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Revue Quarto
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Revue Quarto n.138 : Le funambule de la paternité
Gérard Sainsaulieu
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 31 Janvier 2025
- 9782930653372
Gérard Sainsaulieu nous raconte son histoire. C'est celle d'un funambule élevé dans le mensonge sur ses origines. Sous le regard d'une mère toute-puissante qui garde ses secrets, l'auteur avance sur une corde tendue entre trois pères. Trois hommes qui chacun, à leur manière, ont manqué.
Au fil de ce parcours singulier et surprenant, l'auteur interroge la paternité. De quelle figure - père biologique, légal ou nourricier, - l'enfant a-t-il besoin pour se construire ?
Ce récit subtil et sincère, parfois mélancolique, témoigne d'une énergie qui permettra à l'auteur d'avancer au-dessus du silence, de l'absence et du vide sans perdre l'équilibre. Le funambule a évité la chute. -
Actualité de Sade, le titre de cette livraison de Quarto interprète aussi le moment présent en constatant que le fantasme de Sade en révèle la vérité. Rappelons-en la maxime célèbre énoncée par Lacan : « J'ai le droit de jouir de ton corps, peut me dire quiconque, et ce droit, je l'exercerai, sans qu'aucune limite m'arrête dans le caprice des exactions que j'ai le goût d'y assouvir. » N'est-ce pas ce quiconque dont la volonté de jouissance fait l'actualité ? - quiconque qui se multiplie du reste à l'envi, en politique ou ailleurs, et dans chacun des deux sexes...
Le nouveau ne réside pas tant dans les propos de Monsieur Quiconque quand il est au pouvoir en Amérique ou ailleurs, ni même dans l'enthousiasme qu'il suscite, mais dans le fait glaçant qu'aucun discours ne l'arrête. La jouissance domine donc sans partage de même que l'objet qui la cause, et dessine pour notre plus grande angoisse un horizon de guerre et de mort. Notre temps semble ainsi répéter les années trente du siècle précédent, ce qui ne doit pas nous surprendre puisque l'histoire, comme le remarquait Lacan, tourne en rond. Mais, rajoutait-il, il y a de temps en temps un trou dans l'éternel recommencement, ce qui permet d'inventer du nouveau .
Lacan y voyait une bonne raison de ne pas être pessimiste puisque l'on ne voit pas pourquoi l'homme, ce bon à rien qui rate tout ce qu'il veut, réussirait plus à se détruire qu'autre chose. Il en arrivait d'ailleurs à évoquer le futur en ces termes : « Je l'ai annoncé : le réel prendra l'avantage, comme toujours. Et nous serons, comme toujours, foutus. » Les jeux sont faits et à la fois ne le sont pas : l'avenir s'imagine sans peine au contraire du réel sans loi qui ne peut qu'échapper à nos calculs. De plus, l'homme calcule toujours mal quand il s'agit de sa satisfaction. L'ironie de Lacan n'est pas moqueuse, mais là encore lucide, et partant, apaisante de contrer l'angoisse. -
Revue Quarto n.137 : À chacun sa folie
Collectif
- Revue Quarto
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- 12 Octobre 2024
- 9782930653365
À chacun sa folie, ce titre vient d'un des nombreux adages collationnés et commentés par Érasme en un style irrésistible mêlant association libre et érudition. Il s'agit de celui intitulé « La folie n'est pas la même pour tout le monde » dans lequel l'universel se combine au singulier - la folie est pour tous mais différente chez chacun.
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Revue Quarto n.99 : superbe est la langue
Revue Quarto
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 6 Octobre 2011
- 9782930653006
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Revue Quarto n.93 : difficile de ne pas être déprimé
Revue Quarto
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 11 Septembre 2008
- 9782960061246
Pas d'éditorial. Une interview ! Un titre. Difficile de ne pas être déprimé ! - celui de l'interview. Titre journalistique. Qui parle à tous. Parce que c'est vrai ! Quoi qu'on dise. Et puis l'interview. Qui en déploie l'équivoque. Ne la lève pas. En affine les facteurs structuraux, contemporains. Les textes qui suivent. Qui en sont clairement le déploiement logique. Clinique essentiellement. En prise directe avec le monde et ce qui l'occupe. N'abrasant pas les singularités. Les révélant. Volontairement. Des conversations éclairées. La voix de notre psychanalyse. Le temps de « l'action lacanienne », attendue de nous. Dès lors que « le discours de la quantification, de façon parfaitement explicite, cherche à s'emparer des émotions [...], des tréfonds de l'être de la tristesse et à recouvrir cette émotion intime d'une base infecte. » Essayant « d'intégrer à part entière les phénomènes du subjectif dans des protocoles de recherche. » (Jacques-Alain Miller, 14/11/2007)
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Revue Quarto n.124 : noces avec l'un
Revue Quarto
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 29 Avril 2020
- 9782930653235
L'oeuvre de Gabriel Belgeonne, artiste peintre et graveur belge, est tissée de ses gestes «libres et sauvages». Il la décrit comme une «sorte d'écriture1» au service de sa peinture du monde où il souhaiterait vivre, rêver, voyager, et se tenir à distance de l'insupportable. Nous avons choisi l'une de ses toutes premières oeuvres pour illustrer le numéro de Quarto que vous tenez entre vos mains. G. Belgeonne en évoque la genèse avec précision:«À la côte bretonne, j'avais été frappé par la manière dont l'eau s'engouffrait sauvagement dans les rochers, sa façon de s'écraser et de se transformer en gouttelettes. C'est sauvage et imprévi-sible. [...] Ce n'est pas directement l'eau qui m'avait fasciné, mais son oeuvre. Ce qui explique le titre: ressac, le retrait de l'eau qui dénude son oeuvre. 2»Lacan use, lui aussi, de la métaphore de l'eau, dans sa «Conférence à Genève sur le symptôme», pour parler du langage: «Le fait qu'un enfant dise peut-être, pas encore, avant qu'il soit capable de vraiment construire une phrase, prouve qu'il y a en lui quelque chose, une passoire qui se traverse, par où l'eau du langage se trouve laisser quelque chose au passage, quelques détritus avec lesquels il va jouer, avec lesquels il faudra bien qu'il se débrouille. 3» C'est avec ces débris de l'eau du langage que chacun se construit sa lalangue dont le noyau inaltérable d'inconscient réel porte les traces.Cet inconscient où se rejoue inlassablement l'itération brute du symptôme, que Jacques-Alain Miller a inscrit au fondement même de l'existence, se lit dans l'analyse et se dénude à sa fin. Il conduit celui qui s'y voue à un nouveau rapport au vivant qui l'habite, à un nouvel amour, qui, loin d'une nouvelle exaltation fantasmatique, se révèle être, selon la belle formule d'Éric Laurent «l'amour du nouveau mariage avec la pulsion, en tant qu'elle accroche aussi l'Autre»
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Revue Quarto n.134 : Usages contemporains de la langue
Collectif
- Revue Quarto
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- 30 Juin 2023
- 9782930653334
Quels usages faisons-nous de la langue aujourd'hui ? La ségrégation serait-elle une conséquence d'un mésusage de celle-ci dans la mesure où, « en commandant silencieusement le sujet », elle est autoritaire ? En effet, nourrir l'illusion qu'un signifiant puisse enfermer la jouissance, lui trace la route pour prendre le pouvoir. Il s'agit de garder à l'horizon le trou dans la langue qui ne pourra advenir qu'en dessinant les bords qui l'entourent. C'est ce que la rubrique sur la Passe met au centre du débat. Comment les Analystes de l'École grâce à leurs dires estampillés d'un trou « se font responsables du progrès de l'École » ? « Si l'eau du langage dépose des détritus dont le sujet de l'inconscient fait un usage inédit », retenons que ces résidus sont le point de départ d'une autre écriture qui permet une séparation et un autre ancrage dans le monde.
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Revue Quarto n.135 : Les mirages de la liberté
Collectif
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 20 Décembre 2023
- 9782930653341
Les discours contemporains nous vendent une liberté qui mènerait sur le chemin du bonheur. « Sois libre d'être toi ! » Nos cabinets sont truffés de témoignages de sujets aux prises avec les déconvenues d'une telle injonction qui revêt des formes différentes. Mais quelle serait cette liberté d'être soi qui ne souffrirait d'aucun soupçon d'imposture ? De quoi un sujet veut-il se libérer ? Qu'est-ce que la liberté en psychanalyse lacanienne, et quelle orientation pouvons-nous en déduire dans la clinique en termes d'interprétation ?
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Revue Quarto n.92 : litter, letter, littoral
Revue Quarto
- Revue Quarto
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- 13 Mai 2008
- 9782960061239
La lettre n'est pas faite pour communiquer quelque chose du sujet, car celui-ci n'est pas à confondre avec un personnage. Il n'y a, en ce sens, aucun message à déchiffrer. Et d'ailleurs comme nous l'indique Lacan à propos du conte d'Edgar P?, le véritable sujet de l'affaire c'est la lettre. C'est ce qu'une psychanalyse apprend et c'est ce qu'un psychanalyste doit savoir : de la lettre ou des lettres en souffrance dont il est l'émissaire, pour un temps dans le transfert, il deviendra litter (déchet), soit ce qui reste de ce parcours ou de ce détour qu'est une analyse. Voilà pourquoi, le psychanalyste s'intéresse à ce passage de letter à litter, car si la lettre ne borde qu'un trou, vide de tout message, elle est néanmoins ce qui lui permet de ne pas confondre le savoir et la jouissance. La lecture de ce numéro donnera au lecteur plus qu'un aperçu sur ce qu'il en est de la lettre et de ses enjeux, à travers le discours de l'analyste, dans notre monde actuel. Voilà pourquoi, le psychanalyste se doit, au jour le jour, de suivre et d'ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans ce monde où l'on ne jure que par la communication, afin que la lettre porte.
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Revue Quarto n.114 : états d'urgence en psychanalyse
Revue Quarto
- Revue Quarto
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- 3 Novembre 2016
- 9782930653143
Les états d'urgence en psychanalyse, se conjuguent de plusieurs façons dans ce numéro 114 de Quarto.
État d'urgence, évidemment, c'est d'abord un état légal fixé par des règles de sécurité que nous avons à respecter. Cette mesure se justifie par divers moments d'attentats, de tueries, qui ont été perpétrés en France et en Belgique et plus récemment à Nice, et qui touchent de plein fouet notre communauté, comme le lien social en général. L'ECF avait pris en novembre 2015, la décision de ne pas tenir ses 45es Journées. Ce fut une première pour l'École. Mais elle n'en resta pas muselée, loin de là !
Après-coup, il est normal de se demander comment va pouvoir évoluer la psychanalyse, car elle dépend aussi de la nécessité du rassemblement des corps parlants.
L'urgence, c'est encore les collègues qui témoignent du travail clinique qu'ils font pour rencontrer les victimes de ces attentats. Des corps parlants que les balles ont frappés. Mais le point d'impact du réel traumatique sur le corps parlant, ne se limite pas à cette situation de notre actualité politique et sociale.
Quand le réel frappe ou plutôt surgit, pour le parlêtre, l'état d'urgence est là, de façon singulière pour chacun. D'une certaine manière, c'est toujours un attentat, qui laissera des stigmates sur le corps du parlêtre. Le sexuel en fait partie et bien d'autres choses, en corps ! C'est aussi ce réel-là qui pousse à aller consulter un psychanalyste et à s'y nouer dans le transfert. Pour traiter ce point d'impact intime.
Ce numéro se veut aussi la trace de cette nécessité-là de témoigner de notre orientation de la cure et de la formation du psychanalyste avec la passe comme horizon. En 1976 Lacan parle des cas d'urgence avec lesquels il tente de faire la paire. Il nous dit qu'il se doit d'écrire là-dessus. « J'écris pourtant, dans la mesure où je crois le devoir, pour être au pair avec ces cas, faire avec eux la paire ».
Comment faisons-nous la paire avec les cas d'urgence? C'est une question que pose Lacan surtout à ceux qu'il appelle les épars désassortis, ceux qui se risquent à témoigner de la vérité menteuse, à partir de leur sinthome et de leur escabeau, les AE en exercice. Ce numéro leur consacre une large part. C'est notre manière de répondre, par nos publications et par notre orientation, plus que jamais tournées vers l'extérieur, à l'appel de Lacan qui disait : «Tant qu'une trace durera de ce que nous avons instauré, il y aura du psychanalyste à répondre à certaines urgences subjectives.
Tenons-nous prêts !
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Revue Quarto n.117 : droit de cité du symptôme
Revue Quarto
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 22 Décembre 2017
- 9782930653167
La science et l'État de droit sont des conditions de possibilité de la psychanalyse. Mais elle est menacée quand la science devient pure protocole statistique et/ou quand l'État de droit est menacé par les populismes. Dans ce numéro, des analystes échangent avec des représentants d'autres disciplines sur la montée des populismes en Europe. D'autres témoignent des conséquences d'une analyse menée jusqu'à son terme sur leur engagement dans la société, interrogent la notion de garantie en psychanalyse, et élaborent, à partir de leur pratique, ce qu'il en est de la place du symptôme dans notre société.
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Revue Quarto n.132 : clinique et politique de l'autisme
Collectif
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 13 Décembre 2022
- 9782930653310
« Quelle joie trouvons-nous dans ce qui fait notre travail ? » demandait Lacan en 1967. Cette question, plus que jamais d'actualité, traverse chaque rencontre dont témoigne ce nouveau numéro de Quarto. Au fil des pages, des bribes de cette joie sont égrenées par les auteurs qui, tous, entretiennent un lien étroit avec la question de l'autisme. Une des préoccupations actuelles des parents touche au principe d'inclusion, qui divise les opinions. À partir de leur parcours singulier, ils interrogent la place à lui donner car, pour une part, l'inclusion s'apparente à une forme d'idéalisation. L'effacement des solutions singulières est la principale dérive de cette « volonté d'égalité » note Éric Laurent. À l'heure où un tous pareil fait fureur dans une urgence grandissante, il s'agit de prendre son temps pour découvrir comment le sujet se sert de cet objet afin de traiter l'envahissement auquel il est soumis en en faisant un bord entre lui et l'autre.
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Revue Quarto n.133 : éthique de la crise
Collectif
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 22 Mars 2023
- 9782930653327
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Revue Quarto n.129 : le réel, une idée limite
Revue Quarto
- Revue Quarto
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- 15 Décembre 2021
- 9782930653280
·Effets corporels de la langue - échos du dernier Congrès de la NLS ·Différents abords du réel dans l'enseignement de Lacan - Alfredo Zenoni ·Études sur l'hystérie - Patricia Bosquin-Caroz, Yves Vanderveken, Éric Laurent ·Vouloir un enfant, vicissitudes - Virginie Leblanc, Céline Aulit, Carolina Koretzky ·L'interprétation - Éric Laurent
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Revue Quarto n.106 : quel politique pour le symptôme ?
Revue Quarto
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- 16 Janvier 2014
- 9782930653075
La psychanalyse au risque de la gouvernance Alfredo Zenoni : La psychanalyse et le symptôme Ginette Michaux : Une rupture épistémologique ignorée Marc Crommelinck : Le point de vue d'un neurophysiologiste Yves Cartuyvels : Réglementer l'accès à la profession en santé mentale : quelques réflexions décaléesPhilippe Fouchet : Les plus grands dangers ... pour la psychothérapie !
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Revue Quarto n.101/102 : l'art est une chose rare
Revue Quarto
- Revue Quarto
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- 23 Août 2012
- 9782930653020
Alain Géronnez : L'indice pensable Du lit et du divan Dirk Snauwaert : Indiscipline de l'art contemporain Gérard Wajcman : All that fall Pierre Malengreau : Ponge et Braque : « La toile du poète » Yves Depelsenaire : Conquêtes de Marcel Broodthaers Table ronde : Translation dans l'art contemporain Carine Fol : art) & (marges : des oeuvres de vie Table ronde : Art et institutions Joost Demuynck : Nous sommes tous Outsider Dalila Arpin : Marilyn, une femme d'exception Jean-Claude Encalado : Lisette Model, Photographier avec l'oreille Jolka Nathanaili : Les voix du réel dans l'oeuvre d'Anri Sala Philip Metz : Conversation autour d'un objet Table ronde : Des artistes lacaniens ?
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Revue Quarto n.100 : avec Lacan
Revue Quarto
- Revue Quarto
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- 20 Octobre 2011
- 9782930653013
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Revue Quarto n.91 : les organes du corps
Revue Quarto
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 10 Janvier 2008
- 9782960061222
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Revue Quarto n.97 : la tentation hystérique
Revue Quarto
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 28 Juin 2010
- 9782960061284
La tentation hystérique. Elle est clinique ; elle est politique. Ce numéro de Quarto s''attelle à déplier les enjeux liés à la question de savoir si oui ou non, et les civilisations et le parlêtre- tant homme que femme - vont supporter le fait qu''il n''y ait pas « La femme ». Qu''un point silencieux échappe à la parole et à l''interlocution, en est son origine - sa cause. Paraphrasant Éric Laurent, l''acharnement est grand - sous ses modalités les plus diverses - à vouloir que ce qui n''est soutenable que par Un ou Une puisse être dit pour tous. Rêve. Ou enfer. Au cours du XXIe siècle, la tentation sera forte d''accentuer les formes renouvelées du discours hystérique - tant en Occident qu''en Orient, sous des formes qui leur sont propres et qui se répondent. L''hystérie, c''est - reprenant Jacques-Alain Miller - tout le monde, comme tout le monde. Les enjeux sont de taille! La tâche de la psychanalyse, c''est d''avoir une incidence suffisante sur les discours pour pouvoir permettre un certain éveil à la dimension de la singularité du symptôme. Ce point silencieux se donne dans une certaine dimension de l''écrit. Le psychanalyste trouvera-t-il, dès lors, un allié chez l''artiste? Certes. Mais. En 1975, à la Yale University, dans un entretien avec des étudiants, Jacques Lacan était interrogé sur l''importance de la littérature dans son enseignement. Réponse: « Tout est littérature »! « C''est une production » - dont il dit que Freud était friand, parce qu''elle lui a servi à frayer la voie de l''inconscient. Mais il ajoute: une production « douteuse »! Alors, influence de la littérature? « Plutôt de la lettre », dit-il. Invitation à le lire, pour savoir ce qu''il veut dire, ainsi que les articles rassemblés dans ce numéro qui, tous -d''une façon ou d''une autre - abordent cette question : La tentation hystérique, et du tout littérature.
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Revue Quarto n.112/113 : percussion et résonance
Revue Quarto
- Revue Quarto
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- 19 Mai 2016
- 9782930653136
La psychanalyse avance ! Elle n'est pas figée dans le marbre de ses textes fondateurs.
Ce qui serait la meilleure façon de la tuer. Elle ne les invalide pas non plus. Lacan est passé de l'inconscient freudien structuré comme un langage, à l'analyse du parlêtre qui implique le corps comme vivant, ce qui se sent !
« Faisons le pari qu'analyser le parlêtre, c'est ce que nous faisons déjà, et qu'il nous reste à savoir le dire(1): nous dit Jacques-Alain Miller dans son texte sur les Corps parlants. Reste encore à le démontrer. Ce numéro peut-il participer, modestement, à cette démonstration ? Le lecteur jugera par lui-même.
Percussion, résonance, après les attentats meurtriers du 22 mars à Bruxelles, sont deux termes qui nous touchent spécialement, que nous avons choisi justement d'extraire du cours de J.-A. Miller, L'Être et l'Un(2). Le signifiant percute le corps vivant. C'est cet événement de corps qui est jouissance qui se ré-itère et qui constitue le réel du sinthome. Non plus à interpréter mais à isoler. Résonance, soit pour Lacan comment les pulsions deviennent l'écho dans le corps du fait qu'il y a un dire. Ce double numéro de Quarto se veut un large écho de tous ces travaux qui ont parsemé notre année de travail vers le Congrès de l'AMP « Corps parlants » et qui tentent de serrer le corps du parlêtre dans le dernier enseignement de Lacan, en prise avec les besoins de notre époque. La psychanalyse orientée vers le serrage de la jouissance, décalée du problème de la vérité de l'inconscient à déchiffrer.
Le lecteur trouvera dans ce numéro, plusieurs conférences du Champ freudien à Bruxelles, dont deux sur Les six paradigmes de la jouissance de J.-A. Miller, les quatre premiers en fait. Quelques cas cliniques qui démontrent la percussion du corps par le signifiant, avec aussi les effets de résonance de la pulsion. Nous avons choisi également dans ce numéro 112-113, d'intégrer le témoignage d'une maman d'enfant autiste et son rapport au langage de son fils.
Quarto publie finalement les différentes interventions prononcées lors de la journée d'étude de l'ACF-Belgique qui avait pour titre « Corps et résonances », journée centrée par quelques grands textes d'orientation sur cette question du corps, dont notamment le Séminaire d'Eric Laurent sur Radio Lacan(3).
Bonne lecture.
Daniel Pasqualin
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Revue Quarto n.115/116 : action lacanienne
Revue Quarto
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 17 Août 2017
- 9782930653150
Des psychanalystes écrivent leur engagement pour l'action lacanienne qui oriente et éclaire la clinique contemporaine. Qu'il s'agisse de diriger une École, de la fin de l'analyse, de l'étude et de l'enseignement des concepts théoriques, comment chacun fait-il usage des outils de la formation du psychanalyste ? En quoi est-ce politique ? Si l'inconscient, c'est la politique, le psychanalyste sort, aussi, de son cabinet et s'inscrit dans la cité où il a à mener son action lacanienne, s'il veut que la psychanalyse vive.
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Revue Quarto n.123 : la réson du rêve
Revue Quarto
- Revue Quarto
- Revue Quarto
- 12 Novembre 2019
- 9782930653228
Jacques Lacan a révolutionné la psychanalyse avec sa conception du signifiant. Mais à la fin de son enseignement, il remet en question ses fondations. Quelles conséquences pour le statut de l'inconscient ? Pour la pratique ? Pour l'interprétation des rêves ? Et pour la fin de l'analyse ?
Ce numéro de Quarto forme se penche sur la conception du signifiant dans le dernier Lacan. Celui-ci a en effet ébranlé les piliers de son enseignement pour retrouver le Freud de L'Interprétation des rêves, qui fait du rêve une satisfaction hallucinatoire du désir. Les témoignages de fin d'analyse démontrent par ailleurs comment le signifiant percute le corps, y compris dans le rêve. La trajectoire d'une analyse s'en trouve modifiée, passant du désinvestissement pulsionnel au savoir y faire avec la jouissance.
Montrant la voie au psychanalyste, des artistes comme Joyce, Queneau, Mallarmé, Valéry, Ponge jouent de la motérialité de la langue, défaisant le sens pour cerner un vide.
Cette nouvelle clinique s'avance en prenant en considération la jouissance féminine, qui s'éprouve mais ne peut se dire. Y a-t-il une fin d'analyse proprement féminine ? Que devient le ravage dans la clinique psychanalytique de la féminité ?
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Revue Quarto n.126 : le corps, cette guenille qui nous est si chère
Collectif
- Revue Quarto
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- 15 Janvier 2021
- 9782930653259
Sous la rubrique Troumatisme - Pas de garantie, nous avons rassemblé quelques contributions de nos collègues, choisies pour avoir été écrites lors du premier confinement et qui interrogent le réel auquel nous avons en l'occurrence affaire.
Nous avons abordé le corps parlant et son mystère à partir de la guenille, si bien nommée par J.- A. Miller pour qualifier ce qui reste du corps dès lors qu'on l'abandonne sur le divan, que l'on se dépouille du corps actif et que l'on quitte le corps imaginaire, la stature érigée de soi-même. Reste alors ce pauvre corps malade de la maladie des parlants. Ce pauvre corps parlant dont Lacan faisait un mystère dans son Séminaire XX et un problème relevant d'un nouage borroméen dans son Séminaire XXIII : « Le parlêtre, disait-il alors, adore son corps, parce qu'il croit qu'il l'a. »
