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Littérature
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Jules Verne est l'un des très rares écrivains français à avoir évoqué la guerre de Sécession dans plusieurs de ses récits.
En 1865, le confit vient de se terminer, le Musée des familles fait paraître Les Forceurs de blocus. Il s'agit d'une nouvelle qui permet au romancier de conjuguer sur le mode romantique la fidélité aux événements et l'intrigue romanesque. L'action se déroule pour l'essentiel dans la baie de Charleston, défendue par une figure sudiste haute en couleurs, le général de Beauregard. D'ailleurs, dans la version originale, de 1865, publiée dans ce volume, les sympathies de l'écrivain vont plutôt à la Confédération, ce qui ne surprendra pas si l'on songe à ce qu'attendaient les lecteurs du Musée des familles, où il venait de faire paraître Le Comte de Chanteleine.
Il ne deviendra abolitionniste qu'à partir de 1872, lorsque son éditeur Pierre-Jules Hetzel publiera en volume cette nouvelle, au prix d'une retouche qui en change radicalement l'interprétation. La clarté de l'intrigue, l'omniprésence de l'Océan, la peinture nuancée des personnages, font des Forceurs de blocus une indéniable réussite.
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En deux chroniques bien frappées, sans confiture de houille et tranchées comme un bon pain de campagne, Vallès embarque ses lecteurs pour trois heures en ballon et une journée à Provins.
Ces chroniques paraissent les 20 et 21 août 1867. Juste avant celle - son antithèse parfaite - sur Baudelaire satanique et cabotin. Avant d'autres pour dire son retour au pays. Un autre voyage. Pour le lecteur de 1867 comme pour celui d'aujourd'hui, l'élévation commence : " Lâchez tout ! ". J. -F. N.
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