L'histoire d'une jeune magistrate, obsédée par son désir d'enfant.... Qui ira jusqu'à proposer dans le cadre de sa fonction, un accord innommable ! Mais cela sans compter sur Martine, son assistante, amie, amante et...
L'envie de reprendre la route. Une simple marche de randonneur pour réchauffer les muscles. Chercher sur une carte un vague tracé libéré des turbulences du monde et confronter sa carcasse d'adulte au souffle de l'enfance. Ce sera le chemin de Stevenson. A nouveau la course dans les champs et les ronces qui mordent la peau.
Mais si tout ceci n'était qu'un prétexte pour faire revivre un frère disparu, ce frère qui lui avait appris à rêver et à sentir le parfum de la rivière.
Lorsque l'humiliation n'est plus que le résumé des jours, parce qu'à six ans vous n'êtes qu'un encombrant qui gâche l'existence de vos parents, la vie commence mal. Si vous ressentez, déjà, l'envie de tuer pour vous assurer que vous êtes, malgré tout, « quelqu'un », il devient, dans l'ordre ou le désordre des choses, urgent de passer à l'acte. Celui-là va tuer parce qu'il a de la vie en retard, il tuera pour ne pas mourir d'une honte longtemps cumulée. Il va s'y complaire. Juste une fois, rien qu'une seule fois pour voir ce que ça fait de tuer par orgueil...
Le droit de tuer fait-il partie de notre liberté ?
Celui qui a murit son crime, en est-il fier, libéré, satisfait, ou déçu que ce ne soit que « ça » ?
D'où jaillirent les alchimiques alliances qui façonnèrent mon immoralité, pour que le mal devienne mon seul potentiel, et qu'il trouble ma chair consciente et ma chère conscience.
On tue parce qu'il le faut, la guerre nous l'enseigne et nous soudoie d'une évidence qui, sans être la nôtre, nous permet de tuer en toute conscience, et d'en obtenir des récompenses.
Alors, tuer n'est plus qu'un jeu d'adresse !
Pour celui qui tue par vengeance, il y a délectation dans l'acte, un soulagement.
« Après avoir sollicité ma délivrance, j'avais entrevu une possible révélation dans ce que j'ai de mauvais et de désincarné, qui me ferait libre et fier d'être demeuré moimême.» « Quelles étranges structures carnées, quels labyrinthes ambigus, devenant accessibles, matérialisèrent les déterminations que j'amassai comme un labour en profondeur ? » Il y a tellement de mystérieuses raisons excusables de tuer.
Que de générosité dans nos choix !
Mira vit le long d'un canal.
Ses voisins la prennent pour une toquée.
Elle délire souvent, il y a des cortèges de fantômes, des perroquets-souris, la Mer du Nord implacable et tranquille, d'étranges processions se déroulent, des êtres disparus reviennent.
Des crimes ont-ils été commis, ou tout cela n'est-il que le fruit d'une imagination délirante ? Le mugissement du vent du Nord n'en finit pas de souffler sur cet étrange récit qui inquiète et dérange.
Depuis des semaines, Sam marchait dans la nature, sans trop savoir où il allait, pour fuir un passé dont il ne se remettait pas, à la recherche d'une hypothétique rédemption. Avec l'espoir secret qu'un jour, au gré des rencontres et du temps qui passe, il parviendrait à se pardonner l'impardonnable.
Comme un écho percutant les parois rocheuses, comme un reflet parfait plongeant dans l'intime de l'Autre, Zoé résonne de tout son être dans les rencontres. Ses patients.
Emotion effleurée du bout des doigts.
Caresse subtile. Son amant.
Tango endiablé à deux. Ephémère.
Elle s'immerge avec délice dans le lien.
Toute entière.
Avec une intensité qui effraye.
Elle est comme le « n » de Résonance que l'on a arraché aux autres lettres.
De façon arbitraire. Il y a plus d'un siècle.
Les événements de vie sont traversés.
Avec sa détermination à en faire quelque chose.
Elle n'est pas prête à ne plus danser sur les tables. Quel qu'en soit le prix à payer.
ZOE, médecin en soins palliatifs résonne de tout son être dans ses rencontres avec ses patients ... et dans sa vie sentimentale.
Je suis un clébard.
Je frôle les jambes et me fais houspiller.
J'erre en silence autour de la maison.
J'observe.
J'entends les bruits, j'entends les cris.
Je redoute les colères.
C'est l'histoire du destin croisé de deux soeurs qui ont grandi ensemble dans une famille nombreuse et en apparence unie.
Une fois mariées, c'est un peu contraintes qu'elles se retrouvent pour vivre côte à côte sur un terrain cédé par leur père.
Gaétane et Jeanne sont deux filles de l'après-guerre aussi opposées qu'inséparables. Leurs existences sont liées dans les joies, les tristesses, les victoires, les défaites, les petits et grands malheurs.
C'est l'histoire de deux trajectoires parallèles mais liées. Les vies imbriquées de chacun des membres de ces deux familles défileront sous l'oeil d'un témoin un peu particulier.
Est-ce une bonne idée d'enchaîner à ce point des caractères, des parcours, des vies si différentes ?
C'est parce qu'il a compris, aimé, senti, cette terre de manades, de légendes et de pèlerinages que Jean Proal a écrit ce roman :
« Mon premier passage en Camargue m'a donné un coup. Sans l'avoir jamais vue, je l'ai reconnue. J'ai su dès la première minute que ce pays répondait comme la montagne à mon goût profond de la solitude et du silence. J'ai compris que tous les «déserts» se valent et qu'ils façonnent de la même manière, le même visage de l'homme. Montagne et maremme sont deux formes de la même grandeur et de la même peine de vivre. Une race, une civilisation sont d'une et de l'autre part, en train d'y mourir. » Hélène de Silve vit seule au coeur de la Camargue, sous le regard de Michel, un ami d'enfance qui la désire, et sous la protection équivoque d'un autre homme qui s'occupe de ses troupeaux, Jourdan. Celui-ci étant accusé de meurtre, une enquête débute et voit bientôt l'arrivée d'un inspecteur de police énigmatique.
Bouleversé par la beauté et le mystère d'Hélène et de cette Camargue envoûtante, il a tout compris...
Plus qu'un roman, ceci est un journal tenu par un artiste peintre casanier tiré de son cocon pour retrouver, il l'a promis, traces de son frère Théo disparu dans une coulée de lave à l'autre bout du Monde, vingt ans auparavant.
Ce journal, entièrement dédié à une petite fille vivant dans ce hameau d'âmes perdues sous la tutelle d'un volcan, est le récit d'un être qui se découvre un amour fou pour l'innocence et la beauté, l'universel de tout instant vécu loin de la glu des peurs, du bruit et de la convoitise.
LE VIN D'ORAGE : Texte original de 1955 LA SALAMANDRE : adaptation théâtrale inédite, jamais publiée.
Il s'agit d'un quasi huis-clos, se déroulant au cours d'une même nuit entre quatre personnes, deux couples.
Les rivalités s'y exercent de manière spéculaire, de femme à femme (Isabelle et Vive) et d'homme à homme (Julien et Bruno), mais aussi de manière générationnelle, de père à fils et de femme mûre à jeune femme.
Et la mystérieuse Clémence qui semble incarner le poids du destin...
Madame Maya.
C'est le nom de mon professeur de français.
Le français, cette langue qui m'est inconnue, en ce premier jour d'école ; mon premier jour d'école en France, au milieu de tous ces Français qui s'expriment dans un langage mystérieux, inconnu de moi, moi, la graine de cacao...
« Laura se leva, elle s'approcha de moi et m'embrassa comme elle ne l'avait jamais fait auparavant, c'était un baiser fougueux, comme deux amants sur le quai d'une gare. Je ne sais si elle voulait me signifier son amour, si elle venait puiser de l'énergie à sa source affective, elle m'offrait sa langue en m'écrasant les lèvres avec une passion nouvelle. Je fis quelques pas dans le jardin sans lui lâcher la main, puis de nouveau tout s'accéléra.
Ses doigts lâchèrent les miens, la voiture de Félix disparut entre les arbres, suivie comme son ombre par celle des policiers. J'étais seul et sonné, comme un boxeur qui n'avait pas combattu, ou si peu. J'entrepris de terminer la cafetière sur la terrasse, là où rôdait encore le parfum de Laura. J'avais les larmes aux yeux, c'était épuisant à vivre, moi qui depuis le début n'avait qu'une ambition, celle d'écrire et de respirer la nuit à plein poumons. »
1865, Berthe découvre le tableau « Olympia » de Manet. Partout on ne parle que de cette oeuvre qui crée un scandale retentissant. C'est comme un éblouissement. Une certitude. Berthe sait que désormais elle sera peintre. Elle va fréquenter ces peintres dits « impressionnistes » et partager avec eux cette modernité nouvelle qui explose. Ce roman historique décrit au-delà du portrait de cette artiste, une société en plein bouleversement où naissent parfois de grandes histoires d'amour...
Après l'effroyable démantèlement du camp d'Idomeni, en Macédoine, beaucoup de jeunes ont disparu dans la nature. Feriel, une petite ?lle afghane qui tente de rejoindre l'Autriche avec son frère en est un douloureux exemple. Mais une rencontre, un partage avec Elliniki, une très vieille dame qui vit recluse dans le sauvage massif du Paiko changera le cours d'une histoire tragique. Si différents mais pas indifférents ...
« Si vous n'aviez qu'un ami, mais qu'il était fan de karaoké... Si vous n'aviez qu'un frère, mais qu'il était parti vivre sa passion loin de vous... Si vous n'aviez qu'une passion, mais que la vie l'avait mise en sourdine... Et si vous receviez des textos de votre mère, mais qu'elle était pourtant morte depuis des années... ».
Immanquable moment !
Des manifestations éclatent en différents points du territoire.
Les autorités soupçonnent un universitaire réputé d'en être l'instigateur et chargent Julien, un jeune diplômé, de nouer une discussion avec lui pour le démasquer.
Ce jeu du chat et de la souris sera-t-il efficace ?
De rebondissement en rebondissement, ce roman nous fera rencontrer des personnages au rôle inattendu, vibrer devant une folle histoire d'amour, réfléchir au devenir de nos sociétés, et à la fin... Non.
La fin, on ne peut rien en dire. C'est du jamais vu !
Qui dit Académie pense le plus souvent aux Immortels réunis sous la coupole de l'Academie Française, un peu plus rarement à Academies siégeant au coeur de Bruxelles à deux pas du Palais Royal....
Issue des Beaux-Arts, la plasticienne Justine Langella est aussi auteur : « parler pour ne rien dire » est son premier livre. Il est consacré aux souvenirs de famille, au travers des voyages qu'elle effectue entre 2017 et 2019. Le récit est présenté comme une narration du quotidien. Pourtant, elle est structurée par thèmes et non par ordre chronologique. Les photographies de l'auteur illustrent l'ouvrage. Le graphisme est élaboré par Chloé Delchini, qui propose une approche originale de la composition de la page : structuration du texte et articulation des images.
Je suis Maïmouna. Je suis sénoufo et malienne. J'ai treize ans. J'ai quatre frères et trois soeurs. Et je suis montée sur le bateau, il y a longtemps, je crois. Un jour, je ne sais pas quel jour, je suis montée sur le bateau car Ma m'a dit, monte. La France ; le Djinn aux cheveux longs couleur de blé t'attend...
Par une nuit de décembre, une macabre disparition est signalée à la maternité de l'hôpital. La direction demande à son personnel de ne rien dire : il en va de la réputation de l'établissement.
Les années passent, le secret est enterré.
Pourtant, dix-huit ans plus tard, le destin s'en mêle quand, après une terrible découverte, Caroline fouille dans le passé... c'est incompréhensible...
ça ne « peut » pas être.
Caroline et Augusta, deux femmes que tout oppose. En apparence...
Que s'est-il passé qui disloque leur vie et ternisse leur bonheur ?
Jusqu'où peut-on aller dans le renoncement, par amour pour une mère, par amour pour un ?ls ?
Il est des rencontres qui bouleversent nos silences.
Peut-être courons-nous après l'amour sans en donner assez ?
« En passant de la route au parking, les faisceaux de phares basculent un à un, du ciel qui s'assombrit à la paroi rocheuse qu'ils animent puis, s'éteignent.
Nous sommes au mois de mai. Il ne fait plus tout à fait jour, il ne fait pas tout à fait nuit.
Là-bas, le glacier brille encore aux derniers feux qui a eurent les sommets. Claquements de portières. Un à un ils descendent, pour certains pesamment, suspendent un instant leur geste ou leur pas, pour contempler le temps d'un soupir l'ombre des monts aux lueurs du crépuscule. Puis, éclats de voix et salutations fusent d'une voiture à l'autre, ricochant sur la paroi rocheuse. On se retourne, on s'interpelle, ils se rejoignent. Grandes tapes sur les épaules, bises aux dames et l'on s'engouffre dans le bâtiment trapu adossé au rocher... »
Nous avançons tous, un miroir sans tain devant les yeux qui nous empêche de bien voir l'autre, un peu comme à tâtons dans le noir, les mains tendues vers cet être que nous imaginons derrière notre miroir. Nous découvrons et nous apprenons des couleuvres que nous avalons, tels des élèves plus ou moins bons. Où que nous soyons, quoi que nous fassions, elle est là, immense, la part de l'enfance à l'oeuvre.
Le simple d'esprit avec son sourire figé « Toujours counten » nous qui le croisons, que savons-nous de lui ?
Il nous raconte ses joies, ses peines et ses angoisses, ses amours, ses douleurs dans une époque et un environnement rudes.
Son monde n'est pas tout à fait le nôtre, mais le nôtre est-il si différent du sien ?
Une belle histoire que celle de ce ramasseur d'étoiles, ou plutôt de fragments d'étoiles, qui tombent sur Terre sous l'aspect de simples pierres, alors qu'en réalité il s'avère que celles-ci sont en or pur. Zénon, l'heureux ramasseur de ces débris célestes, est le seul à pouvoir les relancer vers le ciel et oeuvrer ainsi à la reconstruction des astres en perdition. Mais celui-ci est kidnappé par des malfrats attirés par son or, avec comme conséquence que les constellations disparaissent du ciel les unes après les autres ! Ce dérèglement provoque de grosses inquiétudes sur Terre et on mesure ainsi que l'accaparement des richesses par quelques-uns finit par provoquer des catastrophes en chaîne.