprètes de son époque : Édith Piaf, Yves Montand, Juliette Gréco, Michel Legrand, Henri Salvador, Serge Reggiani, Marcel Amont...
Émaillé d'anecdotes, tantôt cocasses et drôles, tantôt plus émouvantes, le récit de Frédéric Brun entremêle subtilement le charme d'un passé coloré et musical et un présent plus mélancolique et endeuillé. Face à ses interrogations sur l'au-delà et dans le prolongement des aspirations spirituelles de son père, il trouve l'apaisement auprès des philosophes grecs.
Grâce à ses chansons et à l'histoire de sa vie singulière, l'âme du poète Jean Dréjac continue de nous enchanter.
Né en 1960, Frédéric Brun vit à Paris. Il est l'auteur d'une trilogie familiale : Perla, prix Goncourt du premier roman, Le Roman de Jean et Une prière pour Nacha pour lequel il a reçu le prix Écritures & Spiritualités. À l'occasion des vingt ans de la disparition de Jean Dréjac, Le Roman de Jean est réédité chez Poesis en 2023 dans une version remaniée. -
Peu après la mort de sa mère, Perla, le narrateur rencontre la femme de sa vie et devient père pour la première fois. Perla a été déportée cinquante ans plus tôt à Auschwitz. Il tente de comprendre son épreuve et lit de nombreux témoignages sur les camps. Étrangement, au même moment, il se sent attiré par les poètes allemands Novalis, Hölderlin, Schlegel, et le peintre Caspar David Friedrich, qui désiraient attraper l'âme du monde. Avec eux, il trouve l'apaisement et s'interroge : comment un même pays a-t-il pu engendrer une poésie aussi pure et la barbarie la plus atroce ? Hymne à la mère, Perla est aussi un livre de correspondances, sur l'amour, la naissance, la mémoire et la transmission.
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Friedrich von Hardenberg, plus connu sous le nom de Novalis, demeure l'un des poètes les plus purs qui ait jamais existé. La poésie est au centre de tous ses écrits. « Plus c'est poétique, plus c'est vrai », a-t-il écrit un jour. En vingt-neuf ans de vie seulement, il a su évoquer les correspondances entre toutes les disciplines, scientifiques, philosophiques ou religieuses. Sa vie reflète elle-même parfaitement l'émerveillement provoqué par la lecture de ses écrits : son enfance dans les vieux manoirs familiaux, ses années d'apprentissage universitaire, son amour éphémère pour la jeune Sophie von Kühn qui lui a inspiré ses célèbres Hymnes à la Nuit, ou encore la création de sa légendaire « Fleur bleue » au coeur du roman Henri d'Ofterdingen. Sur les traces de Novalis en Allemagne, Frédéric Brun entremêle ses réflexions personnelles, le récit de la vie du poète, et les raisons de son attirance pour celui qui demeure deux cents ans plus tard d'une grande modernité.
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L'arbre face au monde : vies et destin de Carl Alexander Simon
Carles Diaz
- Poesis
- 10 Mars 2022
- 9782492239021
Carl Alexander Simon est un peintre allemand de la première moitié du xixe siècle, un « petit maître » oublié des anthologies d'histoire de l'art. L'auteur nous invite à faire connaissance avec cet artiste exilé au Chili en 1850, à travers un journal imaginaire auquel le peintre confie ses doutes, ses espoirs, mais aussi ses réflexions sur la peinture, sur la nature avec laquelle il communie, et sur la liberté à conquérir, essentielle à tout artiste, pour trouver sa propre voie. Exalté par sa soif de voir, de ressentir les couleurs, les senteurs, les émotions profondes de ce Nouveau Monde, si loin, si différent de son Europe natale, Carl Alexander Simon pose un regard fraternel sur ce pays qui l'accueille et sur ses peuples autochtones dont il se sent particulièrement proche. Alternant poèmes et prose, Carles Diaz nous emmène dans un voyage initiatique au sud du Chili, par-delà les montagnes et les forêts de Patagonie, où le peintre disparut mystérieusement en 1852.
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Comment peut-on aborder la notion de beauté aujourd'hui ? Après plus de vingt siècles de réflexions sur un plan esthétique, philosophique ou poétique, elle apparaît toujours aussi mystérieuse et difficile à définir.
Sur la terre ou dans l'univers, partout nous contemplons de belles choses : un paysage, un ciel étoilé, des reflets colorés sur l'eau, de la neige qui tombe, un animal, le visage d'un homme, d'une femme, un regard... Mais derrière ces apparences, nous sommes amenés à nous interroger : regardons-nous toutes ces merveilles de manière objective ou subjective ? La beauté existe-t-elle par hasard ou provient-elle d'une force divine ? Est-elle supérieure à la nature lorsqu'elle est artistique ? Quelle est son utilité ? Peut-elle faire progresser nos sociétés ? Autant de questions qui, depuis l'Antiquité, ont fait réagir, converser et écrire des philosophes, des écrivains, des poètes, des peintres, des historiens de l'art et des penseurs de toutes les disciplines et nous éclaire sur l'importance de la beauté dans nos existences.
La Beauté est un choix de textes de quatre-vingts auteurs, de l'Antiquité jusqu'au monde contemporain, parmi lesquels Sapho, Platon, Héraclite, saint Augustin, Hölderlin, Shelley, Madame de Staël, Victor Hugo, Nietzsche, Baudelaire, Poe, Van Gogh, Delacroix, Marcel Proust, Simone Weil, Kandinsky, Tanizaki, Marguerite Yourcenar, François Cheng...
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Depuis toujours, l'homme entretient une relation étroite avec le jardin.
Espace à la fois clos et ouvert sur le territoire qui l'entoure, le jardin lui offre la possibilité de faire un pas de côté, de tenter d'autres manières d'être au monde, loin des modèles politiques ou existentiels dominants.
Aujourd'hui, il se peut que le jardin soit là pour nous rappeler que c'est poétiquement, comme le dit Hölderlin, que nous habitions autrefois cette terre, ou pour nous sortir de la solitude dans laquelle la foi dans le progrès et la technologie nous ont enfermés. Retrouver à contre-courant le chemin du jardin, c'est, dès lors, retourner à nous-mêmes ou à cette marge d'humanité qui résiste en nous.
Au fil des pages, on se promène dans des jardins célèbres-Bomarzo et Ninfa en Italie ; Versailles et la Vallée-aux-Loups en France, Sissinghurst, en Angleterre-, mais aussi dans des enclos verdoyants plus intimistes et cachés. Par l'évocation de ces lieux et de poètes qui, comme Philippe Jaccottet, Chateaubriand, Hermann Hesse ou Vita Sackville-West, ont exploré la question du paysage et le rapport entre la poésie et la nature, cet ouvrage propose une réflexion sur la place que le jardin occupe dans la modernité ; Il nous éclaire sur les raisons qui poussent les hommes à cultiver des parcelles de terre destinées à devenir « des petits mondes, des mondes parfaits ».
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En 1797, Novalis publie ses premiers fragments dans l'Athenaeum, revue fondatrice du romantisme allemand, et continue à en rédiger durant toute son existence. « La poésie est le réel véritablement absolu. C'est le noyau de ma philosophie. » Philosophe, scientifique et poète, il place la poésie au coeur et au-dessus de toutes les disciplines en faisant d'elle celle qui permet d'assurer leur fusion pour mieux comprendre l'univers. Elle est, selon lui, « l'héroïne de la philosophie » et « élève chaque élément isolé par une connexion particulière avec le reste du monde ».
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La Vénus encordée est un journal imaginaire qui aurait été rédigé en 1943 par Rose Valland (1898-1980), attachée de conservation au musée du Jeu de Paume, à Paris. Figure héroïque oubliée de l'histoire, Rose Valland, au péril de sa vie, y raconte son rôle dans le sauvetage de plus de soixante mille oeuvres d'art et objets patrimoniaux spoliés par les nazis durant l'Occupation. Elle nous confie ses peurs et ses colères contre la folie destructrice, mais aussi ses joies, et l'espoir qui jamais ne la quitte.
Ce journal où alternent poèmes et prose transmet la passion pour la beauté tout en mettant en lumière la valeur inaliénable de la culture et de l'art. Dans le contexte de ces années sombres, il nous élève, nous exhorte à l'humanisme, et constitue une tentative de rétablir le sacré de la vie.
Le titre du livre est inspiré d'une photographie de la Vénus de Milo, enserrée par des cordages, en attente de son évacuation destinée à la protéger de la guerre. Le cliché fut pris en 1939 lors du déménagement de la galerie Daru, au Louvre.
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Au sortir d'une grave maladie, durant sa convalescence, Enza Palamara a esquissé des images au fusain. Peu à peu, ces dessins se sont imposés à elle de façon mystérieuse, se sont assemblés, puis des mots ont surgi, des mots devenus des fragments poétiques qui ont délivré un message, et un livre est né.
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« Le poétique déborde largement les limites de ce qu'on appelle poésie. La danse, la musique, la peinture, les romans, le théâtre, le cinéma, bref, toutes les productions culturelles et tous les arts peuvent être poétiques et classés comme tels. Mais, plus largement encore, nous essaierons de montrer que presque toutes les expériences ardentes de la vie, les perceptions des choses et des êtres, recèlent une dimension poétique ».
Ainsi débute cet essai de Jean Onimus qui explore les deux versants de nos vies : le prosaïque, celui de l'activité et de l'efficacité ; le poétique, celui de l'imaginaire et des sensations. Dans la société d'aujourd'hui, le prosaïque envahit notre quotidien, mais il a tendance à nous emprisonner ; le poétique, lui, permet de « s'ouvrir au monde et à soi-même ». Au fil des pages, l'auteur étoffe son propos en s'appuyant sur les oeuvres de poètes français ou francophones, tels Guillevic, Michaux, Saint-John Perse, Claudel, Follain, Ponge, Jaccottet ou Bonnefoy, et étrangers, tels Whitman, Hofmannsthal, Rilke ou Basho.
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POESIS réunit dans une anthologie-manifeste plus de cent auteurs qui rappellent la nécessité d'« habiter poétiquement le monde ». Cette expression, empruntée à un célèbre vers du poète allemand Hölderlin, n'a jamais cessé depuis deux cents ans d'être citée ou commentée par des écrivains, des poètes et des philosophes de tous les pays.
Les textes sont regroupés en cinq périodes : - Le monde romantique avec Schlegel, Hölderlin, Novalis, Keats, Shelley, Wordsworth, Leopardi, Hugo, Lamartine, Sand.
- Le monde post-romantique avec Emerson, Whitman, Poe, Baudelaire, Rimbaud.
- Le monde moderne avec Apollinaire, Yeats, Rilke, Proust. - Le monde du renouveau avec Breton, Reverdy, Jouve. - Le monde contemporain avec Deguy, Bonnefoy, Jaccottet, White, Cheng, Bobin. et des personnalités issues d'autres disciplines, tels le sociologue Edgar Morin, l'astrophysicien Hubert Reeves et l'agriculteur-biologiste Pierre Rabhi.
Les extraits sont choisis dans leur oeuvre, mais aussi dans des documents moins connus, des lettres, des discours, des articles de presse ou des préfaces, révélateurs de leur engagement poétique.
Cette anthologie-manifeste propose une éthique essentielle pour habiter le monde poétiquement, humainement et écologiquement, aujourd'hui plus que jamais.