En compagnie de ses fidèles amis, Woollcott et Benchley, Dorothy Parker passe le nouvel an à l'hôtel Algonquin, à Manhattan. Le beau monde y est réuni : de Bibi Bibelot, la vedette de Broadway la plus en vogue du moment, à l'inestimable Sir Arthur Conan Doyle, , sans oublier Harpo Marx et le grand Douglas Fairbanks. Mais un des invités, le Docteur Hurst, annonce qu'un cas de variole vient d'être détecté, et que l'hôtel est mis en quarantaine. Le cauchemar ne s'arrête pas en si bon chemin : quelques heures après le début des festivités, Bibi est retrouvée noyée dans un bain de champagne.
Dorothy Parker mène l'enquête, épaulée par Sir Arthur Conan Doyle.
La maison sur le quai est un vaste immeuble d'habitations à Moscou, où logent des fonctionnaires, des apparatchiks soviétiques, ainsi que Léon Rozental, un jeune garçon de douze ans. Après la mort de son père, physicien nucléaire, dans un accident de laboratoire et l'arrestation de sa mère pendant la purge stalinienne des médecins juifs, Léon et d'autres enfants se cachent du Commissariat du peuple aux Affaires intérieures dans les couloirs et pièces cachées des différents appartements. Lors d'une expédition souterraine, Léon trouve un passage menant à un appartement situé au-dessus d'une salle de bal désaffectée. Il y rencontre Koba, un vieil homme peu avenant dont le logement est protégé par un gardien, un joueur d'échecs du Commissariat du peuple aux Affaires intérieures. Koba est un officier soviétique haut-placé, plus important encore que Léon ne peut l'imaginer, et qui connaît de façon troublante les pensées et machinations du camarade Staline...
Dans cette conversation entre un jeune garçon naïf et et un tyran paranoïaque, Robert Littell dépeint Staline sous un jour nouveau, avec une intimité choquante et un sens aigu de la façon dont un homme peut ignorer les conséquences de ses actes.
Le jeune Léon est à la fois étonnamment précoce intellectuellement et d'une candeur désarmante; son charme et sa spontanéité en font un jeune héros irrésistible, pris dans la toile d'araignée du récit tissé par cette figure énigmatique.
En 1979, Robert Littell, ancien journaliste à Newsweek, a rencontré la veuve du grand poète russe, Osip Mandelstam, mort en route vers un goulag en Sibérie. En laissant repartir l'écrivain américain, la vieille femme lui a fait un adieu qui allait hanter le romancier depuis ce jour jusqu'à présent. Lui ouvrant la porte, jetant un regard furtif à droit et à gauche, elle lui a chuchoté à l'oreille, " Surtout ne parlez pas l'anglais dans les couloirs... " Dans ce roman il raconte l'obsession réciproque entre Staline et Mandelstam, artiste seul parmi tous qui ait osé prononcer un mot de révolte contre la terreur, qui soit allé jusqu'à dénoncer son auteur dans quelques poèmes d'une vérité crue et d'une audace folle, qui allaient lui coûter la liberté, l'art et la vie. Raconté à travers la voix de ses proches - sa femme, son amie intime la poétesse Anna Akhmatova, son frère en poésie Boris Pasternak, quelques autres personnages inventés ou réels - ainsi que sa propre voix, son long chemin de croix est le miroir des souffrances de la collectivité, de tout un peuple russe soumis à ce régime de terreur. Dans le long menuet qu'ils allaient danser à travers des années, qui allait les opposer de provocation en riposte, de protestation en représailles (arrestation, torture, privations, exil misérable loin de Moscou), la fascination mutuelle est si intense - mais aussi fantasmagorique - qu'il est difficile de dire de ces rencontres terrifiantes si elles sont réelles ou imaginaires, ambiguïté entretenue savamment par le romancier... Méditation historique d'une force rare, ce roman-récit révèle un autre versant de l'immense talent de chroniqueur des époques-tout-entières qu'est l'auteur de la grande saga de la CIA, La Compagnie : un versant plus intimiste et poétique, sur toile de fond d'une Russie en pleine décomposition.
C'est l'histoire d'un mythe blond - Marilyn Monroe - contre une légende brune -Elizabeth Taylor.
D'une descente aux enfers, pour l'une, quand la vie de l'autre se rallume au feu d'une passion.
Entre 1961 et 1963, la 20th Century Fox, traverse une crise sans précédent qui manque de la faire sombrer. Au coeur de cette tempête naissent pourtant deux films :
Cléopâtre et Le Jour le plus long, qui marqueront l'histoire du cinéma, ainsi qu'un troisième, Something's Got to Give, qui demeurera inachevé.
Leurs destins, et ceux de leurs protagonistes sont étroitement liés.
Hollywood ne répond plus, est le récit d'une épopée, à la fois émouvante, drôle et palpitante.
Sa principale source, demeurée jusque-là inédite : le journal du tournage de Cléopâtre, écrit de la main même de Joseph L. Mankiewicz !
En novembre, les Éditions Baker Street seront au premier rang des commémorations autour du centenaire de la mort de Proust, en publiant un livre original de pastiches, exercice auquel le Maître lui-même aimait à s'adonner.
L'ouvrage sera composé d'une douzaine à une quinzaine de textes, écrits par des auteurs très divers : des proustiens éminents, comme le président de la Société des amis de Marcel Proust, ainsi que des écrivains connus, français ou étrangers. Ils seront accompagnés d'illustrations en couleur, elles-mêmes pastiches de grands artistes, du talentueux dessinateur anglais Mark Crick, qui s'est déjà distingué par l'écriture et l'illustration de La Soupe de Kafka, livre de pastiches qui a connu un large succès en France. Le tout émaillé des recettes de deux ou trois grands chefs et pâtissiers, rédigées en référence à des mets qui sont évoqués dans La Recherche du temps perdu.
Un ouvrage donc à la fois sérieux et humoristique, et un hommage en forme de clin d'oeil à Proust qui pratiqua lui-même le genre du pastiche, s'amusant à écrire à la manière des Goncourt, de Balzac, de Flaubert ou de Saint-Simon, dans un petit volume sur l'affaire Lemoine, une escroquerie qui défrayait la chronique de son époque....
Un cocktail stimulant de genres: des dessins politiques, des caricatures de personnalités. Le tableau fin et ironique de toute une société.
Pancho, l'un des dessinateurs les plus populaires de France, est à la fois satiriste, éditorialiste et sociologue. Il ausculte le coeur d'une société et propose pour ses maux un remède des plus précieux : l'humour. Il réunit dans ce recueil des portraits époustouflants d'artistes, d'écrivains et d'autres figures connues, dont il capte la quintessence avec beaucoup de fantaisie. Suivant son regard de fin observateur qu'il promène partout, ses dessins politiques traitent aussi bien de l'économie, de l'écologie, des polémiques, que bien sûr, dans cette année électorale, des candidats.