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Images En Manoeuvres
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Journal d'un paysage, Ventoux et comtat venaissin
Alain Ceccaroli, François Letourneux
- Images En Manoeuvres
- 17 Juin 2010
- 9782849951781
Est-il possible, est-il seulement imaginable de faire le portrait dun paysage, comme on le ferait dun autre être vivant? Un portrait rendant compte à la fois de linstant dans le temps, et de tous les signes laissés par le temps vécu, et peut-être aussi des attentes, des espoirs, des craintes pour le temps à venir? Le paysage est le plus souvent, dans lhistoire de la photographie, sujet dartérialisation, objet théâtralisé, montré comme un état, un arrangement des choses. Or le paysage est vivant, même si ses mouvements sont le plus souvent subreptices, ou très lents, au rythme de la pousse des arbres, du changement de couleur dun crépi. Nous avons besoin détapes, c'est-à-dire dinstantanés successifs, pour comprendre comment grandissent les enfants, comment nous vieillissons. Il nous les faut aussi pour constater ce que le temps est en train de faire du paysage, et surtout de celui que nous voyons tous les jours. Ce qui est montré ici, ce sont des portraits de paysages du Ventoux, des Dentelles.... Tels quils sont aujourdhui (.). Tels quils sont devenus (.).
Tels que nous voudrions quils demeurent ou quils deviennent.
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Commande du Museon Arlaten d'Arles, ce livre rassemble les clichés pris par quatre photographes : Lionel Roux, David Huguenin, David Pinzon et Jean-Luc Maby. Quatre regards d'auteurs sur ce lieu emblématique avant sa mutation. Crée en 1896 par Frédéric Mistral, le Museon Arlaten fut l'un des premiers musées ethnographiques de France. De notoriété nationale, ce lieu est considéré par les « provençalistes » comme le socle de l'identité provençale. Riche de collections passionnantes, il fait l'objet aujourd'hui d'une rénovation totale afin d'améliorer la conservation des oeuvres et objets, et d'en faciliter l'accès au public. Ainsi, les photographies de Lionel Roux, David Huguenin, David Pinzon et Jean-Luc Maby témoignent à la fois du Musée Arlaten tel qu'il a été conçu par Frédéric Mistral mais aussi de l'histoire de la muséographie en France.
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Depuis plus de 25 ans, Peter Thumm maîtrise avec brio toutes les techniques de lart de la céramique.
Lartiste aime rompre la sévérité des formes géométriques -sphère, cube, hexagone, octogone et cube- avec des décors parfois inspirés des modèles classiques antiques.
Couleurs lumineuses, ornements rythmiques où gravitent des thèmes tels que «danse et mouvement» ou «homme et nature», les oeuvres de Peter Thumm réunies dans cette première monographie qui lui soit consacrée, plonge le lecteur dans un univers plein de vitalité.
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En 1840, Félix Ziem découvre le midi de la France et notamment Martigues. C'est avant tout un paysagiste et un peintre de la lumière et de ses éclats. Il est un des premiers à peindre dans la nature et ouvrira la voie aux impressionnistes. C'est aussi un voyageur en quête des voies possibles au traitement des atomes de la lumière qui le hante. Gilbert Beaugé, sur le fil de la fiction vraie, et Marc Chostakoff, illusionniste du paysage, rendent au peintre sa part de visionnaire...
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« En arrivant en Provence en 1991, j'assistai au Musée Granet (Aix-en-Provence) à une conférence formidable de Jean Arrouye sur les Sainte Victoire de Cézanne. J'arrivais d'années passées, au Nouveau Mexique, puis en Andalousie, où je me passionnais pour l'Expressionnisme allemand, puis pour la Scuola Romana.
Randonneur, aimant le rythme très lent de la découverte des lieux, je commençais peu à peu à marcher dans tous les coins de la région, dont, l'inévitable Montagne Sainte Victoire. J'en faisais des photos, comme ça, en passant, sans idée de projet ou d'exposition. Les années passèrent, je publiais les photos de la Réserve Géologique de Haute-Provence, du Jura, de l'Ardèche, de l'Aragon, puis un jour, des amis me convainquirent de réunir celles de la Sainte Victoire. Je découvris ainsi une série de photos toute en lumière très blanche. Marcher là-haut est une expérience de clarté absolue. C'est ainsi qu'est née «La montagne blanche». Aussi en hommage à Black Mountain, l'école d'artistes américains des années 50 à laquelle appartenait un bon ami à moi, le poète Robert Creeley. Face à la beauté de ce lieu, je décidais de rajouter quelques photos «de notre époque», en la photographiant depuis les trains ou voitures avec des symboles d'aujourdhui, poteaux électriques, autoroutes, fast-food...
Telle est l'histoire de cette série. » Bernard Plossu
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Petite prospérité, classes moyennes en Afrique
Joan Bardeleti
- Images En Manoeuvres
- 1 Novembre 2011
- 9782849951774
Petite prospérité, classes Moyennes en Afrique est un projet initié et mené par Joan Bardeletti. En associant photographie d'auteur et travaux de recherche sociologique, l'enjeu était de tracer le profil d'une autre Afrique, celle d'un entre-deux oscillant entre richesse et pauvreté. Au terme de deux ans de rencontres avec plus de soixante personnes dans cinq pays du continent, Joan Bardeletti donne à voir les multiples facettes des classes moyennes dans leur quotidien, s'intéressant à leurs lieux de loisir, de travail, leurs pratiques religieuses et aux événements politiques qu'elles rencontrent. Travaillant dans des régions distinctes dont l'histoire et les pratiques culturelles sont très différentes, l'artiste a mis en lumière la diversité des classes moyennes et ce qui les rapproche tel que l'intelligence, l'énergie et l'ambition si visibles dans ces images.
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Un photographe. Photographier le noir, l'artificiel, le mouvant.
Des images aux couleurs ruinées par des halos imprévisibles. Manier l'imprécis et capter les sensations de la nuit. Partout sur la terre, dans les villes, électriques, et les campagnes sans lumières, les déserts au feu de camp. Composer avec des lumières résiduelles, respirer avec économie, pour être immobile. Des images en volant, calé contre des supports de fortune. Les lumières de cinéma du Paris des petites rues, le rouge et le vert des « Chinatown », le trop peu d'éclairage des villes à basfonds, Tananarive, Vera Cruz, Mexico, les néons tout puissants en Asie du sud-est, les lumières du feu, seule source perdue, magnifiant les hommes du désert en Libye et au Niger, les visages grignotés de noir, les silhouettes instables, les couleurs éclatées, les enseignes arrogantes, la misère décuplée, le bonheur et le malheur poussés vers leur extrême vérité.
Photographier, parfois protégé par la nuit, plus souvent fragilisé et exalté.
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Ennemi acharné du mièvre et du politiquement correct, l'artiste nous offre un univers ludique qui interpelle le regard et le déplace habilement. Saint Silvestre a créé un univers nouveau, étrangement surprenant, une peinture en perpétuelle mouvance, un précipice de formes, un labyrinthe de couleurs. Plus on regarde ses oeuvres (peintures et sculptures) uniques, changeantes, inclassables, plus on est étonné de découvrir à chaque pas un mouvement statique, une métamorphose précise et imprécise, une opposition permanente dans un "monotriptyque" irréel. Saint Silvestre nous emmène en voyage imaginaire, expédition parsemée d'aventures incertaines. Un monde où l'onirisme est loi où il n'y a pas de limites entre moi et l'univers.
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La fondation Vasarely
Pierre Vasarely, Claude Pradel-lebar, Denise René, John m. Cunningham, Adrian Kelly, Xavier Zimbardo
- Images En Manoeuvres
- 1 Juin 2010
- 9782849951712
Victor Vasarely est surtout connu pour son apport majeur à l'Art Optique. Parmi ses nombreux axes de recherche figure la volonté d'associer l'art et l'architecture, notamment dans les grands ensembles, par le biais d'oeuvres de très grand format. À partir de 1966, il élabore le projet d'un centre architectonique rassemblant les deux parties de son oeuvre, l'une picturale, l'autre théorique. La première sera présentée dès 1970 dans un monument historique, le château de Gordes (Vaucluse) alors que pour faire connaître la seconde, un bâtiment entièrement conçu par Vasarely est construit à Aix-en-Pvce par l'architecte en chef des monuments historiques Jean Sonnier et son associé Dominique Ronsseray. Ce sera la Fondation Vasarely, inaugurée en 1976. Centre réunissant urbanistes, architectes et plasticiens, pour Vasarely, il s'agit de créer un lieu ouvert à tous tourné vers l'avenir, les nouvelles technologies, les sciences, l'informatique...
L'ouvrage Fondation Vasarely, dont les photographies signées Xavier Zimbardo sont accompagnées de citations de l'artiste, a pour but de montrer au grand public, cet extraordinaire bâtiment qui, après une période douloureuse, voit ses activités relancées. Une promenade passionnante entre géométrie architecturale et oeuvres monumentales.
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Juliana Beasley, en héritière d'une tradition photographique américaine (Arbus-Goldin), s'intéresse aux marges de la société qui l'entoure. New York est « sa ville » et c'est là, dans le quartier déshérité de Rockaways qu'elle travaille à documenter depuis quatre ans une petite communauté blanche en bout de course, miséreuse et oubliée. Invitée en résidence à Sète par CéTàVOIR, Juliana est partie à la découverte d'un espace clos, une île, de sétois tellement attachés à leurs spécificités, d'une culture également. Le Sud, et cette ville de Sète si singulière. Une aventure pour elle, périlleuse parfois, tant le décalage est immense entre la vieille Europe du Sud et l'Amérique d'aujourd'hui. Il en résulte un livre, le troisième d'une collection passionnante, après Anders Petersen et Bertrand Meunier, si différent, en carrés et en couleurs, après les noirs âpres de 2008 et 2009, d'où surgit une Sète faite d'intérieurs baroques et d'histoires particulières. Une autre Sète que nous découvrons grâce à Juliana Beasley.
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Cette monographie est un hommage à la ville de Cannes qui accompagne l'exposition « Fenêtre sur Cannes » qui se tient à partir du 2 juillet 2011 au musée de la Castre et aura par conséquent sa place dans les librairies de la ville et des Alpes- Maritimes. Ce livre se dirige aux amateurs de photographies et d'architecture et pourra se trouver dans les librairies spécialisées dans la photo.
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Encensés ou dénigrés, les architectes inspirent peu la modération ou l'indifférence. Des sentiments souvent animés par le « star system» du milieu et le manque d'accessibilité au grand public. Loin des clichés et des idées reçues, Alain Moatti et Henri Rivière font en sorte, depuis près de 10 ans, que leur architecture s'adresse à tous et s'engagent à construire des bâtiments à l'identique de leurs premières esquisses. Cette fidélité secrète, cet engagement intime, c'est la promesse de l'image.
Au fil des pages, vingt-trois projets construits ou non, réalisés en France ou ailleurs, dévoilent leur méthode, la manière avec laquelle leurs idées naissent, se succèdent et se réalisent.