Aux 50 ans du roman La Disparition, on l'imprima 4 321 fois au format 16 x 22. Nasty y tagua rabats ou incipits ; quant à la fin, on y trouvait un avis fort instruit sur la chair du manuscrit.
On ne présente plus La Disparition de Perec, roman en lipogramme français dont la particularité et le génie est l'absence de la lettre « e ». Ce « e » qui pourrait être « eux », les parents de Perec disparus pendant la Seconde Guerre.
Au-delà de la prouesse littéraire, La Disparition est un étonnant roman policier. Anton Voyl disparaît, laissant derrière lui quelques messages mystérieux. La police, intriguée, enquête, mais, désorientée, ne peut empêcher une deuxième disparition, tout aussi mystérieuse et inexplicable, celle d'un avocat marocain. Réunis à Azincourt dans la propriété de l'un d'eux, les amis des disparus essaient de comprendre ce qui s'est passé, rassemblant d'innombrables informations, chaque fois lacunaires, ressuscitant d'anciens souvenirs. Au fur et à mesure que l'enquête progresse, chacun sent que les menaces se précisent, que les dangers se rapprochent. À nouveau la Mort, La Disparition, surgit.
Quel mystère plane sur ce livre ? Qui sont ces êtres qui disparaissent et quel est le secret qu'ils emportent dans leur tombe ? Nous ne l'apprendrons jamais, mais au moins saurons-nous qu'il les fit vivre et qu'il les fit mourir et que le livre entier n'est que l'exacte trace de cette damnation sans fin.
Le fameux palindrome de Georges Perec enfin édité !
Parmi les excellents jeux littéraires auxquels s'est prêté Georges Perec, il y a le palindrome : mot ou groupe de mots qui peut se lire indifféremment de gauche à droite ou de droite à gauche tout en gardant le même sens.
Paru pour la première fois en recueil en 1969, à la même date que La Disparition, Le Palindrome de Perec fête ses cinquante ans, l'occasion pour Denoël d'imaginer une curiosité littéraire.