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Sciences humaines & sociales
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L'ONU et le chagrin d'une négresse ; Rwanda/RD-Congo, 20 ans après
Yolande Mukagasana
- Aviso
- 31 Mai 2014
- 9791093453026
Aujourd'hui, Yolande Mukagasana revient avec un nouveau récit, - celui de l'après-génocide -, tout aussi extraordinaire que le premier, celui d'une rescapée qui nous conte la suite de son histoire tout en revenant sur ces blessures d'enfant ''tutsie'' pendant les années soixante et donc la gesta- tion du génocide, ainsi que ce que lui a transmis sa grand-mère, témoin des premiers Blancs arrivés dans la région. Ainsi, la boucle est bouclée. Mais qu'advient-il après ce travail d'introspection et de mémoire ? Face aux poli- tiques illégitimes des grands de ce monde, Yolande Mukagasana se dresse, tel un rempart contre l'indicible, et dénonce avec une force surhumaine la perpétuation du scandale onusien au Rwanda et au Congo voisin.
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Les habits neufs de l'Empire ; guerre et désinformation dans l'Est du Congo
Collectif
- Aviso
- 25 Septembre 2014
- 9791093453057
Aux origines du conflit dans l'Est du Congo, une opération sous pavillon de l'Onu en 1994 au Rwanda et menée par la France, l'opération Turquoise, qui encadre l'exil d'un million de Hutus, dont les perpétrateurs du génocide des Tutsis rwandais.
C'est le début d'une guerre aux multiples avatars, avec pour épicentre le Kivu. Cette conflagration dure depuis 20 ans et n'est pas prête de s'arrêter. Déjà accusée dans les années soixante de mener un jeu trouble dans la région, aujourd'hui, l'Onu est plus que jamais partie prenante du conflit, à travers sa dernière intervention au caractère étonnament offensif. Au sein du Conseil de sécurité de l'Onu, un pays oeuvre en coulisses : la France. Décryptage sur fond de manipulations.
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Une anthologie ; discours politiques africains et antillais, 1933-2012
Bruno Boudiguet
- Aviso
- 23 Août 2012
- 9782844053121
De l'incroyable discours visionnaire de Gaston Monnerville en 1933, futur président du Sénat, à celui de Serge Letchimy à l'assemblée nationale en 2012 en réaction aux propos de Claude Guéant sur la hiérarchie des civilisations, en passant par le discours mythique de Thomas Sankara à l'ONU. Pour ne pas oublier que l'oppression de l'esclavage, de la colonisation et de la Françafrique a eu sa contradiction résolue, argumentée.
La parole contre l'injustice de l'exploitation, un combat exemplaire pour la dignité humaine.
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2 bis rue de Tourville ; la sécurité militaire au coeur de la République
Michel Sitbon
- Aviso
- 12 Novembre 2011
- 9782844052476
Où l'on apprend plein de choses rigolotes, ou terrifiantes, sur l'histoire des services secrets, ces institutions qui travaillent obstinément à faire qu'on ne comprenne pas bien à quoi elles servent. Où il est permis de comprendre, par exemple, que la « guerre des polices » est une fumisterie. Où, au contraire, on entend parler, pour la première fois depuis longtemps, du 2 bis avenue de Tourville, siège historique de la « sécurité militaire », temple de la barbouzerie gaulliste, et au début du XXIe siècle point de coordination du renseignement occidental.
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La Françafrique, terme aujourd'hui galvaudé dans la presse, n'est ni un club de papys ringards voué à une fin certaine, ni une somme de petites combines permettant d'acheter des hôtels particuliers dans Paris.
La Françafrique est un système néocolonial aux conséquences humaines parfois effrayantes. C'est la négation des indépendances africaines. Or, voilà plus de vingt ans qu'on ne cesse de la déclarer morte et enterrée. Allez demander aux Togolais et aux Gabonais ce qu'ils en pensent : ils ont dû subir pendant 40 ans le régime des dinosaures de la Françafrique. Aujourd'hui, ce sont les fils de ces despotes qu'on a placé au pouvoir.
On tente aussi de nous convaincre qu'avec tous ces Chinois en Afrique, il faudrait commencer à regretter la France en Afrique. Alors qu'en est-il vraiment ? La marche vers la liberté des peuples africains francophones est irrémédiable, mais elle est semée d'embûches : l'auteur nous emmène dans les arcanes de cette politique secrète de domination sur la moitié d'un continent.
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La mémoire n ; la synarchie aux sources du fascisme
Michel Sitbon
- Aviso
- 11 Septembre 2014
- 9791093453040
La mémoire n, qui désigne en mathématiques la mémoire inconnue, est cette mémoire politique méconnue, enfouie et qui pourtant pèse tant sur nos vies.
Michel Sitbon nous propose une plongée dans les origines du fascisme français à travers la synarchie, courant d'idées d'où naissent différentes choses : d'abord le courant religieux occultiste, à travers la figure intellectuelle du précurseur Saint-Yves d'Alveydre, inventeur du concept de synarchie et père d'un renouveau de l'ésotérisme, qui influencera le fascisme français et allemand. La réhabilitation du corporatisme en place dans la société religieuse du Moyen-Âge, prônée par Saint-Yves, inspirera les théoriciens politiques conservateurs, animés désormais de la volonté d'absorber le socialisme pour mieux contrôler les soubresauts révolutionnaires qui agitent alors la société depuis plus d'un siècle. Au tournant du XXe siècle, la pensée de Saint-Yves donne le cadre général de cette mutation de la pensée des classes dominantes, qui s'approprie les notions de nationalisme, d'antisémitisme.
Un autre courant naît après la crise de 29, courant élitiste et technocratique parmi les étudiants de l'école polytechnique qui forment un groupe nommé X-Crise, où ils se livreront à un travail de réflexion poussé autour des notions de dirigisme, ou planisme. Ils fourniront un arsenal intellectuel qui servira d'abord à Blum, mais plus encore au régime de Pétain, et même pour les IVe et Ve République.
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M. Poincaré et la guerre de 1914 ; études sur les responsabilités
Gustave Dupin
- Aviso
- 3 Juillet 2014
- 9791093453033
Cet ouvrage « a été conçu et rédigé dans le but de popular- iser les tableaux essentiels de la conflagration européenne [de 1914] ;
Tableaux volontairement estompés et défigurés par une presse com- plice de guerre, et trop souvent méconnus ou oubliés de l'opinion qu'elle égare. » « Si l'on n'avait pas trompé la nation lors du déclenchement de la guerre, il est bien incontestable qu'on n'aurait pas aujourd'hui à lui dissimuler les faits qui se rapportent à ce moment tragique. Le tra- vail qu'on va lire a pour but de fixer les points de repère essentiels d'une recherche que l'on voudrait à tout prix soustraire à son attention. » « Il est pour ceux qui croient que l'inextricable gâchis de l'Europe d'après guerre a sa cause profonde dans le mortel sophisme de la légit- imité des mensonges d'État. »
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Mitterrand le cagoulard ; voyage aux sources de l'extrême-droite française Tome 1
Michel Sitbon
- Aviso
- 12 Novembre 2011
- 9782844052469
La page sombre de l'histoire de François Mitterrand, très tardivement ouverte, a été vite refermée par des admirateurs de l'ancien président : ils ont pris à bras le corps le sujet pour mieux enterrer la polémique. « Je reconnais que, grâce à votre livre, on ne parle plus de mon adhésion à l'Action française et à la Cagoule » avouait Mitterrand à Pierre Péan. Ainsi se construit l'histoire officielle, l'histoire la plus opportune pour le pouvoir. Au terme d'une implacable démonstration, Michel Sitbon révèle que François Mitterrand avait une dimension bien plus grande au sein du mouvement fasciste en France. Royaliste d'extrême droite, cagoulard, très probablement terroriste avant guerre, il eut de hautes responsabilités dans l'appareil vichyste. Dès la fin de la guerre, sa carrière politique bénéficia du parrainage du grand financier de la Cagoule : Eugène Schueller, patron de L'Oréal.
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La question de la nature ainsi que du degré de l'implication de la France officielle dans le dernier génocide du vingtième siècle est d'une gravité historique exceptionnelle. C'est une épée de Damoclès dont la simple ombre portée sur le pays des droits de l'Homme participe, depuis des années, à en ternir la réputation.
C'était le 13 mai 1994. C'était à Bisesero, dans l'ouest du Rwanda. Près de quarante mille civils tutsi ont, en ce jour et cet endroit, été massacrés. La population hutu a, quant à elle, achevé les blessés avec leurs machettes et leurs massues.
Les blessés ? Ceux que des soldats français auraient commencé par pilonner, puis mitrailler. Voilà l'Histoire telle que tous ces témoins l'ont racontée à l'auteur du présent ouvrage. Et cette Histoire appartient à l'Humanité
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10 janvier 2012. L'enquête scientifique dirigée par le juge Trevidic sur l'attentat contre l'avion du président rwandais Habyarimana est catégorique : les missiles sont partis du camp de la Garde présidentielle. Avant ça, d'innombrables médias avaient pris pour argent comptant la thèse inverse, celle du juge Bruguière et du journaliste Pierre Péan, accusant le FPR d'avoir sciemment tué le président pour prendre le pouvoir, sans se soucier du risque de génocide qui s'en suivrait. Bien sûr, certains ont dit que la responsabilité éventuelle du FPR ne changeait rien à la planification de l'extermination des Tutsi. Mais Michel Sitbon fut, dès le départ, l'un des rares à écarter sans ambiguïté cette thèse mais surtout a avoir mis en avant la piste française sur cet attentat.
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Bisesero, ouest du Rwanda. La région est emblématique, puisqu'il s'agit du lieu de la résistance aux mains nues des 60 000 derniers rescapés de la préfecture de Kibuye. Un récit précis et haletant, qui raconte pour la première fois, l'histoire de Bisesero dans ses moindres détails. La participation occidentale, française y est tout aussi détaillée, du massacre à l'arme lourde perpétré le 13 mai 1994 par de mystérieux Blancs francophones à l'abandon délibéré par l'opération Turquoise des derniers rescapés.
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Vendredi 13 à Bisesero ; la question de la participation française dans le génocide des Tutsis rwandais
Bruno Boudiguet
- Aviso
- 15 Mars 2014
- 9791093453002
Vendredi 13 à Bisesero. La question de la participation française dans le génocide des Tutsis rwandais (15 avril - 22 juin 1994) Bisesero, vendredi 13 mai 1994. C'était le plus grand et le dernier massacre de masse du génocide perpétré contre les Tutsis du Rwanda. Très peu documenté, le ghetto de Varsovie rwandais est passé inaperçu, laissant dans l'oubli ses 40 000 morts et ses 1400 rescapés.
Sur les traces du journaliste Serge Farnel, ayant mis à jour la participation active et déterminante d'une trentaine de soldats blancs francophones au cours de ce massacre, Bruno Boudiguet a poursuivi l'enquête, avec de nouveaux recoupements et éléments à charge, totalisant près de 80 témoins, 4 ans d'enquête, 100 heures de rushes, tout en faisant face à différents questionnements : pourquoi la présence des Blancs tirant à l'arme lourde n'est-elle documentée que quinze ans après les faits ? En quoi peut-on dire que ces Blancs étaient des Français ? Quel était le but de cette ''black op'', cette opération noire ? Comment s'est-elle articulée avec l'opération Turquoise, qui arrive six semaines plus tard avec un objectif prétendument humanitaire ?
L'enquête de terrain fait ensuite place à une investigation sur sources à propos de la période la plus décisive du génocide, située entre l'évacuation des Occidentaux et l'opération militaro-humanitaire, où aucun militaire français n'est censé se trouver sur place. Les informations sur cette présence secrète, évoquée de manière éparse depuis vingt ans par les enquêteurs, sont pour la première fois rassemblées dans un ouvrage.