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« Le docteur Banks était retourné à ses formes lumineuses, qui ondulaient en volutes au fil de la balade de la souris sur son ventre. Elle avait pris quelques mesures, figeant l'image de temps en temps entre deux curseurs. « Combien de temps ? » avait demandé Hanna. Il était peut-être trop tôt. On pouvait encore se tromper. La grossesse était trop fragile, sinon. Peut-être cela s'était-il produit plusieurs fois, sans qu'elle le sache. Peut-être que ses règles si mal réglées n'en avaient pas toujours été. Mais cette fois, elle savait. Une fausse couche serait encore plus terrible. « Oh, il est bien installé, avait répondu le médecin qui devinait ses tourments. D'après les mesures, je dirai huit ou neuf semaines environ. Pas possible. » Entre deux vies, entre les souvenirs d'une liaison qu'elle tente d'étouffer à jamais et une existence à reconstruire à New York avec son mari, Hanna se cherche et tente d'avancer, de se raisonner, de contraindre son coeur... Or, le passé n'a que faire de nos résolutions et, pour Hanna, il ressurgira de la manière la plus inattendue... Et de nouveau, la jeune suivra les traces de Zelda Zonk, jusqu'à la révélation finale : Zelda était-elle Marilyn Monroe ?
Avec son écriture à fleur de peau, L. Peyrin nous restitue les tempêtes, silences, interrogations, renoncements... mais aussi aveuglements qui assaillent une héroïne moderne prise dans une crise amoureuse oppressante et délétère... Mené avec une belle perspicacité psychologique et un style proprement immersif, « Hanna », suite de « Zelda Zonk », donne à lire, sans parti pris, loin du politiquement correct, le cheminement d'une femme vers sa propre vérité... et de fait vers son propre bonheur...
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Les enquêtes de Cicéron Tome 3 : fallait pas écraser la vieille
Cicéron Angledroit
- Publibook
- 14 Octobre 2013
- 9782342013139
« Je veux juste que tu me retrouves la famille Elédan. Que tu me les situes. Je veux juste les empêcher de continuer leurs trafics. J'ai pas envie de m'en prendre à eux, ça me retomberait sur le nez, mais je veux juste leur pourrir leur bisness. Je ne tolère pas qu'ils s'en sortent et continuent de prospérer dans la région. Maria m'a souvent fait ton éloge. Elle m'a dit aussi que tu étais pote, c'est pas le terme qu'elle employait, avec le commissaire. Je voudrais que tu agisses de deux manières différentes et complémentaires. Un, que tu trouves où se planque Vaclav pour qu'on le gêne dans ses combines et, deux, que tu informes et influences les flics pour que de leur côté aussi ils le tannent. Tu vois, rien de bien illégal ni de très compliqué pour un détective comme toi. »
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1830. Transportées par une flotte imposante, les troupes de Charles X débarquent dans la Régence d'Alger. Deux frères jumeaux, Bernard et Beaudire, venus des bords de la Garonne, décident de suivre sur cette terre conquise aux Ottomans le jeune baron de Viannac pour y tenter avec lui l'aventure. Très vite, ils vont procéder à l'agrandissement ou à la construction des villes, au défrichement de la plaine de la Mitidja, tandis que l'armée doit affronter dans de rudes combats la résistance des populations locales que fédère avec talent l'émir Abdelkader. Peu à peu, les émigrants venus de France continuent d'affluer. Au fil des décennies ils côtoient, se mêlent, se lient et s'unissent à ceux, Arabes, Kabyles, Juifs et Koulouglis qui se trouvaient là avant la venue des Français tout comme à d'autres venus de tous les rivages de la Méditerranée. À travers ces chroniques de la « ville blanche », Didier Porot suit sur plus d'un siècle les destins parallèles de plusieurs familles des différentes communautés. Il dépeint leur trajectoire au temps des combats initiaux, de celui de la paix et des nombreuses révoltes mais surtout du drame qu'a été pour beaucoup la guerre d'indépendance. Au total il nous propose un roman choral pour une fresque ambitieuse, pleine de souffle et d'émotion, dans laquelle figurent des personnages aussi divers et complexes qu'attachants qui traverseront autant de drames que de bonheurs.
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Un livre auquel Yassin Elyagoubi consacra cinq années de sa vie : c'est Douleur sourde, qui évoque le conflit israélo-palestinien, un des conflits majeurs qui se perpétue au XXIe siècle. Il commence donc ses activités littéraires par Douleur sourde. Le sous-titre de l'oeuvre, « poésies en proses », amorce l'explication de cette confrontation entre prose et poésie dans l'oeuvre de Yassin Elyagoubi. Poète avant tout, il s'est toujours attelé à un décloisonnement des genres littéraires. Même si Douleur sourde s'éloigne de l'exercice poétique par sa forme, il n'en reste pas moins de la poésie engagée, attaché au langage métaphorique. En fait c'est l'histoire d'un de ces « Arabes » intégré par les mots, la culture française, qui tout à coup se souvient de ses origines mais pour se sentir en empathie avec le peuple israélien. Tout est en place pour la paix. Qu'attend-on ? Ce mélange des genres ne s'arrête pas là puisqu'on retrouve dans ce recueil des textes se rapprochant davantage d'une critique, d'un essai ou d'une nouvelle. En regroupant différents genres littéraires, Yassin Elyagoubi n'en crée pas un autre, mais tente simplement de rapprocher deux peuples : les peuples israélien et palestinien, à travers l'art et la langue française, en mariant la culture juive et la culture arabe.
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Passé un cap, hormis quelques exceptions télévisuelles, certaines personnes disparaissent. Licenciées en raison de leur âge. Parties, sur la pointe des pieds, vers une retraite que l'on dit bien méritée. Issus d'un vivier inépuisable, les jeunes prennent ainsi leur place, trustent le marché de l'emploi, les médias, les écrans. Fatalité que cela ? Sort commun auquel nous n'échapperons pas ? Les seniors n'auraient-ils plus rien à faire une fois un âge canonique atteint ? N'est-ce pas là mésestimer les pouvoirs de réinvention et de métamorphose qui nous constituent tous ? N'est-ce pas nous inciter à devenir de petits vieux hypocondriaques, égocentriques, usés jusqu'à la trame, qui n'auraient plus rien à partager, construire et défendre ? Absolument, répond Henry Chapier qui brise ici cette conception illusoire du vieillir pour mieux souligner la maturation d'esprits qui, par-delà les générations, doivent apprendre une nouvelle forme de solidarité.
Vieillir n'est pas entrer dans l'antichambre de la mort. Il n'est pas question de se résigner, de démissionner, d'accepter la dissolution de son corps et de son esprit dans l'oubli. Dans la mesure où notre existence ne se découpe pas en phases nettes et délimitées, dans la mesure où nos jours se fondent les uns dans les autres et se stratifient, il existe une proximité de la maturité et de la jeunesse. Un filon ténu qui les relie. Un souffle qui a perduré sous les assauts du réel et qu'il nous faut entretenir ou raviver. Afin de conserver l'envie de dévorer le monde, d'en être un acteur et non un spectateur, afin de le marquer durablement de son empreinte, par-delà les codes que nous impose a société. Une philosophie de la curiosité et du lien intergénérationnel que chante, avec un soupçon d'insolence adolescente, Henry Chapier. -
Vienne-Berlin, Berlin-Vienne
Benoît Chazal
- Publibook
- Mon Petit Editeur
- 30 Octobre 2012
- 9782748395112
Vienne, un soir d'avril 1938. Alors que les Nazis viennent d'envahir la ville et d'imposer un sévère couvre-feu, Elsa Fridenberg, la célèbre Directrice de l'Académie des beaux-arts, attend en secret une vieille amie qui doit échapper aux rafles. Piégée par la Gestapo, Fridenberg semble perdue... jusqu'au moment où un mystérieux balayeur veut lui venir en aide. "Un texte fort (...) Une montée en tension admirable" (toutelaculture.com)
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Juive catholique copte et française
Judith Loeb Mansour
- Societe Des Ecrivains
- 27 Mai 2011
- 9782748363784
"« J'ai réalisé qu'en fait la vie de chacun est un roman. Notamment par mon travail de médecin, je rencontre beaucoup de gens et je suis impressionnée de voir combien la vie de chacun est particulière et riche. Puisque je me sens appelée à écrire ma vie, il faut s'y tenir, ne pas s'échapper sous prétexte que tout le monde pourrait écrire sur sa vie et que tout le monde ne le fait pas ! » Judith est femme de coeur et de foi. Sa trajectoire, elle l'a soumis premièrement à ces deux moteurs, cherchant d'abord en ellemême la paix et la sérénité. Certes, le début du chemin ne fut pas simple ; mais quelle jeunesse est aisée ? Certes, il y eut des turbulences, des relations vouées à l'échec, des épreuves sur soi à remporter ; mais patiemment, Judith trouva sa voie. Tout d'abord vers le christianisme, elle qui est née dans le judaïsme ; ensuite vers Ayman, l'homme qu'elle a épousé au prix d'un parcours du combattant. Deux destinations peut-être pas si éloignées l'une de l'autre, pour une existence à la frontière des religions, opiniâtre, aujourd'hui épanouie, relatée au sein de cette chaleureuse et humble autobiographie"
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« Marchez votre vie, Le long d'un infini... Coulez votre temps, Dans l'âme de vos élans ! Prenez et tenez bien, Vos bonheurs et vos liens, Serrez-les contre vous, Jusqu'à tout l'autre bout ! Chantez, parlez, riez, Et posez votre nez, Sur les saveurs d'amour, Fidèles liens de toujours ! » Véritable hymne à la vie, cette "Balade verticale" est un condensé de sagesse et d'exaltation où l'auteur puise son élan dans une âme à jamais rock'n'roll. Artiste complet, ce musicien confie dans ce quatrième recueil de poésie sa soif de partage, d'amitié et d'amour, nous invitant à savourer pleinement l'instant présent.
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Deux poilus dans la tourmente de la Grande Guerre
Philippe Poitiers
- Connaissances Et Savoirs
- Lettres Et Langues
- 30 Mars 2017
- 9782753904521
« Et voilà, en plus, des souris et de gros rats courant de tous les côtés. Je les entends sous ma tête mordiller la paille, les musettes et faire remuer les gamelles. À chaque instant, il me faut donner des coups sur ma toile de tente que j'ai étendue sous moi et que je ramène sur ma figure car il en passe des quantités. » Avec la Grande Guerre dont le qualificatif n'est justifié que par la durée du conflit et l'ampleur du massacre collectif, les anonymes entrent dans l'Histoire, mêlant leur expérience pétrie de boue et de sang à l'anti-épopée du monde moderne, à l'aube du siècle nouveau. Parmi les oeuvres de fiction souvent marquées par les souvenirs personnels d'écrivains célèbres (Barbusse, Céline, Giono, Genevoix, Dorgelès, Proust...) surgissent des textes d'inconnus, à la frontière du littéraire et du vécu, fragments de vies brisées et témoignages des survivants ou des disparus dont il ne reste que des lettres, des journaux, des mémoires. Ces deux carnets de guerre retrouvés dans une malle font partie de ce patrimoine de l'ombre. Plus que des souvenirs exhumés c'est une résurrection intégrale du passé, n'évoquant pas la gloire des Anciens mais la vie quotidienne humble et prosaïque de tous ces hommes de bonne volonté embarqués dans une aventure qui les dépasse. Au jour le jour, nous les suivons dans leurs pérégrinations, de village en village sur une carte qui n'a rien de tendre et qui indique les étapes d'un long calvaire collectif au seuil de la barbarie moderne. Auguste et Robert sont les témoins et les héros d'un autre temps qui n'est déjà plus le nôtre.
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Une jeune fille de Fontenay-le-Comte dans la tourmente révolutionnaire Tome 1
Claude Olivier Beaurain
- Publibook
- 23 Novembre 2018
- 9782342164275
« Quant à Françoise, celle-ci écoute aussi avec une grande attention ces propos fort politiques et s'efforce de comprendre, comme elle en a pris l'habitude, à la fois le sens de ces échanges et le monde particulier qui en est le lieu, celui du pouvoir, de la loi, des institutions du royaume. Sa vive intelligence et sa curiosité naturelle se conjuguent heureusement depuis le temps de son arrivée chez les Duchesne de Denant pour lui avoir permis d'acquérir très naturellement beaucoup plus qu'un "vernis" de connaissances dans les domaines qui sont quotidiennement abordés dans ce milieu de la grande bourgeoisie provinciale à Fontenay-le-Comte. » Orpheline vendéenne issue d'un milieu modeste, la jeune Françoise Gandriau devient à dix ans la servante de la plus jeune fille du baron Duchesne du Mesnil de Denant. Adolescente, elle aura la chance de pouvoir aller à l'école de l'Union chrétienne et de découvrir la douceur et la délicatesse des manières de la bourgeoisie. Alors qu'elle rêve de devenir enseignante, elle sera rattrapée par la tourmente de l'Histoire... S'étalant de 1782 jusqu'à la veille des États Généraux de 1789, ce premier volet retrace les espoirs de celle qu'on appellera « la petite Émigrée », avant que la guerre de Vendée ne la rattrape. À travers cette fresque ambitieuse, au plus près de la réalité historique, l'auteur entremêle le destin authentique d'une jeune fille de Fontenay-le-Comte à la chronique d'une époque en plein bouleversement. Dépeignant avec soin les prémices de la Révolution, porté par une recherche documentaire minutieuse, l'ouvrage de Claude Olivier Beaurain s'impose sans mal comme un livre de référence.
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- Quel moyen avons-nous pour lutter contre ces abus, dans nos quartiers ? Qu'en est-il de ce que l'on appelle le "social" ? Passé à la trappe par l'argent ? David a toujours apporté aux autres son savoir pédagogique, construit avec Célestin Freinet. De retour à Paris après avoir enseigné à La Réunion et Madagascar, il crée un centre de formation d'animateurs pour permettre aux jeunes en décrochage scolaire d'acquérir une formation et un travail. Bien que cela ne soit pas son milieu de prédilection, il s'est laissé emporter par le défi : aller à la rencontre de ces jeunes des banlieues, dont on a souvent des images très négatives et violentes. Il réussit ensuite à travailler avec les porteurs d'innovations et de nouvelles approches dans leur domaine : tels que Lainé, les frères Oury, Deligny, Augusto Boal, Jacquard, Debord et Vainegem... et d'autres encore, tous des personnalités qui ont apporté une respiration dans ce siècle, déjà perverti par l'argent. Et maintenant, pourquoi ne les connait-on pas ? Du moins, pourquoi leurs propositions sont-elles enfouies dans l'histoire ? Qui connaît ces personnages, dans le public et même dans des formations professionnelles ? Le travail, le soin, les handicaps, l'éducation populaire... n'ont pas résisté à la fougue capitaliste et à l'abandon de l'histoire ! De belles rencontres, le quatrième volume de la saga de David, évoque avec justesse les différentes méthodes de pédagogie pour les enfants en difficulté. Alain Gaba nous offre ici un témoignage essentiel de son temps, tout en nous transmettant son savoir et en luttant contre des idées reçues.
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Les malédictions s'ancrent souvent dans les amours contrariées. Celle qui devait frapper Armand de Milly, destiné à prendre la tête du navire fantôme. Le Brézé, n'échappe pas à la règle. Son pacte avec le Diable s'enracine ainsi dans son impossible mariage avec Senta, fille de l'armateur Erik Laksen, promise dont il est séparé après sa chute au sein d'un traquenard. En raison d'une accusation de meurtre et de viles tractations qui le propulsent du statut de capitaine à celui, nettement moins noble, de galérien. Un contrat qu'il passe avec Satan, in extremis, après son échappée et sa montée sur Le Brézé pris en pleine tempête, afin de sauver sa vie et celle de son équipage. Un contrat qui se moquera du temps et des générations qui passent, et que son lointain descendant, Marc, se verra contraint de lever ou relever.
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Politique, société, sport ou religion... Peu de sujets glissent entre les mailles d'Hervé Muzet, qui prend un malin plaisir à les passer au crible de sa plume corrosive. Électrifiant les mots comme personne, laissant libre cours à son style vif et pétillant, l'auteur s'inscrit ici dans la tradition des humoristes amoureux du français, qui savent que celui-ci recèle mille possibilités et truculences. Facétieux, ébouriffant, détonnant, voici donc un recueil qui nous entraîne sur les montagnes russes formées par un esprit adepte des acrobaties linguistiques !
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Une nuit de février 1794, en pleine guerre de Vendée, le commandant Vautrain, invalide de guerre, amnésique, est séduit par une jeune et intrépide aventurière, Gaëlle Keradec. Il sera par la suite chargé par l'autorité militaire de la retrouver afin de la traduire devant le tribunal militaire. Tout au long de sa traque, il découvre les horreurs de cette guerre fratricide. Il prend peu à peu conscience qu'il est amoureux de celle qu'il est chargé de poursuivre, et découvre qu'elle aussi est amoureuse de lui.
Dans son journal, il relate au jour le jour des événements qui surviennent, note les réflexions qu'ils inspirent, évoque ses aspirations et ses rêveries...
1796, la paix est signée mais sa mise en application est confiée à ceux-là mêmes qui perpétrèrent les massacres.
Face à cette situation, les trois personnages principaux évolueront de façon différente.
Gaëlle reprendra la lutte, sachant qu'elle est désespérée et qu'elle la conduira au martyre.
Pour Gatary, ce sera le renoncement et le repli sur soi.
Vautrain tentera, lui, le grand écart: s'intégrer par mimétisme au contexte local, tenter de rapprocher les deux bords par l'éducation et la catharsis, prévenir les coups bas en provenance des deux bords.
Pour se doter des moyens de sa politique, il sera lui aussi conduit à recourir à la magouille et au meurtre.
Une évocation historique de ce conflit sera ainsi dessinée à travers l'évolution psychologique des personnages, face à la chronologie des événements.
Ce roman évoque une tranche d'histoire qui, aujourd'hui encore, affecte la mémoire collective des Vendéens.
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Une nécessaire harmonisation internationale de la lutte anti-blanchiment
Fahranaz Bsk jetha
- Connaissances Et Savoirs
- Droit Et Sciences Politiques
- 5 Février 2016
- 9782753902749
La transposition de la 3* directive européenne, du 26/10/2005 sur la lutte contre le blanchiment d'argent, est effective depuis l'ordonnance n° 2009-104 du 30/01/2009 relative à la prévention de l'utilisation du système financier aux fins de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. À cela s'ajoute la 4e directive « anti-blanchiment » du 20/05/2015 qui devra être transposée par les États membres dans un délai de deux ans. Il s'agit de textes fondamentaux pour tout professionnel assujetti au dispositif de la lutte anti-blanchiment, mais ils laissent cependant encore des incertitudes. Cette approche fondée sur le risque n'est-elle pas dangereuse de par les dérives auxquelles elle peut conduire? Le soupçon malmenait la présomption d'innocence, le nouveau dispositif imposant des obligations modulables en fonction du risque de blanchiment s'avère-t-il plus satisfaisant au plan théorique? Plus efficace en pratique? Est-il compatible avec les autres obligations auxquelles sont tenues les professionnels, acteurs de la lutte contre le blanchiment? De plus, dans quelle mesure la transposition de la 3* directive européenne retenue par le droit pénal français était la seule transposition possible ou, du moins, la plus pertinente? L'analyse de l'ordonnance de 2009 ne doit-elle pas justement permettre de prévoir des améliorations pour la transposition de la 4e directive? Enfin, la véritable solution n'est-elle pas l'adoption d'une incrimination internationale de blanchiment?
D'une actualité brûlante, cette étude rigoureuse démontre que la lutte anti-blanchiment est à parfaire à bien des niveaux, tant au niveau national qu'international. Des mesures uniquement nationales ou européennes, sans harmonisation ni coopérations internationales, ne permettront pas de lutter efficacement contre ce phénomène, d'autant que les criminels, eux aussi, adaptent leurs techniques. Rappelant quinze années d'avancées multiples mais disparates, l'auteur prouve l'urgente nécessité d'unifier les législations et de créer une infraction de droit pénal international. Regard critique et force de proposition pour un ouvrage de référence.
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«Ainsi donc ses mains élégantes, ses mains sans histoire, délicates et fidèles, qu'elle avait si souvent gantées, pommadées, vernies au bout, avec des ongles qui faisaient sa fierté ; ses mains d'espièglerie et de caresse, mains-farfadets, agiles, mobiles... ses mains-marionnettes... papillonnantes et rieuses, fuselées, aériennes... n'étaient plus que ces palettes pataudes ? ».
Et voilà comme des riens du quotidien nous déstabilisent, au gré d'une plume légère, pleine de fantaisie et d'empathie.
L'étrangeté, le voyage, des rencontres curieuses... On se promène dans les décors et les âges : un bord de mer, un chalet dans la neige, Vérone, Palerme ou Séville, la lune dans tous ses états qui rôde ou s'esquive. On côtoie une famille turbulente, un doux rêveur qui se fait assassin, un petit chien qui devient un héros, Belle traversant les siècles. Les personnages, parfois, d'un texte à l'autre se répondent. D. Giroud leur donne vie, explorant des situations, l'incertitude des sentiments, le poids de la laideur, la guerre ; çà et là, la genèse de l'écriture, en flirtant avec le fantasque, l'étonnant et même le fantastique.
Et le lecteur de se laisser porter et emporter par des histoires où le réalisme se fait tangent, où l'onirisme partout affleure, où les mots ensorcellent. -
Repères sur les constructions culturelles des sociétés et civilisations
Jean-Pierre Bilski
- Publibook
- 27 Mai 2011
- 9782748364248
Un panorama de l'histoire (passée et contemporaine) spirituelle de l'humanité : tel est l'objet de l'essai de J.-P. Bilski. Décrivant les religions de par le monde et au fil des siècles, les croyances et dogmes sur lesquels elles s'appuient, les phases glorieuses ou ténébreuses qu'elles ont connues, les tiraillements idéologiques qui les caractérisent, l'auteur met en évidence, parallèlement aux espérances portées par toute foi, les risques que cette dernière recèle quand elle prend de l'ampleur et s'institutionnalise. Car, s'il ne saurait être question de remettre en cause la liberté de croire pour l'essayiste, il faut toujours défendre la liberté en son sens le plus large, le plus absolu, le plus raisonné partout où se trouve un homme ou une femme, c'est-à-dire un citoyen ou une citoyenne. Se démarquant des charges virulentes et caricaturales contre la religion, refusant de dénigrer les croyants ou de les aborder avec condescendance, J.-P. Bilski choisit de penser les faits religieux et leurs dangers avec pondération, mesure, intelligence, relativisme, calme, tolérance mais non moins intransigeance, guidé qu'il est par un esprit laïc. Ces intentions et la tonalité de cet ouvrage permettent ainsi de dépassionner un débat qui doit être soulevé sereinement car, que nous soyons fidèle ou athée, il nous concerne tous.
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Manuel didactico-pédagogique d'initiation à la langue berbère de Kabylie
Amirouche Chelli
- Publibook
- 29 Mai 2012
- 9782748384802
La langue berbère est l'une des langues les plus vieilles d'Afrique, pour ne pas dire du monde. Elle a cheminé à travers les millénaires, résisté à de multiples et différentes tentatives d'assimilation et échappé miraculeusement à la mort qui a pourtant frappé plusieurs langues plus prestigieuses et moins anciennes. Transmise de génération en génération de bouche à oreille, après avoir été longtemps occultée, marginalisée et bannie des salles de classe, elle jouit aujourd'hui d'un statut constitutionnel et d'une prise en charge officielle par le système éducatif dans plusieurs pays. Cependant, cette reconnaissance n'est précédée d'aucune politique d'aménagement, de normalisation ou de standardisation, notamment à l'écrit. Cet ouvrage vient enfin pallier le manque d'outils didactiques susceptibles d'orienter les acteurs de ce nouvel enseignement.
Amirouche Chelli met sa compétence didactique et son savoir-faire pédagogique au service de cette langue ancestrale et plurimillénaire et offre, à la fois aux enseignants et aux apprenants natifs ou allophones, un manuel savamment élaboré, avec des cours d'initiation, des notions de linguistique, des activités pratiques et des évaluations diverses. Plus qu'un guide pratique, son opus n'est rien moins qu'une pleine réhabilitation de la langue berbère.
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Et si on allait en Albanie ? Terre insolite des Balkans
Danielle Giroud
- Publibook
- 20 Juillet 2010
- 9782748354966
Qui peut prétendre connaître le vrai visage de l'Albanie ? Un pays longtemps abstrait, marqué par son histoire. Une terre montagneuse, avec des beautés sauvages, une campagne bichonnée, des villes gribouillis qui s'étendent, pressées. Un pays en pleine transition, qui tout à la fois se délabre et construit, se montre accueillant, est capable de colères, avec des élans de modernité et des résidus d'archaïsmes, des aspirations et un cruel manque de moyens. Deux couples d'amis, deux camping-cars, trois semaines de route et de découvertes, 5730 kilomètres.
Un voyage original pour un pays méconnu, une expérience touristique et culturelle hors des sentiers battus : c'est l'aventure qu'ont choisi de vivre Danielle Giroud et ses compagnons amoureux d'ailleurs. Dans ce carnet de route, elle choisit de faire découvrir de l'intérieur les différentes facettes de l'Albanie - le Sud comme le Nord - et ses mille trésors. Nourrie d'humour, truffée d'informations, de conseils et d'anecdotes, une véritable invitation au départ. -
Et dans les arbres passe le vent
Danielle Giroud
- Publibook
- Mon Petit Éditeur
- 26 Juin 2012
- 9782748386523
Ils sont fuyants, pluriels, chimères, évanescents, jamais tout à fait transparents. Ils - et elles -, ce sont ces êtres que tentent de circonscrire les nouvelles de D. Giroud. Ils s'appellent ainsi Hélène et Gino, Augustin et Anne, JFN ou Jessica. Des êtres qu'effleure une écriture qui se prête au jeu du mystère, qui évolue et danse autour d'eux, mais en se démultipliant, en empruntant les voies de la variation et de la rêverie, du pastiche ou de la mise en abyme. Fait de déviations et de bifurcations, parcouru de touches quasi impressionnistes et d'étranges miroitements, "Et dans les arbres passe le vent" se déploie tout autant dans la précision et le flou que permettent les styles mosaïque.
S'il est question de la quête de personnages et de leur essence dans les nouvelles de D. Giroud, cette recherche ne prend jamais les formes de l'effraction et de l'inquisition. Il y a plutôt de la douceur et de la gaieté dans cette tentative de dire ces êtres insaisissables et parfois fantomatiques. Ira-t-on jusqu'à affirmer que l'auteur, plus que de les percer, finit par se laisser totalement imprégner par eux ? Ira-t-on jusqu'à dire que D. Giroud se fait protectrice de leur identité en biaisant ses approches ? Certainement si l'on en juge le caractère parfois autobiographique de ces textes.