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J'Ai Lu
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Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes
Jean-Jacques Rousseau
- J'Ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 7 Septembre 2013
- 9782290075326
« Je conçois dans l'espèce humaine deux sortes d'inégalité, l'une, que j'appelle naturelle ou physique, parce qu'elle est établie par la nature, et qui consiste dans la différence des âges, de la santé, des forces du corps et des qualités de l'esprit, ou de l'âme, l'autre, qu'on peut appeler inégalité morale, ou politique, parce qu'elle dépend d'une sorte de convention, et qu'elle est établie, ou du moins autorisée, par le consentement des hommes. Celle-ci consiste dans les différents privilèges, dont quelques-uns jouissent, au préjudice des autres ; comme d'être plus riches, plus honorés, plus puissants qu'eux, ou même de s'en faire obéir. » Dans ce discours à portée réaliste, Rousseau nous livre ici ses idées : il n'est pas question comme le dénoncera Voltaire de retomber à quatre pattes, ni de retrouver un état de nature perdu à jamais, mais d'éclaircir l'enchaînement progressif qui vit un homme né libre être bientôt partout dans les fers.
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La désobéissance civile
Henry David Thoreau
- J'Ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 3 Février 2016
- 9782290120583
Ecrit dans un style lyrique et poétique, un manifeste de la résistance passive à l'Etat, de l'insoumission aux diktats économiques, de la loi morale supérieure à la loi écrite. Suivi d'une oeuvre autobiographique qui transpose l'appel à la sédition du philosophe sous un rapport plus intime.
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Au banquet d'Agathon, les convives doivent prononcer un éloge d'Éros : sept interlocuteurs exposent leur vision de l'Amour. Socrate orchestre la soirée, élevant chacun dans une conversation philosophique.
Les trois genres de l'humanité, la naissance de l'Amour, ou encore les degrés de l'initiation à la Beauté comptent parmi les mythes platoniciens les plus célèbres. C'est aussi l'occasion pour Platon d'esquisser, en toile de fond, un portrait vivant et plein de charme de Socrate, son maître. Un dialogue souvent cru, au style exubérant, destiné à éclairer la recherche du bonheur véritable.
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L'art d'avoir toujours raison
Arthur Schopenhauer
- J'Ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 3 Février 2016
- 9782290125397
38 stratagèmes possibles pour convaincre l'autre et obtenir une victoire en évacuant la question de la bonne ou mauvaise foi. Suivi de deux brefs essais sur le savoir et les apparences.
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Lire et comprendre une oeuvre. Cette collection a pour ambition de donner aux étudiants à la fois une vue d'ensemble des oeuvres, indispensable pour comprendre les enjeux philosophiques, et les outils pour lire et comprendre un texte précis. Pour cela, l'élève dispose, dans chaque ouvrage, des éléments de lecture et d'analyse de l'oeuvre dans son ensemble, du texte intégral d'une partie de l'oeuvre, annoté et commenté, de différents outils (vocabulaire, notions, etc.) lui permettant d'adapter sa lecture à ses besoins.
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Traité sur la tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas
Voltaire
- J'ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 22 Septembre 2021
- 9782290262054
Le 9 mars 1762, le protestant Jean Calas est roué de coups sur la place publique de Toulouse, puis exécuté. Il est accusé sans preuves d'avoir tué son fils qui s'était converti au catholicisme. Il nie et clame son innocence jusqu'à son dernier souffle, sans être entendu. Mais bientôt, l'affaire gagne la capitale... Indigné, Voltaire s'empare de cette injustice. Devant l'incohérence du procès, il demande la réhabilitation du père Calas. Dénonciation du fanatisme et de la superstition, ce traité publié en 1763 est un vibrant appel à la tolérance et à la liberté de pensée, plus que jamais d'actualité.
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Discours de la servitude volontaire
Etienne de La Boétie
- J'Ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 3 Janvier 2018
- 9782290158074
La servitude des peuples est volontaire : ils acceptent le joug des puissants, mais vont ainsi à l'encontre de leur nature. Pour se libérer de l'emprise du tyran, nul besoin de violence : il suffit aux hommes de se faire amis plutôt que complices. Ecrit en 1548, alors que La Boétie n'a que dix-huit ans, ce texte, également appelé Contr'Un, s'inscrit dans le renouvellement de la sensibilité politique au XVIe siècle et cherche dans les comportements individuels les causes de la tyrannie.
Il est suivi de De la liberté chez les Anciens et chez les Modernes : trois siècles plus tard, Benjamin Constant montre qu'à chaque forme de liberté correspond une forme de servitude - inexistence des libertés individuelles chez les Anciens, abandon de la sphère politique chez les Modernes. Un discours fondateur de la pensée libérale. Ces propos d'une modernité étonnante sont illustrés par la célèbre fable de La Fontaine Le Loup et le Chien.
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« Je suis le seul parmi nos contemporains à faire de la politique » affirme Socrate dans le Gorgias, dialogue qui l'oppose à trois de ses contemporains, Gorgias, Polos et Calliclès. Pourtant Socrate est un philosophe, il n'a que faire du pouvoir, contrairement aux sophistes ou aux fougueux arrivistes qu'incarne Calliclès. La philosophie aurait-elle donc quelque chose à nous apprendre sur la dimension politique de notre condition ? C'est ce que ce riche débat entre trois personnages ambitieux et charismatiques et un homme simple et avisé permet d'élucider.
Le bonheur, la sagesse, la vérité, le droit, la justice font ici l'objet de discussions vives et souvent déstabilisantes.
Le dossier - L'architecture de l'oeuvre - L'auteur et le contexte - Thèmes et problématiques de l'oeuvre - Glossaire
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Être heureux : interrogation philosophique fondamentale, dont s'est emparé Alain sans aucun sentimentalisme. En héritier de Montaigne, Descartes ou La Bruyère, il exhorte son lecteur à se délivrer des passions tristes et à s'engager dans l'action. Ainsi, le bonheur est le fruit d'un apprentissage, qui invite à une hygiène de vie fondée sur la maîtrise de soi. Avec ces 93 considérations, dont nous proposons dans cette édition une sélection inédite, se déploie une unité philosophique d'une rare densité intellectuelle. Courts, accessibles, vivifiants et pleins d'optimisme, les Propos sur le bonheur, écrits pour la presse quotidienne régionale et rassemblés en recueil en 1925, sont l'oeuvre la plus célèbre et la plus aimée du philosophe.
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«Comme il serait louable chez un prince
de tenir sa parole et de vivre avec droiture
et non avec ruse...» Même si son amour de
la patrie ne fait aucun doute, Machiavel brosse le
portrait d'une Italie en proie aux complots de
toutes sortes. La politique est d'ailleurs, selon lui,
un jeu où s'affrontent les passions et les intérêts.
OEuvre d'exil, Le Prince est écrit en 1513.
Machiavel le dédie à Laurent de Médicis,
l'engageant à chercher le chemin de la vérité, à
s'appuyer sur les Grands, à se concilier le peuple,
bref, à songer à la prospérité et au salut de tous.
Mais par quels moyens ? Les lois ou la force oe
Peu importe puisque «la fin justifie les moyens».
Il faut savoir être «simulateur et dissimulateur.
Les hommes sont si simples que celui qui trompe
trouvera toujours qui se laissera tromper»...
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More forge le mot " utopie ", du grec ou-topos, " nulle part ", et eu-topos, " lieu de bonheur ". Son souci est de créer un Etat libéral qui permette de satisfaire les besoins et de faire respecter les droits de chacun. Utopia va influencer considérablement les autres villes imaginaires : propriété collective, égalité sociale, souci d'hygiène, autarcie économique, démocratie politique; organisation de la vie quotidienne, du travail et des loisirs. " Malheur au pays où l'avarice et les affections privées siègent sur le banc des magistrats ! " Ce cri aux résonances si modernes, c'est en 1516 que le lance Thomas More, juriste au service de la couronne d'Angleterre alors portée par Henri VIII. Triste sire, triste règne... Abus, corruption, racket, injustices, iniquité des lois... La société féodale offre un tableau d'une violence révoltante aux âmes éprises d'humanité. More rêve alors d'un autre monde... Une république exemplaire où la propriété individuelle et l'argent seraient abolis, une république de citoyens vertueux, amoureux de sagesse et de paix. Ce pays merveilleux, c'est l'Utopie. Seuls les philosophes, hélas, ou les fous, sont capables d'y croire...
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Tandis que les barbares grouillent aux portes de Rome, Marc Aurèle, l'empereur philosophe, règne le jour et couche ses réflexions sur papier la nuit venue. Il tente d'atteindre la sagesse et de vivre en accord avec la raison afin de trouver la paix intérieure. Illustration et oeuvre majeure du stoïcisme, les Pensées, également appelées Pensées pour moi-même, sont l'unique ouvrage qu'il nous reste de Marc Aurèle. En douze livres, sous forme de maximes, se déploie une réflexion qui s'attache moins aux principes de la morale ascétique qu'à sa conduite et à sa pratique dans une vie bonne.
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La séduction est un art subtil, déjà chanté par Ovide en son temps. C'est au tout début de l'ère chrétienne, vers l'an 1, que le poète publie L'Art d'aimer. Dans cette oeuvre en vers, à la fois élégante et gaie, Ovide se mue en un spécialiste de l'amour et dispense de précieux conseils.Les femmes sont libres de leurs sens et de leurs sentiments:comment les conquérir? Où tendre ses filets? Puis, une fois séduites, comment les retenir? Et les hommes:de quelle façon les subjuguer?Pour sortir vainqueurs de ce duel dont l'enjeu est le plaisir, les amants raffinés ont plus d'une corde à leur arc... Au-delà de l'artifice, l'art doit gouverner la passion et les sentiments. Un art dans lequel Ovide est passé maître, et dont il explore et révèle les mille et une facettes dans ce traité de l'amour.
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Le bonheur, désespérément
Andre Comte-Sponville
- J'Ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 20 Octobre 2003
- 9782290334515
«Qu'est-ce que je serais heureux si j'étais heureux!» Cette formule de Woody Allen dit peut-être l'essentiel: que nous sommes séparés du bonheur par l'espérance même qui le poursuit.
La sagesse serait au contraire de vivre pour de bon, au lieu d'espérer vivre. C'est où l'on rencontre les leçons d'Épicure, des stoïciens, de Spinoza, ou, en Orient, du Bouddha. Nous n'aurons de bonheur qu'à proportion du désespoir que nous serons capables de traverser. La sagesse est cela même: le bonheur, désespérément.
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Le 9 mars 1762, le protestant Jean Calas est roué de coups sur la place publique de Toulouse, puis exécuté. Il est accusé sans preuves d'avoir tué son fils qui s'était converti au catholicisme. Niant depuis le début et clamant son innocence jusqu'à son dernier souffle, Calas n'est pas entendu. Mais bientôt, l'affaire gagne la capitale... Indigné, Voltaire s'empare de cette injustice. Devant l'incohérence du procès, il demande la réhabilitation du père Calas.
Dénonciation du fanatisme et de la superstition, ce traité publié en 1763 est un vibrant appel à la tolérance et à la liberté de pensée.
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Petites Perversions ordinaires
Sigmund Freud
- J'Ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 14 Janvier 2015
- 9782290078587
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Recueil de réflexions, tour à tour satiriques, mordantes et sans aménité, sur la manière d'atteindre la félicité à travers un état de neutralité qui permet de s'affranchir de la souffrance et de vivre avec les coups du sort.
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Lettre à Ménécée et autres lettres sur le bonheur
Epicure
- J'Ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 22 Mars 2017
- 9782290143582
«Et tu vivras comme un Dieu parmi les hommes.»
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Manuel ; entretiens rassemblés par Arrien
Epictète
- J'Ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 15 Janvier 2014
- 9782290082751
Pour atteindre le bonheur, tout est question d'attitude. Sur l'avis des autres, la richesse, la chance ou la mort, nous n'avons pas de prise. C'est donc aux opérations de l'âme qu'il faut accorder tous nos soins, et apprendre à jouir des choses matérielles sans nous y attacher. Désirer que les choses arrivent comme elles arrivent, voilà la clef pour Épictète.En illustrant cette voie de manière concrète, il expose avec simplicité et sagesse une manière différente de voir le monde, qui affranchit l'homme des angoisses et des préoccupations de sa condition.Compilé par Arrien, le Manuel est suivi de morceaux choisis parmi les Entretiens avec ce même disciple : « À ceux qui craignent la pauvreté », « Contre les gens querelleurs et méchants » ou « Pour ceux qui parlent trop aisément d'eux-mêmes »...
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Avoir raison avec Schopenhauer ; comprendre ses 38 stratagèmes et contre-attaquer
Guillaume Prigent
- J'ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 8 Novembre 2017
- 9782290156742
Classique de l'argumentation (et de la mauvaise foi) au succès inégalé, L'Art d'avoir toujours raison est le livre de chevet des apprentis rhéteurs. Mais ce texte n'est pas si accessible qu'on le croit. Dans cette édition, retrouvez le texte intégral de Schopenhauer, expliqué, commenté et illustré par un professeur d'éloquence. Chacun des 38 stratagèmes est décrypté, éclairé par un exemple tiré de l'actualité politique, de la littérature ou du cinéma, et se voit attribuer la parade pour savoir non seulement l'utiliser, mais aussi s'en défendre. Un outil redoutable pour apprendre et maîtriser l'art oratoire.
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Le Gorgias met en scène Socrate face aux sophistes, qui se targuent de rendre vraisemblable aux yeux de tous le vrai comme le faux. Le philosophe, ardent défenseur de la pensée libre, s'empresse d'interroger ces marchands de sagesse et dénonce l'imposture de leur discours. Pour ces orateurs, la recherche de la vérité importe peu, ils pratiquent la rhétorique, que Socrate considère comme « une sorte de flatterie, comme la cuisine, la toilette ou la sophistique ».
Dans ce dialogue virulent, Platon soulève la question de la parole politique, destinée à séduire et à leurrer la foule : ce faisant, il dresse une critique acerbe de la démocratie athénienne.
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La voix de l'éternelle sagesse
Khalîl Gibrân
- J'ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 22 Mars 2017
- 9782290143629
L'amour, le mariage, les enfants, l'amitié : voilà des mots qui, lorsque nous nous laissons emporter par le quotidien, perdent leur signification profonde. Entre poésie et philosophie, l'auteur du Prophète les fait redécouvrir. Il livre un message d'espoir et de joie et nous indique le chemin pour y parvenir : la connaissance de soi.
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« J'ai subi un infarctus quand je n'avais pas encore trente ans, un AVC quelque temps plus tard, puis un deuxième en janvier 2018. Nietzsche a raison de dire que toute pensée est la confession d'un corps, son autobiographie. Que me dit le mien avec ce foudroiement qui porte avec lui un peu de ma mort ? La disparition de ma compagne cinq ans en amont de ce récent creusement dans mon cerveau, qui emporte avec lui un quart de mon champ visuel, transforme mon corps en un lieu de deuil. "Faire son deuil" est une expression stupide, car c'est le deuil qui nous fait. »