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D'En Bas
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Mensch est de prime abord la biographie inventée d'un homme, de sa naissance jusqu'à sa mystérieuse disparition et une dernière apparition au bord du fleuve que sépare le monde du réel de celui de l'imagination, racontée par un compagnon de route, au nom de Nessun. On peut lire ce monde comme une sorte de préhistoire de l'humanité, aussi comme un autre monde ou avant-monde, on peut aussi imaginer que ce monde est le monde d'aujourd'hui qui sera forcément la préhistoire d'une autre époque.
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1926-1953. Enceinte et dès lors obligée de se marier, bientôt jeune mère, atteinte de tuberculose et séparée de sa jumelle pour deux années de cure, par moments retranchée dans un monologue silencieux avec sa jumelle - le roman est celui de cette femme, des mots qu'elle nous offre, presque gênée d'avouer j'ai aimé vivre, les petites choses, j'ai si fort aimé vivre.
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Sous couvert d'une enquête judiciaire, l'Architecte est une réflexion sur la place de l'art dans une société régie par l'économie. Selon Grisel, les oeuvres de pacotille sont portées aux nues par les médias, les vrais créateurs tournés en ridicule ou ignorés. C'est aussi une méditation sur la difficulté que l'on éprouve lorsqu'on tente de cerner la complexité d'un être humain. Comment découvrir le « vrai » Grisel ? Existe-t-il seulement ? Lui-même se livre dans ses lettres mais cela ne fait qu'ajouter à la complexité du personnage.
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Schwazzenbach : Nuits blanches à Lützelflüh
Francesco Micieli
- D'En Bas
- Littérature Traduite
- 7 Mars 2025
- 9782829007002
Le 16 juin 1970, les hommes suisses rejettent l'initiative Schwarzenbach par 54 % de non. Cette votation demandait à ce que la population soit limitée à 10% d'étrangers. Quarante ans plus tard : Angelo est invité au village où il a grandi, fils d'ouvriers italiens immigrés. Francesco Micieli n'a de cesse d'interroger ces questions des frontières nationales et linguistiques et nous livre un roman d'une brûlante actualité.
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Dans cette biographie qui navigue entre les identités de genre, la voix narrative trouve, au-delà d'une grammaire ponctuelle et objectivante, une force expressive qui lui est propre et atteint une neutralité de genre couleur rose, un neutre couleur néon, pour ainsi dire. L'emploi constant du Konjunktiv fait obstacle aux autres modes, remet l'identité indicative en question, fait imploser les habitudes, les certitudes et les genres. Des dialogues avec Robert Walser, Rousseau, Heine, von der Heide, des chansons en dialecte et des chansons populaires émergent une recherche polyphonique d'identité queer, la connaissance de soi, l'incarnation. Les poses et les masques, l'extravagance et le travestissement, le caractère provisoire et la précarité de toute existence humaine sont le fil rouge du livre, qui devient ici bleu.
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Dans l'usine de la campagne voisine, il y a des gens et des bêtes qui vivent et qui meurent les uns contre les autres. Par moments leurs poils ou leurs yeux s'emmêlent plus que prévu et traversent les frontières établies entre les lieux, les individus, les espèces. Se forment des moments de vie plus ou moins souterrains où se mélangent l'horreur quotidienne et la poésie, le rêve, et le réel, le plus palpable. Et peut-être qu'au bout de ce mélange se trouvent des pistes de renouement possible, par le fond de la terre et les entrailles... Dans l'usine de la campagne voisine, il y a tout une classe de la population, une classe hybride, intello-artisanale, bricoleuse et débrouillarde, qui n'a jamais cessé de penser avec les mains et de façonner du lien avec son «environnement».
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Deux soeurs prisonnières du fracas des bombes, et au-dessus d'elles, comme une fenêtre ouverte sur le printemps, la musique d'un violoncelle. Que faire face à la violence du monde ? Marie décide de rester alors que Clémence part, migrante désormais, vers l'autre rive. Dans ces lieux de chaos, restent l'amour et la solidarité que Marie trouve aux côtés de Sarah ; elles décident de rejoindre Clémence. De l'atelier du luthier, l'espoir d'une harmonie nouvelle à travers le son d'un violoncelle.
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« j´ai brodé mon coeur sur les montagnes » : journal d'une combattante kurde (1995-1997)
Gurbetelli Ersöz
- D'En Bas
- Litterature Traduite
- 1 Septembre 2023
- 9782829006364
Gurbetelli Ersöz rejoint le PKK en 1995. Dans son journal, elle chronique les combats, écrit des poèmes et se livre à quelques autocritiques. Tenir un journal était, d'une part, un acte politique et personnel permettant de documenter les faits bruts d'une histoire qui ne serait pas publiée officiellement, et, d'autre part, était l'occasion d'exprimer ses rêves, ses malaises et ses doutes.
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Piécettes pour un Paradis baroque
Lorenzo Pestelli
- D'En Bas
- Littérature
- 2 Octobre 2024
- 9782829006890
Écrites en Tunisie et en Algérie entre 1962 et 1964, ces piécettes se révèlent comme des croquis, simples improvisations à ciel ouvert, qui ne se barricadent pas derrière les artifices d'une oeuvre construite. Débris de voyage, de paysage qui remontent à la surface, mais par le biais d'un langage totalement irrationnel. Itinéraire du monologue au dialogue. De l'oeuf solitaire de Narcisse à la prise de conscience d'une réalité africaine avec laquelle on tente une identification difficile puisqu'elle débouche trop souvent sur un remords qui retombe dans les traquenards de la mauvaise foi.
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Le facteur traverse chaque jour un quartier zurichois. Un quartier avec un lotissement comme on en trouve dans de nombreux endroits à travers le monde. Plus le facteur s'intéresse aux préoccupations des gens du quartier, plus elles deviennent les siennes...
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Bienvenue dans la vallée des larmes
Noëmi Lerch
- D'En Bas
- Litterature Traduite
- 3 Mai 2024
- 9782829006876
Un homme a quitté son village en bord de mer. Il a trouvé du travail sur un alpage, en Suisse. Les autres, ils l'appellent le Bouèbe. L'homme à tout faire. Les autres, ce sont Zoppo et le Lombard. Ils initient le Bouèbe à leur monde, au langage de leur travail. La vie à l'alpage n'est romantique que pour les touristes. Le Bouèbe est fier d'être l'un des véritables gardiens de cette vie têtue au bord de la vaste plaine. La vaste plaine est leur église. Tout un été, ils suivent leurs bêtes sur des chemins invisibles, le long d'une logique de la terre apparemment externe et secrètement interne.
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Été 1982, Polo Hofer est au "Traube" à Wynau ; dans le public Charly, le maçon, Laurence, qui ressemble à la jeune Simone Signoret est là, mais accompagnée de Graber; Charly se rend compte qu'il ne pourra probablement pas atterrir chez Laurence. Seuls un bain dans l'Aar et une bouteille de Bacardi peuvent l'aider. D'autant plus que son ami Primitivo est mort quelques jours plus tôt. Primitivo, l'aut philosophe, comme on l'appelle sur le chantier, est né dans les Asturies et a été maçon toute sa vie.
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D'abord, entrez dans les instants capturés par Jean-Luc Cramatte, autant d'arrêts sur image qui ouvrent sur des univers singuliers. Puis, à travers le regard de Jacques Roman, sa sensibilité, les histoires qu'il fait naître, repensez ces mondes au-delà de l'objectif. Un dialogue silencieux entre deux auteurs, une danse subtile à laquelle ils nous convient.
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La Délivrance retrace la vie d'une femme courageuse qui lutte pour élever seule deux fils, dont l'un est diagnostiqué « anormal ». En tant que directrice d'un pensionnat, elle se trouve responsable d'une quarantaine d'enfants qui lui ont été confiés. Fille d'un intégriste autoritaire, affrontant des épreuves successives qui ne parviendront pas à brisersa volonté, nisa foi, elle a refusé l'emprise paternelle sans toutefois abandonner ses convictions religieuses. À quatre-vingts ans, alors qu'elle n'est atteinte d'aucune maladie, elle décide de fixer elle-même le jour de sa mort.
Ce récit est une réflexion sur les raisons qui justifient le choix du suicide assisté, ainsi qu'une méditation sur les souffrances que l'intégrisme peut causer dans une fratrie comme dans le monde.
La délivrance est un texte littéraire biographique. -
Accompagnant mon amie en oncologie, j'ai compris, qu'en dépit des bonnes intentions et d'un discours institutionnel qui se veut rassurant, bien peu de choses avaient changé dans les rapports entre le patient et ses soignants. Tout au long de sa maladie, j'ai vu mon amie souffrir de cette drôle de façon d'envisager la relation. Et j'ai vu aussi des médecins et des soignants en souffrir tout autant. Il était temps pour moi de reprendre mon bâton de pèlerin.
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Yves Laplace rassemble une vie d'écriture en un million de signes. Voici donc une suite d'essais, d'entretiens et d'articles formant une manière d'autoportrait critique. Suite doublée de nota bene actuels qui constituent, dans leur défilé, un récit plus ou moins troué, en temps de pandémie et de guerre européenne.
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Je ; La statue de Condillac retouchée ; Onir
Yves Velan
- D'En Bas
- Litterature
- 3 Octobre 2023
- 9782829006715
« Velan donne à lire, du début à la fin, 'quelque chose qui ressemble' au discours immédiat, ou monologue intérieur, d'un homme d'aujourd'hui, vivant en Suisse romande, qui se propose d'écrire un récit : plus précisément, une fable philosophico-économico- politique. Son but sera de vérifier la validité du Savoir marxiste et de prouver l'inévitable faillite du néocapitalisme. » Philippe Renaud - À propos d'un roman d'Yves Velan : une rhétorique du jeu de mots.
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Giulia, une jeune Tessinoise de 23 ans, étudiante en histoire, des années 1990 fait une tentative de suicide, est internée dans une clinique psychiatrique. Là, elle refuse toute aide au début et essaie plusieurs fois de s'enfuir. Elle résiste à l'enfermement, à l'idée de devoir faire un travail sur elle. Puis, quand elle s'y attelle elle découvre qu'elle peut lâcher des choses et se découvrir et commence à apercevoir des choses de l'ordre du soulagement.
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Basé sur une narration alternant plans centrés sur l'un ou l'autre des deux personnages principaux, SUMMER est le roman de la rencontre et de la relation entre une vendeuse en cosmétiques insatisfaite et un producteur de cinéma empêtré dans des relations qui le dépassent. Si les deux personnages ont en commun une sensibilité à fleur de peau, ils sont aussi en quête du sens à donner à leur existence dans un monde régi par un besoin obsessionnel de se divertir.
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Quatre personnages principaux, quelque chose les oblige à se lever en pleine nuit. Le monde entier plonge dans une inquiétude grandissante. Ils ressentent un besoin impatient d'agir, car on doit toujours faire quelque chose! Mais quoi? Ils ne le savent pas. Ils ne peuvent pas faire autrement car ils sont déjà en état d'alerte, et l'inquiétude ne fait que grandir.
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Dans les années 70, Juliette et Jean, jeune couple citadin, découvrent au hasard de leurs promenades Grelinette, hameau abandonné dans un coin reculé du Valais. Alors que rien ne les prédisposait à un retour à la terre, ils modifient leur trajectoire, entraînent amis et connaissances dans ce qu'ils qualifient eux-mêmes d'utopie. Le hameau reprend vie à la mode collective, non sans difficultés mais avec un bel enthousiasme. Un récit de cette petite équipe, héritière de Mai 68, qui doit s'adapter à des conditions de vie rudimentaires tout en restant à l'écoute de ce qui se passe dans le monde.
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Deux amies bousculent la scène culturelle d'une petite ville en créant l'association Pervers Poyphone. Elles deviennent des productrices culturelles renommées, entourées de personnages haut en couleur et de producteurs de haschich qui excellent dans des spectacles performatifs. C'est une satire grinçante de la société du spectacle où la soif de célébrité et de l'argent facile pousse les protagonistes à faire des choix peu orthodoxes. Avec humour et une bonne dose d'ironie ce roman nous régale d'aventures picaresques savoureuses.