Comptant parmi les stars de Hollywood les plus estimées et les plus aimées, Redford a remporté les plus prestigieuses récompenses pour ses performances d'acteur, réalisateur et producteur. Son festival du film de Sundance a transformé le monde du cinéma ; ses films ont modelé toute une génération. On le connaît comme le Sundance Kid, ou Jay Gatsby, mais cette biographie nous révèle l'homme complexe et surprenant sous la façade hollywoodienne.
S'appuyant sur les journaux et la correspondance de Redford, ainsi que sur des centaines d'heures d'interviews, Michael Feeney Callan met en lumière la star de légende et nous fait découvrir sa famille éclatée et sa jeunesse agitée, ses débuts difficiles dans la comédie, la mort de son fils, son engagement politique, ses amours et ses amitiés. Un portrait honnête et surprenant d'un homme dont les rôles emblématiques (Butch Cassidy et le Kid, Les Hommes du président) et le génie de la mise en scène (Des gens comme les autres, Quiz Show) ont à la fois défini et occulté l'une des stars les plus renommées de notre époque.
Lorsque l'humiliation n'est plus que le résumé des jours, parce qu'à six ans vous n'êtes qu'un encombrant qui gâche l'existence de vos parents, la vie commence mal. Si vous ressentez, déjà, l'envie de tuer pour vous assurer que vous êtes, malgré tout, « quelqu'un », il devient, dans l'ordre ou le désordre des choses, urgent de passer à l'acte. Celui-là va tuer parce qu'il a de la vie en retard, il tuera pour ne pas mourir d'une honte longtemps cumulée. Il va s'y complaire. Juste une fois, rien qu'une seule fois pour voir ce que ça fait de tuer par orgueil...
Le droit de tuer fait-il partie de notre liberté ?
Celui qui a murit son crime, en est-il fier, libéré, satisfait, ou déçu que ce ne soit que « ça » ?
D'où jaillirent les alchimiques alliances qui façonnèrent mon immoralité, pour que le mal devienne mon seul potentiel, et qu'il trouble ma chair consciente et ma chère conscience.
On tue parce qu'il le faut, la guerre nous l'enseigne et nous soudoie d'une évidence qui, sans être la nôtre, nous permet de tuer en toute conscience, et d'en obtenir des récompenses.
Alors, tuer n'est plus qu'un jeu d'adresse !
Pour celui qui tue par vengeance, il y a délectation dans l'acte, un soulagement.
« Après avoir sollicité ma délivrance, j'avais entrevu une possible révélation dans ce que j'ai de mauvais et de désincarné, qui me ferait libre et fier d'être demeuré moimême.» « Quelles étranges structures carnées, quels labyrinthes ambigus, devenant accessibles, matérialisèrent les déterminations que j'amassai comme un labour en profondeur ? » Il y a tellement de mystérieuses raisons excusables de tuer.
Que de générosité dans nos choix !
Dévastée par la mort de son mari, sauvagement assassiné par un tueur en série, Aurore Delormes, ex-psychocriminologue de la police judiciaire, se reconstruit en écrivant sur les plus célèbres d'entre eux.
Sept ans, jour pour jour après ce terrible drame, elle découvre la photo d'une femme décapitée dans sa boîte aux lettres.
Cette mort sonne-t-elle le retour de l'Égorgeur des bords de Seine ?
Replongée dans la noirceur de sa vie, l'espoir d'Aurore se nomme Christian Jacquemin, son ancien coéquipier.
Mais ce qu'elle ignore, c'est que la partie ne fait que commencer...
Comment se reconstruire après l'assassinat de votre amour par un tueur en série ? Dans le cas de l'héroïne du roman, le ciment s'appelle l'écriture. Son sujet de prédilection, les tueurs en série ! Elle ne peut empêcher la reviviscence de son passé, et c'est vers son ancien partenaire, Christian Jacquemin, qu'elle se tourne pour obtenir de l'aide.
Au second meurtre, Aurore comprend qu'un tueur en série exécute ses victimes dans l'ordre de ses ouvrages sur les plus célèbres d'entre eux.
Les noms font trembler, les morts s'accumulent, les suspects se succèdent jusqu'à la terrible vérité.
L'envie de reprendre la route. Une simple marche de randonneur pour réchauffer les muscles. Chercher sur une carte un vague tracé libéré des turbulences du monde et confronter sa carcasse d'adulte au souffle de l'enfance. Ce sera le chemin de Stevenson. A nouveau la course dans les champs et les ronces qui mordent la peau.
Mais si tout ceci n'était qu'un prétexte pour faire revivre un frère disparu, ce frère qui lui avait appris à rêver et à sentir le parfum de la rivière.
Depuis des semaines, Sam marchait dans la nature, sans trop savoir où il allait, pour fuir un passé dont il ne se remettait pas, à la recherche d'une hypothétique rédemption. Avec l'espoir secret qu'un jour, au gré des rencontres et du temps qui passe, il parviendrait à se pardonner l'impardonnable.
Plus qu'un roman, ceci est un journal tenu par un artiste peintre casanier tiré de son cocon pour retrouver, il l'a promis, traces de son frère Théo disparu dans une coulée de lave à l'autre bout du Monde, vingt ans auparavant.
Ce journal, entièrement dédié à une petite fille vivant dans ce hameau d'âmes perdues sous la tutelle d'un volcan, est le récit d'un être qui se découvre un amour fou pour l'innocence et la beauté, l'universel de tout instant vécu loin de la glu des peurs, du bruit et de la convoitise.
D'une ville à l'autre, trente deux hommes - petits ou grands - semblent répondre aux trente deux femmes, qui, elles, semblaient les narguer de leur féminisme exclusif dans le précédent album NOIRES & BLANCHES.
Des bergers à bergères, une sorte de correspondance semble s'établir entre Lisette - sans-abri du précédent tome - et le navigateur imaginaire de « Samoa sur Seine » échoué sous le réverbère d'une grande ville.
En filigrane, entre révélations versifiées et aveux graphiques, NOIRS & BLANCS tisse un lien perceptible entre ses frères de trait aux origines disséminées, aux âges éparpillés et aux destins de clair-obscur pourtant bariolés. Ici, une ombre projette un soupçon de doute sur une vie censément lumineuse. Là, c'est une lueur insoupçonnée qui lézarde le drame pour laisser entrevoir l'humanité...
Le temps d'une galerie de portraits, trente-deux femmes deviennent soeurs de traits. Dames de fer ou muses d'argile, proches de leur naissance ou au crépuscule de leur parcours, originaires d'un sud épuisé, d'un nord désabusé, d'un orient énigmatique ou d'un occident en trompe-l'oeil, elles autorisent le clair-obscur à découper leurs silhouettes et à sculpter leurs histoires. De temps à autre plus lumineuses que sombres.
Parfois moins.
Au fil des mots, Noires & Blanches devient un voyage subjectif en féminité contemporaine.
Je suis un clébard.
Je frôle les jambes et me fais houspiller.
J'erre en silence autour de la maison.
J'observe.
J'entends les bruits, j'entends les cris.
Je redoute les colères.
C'est l'histoire du destin croisé de deux soeurs qui ont grandi ensemble dans une famille nombreuse et en apparence unie.
Une fois mariées, c'est un peu contraintes qu'elles se retrouvent pour vivre côte à côte sur un terrain cédé par leur père.
Gaétane et Jeanne sont deux filles de l'après-guerre aussi opposées qu'inséparables. Leurs existences sont liées dans les joies, les tristesses, les victoires, les défaites, les petits et grands malheurs.
C'est l'histoire de deux trajectoires parallèles mais liées. Les vies imbriquées de chacun des membres de ces deux familles défileront sous l'oeil d'un témoin un peu particulier.
Est-ce une bonne idée d'enchaîner à ce point des caractères, des parcours, des vies si différentes ?
François Mouren-Provensal pose au fil de ses photos et de ses textes la beauté du monde, la couleur des lumières, comme un acte de révolte, une affirmation d'espoir. En ces temps d'incertitudes, de pessimisme, de nostalgie du passé, l'image est son expression, sa voix. Au contrechamp de ses photos, il compose de courts textes poétiques. Une volonté de déclencher le rêve, de caresser l'espérance, de cultiver la générosité, de donner : à voir, entendre, lire et penser...
Les Voyages d'Images de François Mouren-Provensal sont une contemplation simples. Au Rebord du Monde : consacré à la mer, il est le premier recueil d'un triptyque. Un second volume sera dédié aux espaces collinaires de la Méditerranée. Enfin un troisième album consacrera la montagne : les Alpes en Provence. Ces trois ouvrages, en équilibre entre mots et images, sont dédiés aux rivages, aux flots, aux reliefs et aux nuages, à ces rêveries que les paysages insufflent, les temps d'été passés.
Comme un écho percutant les parois rocheuses, comme un reflet parfait plongeant dans l'intime de l'Autre, Zoé résonne de tout son être dans les rencontres. Ses patients.
Emotion effleurée du bout des doigts.
Caresse subtile. Son amant.
Tango endiablé à deux. Ephémère.
Elle s'immerge avec délice dans le lien.
Toute entière.
Avec une intensité qui effraye.
Elle est comme le « n » de Résonance que l'on a arraché aux autres lettres.
De façon arbitraire. Il y a plus d'un siècle.
Les événements de vie sont traversés.
Avec sa détermination à en faire quelque chose.
Elle n'est pas prête à ne plus danser sur les tables. Quel qu'en soit le prix à payer.
ZOE, médecin en soins palliatifs résonne de tout son être dans ses rencontres avec ses patients ... et dans sa vie sentimentale.
C'est parce qu'il a compris, aimé, senti, cette terre de manades, de légendes et de pèlerinages que Jean Proal a écrit ce roman :
« Mon premier passage en Camargue m'a donné un coup. Sans l'avoir jamais vue, je l'ai reconnue. J'ai su dès la première minute que ce pays répondait comme la montagne à mon goût profond de la solitude et du silence. J'ai compris que tous les «déserts» se valent et qu'ils façonnent de la même manière, le même visage de l'homme. Montagne et maremme sont deux formes de la même grandeur et de la même peine de vivre. Une race, une civilisation sont d'une et de l'autre part, en train d'y mourir. » Hélène de Silve vit seule au coeur de la Camargue, sous le regard de Michel, un ami d'enfance qui la désire, et sous la protection équivoque d'un autre homme qui s'occupe de ses troupeaux, Jourdan. Celui-ci étant accusé de meurtre, une enquête débute et voit bientôt l'arrivée d'un inspecteur de police énigmatique.
Bouleversé par la beauté et le mystère d'Hélène et de cette Camargue envoûtante, il a tout compris...
LE VIN D'ORAGE : Texte original de 1955 LA SALAMANDRE : adaptation théâtrale inédite, jamais publiée.
Il s'agit d'un quasi huis-clos, se déroulant au cours d'une même nuit entre quatre personnes, deux couples.
Les rivalités s'y exercent de manière spéculaire, de femme à femme (Isabelle et Vive) et d'homme à homme (Julien et Bruno), mais aussi de manière générationnelle, de père à fils et de femme mûre à jeune femme.
Et la mystérieuse Clémence qui semble incarner le poids du destin...
Madame Maya.
C'est le nom de mon professeur de français.
Le français, cette langue qui m'est inconnue, en ce premier jour d'école ; mon premier jour d'école en France, au milieu de tous ces Français qui s'expriment dans un langage mystérieux, inconnu de moi, moi, la graine de cacao...
« Laura se leva, elle s'approcha de moi et m'embrassa comme elle ne l'avait jamais fait auparavant, c'était un baiser fougueux, comme deux amants sur le quai d'une gare. Je ne sais si elle voulait me signifier son amour, si elle venait puiser de l'énergie à sa source affective, elle m'offrait sa langue en m'écrasant les lèvres avec une passion nouvelle. Je fis quelques pas dans le jardin sans lui lâcher la main, puis de nouveau tout s'accéléra.
Ses doigts lâchèrent les miens, la voiture de Félix disparut entre les arbres, suivie comme son ombre par celle des policiers. J'étais seul et sonné, comme un boxeur qui n'avait pas combattu, ou si peu. J'entrepris de terminer la cafetière sur la terrasse, là où rôdait encore le parfum de Laura. J'avais les larmes aux yeux, c'était épuisant à vivre, moi qui depuis le début n'avait qu'une ambition, celle d'écrire et de respirer la nuit à plein poumons. »
Des manifestations éclatent en différents points du territoire.
Les autorités soupçonnent un universitaire réputé d'en être l'instigateur et chargent Julien, un jeune diplômé, de nouer une discussion avec lui pour le démasquer.
Ce jeu du chat et de la souris sera-t-il efficace ?
De rebondissement en rebondissement, ce roman nous fera rencontrer des personnages au rôle inattendu, vibrer devant une folle histoire d'amour, réfléchir au devenir de nos sociétés, et à la fin... Non.
La fin, on ne peut rien en dire. C'est du jamais vu !
1865, Berthe découvre le tableau « Olympia » de Manet. Partout on ne parle que de cette oeuvre qui crée un scandale retentissant. C'est comme un éblouissement. Une certitude. Berthe sait que désormais elle sera peintre. Elle va fréquenter ces peintres dits « impressionnistes » et partager avec eux cette modernité nouvelle qui explose. Ce roman historique décrit au-delà du portrait de cette artiste, une société en plein bouleversement où naissent parfois de grandes histoires d'amour...
Au contrechamp de ses photos, François Mouren-Provensal compose de courts textes poétiques. Une volonté de déclencher le rêve, de caresser l'espérance, de cultiver la générosité, de donner : à voir, entendre, lire et penser...
Ses Voyages d'Images sont une contemplation simple.
Trois ouvrages, en équilibre entre mots et images, sont dédiés aux rivages, aux flots, aux reliefs et aux nuages, à ces rêveries que les paysages insufflent, au long du temps.
Peu importe les risques encourus. Noémie a besoin d'argent et compte bien s'enrichir illégalement pour changer de vie avec Lili, sa fille, qu'elle élève seule avec l'aide de son père. Comment en est-elle arrivée là ?
Quand Helyette, son arrière-grand-mère, lui parle d'héritage, Noémie fourre son aversion pour les personnes âgées au fond de son sac et lui rend visite, entrevoyant dans cette formidable opportunité un moyen d'accélérer son départ. Mais on ne se méfie jamais assez des intentions des gens, et plus encore de celles de sa famille. Helyette ne déroge pas à la règle. Quel est ce secret venu de New York au siècle dernier, qu'elle garde enfoui, si intact qu'il n'attend qu'une étincelle pour s'enflammer ?
Et si Noémie l'apprenait, comment vivrait-elle ?
Enfin en route vers la liberté, sa nouvelle collègue de travail vient déranger ses plans en la mettant face à son homosexualité et aux chaînes qui alourdissent et ligotent sa vie.
Des rencontres inattendues... qui vont pousser Noémie à se libérer, en affirmant ses plus profondes revendications.
« Si vous n'aviez qu'un ami, mais qu'il était fan de karaoké... Si vous n'aviez qu'un frère, mais qu'il était parti vivre sa passion loin de vous... Si vous n'aviez qu'une passion, mais que la vie l'avait mise en sourdine... Et si vous receviez des textos de votre mère, mais qu'elle était pourtant morte depuis des années... ».
Immanquable moment !
Nous avançons tous, un miroir sans tain devant les yeux qui nous empêche de bien voir l'autre, un peu comme à tâtons dans le noir, les mains tendues vers cet être que nous imaginons derrière notre miroir. Nous découvrons et nous apprenons des couleuvres que nous avalons, tels des élèves plus ou moins bons. Où que nous soyons, quoi que nous fassions, elle est là, immense, la part de l'enfance à l'oeuvre.
Qui dit Académie pense le plus souvent aux Immortels réunis sous la coupole de l'Academie Française, un peu plus rarement à Academies siégeant au coeur de Bruxelles à deux pas du Palais Royal....
Issue des Beaux-Arts, la plasticienne Justine Langella est aussi auteur : « parler pour ne rien dire » est son premier livre. Il est consacré aux souvenirs de famille, au travers des voyages qu'elle effectue entre 2017 et 2019. Le récit est présenté comme une narration du quotidien. Pourtant, elle est structurée par thèmes et non par ordre chronologique. Les photographies de l'auteur illustrent l'ouvrage. Le graphisme est élaboré par Chloé Delchini, qui propose une approche originale de la composition de la page : structuration du texte et articulation des images.
Je suis Maïmouna. Je suis sénoufo et malienne. J'ai treize ans. J'ai quatre frères et trois soeurs. Et je suis montée sur le bateau, il y a longtemps, je crois. Un jour, je ne sais pas quel jour, je suis montée sur le bateau car Ma m'a dit, monte. La France ; le Djinn aux cheveux longs couleur de blé t'attend...