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Hazan
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Voici un outil exceptionnel pour regarder et comprendre une oeuvre picturale. d'abord ses particularités de fond et de forme : la composition, le dessin, la couleur, le volume, la perspective. un chapitre entier est consacré à la préparation de l'oeuvre picturale, ses techniques, mediums, outils et supports. la distinction des types de peinture est très importante : retables, polyptyques, peintures de chevalet. ils se différencient par leur forme, leur taille, leurs caractéristiques iconographiques, mais aussi par leur fonction. par ailleurs, la naissance du marché de l'art au cours du xviiie siècle coïncide avec l'avènement de genres picturaux, natures mortes, portraits ou paysages, aux formats plus réduits, adaptés à leur présentation dans les intérieurs domestiques. le chapitre « exposer et conserver » présente les lieux les plus significatifs par lesquels ont transité les oeuvres au cours des siècles et les techniques de conservation et de restauration. la dernière partie est consacrée au langage de la peinture et ses concepts théoriques.
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Comment voir un tableau
Givry de Hélène, Joséphine Le foll
- Hazan
- Guide Des Arts
- 27 Mai 2015
- 9782754104838
A l'opposé des sommes chronologiques de l'historiographie académique, cet ouvrage propose au public des clefs pour aborder avec un regard libre et averti la peinture à partir de ses composantes manifestes. Il définit des manières simples et accessibles à tous pour repérer et identifier les éléments constitutifs de la peinture au plan plastique : type de touche, mode de construction, caractère de la chromie. Pour adhérer aux recherches du peintre ou savourer la qualité de ses oeuvres, il est essentiel de saisir en quoi un espace pictural peut-être ouvert ou fermé, qu'est-ce qui fait qu'une forme est nette ou floue, une couleur chaude ou froide et une touche « matièrée » ou lisse : ces dispositifs, sélectionnés et maîtrisés par l'artiste, affectent notre perception de l'oeuvre d'art. Ils constituent ce que l'on appelle son « style » ou sa « manière », bref ce à partir de quoi on reconnaît ses oeuvres. Tous ces procédés, qui ont trait à la forme, à l'espace et à la couleur, sont mis en évidence ici au moyen d'un système visuel binaire d'une grande clarté pédagogique : il est fondé, toujours à travers la comparaison de deux oeuvres, sur l'opposition des options plastiques (coloris chaud/froid ; espace ouvert/fermé ; matière rugueuse/lisse etc.). Cette présentation des procédés, aisés de cette manière à percevoir, est systématiquement aménagée et approfondie, dans un second temps. Enfin, des oeuvres accompagnées de commentaires explicatifs détaillés enrichissent ultérieurement chaque chapitre.
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Le visiteur d'un musée, d'une église ou d'une galerie d'art se trouve en présence d'oeuvres chargées d'histoire et porteuses de significations symboliques, mais aussi au contact quasi direct de leur matérialité, que ce soit la feuille d'or incluse dans les tesselles des mosaïques byzantines, la polychromie brillante et dense du panneau d'un retable flamand, ou les bleus lapis-lazuli stupéfiants que Lorenzo Lotto préparait selon un procédé tout particulier. Ces éléments, toujours très fascinants, ne sont pas que des accessoires dans la construction d'une oeuvre, mais, indissolublement liés au contexte historique et à la personnalité de l'artiste, ils constituent le support du langage symbolique des images.
La technologie des procédés et des matériaux a une place plus évidente encore dans les arts appliqués, parfois dits, à tort, mineurs, qui, à chaque époque - voyez le panorama artistique des XVe et XVIe siècles, mais aussi du XVIIIe -, jouent un rôle d'une très grande importance, voire remplissent une fonction de véritable « guide », pour la peinture, la sculpture et l'architecture. Rappelons, par exemple, que Pollaiolo et Verrocchio commencent par pratiquer l'orfèvrerie, et que de nombreux peintres maniéristes et baroques aiment à concevoir et souvent à réaliser eux-mêmes des bronzes décoratifs et des objets de verre ou de cristal ornés de figures. Au XVIIIe siècle, la redécouverte, par Böttger, de la formule de la porcelaine est si révolutionnaire et si déterminante que le délicat matériau inventé en Chine devient l'un des protagonistes du siècle, influençant l'expression du goût dans la peinture et la sculpture, et s'imposant dans le mobilier et jusque dans l'architecture d'intérieur, comme en témoignent les cabinets de porcelaine du palais royal de Madrid et de celui de Capodimonte.
C'est que, derrière chaque oeuvre, petite ou grande, se cachent un infini travail de recherche et d'innombrables expériences, véritables épreuves alchimiques. De surcroît, le hasard et d'heureuses « erreurs » entraînent parfois la découverte de procédés et de méthodes que le temps et la pratique d'artistes et de « maîtres expérimentateurs » perfectionnent et transmettent à travers les siècles.
Les articles de ce guide des arts illustrent les techniques artistiques fondamentales en même temps que l'origine et l'emploi des matériaux les plus communément utilisés dans le dessin, l'estampe, la peinture et la sculpture. Les arts appliqués ne sont pas oubliés, et une grande partie de ce guide leur est consacrée : sont notamment examinés la mosaïque, la marqueterie, la céramique, le verre, l'orfèvrerie et la joaillerie. Un dernier chapitre présente un bref panorama de divers procédés employés dans l'art contemporain, ceux qui, selon nous, représentent le mieux le profond changement irréversible opéré dans l'expression artistique du XXe siècle. En revanche, nous n'avons pas abordé dans cet ouvrage la tapisserie et les diverses techniques textiles, qui demandent un traitement à part et détaillé.
Conformément à l'esprit de la collection « Guide des arts », ce volume se propose de fournir une clef de lecture particulière des oeuvres d'art en montrant par l'illustration comment elles sont faites et en dévoilant ainsi au lecteur certains de leurs aspects les plus intimes et les plus cachés.
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- Ces éléments sont développés dans cet ouvrage, dans des chapitres qui présentent l'archéologie et l'histoire, les personnages clefs, les institutions, les divinités et les aspects de la vie quotidienne. Une chronologie, une liste de musées, un glossaire, une bibliographie et un index complètent cette documentation, richement illustrée.
La civilisation étrusque naît à la fin de l'âge du bronze, dans les régions de l'Italie qui correspondent aujourd'hui à la Toscane et à une partie du Latium. Elle s'étendra au cours des siècles suivants à la Campanie septentrionale et à la région du Pô. Elle finira par être totalement absorbée par Rome. La fascination qu'elle a exercée dès l'époque romaine tient à l'aura de mystère qui l'entoure, due à l'absence complète de sources écrites directes, et à des découvertes extraordinaires, qui attestent une grande richesse artistique. C'est ainsi qu'en 1553, la construction des remparts d'Arezzo entraîne une trouvaille étonnante : une sculpture que l'on a appelée la Chimère, fabuleuse créature à tête de lion et queue en forme de serpent, sur le dos de laquelle surgit une tête de chèvre. Nombre de monuments et objets seront progressivement mis à jour, en particulier des tombeaux qui recèlent des peintures murales révélant bien des aspects de cette culture. Ces vestiges, auxquels il convient d'ajouter les témoignages des Anciens, qu'il s'agisse de Diodore de Sicile, d'Homère, de Tite Live ou de Strabon, nous apprennent que le monde étrusque se caractérise par son urbanisation, qui ira jusqu'à la création de cités-État, puis de dodécapoles, système fédérant entre elles douze villes. Ils nous montrent également des savoir-faire raffinés en matière d'artisanat - céramique, bucchero, orfèvrerie - et dans d'autres domaines comme la métallurgie ou l'exploitation de mines. L'abondance de sanctuaires est le signe d'une forte religiosité, marquée par le culte des ancêtres ; elle nous renseigne sur les rituels et sur le panthéon. Enfin, les Étrusques marqueront l'histoire de leur temps en dominant les mers. La civilisation étrusque est sans doute la plus brillante des civilisations de l'Italie avant les Romains. Elle rayonna pendant sept siècles entre le VIIIe et le IIe siècle avant Jésus-Christ et connut son âge d'or au cour du VIe siècle, il y a maintenant plus de 2 500 ans. -
- Le corps humain : une des constantes de la culture occidentale, ferment et creuset de l'évolution de son art. Si le nu traverse toutes les époques et toutes les cultures, de la préhistoire à aujourd'hui, de l'Inde à l'Océanie, de l'Afrique à l'Europe, seule la culture occidentale l'a codifié comme un « genre » autonome. Reflet d'une culture, de ses goûts esthétiques et surtout de la morale de son temps, le nu fut considéré avec une grande suspicion du Moyen-Age à l'ère moderne.
Il n'a pénétré les lieux sacrés de la chrétienté qu'au prix d'âpres batailles, et même après être devenu un « sujet » dans les académies, au XVIIIe siècle, il continuera de susciter la réprobation, voire le scandale. C'est cette histoire que retrace le premier chapitre de cet ouvrage. On y constate que nombre d'oeuvres, autrefois tenues pour scandaleuses, n'ont plus rien de choquant. La notion même du nu a évolué : montrer un bras provoqua jadis un intérêt tout autre qu'aujourd'hui. Le nu fut attaqué par la censure, la morale, la culture artistique ou la critique : c'est l'objet du chapitre suivant. Le lecteur suivra les diverses formes prises par le nu : il a été décliné à tous les âges de l'homme, de l'enfance à la vieillesse, et jusqu'à sa mort, chaque époque élisant parmi ces phases de l'existence une « forme idéale ». Les poses, présentées ensuite, ont des significations symboliques précises, que leur confère chaque artiste. Enfin, l'ouvrage examine les sujets les plus traités, et l'évolution de la symbolique attachée au nu au fil des siècles. Deux index et une orientation bibliographique complètent cette documentation, richement illustrée. -
- Une approche culturelle des civilisations d'Australie, de Mélanésie, de Micronésie, Polynésie, fortement conditionnées par l'immensité des espaces mais aussi les richesses nourricières et mythiques de l'Océan. Une confrontation des structures des sociétés et du pouvoir, des rituels religieux et de la vie quotidienne aux spécificités des formes et du décor.
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- Ce « guide des arts » offre un panorama détaillé de l'histoire de l'art. Conformément à l'esprit de la collection, cette synthèse habile fait une place privilégiée à l'illustration. Les annexes, outre l'index des artistes, sont enrichies pour cette série d'une chronologie.
Entre tradition et modernité, le XIXe siècle est celui d'un monde en pleine mutation, marqué par la révolution industrielle et les innovations qui l'accompagnent. On citera l'invention des transports ferroviaires, qui modifie radicalement les conditions du voyage, et donc celles des peintres voyageurs, ou, dans le domaine des arts, la naissance de la photographie, qui change absolument le regard des peintres. Des néoclassiques, qui prônent la beauté idéale dont l'art grec et romain est le modèle parfait, aux romantiques, qui revendiquent le caractère unique de chaque oeuvre et la nécessité pour l'artiste d'exprimer des sentiments individuels, la période est traversée de grands courants analysés dans la première partie (les mots clés). Y figurent tous ceux qui préfigurent les grands bouleversements du XXe siècle. Les impressionnistes, fascinés par la lumière, ouvrent la voie aux avant-gardes : pointillisme, symbolisme, mouvement Arts and Crafts, nabis, scapigliatura, divisionnisme, jusqu'à la Sécession. Entre-temps, les nazaréens auront tenté de réformer radicalement l'art dans une orientation spirituelle et patriotique, suivis par les puristes, qui s'inspireront d'Ingres pour se tourner vers les artistes « primitifs » afin de redécouvrir la véritable essence de l'art et son authentique mission éthique et religieuse. Quant aux réalistes, ils entendent montrer la réalité dans laquelle ils vivent, mais aussi exprimer clairement leur position sur les événements et les personnages qu'ils représentent. Cet éclatement des tendances et des intentions est bien le signe de sociétés en pleine transformation. Une telle multiplicité de courants est indissociablement liée à une géographie et à des lieux précis, présentés en deuxième partie dans l'ouvrage. C'est à un voyage dans le temps et dans l'espace que convie ce nouveau « guide des arts ». La première partie, « Les mots clefs », plante le décor conceptuel du siècle traité ; la seconde partie, « Les lieux », définit l'espace géographique et renseigne sur les sphères d'influence ; la dernière partie, « Les artistes », examine dans le détail quelques soixante artistes et illustre la diversité des styles de l'époque. La « fiche signalétique » enrichit chaque article d'informations complémentaires. Un panorama détaillé du XIXe siècle conformément à l'esprit de la collection, qui fait une place privilégiée à l'illustration. Les annexes, outre l'index des artistes, sont enrichies pour cette série d'une chronologie. -
- Le thème de l'amour et de l'éros traverse l'histoire de la création, qu'il s'agisse d'arts figuratifs, de littérature ou de musique. Il évolue en fonction du contexte social et historique, et des arts, suscitant toujours l'émotion, en dépit du passage des siècles. Ce « Guide des arts » nous en dresse un panorama en procédant par sujets.
« Gestes, symboles, objets », est l'occasion de reconstituer, des dieux de l'amour à la caresse ou au baiser, de la danse au rapt, du miroir au voile ou à la fourrure, de l'adieu à la mort, un imaginaire érotique issu parfois des temps les plus reculés. Suivent « Les lieux de l'amour » de chambre en lit, de bain en jardin, du Concert champêtre (Titien) au Déjeuner sur l'herbe (Manet), et jusque dans la nuit, passant par le harem et le bordel pour s'achever sur l'éternité. « Affections et passions » s'attache aux protagonistes (enfants, conjoints, famille) et à la palette des sentiments. Une quarantaine de couples célèbres viennent clore cet ouvrage. -
Comment regarder... la mode ; histoire de la silhouette
Catherine Ormen
- Hazan
- Guide Des Arts
- 9 Octobre 2013
- 9782754107204
- Les outils pour identifier la mode des XIXe et XXe siècles à partir de la silhouette. Cet ouvrage a obtenu en 2010 le grand prix du livre de mode décerné par l'Université Lyon-Lumière.
Cet ouvrage offre une approche chronologique de la mode féminine, masculine et enfantine du début du XIXe siècle à nos jours. L'ambition est de donner au lecteur des repères visuels pour l'aider à dater tous types de documents sur lesquels figurent des personnages en costume civil... La colonne vertébrale de l'ouvrage est formée par une succession de silhouettes. Ce sont des figures synthétiques, en ombres chinoises, qui se placent sur une grille temporelle et qui, à elles seules, résument les modes de leur temps. Ces silhouettes forment des têtes de chapitre. Pour permettre une lecture rapide, chaque silhouette est rapidement décrite. Suit un court texte de présentation qui situe la silhouette dans son contexte historique tandis que dans une colonne parallèle, figurent des données essentielles se rapportant à l'évolution du système de la mode. Les pages suivantes déclinent la silhouette de référence « sous toutes ses coutures » au moyen d'une iconographie la plus variée possible : gravures de mode, illustrations, caricatures, publicités, photographies de mode, de croquis de créateurs, ou même clichés plus anonymes. Les images ainsi rassemblées, dûment légendées et présentées chronologiquement, sont assorties de brefs commentaires. Ceux-ci soulignent et expliquent ce qui dans les vêtement et les sous-vêtements, le maquillage et la coiffure, les accessoires ou la gestuelle, est propre à une certaine esthétique et contribue à définir le style d'une époque. Mots clés : Dior, Chanel, Worth, Poiret, Doucet. Cet ouvrage a obtenu en 2010 le grand prix du livre de mode décerné par l'Université Lyon-Lumière. -
Cet ouvrage se veut un instrument d'approche de tous les aspects de lIslam (historiques, théologiques, artistiques, sociaux, etc.) et un guide précis sous forme de chapitres facilement consultables, enrichis de nombreuses illustrations expliquées et commentées en détail. Les textes de présentation visent en particulier à être objectifs et complets, et ils tiennent compte de tous les aspects théologiques, doctrinaux, liturgiques, ésotériques. Enfin, la rigueur scientifique à laquelle s'attache l'auteur permet une présentation simple et pédagogique, adaptée à un vaste public qui ignore parfois tout de ces sujets. Conformément à l'esprit de la collection, ce volume est divisé en plusieurs parties. Les quatre premières « Les origines et l'évolution », « Les confessions et les courants », « La théologie », « Les pratiques » exposent de manière aussi claire et complète que possible les caractéristiques fondamentales de la religion, et la cinquième « Les conquêtes de l'esprit » est consacrée à l'apport spécifique de l'Islam dans les domaines culturels, scientifiques, artistiques et, plus largement, humains. Dans les « Annexes », le lecteur trouvera une carte de la diffusion actuelle de l'Islam dans le monde, un tableau de la translittération en caractères latins et de la prononciation de l'arabe, la liste des quatre-vingt-dix-neuf noms de Dieu dans le Coran, une présentation succincte des principaux musées conservant des collections d'art islamique, une orientation bibliographique et un index général.
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- La signification précises de la matière et des sujets des icônes au moment où cet art connaît un renouveau depuis la fin du XXe siècle de la part des fidèles comme du public épris de spiritualité.
L'icône n'est pas seulement le fruit de la créativité de l'artiste byzantin : les manuels et codes utilisés par les peintres d'icônes indiquent, au moyen de dessins précis, quels sont les traits véritables du visage du Christ, de la Vierge Marie et des saints à partir d'oeuvres anciennes souvent réputées remonter à une image réelle de la divinité (en premier lieu celle de l'homme du Saint Suaire). Selon cette conception de la « copie » qui caractérise l'art chrétien ancien et médiéval, l'authenticité de toute image résulte de sa ressemblance avec l'original. Ce guide présente ce vaste patrimoine d'images de manière ordonnée par types iconographiques et par sujets : des plus anciennes icônes conservées dans le monastère Sainte Catherine du mont Sinaï aux icônes du mont Athos, de Constantinople, de Crète et des Balkans ; des écoles de Pskov, Novgorod et Moscou à celles des monastères du Nord de la Russie ; des premières communautés du désert égyptien autour de Thèbes aux monastères des Solovki, sur la mer Blanche. Histoires fascinantes d'apôtres, de martyrs ascètes et de « fols en Christ ». Regards de saints qui nous traversent. Fixés sur l'au-delà. -
Le christianisme ; fondements, pratiques, confessions
Giovanni Filoramo
- Hazan
- Guide Des Arts
- 3 Septembre 2008
- 9782754102735
- Comme toutes les religions publiées dans cette collection, le christianisme est abordé d'abord à travers ses confessions et la théologie ensuite à travers sa pratique et sa liturgie. Toutes les illustrations sont commentées.
Le christianisme désigne tout à la fois un ensemble complexe d'Églises, communautés, sectes et groupes, et les conceptions qui les animent, centrées sur l'annonce du Règne de Dieu, la profession de foi en Jésus, le fils du Dieu unique, Seigneur et Créateur, qui s'est incarné, est mort et ressuscité pour le salut de l'humanité. C'est aujourd'hui la plus importante des religions universelles, avec plus de deux milliards de fidèles, répartis en quatre confessions principales : catholicisme, orthodoxie, protestantisme et anglicanisme. Elle est présente surtout en Europe - où la pratique religieuse tend à faiblir -, en Afrique et dans les Amériques. Fondé voilà vingt siècles autour de la figure historique de Jésus de Nazareth, le christianisme s'appuie sur des textes sacrés, présentés dans la première partie de cet ouvrage, « Origine et diffusion ». Elle permet de comprendre, à travers des périodes clefs, de quelle façon une secte persécutée s'affirma comme une religion mondiale. Sa réalité composite, profondément conditionnée par les diverses interprétations et transmissions de la foi originelle, prend tout son sens dans l'étude des confessions qui la composent, objet de la deuxième partie. La suivante se consacre aux théologies, déclinant les principes fondateurs, les figures divines, l'au-delà, les concepts et les doctrines. Enfin, « Les pratiques » présente les notions de prière, de culte et de dévotion, les fêtes et le cycle liturgique, le martyre et la sainteté, pour se clore par le monachisme. Une carte de la diffusion du christianisme, un index et une bibliographie complètent la documentation. La riche iconographie présentée ici s'inscrit au coeur même de l'identité chrétienne. Si le christianisme, fidèle à l'héritage judaïque, choisit à l'origine la voie de l'aniconisme, en acceptant la représentation visuelle, il a donné naissance à l'histoire de l'art telle que nous la connaissons, mais aussi élaboré les fondements théoriques d'une culture globale dont les effets se font sentir aujourd'hui. -
Zen ; fondements, courants, pratiques
Rossella Marangoni
- Hazan
- Guide Des Arts
- 28 Janvier 2009
- 9782754103435
- Une exploration de l'histoire du zen, de ses fondements et de ses pratiques, en particulier au Japon qui l'a vu naître, où la pratique du chan, ou méditation, a connu un développement singulier. Outre les doctrines, on y découvre les oeuvres créées par les moines dans les monastères, mais aussi des pièces conservées dans les temples zen et conçues par d'autres écoles bouddhistes, qui témoignent du syncrétisme propre à l'expérience du sacré au Japon.
Le zen est une école bouddhiste qui s'est organisée en Chine sous le nom de chan, terme signifiant « méditation », laquelle est précisément la pratique qui la caractérise. L'enseignement du chan fut transmis en Corée, où il prit le nom de son, et au Japon, où il devint le zen et acquit des formes particulières. La première partie présente les origines de la doctrine, en suivant son parcours historique et géographique ; un chapitre est consacré aux sutras de référence de cette école, qui refuse toutefois de faire reposer ses enseignements sur des textes sacrés. Les principaux courants sont l'objet de la deuxième partie, suivie de l'analyse des divinités, dominées par la figure du Bouddha historique, Shakyamuni, seul digne d'être vénéré. La quatrième partie traite des pratiques et des réalités quotidiennes du zen, qui ne se réduisent pas à la seule méditation. L'ouvrage se clôt par les arts pratiqués dans les monastères, ou patronnés par eux, qui ont laissé une forte empreinte dans la civilisation japonaise. Outre des index et une carte situant les principaux monastères, les annexes répertorient des musées conservant des chefs-d'oeuvre des maîtres zen, ainsi que des temples et des jardins. -
Ce nouveau volume de la collection « Guide des arts » permet de s'orienter avec une extrême facilité parmi les personnages, les scènes et les épisodes tirés de l'Ancien Testament, grâce à de courtes notices explicatives largement illustrées de quelque trois cent cinquante oeuvres reproduites en couleur.
Nous reconnaissons tous Adam et Eve, Caïn tuant Abel, et Abraham s'apprêtant à sacrifier Isaac. Mais l'iconographie se complique avec Ismaël et Agar, Saül ou la reine de Saba. Il s'agit pourtant de personnages récurrents dans la peinture religieuse depuis le Moyen Age.
Cet ouvrage peut être un complément des guides touristiques pour visiter les richesses artistiques des villes.
Après Les Saints et Le Nouveau Testament, ce volume parachève la série consacrée à la lecture de l'iconographie religieuse.
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- Comment reconnaître séraphins et chérubins, le Jugement Dernier, le Salut et la damnation, l'exorcisme et l'au-delà, sujets d'inspiration essentiels des artistes entre le début de l'ère chrétienne et la fin du XIXe siècle. 350 oeuvres d'art - peintures, fresques, sculptures, miniatures et gravures - représentants les créatures angéliques ou démoniaques qui peuplent les croyances et les religions occidentales.
Pourquoi les anges ont-ils des ailes ? Pourquoi les diables ont-ils des cornes ? Pourquoi imagine-t-on les premiers dans le ciel et les seconds dans les flammes de l'enfer ? Les créatures spirituelles, leur nature, leur aspect, les lieux qu'elles habitent et leurs relations avec les hommes : voici le parcours iconographique méthodique et détaillé présenté dans ce volume. Illustrant ces thèmes d'inspiration chrétienne, les artistes ont accompagné le cheminement de la pensée de l'homme et donné figure à ce que personne n'a jamais vu mais dont l'existence n'a jamais été mise en doute. Pour ce faire, ils ont repris des motifs iconographiques du monde antique ou proposé des innovations par rapport à la tradition, et ils ont élaboré des modèles de représentation, dont certains ont connu une telle fortune qu'ils nous sont parvenus intacts et encore tout à fait compréhensibles. La première des six parties analyse les représentations de l'idée de l'au-delà (le Paradis, le Jérusalem céleste, etc) telle qu'elle s'est structurée à partir de l'Écriture sainte et d'oeuvres philosophiques et littéraires. Les deux parties suivantes présentent la voie du mal et la voie du salut qui s'ouvrent à l'homme : son choix entre « le vice et la vertu » son comportement qui va déterminer son destin ultime. La quatrième partie examine, du point de vue eschatologique, ce qui est en jeu entre la vie et la mort, entre la mort et l'au-delà, en particulier à travers le thème du Jugement Dernier. La cinquième partie, relative aux troupes infernales, décrit les apparitions et actions des démons, ou plus précisément des esprits du mal tels que les conçoit la tradition judéo-chrétienne qui a inspiré l'iconographie occidentale. Enfin, la sixième partie, consacrée aux anges, étudie l'évolution de leur représentation selon les variantes les plus répandues. Le critère qui a présidé au choix des articles de ce dictionnaire est leur diffusion iconographique dans l'art occidental, principalement en Europe, mais aussi parfois outre-Atlantique et en Orient, comme en témoignent quelques exemples particulièrement significatifs. Chaque article est suivi de la reproduction de plusieurs oeuvres, présentées dans l'ordre chronologique pour qu'apparaisse clairement l'évolution de l'iconographie, et il est accompagné en marge d'une fiche signalétique dont les rubriques (définition, lieux, époques, caractéristiques, sources bibliques ou autres, etc.) varient pour mieux s'adapter à l'extrême diversité des sujets traités. -
Le livre d'or du corps humain ; anatomie et symboles
Marco Bussagli, William Dello russo
- Hazan
- Guide Des Arts
- 11 Mars 2015
- 9782754108102
Voyage autour et à l'intérieur du corps humain, cet ouvrage en éclaire systématiquement l'univers culturel et symbolique. Du point de vue historique, il décrit comment les connaissances en anatomies représentant les états successifs d'une compréhension globale du corps : domaine et instrument de l'être humain qui a conditionné sa manière de voir et d'interpréter le monde. Dans quasiment toutes les civilisations, il est devenu le modèle même de l'univers et, parfois, l'image du dieu créateur (Vishnou, Bouddha, Pan-Ku, Tangoaroa, Christ Pantocrator, Zodiquaques). De là un symbolisme d'une richesse inépuisable. La permanence de l'homme comme sujet d'oeuvre d'art est aussi l'indice de cet anthropocentrisme nourri d'une symbolique très vite articulée à travers l'iconographie. Mais le thème du nu, apparu dès la préhistoire, de l'Inde à l'Océanie, de l'Afrique à l'Europe, a connu un développement exceptionnel en Occident qui l'a « codifié » comme un genre autonome.
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L'ensemble du monde islamique parle la même langue, l'Arabe, la langue du Coran, dont les lignes directrices ont façonné les différentes traditions culturelles avec une homogénéité surprenante homogénéité qui a caractérisé, et qui imprègne encore, la culture et le vécu spirituel et politique de centaines de millions de personnes et de nations entières. À l'intérieur de cet horizon culturel commun se sont élaborés au fil du temps des langages artistiques et des coutumes nationales, à travers la réémergence graduelle quoique au sein de l'identité islamique commune d'énergies locales vigoureuses, auxquelles l'arrivée de nouvelles populations et les déplacements pour motifs religieux, commerciaux et scientifiques ont apporté par la suite des éléments féconds. Tout discours de caractère général, comme les sujets abordés dans cet ouvrage, doit donc être pris comme une indication globale, à approfondir et clarifier parfois.
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- Le taoïsme : la religion la plus pratiquée encore aujourd'hui ; Ses textes, ses courants et différentes écoles, ses divinités, ses enseignements, les pratiques ou exercices de méditation, les rites, le clergé et les lieux de cultes.
Le taoïsme, aujourd'hui la religion la plus pratiquée en Chine avec le bouddhisme, a gardé les caractéristiques de ses débuts : celles d'une tradition vivante, ouverte, sans cesse en évolution. À travers six chapitres abondamment illustrés - « L'histoire », « Les textes », « Les courants et les écoles », « Les divinités et les grandes figures », « Les enseignements » et « Les pratiques » -, cet ouvrage offre au lecteur la possibilité de mieux le connaître. L'histoire du taoïsme commence au cours du Ier millénaire avant notre ère, époque où furent rédigés certains de ses textes les plus significatifs, et qui vit naître l'idéal de l'immortalité ainsi que nombre de ses pratiques. Il n'a cessé de se modifier pour s'adapter à son temps, pensant ses doctrines, explicitant ses enseignements, développant des pratiques et des liturgies nouvelles, en marginalisant d'autres, enrichissant son panthéon... Cet univers composite, ouvert aux influences extérieures,en particulier au bouddhisme, a peu à peu été pénétré de tendances diverses, comme en témoigne la centaine d'ouvrages qui composent le Canon taoïste. Il existe pourtant bien une notion clef, et qui unit ces éléments disparates : le Dao (la « Voie »), principe métaphysique et origine de toutes les manifestations de l'existant, mais aussi chemin à parcourir et but. Connu en Occident à travers les symboles du yin et du yang ou le Daode Jing, le taoïsme, étroitement lié à l'histoire de la Chine, représente, outre des contenus doctrinaux, toute sorte d'aspects : des rites et des cérémonies, un clergé, un calendrier religieux, des lieux de culte, un rapport à la mort, au vide, ou encore à la nature. Cet ouvrage présente tous ces éléments, ainsi qu'une série d'annexes qui complètent la documentation : la carte des principaux sites, les dynasties chinoises, des musées, la transcription en pinyin des termes et un index. -
Ce volume, indispensable pour « comprendre » vraiment les oeuvres présentées dans les expositions et les musées, plonge dans l'immense océan de l'art sacré pour affronter, une à une, les scènes tirées des evangiles canoniques mais aussi des textes apocryphes, des interprétations médiévales, des visions des mystiques et des pratiques de piété qui en ont résulté. un monde d'images qui appartient à la tradition chrétienne, que tous les grands maîtres du passé ont contribué à créer, et qui se révèle inattendu : en effet, grâce à ce livre, on découvre, à côté de scènes immédiatement compréhensibles, des personnages, des épisodes, des situations moins célèbres, avec des images toujours séduisantes et des textes captivants.
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- Pourquoi un dictionnaire artistique des symboles et des personnages du pouvoir ? Parce que l'image peinte et la sculpture constituent la preuve la plus immédiate de sa réalité ; c'est un témoignage voulu par ceux qui l'ont détenu, que ce soit pour les besoins de la propagande ou par souci de s'assurer la mémoire impérissable de la postérité. Dans l'oeuvre d'art, le pouvoir et l'homme de pouvoir se confient au miroir du temps. Ils aspirent à la stupeur, à l'admiration et à la compassion des générations présentés comme des générations à venir. Ils racontent leur histoire mais aussi celle d'une époque ; ils parlent d'événements politiques et personnels, de fastes enviés, des us et coutumes, de vanité humaine à la fois éternelle et éphémère. Le pouvoir parle grâce à des symboles, des attributs et des stéréotypes qui, à travers les siècles, se sont transmis, sans grande variation.
Pour les déchiffrer, ce dictionnaire est organisé en six parties. La première rend compte non seulement des symboles et des attributs du pouvoir les plus usuels, mais aussi des personnages de l'Antiquité perçus comme des modèles à différentes époques grâce à leur valeur et à leurs actions. La seconde concerne des souverains du moyen âge en Orient et en Occident choisis en fonction de leur rôle historique et de la production artistique qui leur est rattachée. La troisième rassemble les titulaires du pouvoir au plus haut niveau : les empereurs occidentaux et les tsars russes. La quatrième traite des dynasties régnantes entre les XIIIe et XIXe siècles et le cinquième des seigneuries et maisons nobles européennes entre les XIVe et XVIIe siècles. Un dernier chapitre est consacré à un homme à part qui a incarné la quintessence même du pouvoir : Napoléon Bonaparte. Ses capacités militaires, son génie politique, la soif de pouvoir et l'ambition qui l'ont caractérisé l'ont poussé à réaliser le rêve d'un pouvoir personnel illimité : la poursuite d'une gloire à l'origine d'un mythe dont l'art s'est aussitôt emparé. Le dictionnaire s'arrête aux premières années du XIXe siècle parce que l'on assiste, vidée de sa charge de séduction, au lent déclin de ce qui a incarné, pendant des siècles, l'idée même de pouvoir : la souveraineté. -
Le Pèlerinage est une forme de voyage, tout à la fois intérieur et dans l'espace, individuel et collectif, qui met l'homme au contact du sacré.
Cet ouvrage rend compte de cette pratique, partagée par des millions de personnes dans le monde, quelle que soit leur religion. On y découvrira les conceptions, les usages, les parcours importants, les symboles, les divinités protectrices et les principaux lieux de pèlerinage.
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L'art au XX siècle Tome 1 ; les avant-gardes
Poletti Federico
- Hazan
- Guide Des Arts
- 2 Septembre 2009
- 9782754104210
Ce livre propose d'aborder les avant-gardes du xxe siècle à travers trois axes. les différents mouvements artistiques sont décrits dans le premier chapitre, de l'art nouveau à l'art concret en europe, en passant par le japonisme, la section d'or, de stijl ou le muralisme ; le deuxième établit une « géographie de l'art », mettant en avant des villes européennes et américaines particulièrement actives au cours de cette période ; le troisième, enfin, présente 59 artistes marquants, d'alexandre archipenko à grant wood, mais aussi marc chagall, frida kahlo, man ray ou chaïm soutine. la circulation entre les différents courants et artistes est facilitée par des renvois à d'autres articles, mentionnés à la fin des fiches techniques très détaillées. un index complète cet ensemble.
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" La Grce antique " : constitue un vaste monde et une socit qui nous ont laiss un immense patrimoine littraire, architectural et iconographique. L'ensemble de phnomnes sociaux et culturels le plus homogne est constitu par la polis, la cit, entendue comme la forme la plus typique et la plus originale d'organisation politico-tatique du monde grec. C'est pour cette raison que la priode considre, ici, dbute au VIIIe sicle avant l're chrtienne, lorsque, aprs la civilisation mycnienne et les sicles obscurs de ce que l'on appelle le " Moyen ge hellnique ", la Grce commence son dveloppement urbain, et elle s'achve au moment du passage l'hellnisme, reprsent par la date symbolique de l'avnement d'Alexandre le Grand. Dans ces limites temporelles et ces bornes spatiales ainsi dfinies, l'expos s'articule en chapitres centrs sur les thmes cls traits dans les volumes de la collection : les personnages historiques, le pouvoir et la vie publique, la religion, la vie quotidienne, le rapport la mort, la ville, l'urbanisme et l'architecture monumentale. Les chapitres relatifs aux institutions politiques et l'organisation des espaces publics sont souvent marqus par la prpondrance des donnes concernant l'Athnes de l'poque classique, qui nous est mieux connue grce la possibilit de croiser les rsultats de fouilles d'ensembles btis d'une importance exceptionnelle et les trs nombreuses informations provenant de sources historiques et littraires. Cependant, l'archologie tend aujourd'hui rvaluer le " paradigme dmocratique athnien ", en montrant de plus en plus clairement que les cits grecques s'inspiraient en ralit d'une pluralit de modles et de conceptions, aussi bien pour l'organisation de l'espace urbain que pour la structure de la socit, les institutions, l'conomie et les rituels religieux et funraires. Ce volume est complt par une chronologie gnrale sommaire, utile pour saisir l'unit des sujets abords dans les diffrents chapitres, par un glossaire de termes techniques.
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Comment regarder... une église ; histoire, architecture et culte
Armelle Le gendre
- Hazan
- Guide Des Arts
- 30 Avril 2014
- 9782754105347
Dans le christianisme, le mot « église » est ambivalent puisqu'il désigne à la foi l'assemblée des fidèles et l'édifice qui l'abrite. C'est précisément cette dualité - riche de sens - que ce guide des arts se propose d'étudier en composant une histoire monumentale et artistique de l'église de pierre qui permettra de mieux appréhender l'Église chrétienne d'Occident, celle d'hier et d'aujourd'hui. Cet ouvrage s'articule selon six séquences distinctes.
La première présente de manière chronologique les réformes comme les crises qui façonnèrent l'Eglise et décrit l'évolution des formes depuis l'art paléochrétien jusqu'à l'architecture moderniste. Une deuxième partie envisage l'organisation de la communauté chrétienne, le magistère des clercs, la prière commune, les sacrements et l'ensemble des pratiques dévotionnelles abritées par l'église. La partie suivante entend étudier les liens entre le maître d'ouvrage et les nombreux artistes et artisans sollicités pour la construction comme la décoration de l'édifice. Une analyse approfondie des nombreux bâtiments qui composent les groupes cathédraux, les couvents et les monastères précède la description architecturale des différentes éléments structurels de l'église, depuis le parvis jusqu'au chevet. Enfin, la dernière séquence est consacrée à l'aménagement du sanctuaire et aux objets liturgiques qui, pour peupler les lieux du culte, ne sauraient être négligés. Particulièrement riche, l'iconographie permet de voir la disposition des espaces du culte catholique, la magnificence de son décor à différentes époques et dans différents lieux, depuis la construction de Saint-Pierre de Rome par l'empereur Constantin jusqu'aux constructions modernes d'Amérique de Sud. Aussi le lecteur pourra-t-il mieux appréhender l'unité comme la polysémie de ces églises de pierre, qu'elles soient simples chapelles, paroisses modestes, collégiales, puissantes abbatiales ou fastueuses cathédrales.
Véritable encyclopédie visuelle du patrimoine chrétien occidental, cet ouvrage, après un résumé de son histoire culturelle et formelle, décline toutes les composantes du monde catholique romain, vieux de près de 20 siècles, qui rythme encore notre paysage urbain ou rural. Unique en son genre, son répertoire illustré apprend à identifier son clergé, ses lieux (basiliques, cathédrales, palais épiscopal, monastère, etc.), la structure et les fonctions de ses édifices (nefs, chevets, absides, coupoles, déambulatoires, etc.) et les objets de ses rites et de sa liturgie (tabernacles, ciboires, ostensoirs, etc.), par l'image et son commentaire.