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Flammarion
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Liliane est au lycée ; est-il indispensable d'être cultivé ?
Normand Baillargeon
- Flammarion
- Antidote
- 4 Septembre 2011
- 9782081264267
Frédéric Lefebvre - secrétaire d'État chargé du commerce, de l'artisanat, des PME, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation - vient de déclencher l'hilarité (la stupeur ?) générale en déclarant que son livre de chevet était Zadig et Voltaire (marque de prêt-àporter).
Qu'est-ce que la culture générale, et que manque-t-on lorsqu'elle fait défaut ? estelle ce qui est inutile ? accessoire ? un supplément d'âme ? un privilège social (Bourdieu) ? un outil narcissique, un snobisme (les pédants de Montaigne, les précieuses ridicules de Molière, la Verdurin de Proust) ou est-elle ce qui nous permet de nous individualiser tout en appartenant à une ou plusieurs communautés (les lecteurs, les fans de SF, de manga, etc), d'acquérir un sens critique ? Y a-t-il une culture noble et une culture populaire ?
Ce petit volume aborde toutes ces questions, en ne se dispensant pas de moquer les travers d'un pays souvent épris de snobismes culturels en tous genres...
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« élections, piège à cons ? » ; que reste-t-il de la démocratie ?
Jean Salem
- Flammarion
- Antidote
- 28 Janvier 2012
- 9782081248793
Halte aux consensus mous, aux fausses évidences, à l'opposition stérile des experts! Bienvenue à tous ceux qui veulent se construire un avis, par eux-mêmes et pour eux-mêmes, impertinents et critiques, ces petits antidotes leur sont dédiés.
Ce livre incisif et percutant analyse le cirque électoral actuel, la confiscation du pouvoir que ce cirque autorise et entretient sous nos yeux, et enfin le régime d´élection ininterrompue dans lequel vit aujourd´hui le citoyen de démocraties épuisées
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Il est des éloges ambigus de l'école. À force d'en faire la condition de la réussite, on finit par n'y voir plus qu'un moyen de parvenir.
Oubliant l'idée d'instruction, on réclame alors sans le dire une société sans école.
Illustration de Jean Jullien © Flammarion
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Vieux réac ! faut-il s'adapter à tout ?
Harold Bernat
- Flammarion
- Antidote
- 8 Septembre 2012
- 9782081270916
Le réac (le bon : cultivé, ironique, mondain, sexy, en un mot luchiniste, comme le mauvais : limité, conservateur, nationaliste, rassis, en un mot lepéniste) a la fâcheuse tendance de comparer l'homme à l'homme, celui d'hier et celui d'aujourd'hui.
Penchant anachronique et coupable à une époque qui érige l'adaptation en vertu cardinale : « Surtout ne jugez pas, avancez... » Illustration de Jean Jullien © Flammarion
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L'athéisme est chic : nous avons passé l'âge de croire au paradis. Allons plus loin : celui qui s'abaisse à croire à ces fadaises ne se condamne-t-il pas à être un fada ou un crétin ? N'y a-t-il pas un défaut d'intelligence et de connaissance dans le fait d'adhérer à toutes ces choses que la religion a placées dans la tête des hommes ? On a beau être désespéré ou avoir peur, on ne se rassure pas avec un tissu de sornettes ! Désormais, la science est là qui nous dit de quoi nous sommes faits et de quel bois nous devons nous chauffer. L'humanité est adulte, ce qui signifie que nous ne devons plus aduler ni Dieu ni Maître.
Nous avons ainsi franchi une étape qui fait de nous des hommes de savoir, non des croyants. Mais si nous n'allons pas au Paradis, à quoi bon vivre et pourquoi avonsnous vécu ? Quel est le sens d'une vie qui débouche sur le néant ? Que deviennent mes atomes après ma mort? Après moi, estce le déluge ou le début d'un je-ne-sais-quoipresque- rien qui ressemblerait à une autre
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J'ai demandé un rapport ; la politique est-elle une affaire d'experts ?
Mathias Roux
- Flammarion
- Antidote
- 4 Septembre 2011
- 9782081256217
A quoi tient cette nouvelle antienne du débat politique ? A la coexistence de deux idées contradictoires : 1) l'idée que la démocratie serait synonyme de consensus ; 2) l'idée selon laquelle, mondialisation oblige, les questions politiques sont par nature trop complexes pour faire l'objet de prises de positions radicales.
Résultat : politiques et experts sollicitent une forme insignifiante de participation populaire dite « démocratie d'opinion » tout en dévalorisant à l'avance tout engagement partisan supposé idéologique, corporatiste, déraisonnable etc. L'exemple paradigmatique de ce paradoxe est, bien entendu, le référendum de 2005 sur le Traité constitutionnel européen...
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"dis merci à la dame" ; que signifie la politesse ?
Camille de Vulpillières
- Flammarion
- Antidote
- 28 Janvier 2012
- 9782081256972
Halte aux consensus mous, aux fausses évidences, à l'opposition stérile des experts! Bienvenue à tous ceux qui veulent se construire un avis, par eux-mêmes et pour eux-mêmes, impertinents et critiques, ces petits antidotes leur sont dédiés.
La politesse n´est jamais application,soin scolaire, exécution machinale ; elle est prévenance, préoccupation,jeu de réflexion et jeu d´esprit,bref : jeu de société.
Couverture © Flammarion
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Fumer tue ; peut-on risquer sa vie ?
Guillaume Pigeard de Gurbert
- Flammarion
- Antidote
- 4 Septembre 2011
- 9782081265240
« Fumer tue » : c'est lapidaire, expéditif et imparable. La mort est au bout du mégot. C'est sans nuance. Toute prise en considération de la qualité du tabac, de la quantité consommée ou de la durée de la pratique est écartée.
L'énormité sommaire de la formule explique sans doute son peu d'efficacité.
On peut la comparer à la peine de mort qui n'a jamais eu d'effet dissuasif réel à cause de son caractère abstrait : on peut se voir en prison et le redouter, mais se voir guillotiné ? Avec la formule « Fumer tue », on est en présence ce type d'énoncé dont la grandiloquence est inversement proportionnelle à son efficacité : cela parle fort mais cela ne fait pas grand-chose. La faiblesse réelle des mots est d'ailleurs maintenant secondée par la force supposée des images : des photos repoussantes viennent désormais illustrer les paquets de cigarettes, reléguant du même coup la formule initiale « Fumer tue » au rôle secondaire de simple légende.
On n'est plus sous l'oeil menaçant du message, on est dans « la ligne de tire de l'image », comme dit Anthony Burgess dans L'orange mécanique.
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T'es sur Facebook ? qu'es-ce que les réseaux sociaux changent à l'amitié ?
Anne Dalsuet
- Flammarion
- Antidote
- 7 Septembre 2013
- 9782081270718
Un essai sur l'amitié dans une société contemporaine marquée par les réseaux sociaux d'Internet et sur l'influence de ceux-ci dans les rapports sociaux.
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Halte aux consensus mous, aux fausses évidences, à l'opposition stérile des experts! Bienvenue à tous ceux qui veulent se construire un avis, par eux-mêmes et pour eux-mêmes, impertinents et critiques, ces petits antidotes leur sont dédiés.
L´amour nous enthousiasme, nous obsède, nous fait rêver ; tant de romans et de films le célèbrent... Mais l´époque livre aussi nos désirs à une cruelle compétition narcissique, qui nous laisse esseulés et frustrés. L´amour est-il has been ? Ou est-il à réinventer ?
Couverture © Flammarion
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Un geste pour la planète ; peut-on ne pas être écolo ?
Samuel Pelras
- Flammarion
- Antidote
- 28 Janvier 2012
- 9782081270732
Halte aux consensus mous, aux fausses évidences, à l'opposition stérile des experts! Bienvenue à tous ceux qui veulent se construire un avis, par eux-mêmes et pour eux-mêmes, impertinents et critiques, ces petits antidotes leur sont dédiés.
Peut-on faire de l´écologie sans être « écolo » ? Transformer le nouvel air du politiquement correct en utopie concrète ?
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Une Rolex à 50 ans ; a-t-on le droit de rater sa vie ?
Yann Dall'aglio
- Flammarion
- Antidote
- 4 Septembre 2011
- 9782081262447
« Comment peut-on reprocher à un président d'avoir une Rolex ? Une Rolex, enfin ! Tout le monde a une Rolex ! Si à 50 ans on n'a pas une Rolex on a quand même raté sa vie ! » Grâce à la déclaration de Jacques Séguéla, nous versons notre énième larme phosphatée sur l'authenticité dévoyée, la fin des joies simples et des vraies valeurs, le règne du matérialisme. L'indignation aura été sociale (« Quel mépris pour les smicards ou les chômeurs ! ») ; poéticodomestique (« Qu'est-ce qu'une Rolex, à côté du sourire de ma fille ? ou métaphysique (« Et le désir d'éternité ? »).
Une fois dépassée l'émotion, quelles sont les questions que cet impair a eu le mérite de soulever ? Pourquoi la richesse n'est pas la félicité ? Pourquoi culpabiliser le succès ? Prôner la simplicité en oubliant l'ambition ?
Pourquoi celui qui a réussi dans la vie, en tant que socialement constituée, aurait raté sa vie, faute de l'avoir vécue ?