Surgie des sables du désert, la civilisation égyptienne, établie le long des rives du fertile et puissant Nil, n'a cessé d'exercer sa fascination. À travers les siècles, l'Égypte a su nous faire parvenir la grandeur de son passé à travers toutes les formes d'un art qu'elle consacrait essentiellement à ses dieux et ses pharaons.
De l'architecture rituelle monumentale, des fresques magnifiquement conservées aux joyaux découverts dans les tombes, c'est une profusion de trésors qui s'offre à nos yeux. C'est le témoignage pictural d'un monde dont la sophistication, l'ingéniosité et le raffinement nous bouleversent encore aujourd'hui.
Il est ainsi des personnages « à la Alexandre Dumas », partis de rien, qui savent gravir les plus hautes marches. François Lay fut l'un d'eux : petit paysan né en 1758, il devait, en bonne logique, prendre la suite de son père, fermier au pied des Pyrénées. Mais le destin lui avait fait cadeau d'une voix extraordinaire et en décida autrement. Sous le nom de Laÿs, il fit une grande carrière de baryton à l'Opéra de Paris, de 1779 à 1826, et fut en son temps aussi connu et adulé que peuvent l'être certaines de nos vedettes d'aujourd'hui.
Installé à demeure à Paris, il traversa la Révolution et l'Empire et eut à connaître la plupart des personnages, flamboyants ou sinistres, qui firent l'Histoire de cette époque : il fut l'un des chanteurs préférés de la reine Marie-Antoinette, qui le fit nommer soliste au Concert de la Reine. Il fut l'ami de Barère et du peintre David. Ses amitiés politiques révolutionnaires le firent pencher vers Robespierre. Plus tard, Napoléon le protégea et en fit le premier chanteur de la chapelle impériale, le disant incomparable et lui manifestant son estime. Mais les rancunes de la Restauration eurent raison de lui : il termina sa vie à Ingrandes, sur la Loire, tout près d'Angers, en 1831.
À travers ce récit, Anne Quéruel nous entraîne au coeur du XVIII° siècle et de ses tourmentes, dans le sillage d'un grand homme injustement oublié et à qui hommage est enfin rendu.
Visitant les sanctuaires et les cloîtres romans, qui ne s'est un jour interrogé sur la signification des nombreuses scènes historiées non bibliques où s'entremêlent dans des postures extravagantes hommes, animaux, monstres et végétaux ? Leur agencement complexe et leur présence répétitive peuvent difficilement les réduire à la seule fonction décorative.
Des années durant, l'auteur est allé d'église romane en église romane et a collecté des centaines d'images. Enfin, s'appuyant sur les travaux d'illustres prédécesseurs historiens de l'art, il livre ici son interprétation de ces images de pierre, dans une réflexion éloignée de tout ésotérisme. Sans jamais asséner au lecteur de vérité définitive, avec une rigueur soutenue par une immense érudition et une belle écriture, il propose donc un surprenant voyage vers l'invisible, appelant à entrer dans ce monde souvent caché aux yeux d'aujourd'hui.
Et, s'il ne le soulève sans doute pas totalement - mais comment serait-ce possible ? -, Pierre-Yves Le Prisé contribue toutefois largement, à travers cet ouvrage, à écarter le voile qui assourdit le langage lointain des sculpteurs romans.
A rare photographic artist's book devoted to the city of Bangkok, printed in a signed and numbered limited edition of 50 copies. The B&W photos contained in the artwork were taken by the author with an old 6x6 analogue camera of the early 1960s. The choice of this specific vintage visual media was inspired by the desire to bring photography back into the framework of a slow and discrete approach to reality.
Ancient Graeco-Roman Orphic cults had the principal aim, in a highly secret initiatory context, of enabling adepts, at the moment of death, to access an otherworldly destiny similar to that of the effulgent gods. On these premises, the post-mortem journey of the initiate's soul, in the form of vivid symbolic images, was often described as an arduous itinerary, dense with trials, destined to enable the dead to rid himself of his burden of earthly dross, so as finally to achieve, thanks to the secret knowledge received during his life, immortality. A recurrent motif of the journey is «water», here perceived as the fluid receptacle of the initiate's personal memories as well as an element capable of reactivating the subject's archetypal consciousness, thus reconnecting him to the original luminous principle existing beyond time itself. Inspired by the texts of ancient Orphic gold tablets - traditionally buried alongside the body of the initiate as a memento and actual guide during the journey - this artist's book, combining performance and photography, presents a series of images taken in the territory of the Trasimeno Lake, in the Italian region of Umbria, using pinhole photography. In this visual and visionary narration of an initiatory afterlife, the solitary soul is depicted dialoguing with its old memories and fighting the relicts of its past, placed between the risk of extinction in the abysses of nothingness and the possibility of continuing its journey to be finally re-united with its divine matrix. The book is printed in a signed and numbered limited edition of 51 copies.
An ancient pagan folktale narrates that, long ago, a fascinating young nymph, Agilla, lived in the waters of the Trasimenus, the vast blue lake of Italy's Umbria region.
One day Prince Trasimenus, son of the powerful Etruscan King Tyrrhenus, heard the strain of a melodious song coming from Polvese island. Attracted by the charming voice, Trasimenus reached the place and, unexpectedly, descried the enchanting divine young girl.
Despite their different nature and origin, Agilla and Trasimenus immediately fell in love: every day the youth would reach the island shores to meet Agilla and listen to her.
Finally Trasimenus, unable to live apart from his beloved water-nymph, plunged into the lake. Swallowed up by the waves, he fatally disappeared.
Agilla, waiting in vain for Trasimenus, was seized by despair. Convulsively she started looking for him, wandering here and there, looking into every possible hiding place and searching every boat that furrowed the lake's waters.
According to the tale, since then, Agilla has never stopped seeking her Trasimenus: even nowadays, local old fishermen say that during the summer, whenever the warm wind blows from the north, agitating the waves and shaking the boats, it is the sign that Agilla is wandering in search of her earthly beloved.
The book is printed in a signed and numbered limited edition of 99 copies.
Un itinerario iniziatico fatto di parole e suoni guidano alla scoperta della remota città-mito di Kathmandu: la splendida perla dell'Himalaya, crogiolo millenario di civiltà e di tradizioni religiose, nonché culla dell'antica spiritualità tantrica.
Le ricercate sonorità della formazione musicale degli STENOPEICA si fondono con la voce e i preziosi contributi artistici di FRANCO BATTIATO, TERESA DE SIO e GIOVANNI LINDO FERRETTI.
Un diario dal Kali Yuga - l'oscura epoca finale che nella mitologia indù conclude un ciclo cosmico - composto da testi introduttivi e di ben 22 tracce musicali, che narrano di una città in pelle viva e di come questo stesso universo urlante, sappia ancora dispensare barlumi di autentico splendore e di indicibile, quanto affilata, bellezza.
Un'opera immancabile per chiunque possieda ancora timpani capaci di librarsi verso il cielo delle stelle fisse.
"...Kathmandu. I vivi contano i morti tra dita e pollice.
I morti contano i vivi da dietro le finestre.
Lungo la strada, in alto, elettricità che corre in filamenti..."
