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Felin
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Traduire en émotions, en images, en mots, en regards, en musique, en mouvement Non pas seulement traduction mais traduire, transformer, transmuter. Les substances sont en mouvement ; on cherche la voie vers l'or.
Aller vers plusieurs langues mais aussi vers d'autres signes ; ou en créer, ou encore inventer une langue, un langage.
Interpréter fait apparaître un précipité, la pensée devient chose palpable.
Trouver les passages vers d'autres mondes.
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Incidence n.9 : les incertitudes de l'inceste ; autour de l'anthropologie symbolique de Françoise Héritier
Revue incidence
- Felin
- Incidence
- 10 Octobre 2013
- 9782866458003
Une approche de "l'inceste du deuxième type", concept ainsi nommé par Françoise Héritier pour désigner les prohibitions sexuelles et matrimoniales dans la littérature anthropologique. A partir de sources juridiques, religieuses, littéraires et ethnographiques, les auteurs questionnent cette proposition théorique et soulignent la richesse de cette vision.
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Incidence n.8 : figures de Moïse de la philosophie politique
Revue incidence
- Felin
- Incidence
- 18 Octobre 2012
- 9782866457860
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Incidence n.1 : qu'est-ce que la parenté?
Revue incidence
- Felin
- Incidence
- 23 Novembre 2009
- 9782866457136
Ce premier numéro de la revue Incidence se propose de répondre à la question de la parenté en se fondant sur les travaux de l'anthropologue américain David M. Schneider, travaux peu connus en France mais qui ont eu un grand retentissement en Amérique. David M. Schneider a voulu saisir avec rigueur les catégories de chaque société, plutôt que de rechercher des traits supposés universels. Cette nouvelle approche de la parenté a joué un rôle d'autant plus important qu'elle est apparue à une époque de profonds bouleversements des normes et pratiques familiales (comme la remise en cause du mariage traditionnel, l'avènement de nouvelles formes de parentalité ou l'invention de nouvelles techniques de reproduction). Les auteurs de ce numéro se sont attachés à restituer la pensée de David M. Schneider dans son véritable éclairage, avec les problèmes qu'il s'est posés. En mettant la pensée de David M. Schneider à l'épreuve, ils en ont activé l'incidence dans notre monde contemporain.
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Incidence n.6 : l'Afrique par Michel Cartry
Revue incidence
- Felin
- Incidence
- 14 Octobre 2010
- 9782866457389
Le sixième numéro de la revue Incidence se propose de suivre l'oeuvre de l'ethnologue africaniste Michel Cartry sur le chemin du rite.
Le chemin du rite, c'est d'abord le cheminement de la pensée du rite. Michel Cartry a développé sa recherche dans une discussion permanente avec les textes fondateurs de la discipline : ceux d'Émile Durkheim, de Marcel Mauss, de Marcel Griaule et de Claude Lévi-Strauss. Il s'explique, ce faisant, sur la spécificité de l'approche ethnologique du fait religieux, attentive à la structure du rite et aux rapports complexes que les rituels entretiennent avec d'autres dimensions de la vie sociale (organisation sociale, mythes, langage, etc.).
S'engager sur le chemin du rite implique un certain dépouillement de soi : il s'agit de réapprendre à voir et à entendre pour se déprendre d'un ensemble de préjugés et de catégories de pensée, afin de retracer, par la description de la conduite du rite, les lignes de pensée qui sous-tendent la multiplicité des pratiques rituelles.
Toujours fondée sur les études de terrain qu'il a menées auprès des Gourmantché du Burkina Faso, la réflexion théorique de Michel Cartry, qui projette un éclairage nouveau sur les rituels (le sacrifice, la divination, l'initiation, les rites funéraires), a nourri les différentes contributions des auteurs qui ont participé à ce numéro d'hommage.
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Incidence n.12 : la mesure de la valeur humaine
Revue incidence
- Felin
- Incidence
- 14 Octobre 2016
- 9782866458492
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Marie Moscovici, grande figure de la psychanalyse, a proposé des points de vue inédits sur l'oeuvre freudienne dans ses livres et ses articles. Elle a notamment publié Il est arrivé quelque chose : Approches de l'évènement psychique (Ramsay, 1989 ; Petite bibliothèque Payot, 1991), L'Ombre de l'objet (Le Seuil, « La librairie du XX ème siècle », 1990) et Le Meurtre et la langue (Métailié, 2002). Son oeuvre n'est pas seulement un commentaire mais une illustration de ce que la capacité de lire peut apporter à l'écoute clinique et de ce que la capacité d'écrire peut ouvrir dans la réflexion théorique. En même temps, ces deux capacités sont au service d'une façon de prendre soin de la pratique de l'ana- lyse - de l'éthique du métier, en somme - et de donner suite créative aux fondations freudiennes.
Elle a aussi dirigé la revue L'Inactuel de 1994 à 2005 (publiée chez Calmann-Lévy de 1994 à 1997 et chez Circé de 1998 à 2005) et a su, entourée des membres du comité de rédaction et de lecture, animer cette revue en surpassant les cloisonnements des disci- plines académiques (littérature, histoire de l'art, sciences sociales, etc.) Elle est parvenue à en faire une revue d'intérêt général en amenant à se rencontrer différents champs de la pensée, dans une démarche se questionnant incessamment elle-même dans sa propre temporalité.
Il s'agit, dans ce numéro, de tenter de cerner la spécificité du mode d'approche de l'hu- main, éclairé par la psychanalyse, qui s'est déployé tout au long de ce parcours éditorial et d'en percevoir l'incidence et la résonance aujourd'hui.
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Gaëtane Lamarche-Vadel : De trans en open.
Cathie Silvestre : Transparence et au-delà..
Antoine Sénanque : Un corps non réclamé.
Jean-Claude Stoloff : Où es-tu ?
Yves Chalaron : Existe-t-il un principe de transparence ?
Jacqueline Sudaka-Bénazéraf : Trans-paraître.
Stéphanie Menasé : La genèse d'une profondeur.
Alessia Parenti :Voile.
Claire Rueff-Escoubès : Les deux pouvoirs.
Philippe Moreau Defarges : Une redoutable utopie.
Daniel Zaoui : Fragments.
Antoine Nastasi : Brume de fond.
Stéphanie Homola : Deviner le hasard..
Antoine Stinco : Le verre et la lumière.
Marco Barbon : Photographier sans pellicule.
Augustin Jeanneau : Transparence captive.
Maurice Merleau-Ponty, extrait de L'oeil et l'Esprit.
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Découvrez Esquisse(s) N°2, Printemps 2012. Silence, le livre de Sophie Bobbé. Dans le second numéro d'Esquisse(s), chaque auteur laisse le silence apparaître, résonner, interroger, créer, témoigner, subir, jouer. Le silence se décline au pluriel des silences habités par la rumeur contrariée des paroles tues, attendues et non prononcées, il s'entend également au singulier d'un poème murmuré, et dans l'insistance d'une phrase musicale Le silence s'offre à l'intime de la remémoration, dramatise la scène publique d'une manifestation dite silencieuse, approfondit l'échange des regards au creux des salles obscures habitées des ombres fugitives du cinématographe, il amplifie et démultiplie la gestuelle de la marionnette Le silence scande une promenade rêvée, rythme une rencontre improbable et passagère avec des auteurs aimés, il est le lieu où peut résonner la voix de " fin silence " de la parole divine, il est ce passage obligé pour que la voix du témoin enfin s'élève, abandonne le fardeau solitaire de l'éprouvé pour le partage dans la parole Le silence lutte pour se faire entendre par delà le désert, lutte pour ne pas sombrer dans le bruit et la fureur de l'univers psychotique, il vibre jusqu'à l'invention du geste, et transmet l'onde de liberté que l'écriture de Beckett fait éclore par delà le ressassement et l'emprise.
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Incidence n.7 : royauté sacrée : initiation et meurtre du roi ; autour d'un article original d'Alfred Adler
Revue incidence
- Felin
- Incidence
- 13 Octobre 2011
- 9782866457617
Ce septième numéro d'Incidence est centré sur un texte inédit de l'ethnologue africaniste Alfred Adler qui nous fait partager ses "Considérations anthropologiques sur la question de l'Etat".
Que se passe-t-il lorsque, au lieu d'adhérer au grand récit classique de la naissance de l'Etat à partir du chaos originel, on est sensible au fait que le politique s'élabore dans l'ajustement toujours difficile de la gestion matérielle de la vie sociale et de la parole spirituelle qui lui donne sens ? Le politique pourrait bien n'être pas ce coup d'arrêt mythique mis à une violence originaire, mais la mise en forme symbolique d'une violence qui ne disparaît jamais.
Le régicide - rituel en Afrique, indissociable de l'avènement de la modernité politique en Europe - apparaît bien dès lors comme un objet privilégié en ce qu'il requiert que la chose politique soit approchée à même son opacité foncière, au lieu où les frontières conceptuelles entre le droit, la force et la culture se brouillent étrangement, où le temporel et le spirituel ne peuvent précisément plus être rigoureusement partagés.
Jamais le régicide n'est un pur meurtre : le seul fait que la mise à mort du roi exige un rituel dit assez que l'Etat ne saurait être pensé comme la pure forme rationnelle qu'engendrerait par soi la société.
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Contribution sur l'esthétique des ténèbres, du nocturne ou de l'ombre. Les essayistes soulignent les origines romantiques du goût pour l'obscurité, et proposent une lecture philosophique de ce thème symbolique, littéraire ou artistique.
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Des contributions multidisciplinaires sur le thème de la conviction : convaincre, se convaincre, avoir des certitudes, avoir une expertise, les transmettre à plus ou moins grande échelle. Toute une éthique de la conviction se construit en communication.
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Incidence n.11 : le sens du socialisme
Revue incidence
- Felin
- Incidence
- 22 Octobre 2015
- 9782866458324
Lorsqu'on évoque le « socialisme », on croit savoir de quoi il est question, alors même que tout repère se dérobe qui pourrait nous aider à préciser le sens attaché à ce mot. L'épuisement de l'élan réformiste, tout comme l'effondrement des espérances révolutionnaires, ont fini, en effet, par vider le socialisme de toute substance, à tel point qu'il se trouve aujourd'hui confiné dans l'espace très étroit d'une alternative au sein du jeu qui structure le champ de la représentation politique. Peut-être est-il temps de décaler le regard et d'envisager le socialisme autrement, à savoir comme une question des sciences sociales et plus précisément comme un problème sociologique. Si un tel déplacement peut être opéré, c'est que le socialisme a accompagné la naissance même de la sociologie au XIXe siècle. On peut alors se demander ce qu'il en est du socialisme et de son sens, lorsqu'on l'envisage dans cette perspective. Pour conduire cette interrogation, on suivra l'hypothèse formulée, il y a plus d'un siècle, par Émile Durkheim. Dans la leçon inaugurale de son cours sur le socialisme, à laquelle Jaurès lui-même avait assisté, Durkheim s'est proposé d'analyser le socialisme moins comme une idéologie politique parmi d'autres que comme une tendance caractéristique des sociétés modernes, animant pratiques critiques, discours théoriques et expérimentations institutionnelles. Fait social total des modernes, le socialisme a préparé, selon Durkheim, l'avènement de la sociologie, préfigurant en même temps la proposition politique qu'on pouvait attendre d'elle. Il s'agira alors de revenir sur cette hypothèse, pour en redécouvrir les potentialités et en éprouver les limites, à la lumière de l'évolution ultérieure de l'École française de sociologie comme des questions historiques et théoriques que soulève l'analyse durkheimienne du fait socialiste. Comment Mauss a-t-il pensé le socialisme, après la Première Guerre mondiale ? Qui d'autre dans l'École française a relevé ce défi ? Quels sont les phénomènes qui ont obligé les héritiers de Durkheim à repenser, au XXe siècle, le sens du socialisme comme les tâches de la sociologie ? Quelle incidence cette réflexion a-t-elle eu sur la construction de l'État social ? Dans quelle mesure cette réflexion théorique nous donne-t-elle des instruments pour comprendre la société présente et pour dégager les voies futures du socialisme ? Telles sont les questions auxquelles on s'efforcera de répondre dans ce numéro d'Incidence. Il s'agira ainsi de restituer une profondeur historique aux débats actuels, tout en montrant la pertinence théorique et la fécondité politique d'une réflexion sociologique sur le socialisme qu'on souhaite, par là même, relancer sur de nouvelles bases.
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Esquisse(s), un mouvement, une intuition. Un numéro, une thématique. La rencontre d'écritures et de disciplines diverses : des poètes, des artistes, des écrivains, des psychanalystes, des chercheurs en sciences humaines et sociales, en biologie, en physique et en mathématiques.
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Courant, haleine, respiration, bouffée, soupir, halètement, souffle coupé ;
L'enjeu est vital, l'existence en dépend.
Effluve, exhalaison, vapeur ; le monde primitif des odeurs passe par souffle.
Chuchotement ; le souffle rejoint la parole.
Les vents nous gouvernent et charrient, des humeurs, il traversent le monde et le moi.
Le souffle est principe de vie, il est divin et il porte la pensée. Il est le mouvement et le renouveau.
Il se transmet comme l'espoir et la création.
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Pour l'enfant l'intime est préservé s'il advient. Pour l'adulte il sera nécessaire de le restaurer si l'intrusion, la maladie ou le traumatisme l'attaque.
Initiatique, jamais vraiment dévoilé, il est ce qui se transmet sans certitude et sûrement en préservant la nécessaire part d'ombre.
Les sociétés recourent au secret pour fonder leurs pratiques initiatiques traditionnelles ; elles recourent encore au secret pour réinventer la tradition, notamment dans des pratiques chamaniques new age.
Les secrets empruntent des voies passionnantes qui accompagnent les individus et les groupes tout au long de leur vie. Tous les moments de passages le remettent en mouvement.
