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Gascogne
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En 1589, un prince issu des Pyrénées, Henri de Bourbon, devenait roi de France. Les Bourbons allaient transformer en zone frontière la montagne qui avait vu naitre le fondateur d leur dynastie. Ils édifièrent un Etat fortement centralisé, gommèrent les différences, imposèrent une religion profondément rénovée. Du Pays basque au Roussillon, personne ne se laissa faire. On rusa, on se battit, on exploita au mieux les caractéristiques de la montagne pour se soustraire à la mécanique parfois bienveillante, souvent répressive qui se mettait en place. On fut souvent vaincu, on gagna parfois. 10 récits racontent ces combats pour la défense d'un art de vivre et de s'organiser : combat d'un prélat pour la ligue et contre le roi, lutte des Basques contre un inquisiteur, révolte contre une mesure financière injuste, guérilla pour éviter la gabelle, conspirations pour rester catalan, invention de l'anticléricalisme contre la réforme de l'Eglise, participation active à la Révolution, insoumission, luttes contre la réforme des forêts, contrebande. Paul Bouygard est fonctionnaire territorial. Il vit dans les Pyrénées, entre Pau et la vallée du Louron. Il est l'auteur du livre Des Vietnamiens dans les Pyrénées
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Victor Mendes, torero : le courage et la volonté
Jean-michel Dussol
- Gascogne
- 4 Mars 2021
- 9782366661385
Victor Mendes est considéré comme l'un des plus grands matadors qu'ait connu le Portugal, notamment grâce à son courage, son pundonor et sa capacité à affronter des taureaux de quelque catégorie que ce soit. Durant toutes les années 1980 et le début des années 1990, il a été l'un des matadors les plus appréciés tant en France qu'en Espagne ou qu'en Amérique latine. C'était en outre l'un des meilleurs banderilleros de son époque.
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«Maire, député, conseiller général et régional, président de l'Aviron Bayonnais, Jean Grenet a incarné Bayonne durant de nombreuses années.
Parmi ses responsabilités, il y en a une qui lui tint particulièrement à coeur : la gestion des arènes de Bayonne. Ce ne fut pas une tâche facile car sous son mandat il fallut changer les habitudes, transformer les fonctionnements, opérer des travaux coûteux pour améliorer le confort de Lachepaillet. Fidèle à sa ligne, à la défense de la corrida dans sa ville, malgré les difficultés, Jean Grenet n'a pas reculé. Il a ainsi assuré la pérennité des arènes de Bayonne. Il fut aussi longtemps le président de l'Union des villes Taurines de France et joua à l'Assemblée Nationale un rôle important pour la défense de la corrida souvent attaquée de manière arbitraire.
Son expérience est précieuse pour l'avenir d'une activité qui reste précaire.
Désormais retiré, Jean Grenet n'intervient plus dans la vie publique bayonnaise. Il a choisi le silence même si, parfois, il n'en pense pas moins.
Dans ce livre, il fait le point sur son action en faveur de la corrida. Il fait aussi le bilan de son travail à la tête de SA ville, Bayonne. Enfin, il nous livre les secrets de sa nouvelle vie. Une vie tournée désormais sur des joies simples, sans regrets ni amertume, ouverte vers d'autres horizons. Des réflexions emplies de sagesse, de tendresse aussi pour la cité de son coeur.
Une voix sereine qu'il faut entendre.
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Tôt le matin, quand le soleil ne brûle pas encore le sable du « Coso del Pino » et que l'air salé du Guadalquivir rafraîchit les corps, ils s'entraînent ensemble : humbles et glorieux ils ne ménagent pas leurs peines. Chacun pousse le carretón pour l'autre, indifférent à son rang. Là se forgent les destins : ceux qui déchargeront les caisses de poissons au port de Bonanza ou qui défileront à la Maestranza.
Au milieu du ruedo, Emilio, avec humilité, éternellement dessine la même véronique, le torse luisant de sueur. Comme ses amis, ses frères de Sanlúcar de Barrameda, il vivait lui aussi dans le dénuement et la solitude, anonyme et sans perspective, mais habité par la foi en lui-même. Comment a-t-il brisé le mur de l'indifférence ? Pourquoi lui et pas les autres ? Quelles furent les épreuves qu'il dut traverser pour s'extraire du « montón » où tant finissent ? Quelles mains secourables se sont tendues ? Quels ont été ces moments de doutes et de souffrances ? Quel a été le rôle de la France dans son ascension ? Et que sera demain pour Emilio ?
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S'avancer sur les territoires de Nicolas, c'est une aventure à contre-courant. On quitte les chemins balisés, les comportements prévisibles, la tiédeur de la raison. On entre comme dans une réserve d'indiens, où les sorciers sont des docteurs, où les squaws ont des coiffes d'infirmières, où les terres à bisons ont laissé place à des terrains de rugby et les montagnes du Dakota à des coteaux gascons.
Le guerrier Nico n'a pas de tatouages, mais un post-it « Combat »dans ses chambres. Son cheval est de fer et il voyage presque immobile vers des horizons qu'il veut patiemment dessiner dans une langue travaillée façon Claude Nougaro, qui disait à propos des mots : » Je les frotte comme des cailloux, pour en faire une petite étincelle ».
Mettons nos mains au-dessus du feu de douleurs et d'espoirs allumé par Nicolas. Nous y croiserons des silhouettes célèbres, des visages humbles et serons portés vers les sillons fertiles de ses projets.
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Patrick Varin a une place à part dans la galaxie des toreros français. C'est une étoile à la fois lointaine et lumineuse dont le nom évoque des souvenirs forts mais qui n'a jamais quitté l'actualité de cet univers bril- lant. Patrick fait partie des pionniers et avec eux il a vécu mille aventures romanesques. Mais il est différent des autres par son milieu d'origine, la banlieue lyonnaise, et surtout par la ligne qu'il adopte d'emblée : deve- nir un « torero artiste » comme on dit dans le milieu. Cette dimension artistique du torero, il l'a toujours assumée, portée, communiquée dans et hors de l'arène. En ce sens c'est un être précieux et unique, à part d'un milieu dont il est solidaire. C'est cette aventure intime de Patrick, ce choix de vie original, que nous fait découvrir Yves Lebas, un de ses proches, président de l'Ecole Taurine du Pays d'Arles, auteur de plusieurs ouvrages. Un livre qui lève le voile sur un des toreros qui a le plus compté dans l'histoire de la tau- romachie française, un être sensible et secret. Un homme attachant, qui transmet désormais son expérience unique aux générations montantes.
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Le bon roi Henri IV : entre le mythe et l'histoire
Christian Desplat
- Gascogne
- 10 Avril 2023
- 9782366661682
« Les Dieux sont morts Hélas ! » et avec eux les tueurs de monstres. Mais les monstres, eux, ne sont pas morts, ils pullulent plus monstrueux que jamais ; c'est bien naturel en somme puisque les tueurs ne sont plus là pour les exterminer. Le chaos était revenu, il fallait en urgence des héros compatibles avec les sociétés préindustrielles. La conjonction de la Renaissance et des Réformes prit sa part dans la gestation des tueurs de monstres modernes et l'on découvrit à quel point ils pouvaient modeler ou démodeler l'imaginaire des peuples en même temps qu'ils étaient sujets à la destruction et à la reconstruction. Les modèles antiques dont le succès était certifié, les puissants se présentèrent dans le même apparat que leurs modèles, Hercule, Persée... L'imprimerie apporta son concours à cette héroïsation que quelques-uns, tel Henri IV surent habilement manipuler les peuples et construire leur propre mythe si bien que le « bon roi » a été proclamé le premier fondateur de la propagande, la sienne au premier chef. Cette première expérience d'héroïsation connut toutefois bientôt ses limites. D'une part, les tueurs de monstres furent de moins en moins des guerriers exposés comme les autres. Les peuples se lassèrent de ces « rois de guerre » perturbateurs de l'ordre du cosmos, qui leur demandaient moins une adhésion à des projets héroïques que les subsides destinés à financer leurs ruineuses ambitions. Il fallut donc, une nouvelle fois, déconstruire ces rois taillés dans le marbre ou le bronze. La reconstruction ne pouvait se faire sans un transfert de la puissance d'un roi à une puissance égale : celle des peuples. Voltaire et sa Henriade eurent une bonne part dans ce processus qui ruina la monarchie. Etait-on certain que le peuple souverain assurerait l'ordre dans le cosmos ? Combien faudrait-il dans le cas d'Henri IV de déconstructions et de reconstructions pour que ce mythe national soit durable ? Héros historique, sa capacité à échapper aux tentatives de captations particulières jusqu'ici s'est révélée exceptionnelle. De 1610 à nos jours, tous ceux qui ont tenté d'endosser son habit sur la grande scène du pouvoir ont échoué.
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Dernier fils d'Aliénor d'Aquitaine et Henri II Plantagenêt, Jean sans Terre n'aurait jamais dû régner ni posséder de terres.
Pourtant le destin va se charger de bouleverser le cours des événements.
En ce 12e siècle, devenu Roi d'Angleterre, duc de Normandie, duc d'Aquitaine et de Gascogne, puis comte de Poitou en 1199, à l'âge de 32 ans, Jean sans Terre va très vite faire preuve d'une autorité démesurée.
Compensant un complexe d'infériorité par une cruauté sans pareille, Jean sans Terre lutte contre ses failles en témoignant d'un comportement autoritaire voire sadique lorsqu'il juge que la situation l'exige.
Même s'il ne songe qu'à la grandeur de l'Angleterre et à l'Empire Plantagenêt, Jean sans Terre ne fait pas le poids face à un adversaire redoutable comme Philippe Auguste, décidé à demeure le Roi de France qui agrandit son royaume.
Pourtant Jean sans Terre va s'efforcer de tirer son héritage vers le haut, même si le destin va contrarier toutes ses ambitions. Décidé à lutter contre ses barons qui exigent plus de libertés, Jean sans Terre trouve un soutien, pour le moins insolite, auprès du pape Innocent III, de qui il devient le vassal en lui résignant l'Angleterre, ce qui lui permettre de rester au pouvoir jusqu'à sa mort, en 1216.
2016 fête le 850° anniversaire de la naissance mais aussi le 800° anniversaire de la mort de Jean sans Terre.
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On l'appelait Patou, biographie de Robert Paparemborde
Pierre Gaston
- Gascogne
- 15 Novembre 2019
- 9782366661286
Robert Paparemborde a connu un formidable destin sportif. Athlète exceptionnel puissant et souple, polyvalent (athlétisme, disque, javelot, ski), il sera champion de judo puis international de handball avant d'opter définitivement pour le rugby.
Après 17 saisons avec la Section Paloise il ralliera le Racing Club de France, l'aidant à remonter en 1ère division pour ce qui sera sa dernière saison de joueur (1984).
Devenu entraîneur puis manager sportif des parisiens, son travail sera couronné par un titre de champion de France en 1990. Suit une longue carrière internationale sous le maillot du XV de France de 1975 à 1983 dont il sera l'inamovible pilier droit, décrochant sous le maillot frappé du coq 3 victoires dans le Tournoi des 5 Nations (1977, 1981 et 1983) dont 2 Grands chelems, et sera de la première équipe française à battre les All Blacks chez eux (1979).
Avec son ami Jean-Pierre Rives il participera à la fondation des Barbarians français.
Vif, drôle, intelligent, toujours maître de ses nerfs, il était de la catégorie des ours qui partagent le miel.
Fauché par un cancer foudroyant, « Patou » décède le 18 février 2001 à Paris, laissant trois enfants, Pierre, France et Elsa. A 52 ans à peine, nul doute qu'il avait encore de belles choses à accomplir...
Famille, proches, amis d'enfance, compagnons de jeu partenaires ou adversaires de tous les pays ainsi que quelques-unes des plus belles plumes de la presse écrite nous ont aidés à dessiner le portrait de cet être attachant et singulier.
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Carnets d'Urbex ; Landes et Pyrénées-Atlantiques
Gilles Kerlorc'h
- Gascogne
- 28 Septembre 2020
- 9782366661378
La curiosité est, dit-on, un vilain défaut. Et pourtant, elle permet parfois des découvertes extraordinaires... Cet appétit de l'inconnu, ce plaisir de l'exploration, m'habite depuis l'enfance.
J'aime visiter les lieux séculaires et abandonnés, poser mes pas dans ceux de leurs précédents habitants, parcourir des pièces vides, pénétrer dans d'anciens bâtiments depuis longtemps désertés et essayer d'en saisir l'âme ou un lointain écho de vie révolue.
Ces lieux abandonnés pullulent dans les régions françaises.
Maisons sans héritiers, ruines trop délabrées ou trop coûteuses à restaurer, habitats en indivision contrariée, sites industriels en attente de destruction ou dans le meilleur des cas de réhabilitation...
Les visiter permet de s'approprier, par les émotions qu'ils dégagent, un peu de leur histoire. Ces explorations, fenêtres vers le passé, ont aujourd'hui un nom : Urbex..
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Pierres d'estives et pierre funéraires en vallée d'Ossau : des pierres qui nous font signe
Gérard Blasco
- Gascogne
- 19 Juillet 2021
- 9782366661576
Pierres dressées à l'entrée des estives ou pierres levées à proximité de très anciennes nécropoles, la vallée d'Ossau demeure toujours un somptueux terrain d'aventures archéologiques. Beaucoup de choses sont encore à découvrir et à répertorier avant que le temps n'efface à jamais les fragiles traces de notre plus lointain passé en montagne.
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La forêt landaise est le plus grand désert de la France, en dépit de cela, elle fut le théâtre d'actions souvent héroïques.
Cet ouvrage détaille les faits, les événements et les hommes qui ont marqué cette partie de l'histoire du département.
Les textes sont accompagnés de documents et de témoignages souvent inédits.
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Il a toujours eu le « duende », cette grâce innée des artistes qui provoque l'émotion la plus profonde, le olé le plus rauque, celui qui sort des tripes. On lui avait prédit une ascension fulgurante après s'être illustré comme l'un des novilleros les plus talentueux de ces derniers lustres. Mais la conquête s'est faite plus lentement, la fougue initiale a été canalisée et le torero a atteint petit à petit la maestria.
La beauté de sa gestuelle s'est épurée et le décryptage de la construction de ses faenas est un régal pour l'aficionado. Alliant art et technique, Daniel Luque est devenu un virtuose qui crée avec une facilité apparente. Jeune et ambitieux, il a déjà triomphé dans les plus grandes arènes de la planète taurine mais il tient à marquer son époque.
Nous l'avons rencontré hors-saison pour qu'il nous confie ses rêves et secrets, ce qui le porte et ce qui l'a fait douter. Il est probablement l'un des matadors les plus armés pour prendre la relève des grands toreros qui devraient quitter bientôt l'arène.
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Richard Millian ; l'honneur d'être torero
Jean-michel Dussol
- Gascogne
- La Verdad
- 24 Août 2017
- 9782366661033
Richard Milian restera, longtemps encore, un personnage atypique de la tauromachie française... Il n'est que le treizième matador de l'histoire et arrive à un moment où il est de bon ton de professer un racisme social envers les toreros français. C'est une période où on leur refuse régulièrement l'entrée des arènes de l'hexagone.
Malgré cela il va demeurer vingt ans... et participera à deux cents corridas, sans qu'une seule année il ne paraisse pas à l'affiche. Cette carrière fut celle de la difficulté et de tous les dangers devant d'impossibles toros au point de parvenir à une espèce de perversion qui lui faisait préférer à tous les autres les légendaires toros de Miura à la réputation de mort.
Richard Milian qui a fait sa dernière corrida à Floirac en 2001 ne s'est jamais coupé la coleta. S'il avait décidé de ne plus descendre dans l'arène, il n'abandonna jamais le sens profond de cette profession, la volonté, le courage et l'honneur. Trois qualités essentielles pour un torero et indispensables, affirme-t-il, pour être un homme.
Richard Milian est un grand Monsieur qui poursuit son parcours avec cette mentalité de torero de dignité, de fierté et de respect. L'homme d'honneur qu'il a toujours été se livre dans ces pages sans jamais rien cacher, de ses bonheurs mais aussi de ses regrets.
Tous ceux qui l'ont entouré ou rencontré au cours de ces vingt ans apportent leur témoignage sur ce torero pour qui le respect des autres et de soi même est la première de toutes les vertus.
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Croyez-moi j'ai menti : dialogues au tribunal de Pau
Daniel Corsand
- Gascogne
- 10 Mars 2021
- 9782366661446
Toutes les citations que vous allez trouver dans ce livre sont rigoureusement exactes, au mot près. A l'article près. Il n'y a pas le moindre arrangement avec cette réalité des salles d'audiences du palais de justice de Pau. Ces mini-dialogues racontent par petites touches, la justice telle qu'elle est rendue tous les jours. « Croyez-moi, je ne vous ai pas menti ».
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Le commandant Adrien Dubreuil, en poste à la Brigade des Stups, apprend que sa mère vient d'être percutée par une moto sur la voie publique. Cette femme, autoritaire et distante, lui imposait depuis toujours de n'être appelée que par son seul diminutif : Mich. Sans l'impardonnable délit de fuite du pilote et de son passager, cet homme d'action ne se serait jamais ouvert à une réflexion aiguë sur son univers familial.
Et si ce banal fait divers dissimulait une action meurtrière d'envergure ? Péripéties sanglantes autour de la lutte antidrogue et déchaînement de la délinquance urbaine vont encadrer cette instruction peu conventionnelle d'où surgira une rivalité policière implacable. C'est dans le quartier du Hédas à Pau, jadis de mauvaise réputation, où sa mère passa une enfance ardente dans un milieu cosmopolite, qu'Adrien parachèvera sa quête de vérité.
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Saint Antoine, faites qu'on ait la télé !...
Marie-luce Cazamayou
- Gascogne
- 21 Décembre 2021
- 9782366661408
« Ce qui m'a le plus frappé, c'est (..) le sentiment très juste de l'érotisation des fêtes paroissiales et de ce qui tourne autour d'elles. (..) l'érotisme secret et profond est présent dans toutes les scènes de messe et de pro cession : les robes claires des femmes, les regards des chanteuses, les fleurs jetées sur les garçons par les filles. Alors devient claire la citation de Colette qui commente le livre : si les fêtes religieuses sont belles, c'est parce qu'elles subliment (à peine) les pulsions amoureuses du groupe et c'est la voix et le style d'une autre Colette qu'il faut entendre et lire dans la sensualité des descriptions et la vivacité des dialogues.
Jean-Pierre Massat, poète
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De Louison Bobet à Evo Morales : quatre décennies de fabuleuses rencontres à travers la République des Pyrénées et L'Eclair
Renée Mourgues
- Gascogne
- 11 Novembre 2021
- 9782366661545
Plus de quatre décennies de journalisme tout terrain sous l'égide de ''La République des Pyrénées'' et ''L'Eclair', deux quotidiens majeurs des Pyrénées-Atlantiques, ont offert à l'auteur de cet ouvrage l'opportunité de rencontres privilégiées aux empreintes indélébiles. A l'opposé de toute velléité de biographies qui n'auraient d'ailleurs pas lieu d'être, ce qui est ici restitué s'impose comme des instantanés de dialogues arrachés au présent, d'échanges figés dans le temps, toujours en lien avec l'actualité locale et départementale d'alors. Figures des arts et du sport, écrivains et penseurs, militants de la recherche et des sciences, talents éclectiques et consciences religieuses ou politiques, les personnages qui nourrissent ces pages symbolisent une époque riche en compétences de tous ordres. Leur évocation illustre aussi le précieux labeur de la presse quotidienne, témoin privilégié des événements de son temps à qui la mémoire collective doit beaucoup.
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Après un premier tome consacré aux Landes et aux Pyrénées-Atlantiques, « L'odeur des ruines », à l'image d'un carnet de voyage, permet de suivre l'auteur dans ses explorations de lieux délaissés. Ce carnet évoque quinze nouveaux lieux à l'architecture particulière et originale, qui nous amènent à la fois sur le territoire français, mais également en Espagne à la rencontre de villages abandonnés, de cottages dans les îles anglo-normandes ; découvrez ainsi châteaux, manoirs, abbayes, moulins, sites industriels, fermes, vestiges de la seconde guerre mondiale... Le terme odeur du titre fait référence à ces fragrances particulières de tous lieux abandonnés, mousses, humidité et papiers anciens. Plaisir simple de parcourir des ruines où la végétation se mêle aux pierres, désir de réminiscence de vies passées, émotions en parcourant des pièces figées dans le temps, confrontation à l'esprit d'aventure de l'enfance, balade esthétisante... Chacun des lieux est évoqué avec une porte ouverte vers son passé, rapprochement des images anciennes et actuelles, avec une volonté de comprendre le pourquoi de l'abandon, lié à une enquête de terrain dédiée à l'histoire et à l'architecture des bâtiments.
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1896-2023 le rugby à Tarbes : Une si longue histoire
Pierre Nabonne
- Gascogne
- 14 Février 2024
- 9782366661842
Fin du XIX° siècle : une bande de jeunes gens s'adonne à la pra-tique d'un sport importé d'outre-Manche, le Football-Rugby.Le Stadoceste Tarbais, premier club du département des Hautes-Pyrénées, est porté sur les fronts baptismaux à l'orée du XX° siècle naissant. Il va obtenir la consécration nationale dans les Années vingt. Il soulèvera son dernier Bouclier de Brennus en 1973. Parmi ses ouvrages consacrés au ballon ovale, Pierre Nabonne a déjà revisité l'histoire de plusieurs clubs chers à son coeur, le Rugby Olympique Agathois, le Racing Club Narbonnais et le Cercle Amical Lannemezanais. Près de cinq années de recherches, passionnées et passionnantes mais jamais faciles, l'ont incité à parcourir plus de 120 ans d'histoire du rugby à Tarbes, sa ville natale. Vaste besogne s'il en est...La professionnalisation des clubs les plus importants de l'actualité a profondément modifié l'échelle des valeurs de notre ancestral rugby. De ses périodes fastes comme de celles plus laborieuses, nous vous souhaitons une bonne lecture.
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