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Prix
Les Avrils
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Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté d'aller prendre l'air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste accablé d'amertume, gueule cassée de la bataille de la Somme. Il faudra cohabiter, le laver, le nourrir. Mais Monsieur a un autre projet en tête. Un plan irrévocable, sidérant. Et si elle acceptait ? Et si elle le défiait ? Et s'ils se surprenaient ?
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Nelly Arcan : l'autrice de Putain, autofiction cash au succès fulgurant ; la blonde sublime raillée pour son accent québécois par Thierry Ardisson ; la « folle » qui se pendra à seulement 36 ans. Pour Johanne Rigoulot, dont la féminité s'est façonnée dans ces années 1990 teintées de porno-chic, Arcan est bien plus que cela. C'est la compagne de route qui a le plus puissamment interrogé l'écartèlement entre besoin de liberté et impératif de plaire. Alors, à l'ère post #metoo, elle part rejoindre l'insaisissable icône, ranime sa pensée, offre enfin un supplément de vie à l'écrivaine incandescente et visionnaire.Nelly Arcan. Un nom indissociable de la parution en 2001 de Putain, son premier roman, ovni littéraire et récit de son quotidien d'escorte à Montréal. Indissociable aussi d'une image de Barbie mettant en scène son corps comme une machine à fantasmes. Indissociable enfin de son suicide à seulement 36 ans. Trop blonde, trop fragile, trop québécoise, Nelly Arcan est longtemps restée en marge du panthéon intellectuel. Pourtant, elle a exploré en visionnaire toute la complexité de la condition des femmes, écartelées entre besoin d'exister et impératif de plaire. Dans un récit vif et tendu, interrogeant également son propre rapport à la féminité, Johanne Rigoulot rend hommage à cette figure complexe et aux ferments qu'elle a laissés à notre époque.
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C'est une vallée rocailleuse au pied de montagnes ocres. Yacob Piro vit là, dans un bourg jouxtant un lac jadis d'eau, aujourd'hui de poussière. Il fait des petits boulots, finit sa journée au bar, campe le week-end. Et la nuit, il va au Minnelli, club où les hommes se retrouvent discrètement. Mais depuis dix ans, un drame le hante. David, un garçon du lycée avec lequel il venait de se lier, s'est suicidé. Peu de temps avant, il a été envoyé dans un camp pour jeunes homosexuels de l'autre côté de la frontière. Quand Yacob l'apprend, il veut faire le voyage, honorer sa mémoire. Et enfin, trouver la paix.
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Bois, feu, terre, métal, eau. Dans la médecine vietnamienne, ces éléments doivent être en harmonie pour que le corps soit sain. Et si la France était un corps composé de cellules, dont les origines multiples assuraient l'équilibre ? C'est ce que Vidya Narine pense à partir du jour où le concept d'identité nationale surgit dans les discours. Avec pareille assertion, où est sa place, elle qui est née ici, mais dont la mère est arrivée d'Indochine en 1956 ? Elle qui se sent française, mais dont les racines sont restées quelque part au Viêt Nam, dans cette terre meurtrie par la colonisation ?
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Il y a ce jour où elle remarque une nouvelle élève dans la cour. Une fille magnétique, libre, reliée à la nature d'une façon particulière. Elles deviennent amies, passent leur enfance ensemble, grandissent dans un monde qui ploie sous le cynisme d'un système écocide. Jusqu'à ce qu'à l'aube de la trentaine, celle qui vit tout plus fort décide d'en finir. Alors, pour celle qui reste, demeure un point d'interrogation en forme d'alerte sur ce qui disparaît autour de nous, ce que nous pouvons sauver, ce qu'il reste à cultiver.
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France 2030. Kamel Kassim vit dans le quartier de Belleville et depuis trois mois, des affrontements entre coalition de gauche et milice d'extrême droite embrasent Paris et sa banlieue. Pour préserver ce qu'il reste de ses idéaux, Kamel évite de sortir de chez lui. Jusqu'au jour où une attaque au pied de son immeuble l'oblige à s'impliquer. Il plonge alors dans la noirceur d'un pays fracturé : ses rouages politiques, ses intrigues sinistres. Ses ultimes zones d'humanité qui aident à espérer.
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Danser pendant trois jours à Berlin, perdre la notion du temps, enchaîner les drogues : à 25 ans, Victoire ne vibre que pour la prochaine fête. Car c'est là, dans la brûlure du plaisir et le défi à la norme, qu'elle trouve sa place, se sent invincible. Un glissement piégeux jusqu'à la trentaine. Alors, la réalité percute les illusions d'une jeunesse qui a fini par lui échapper. Et dans le grand bassin de la vie d'adulte, il faut choisir : se laisser couler ou apprendre à nager.
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C'est un État en déficit chronique, ou les plus riches échappent a l'impôt. Un régime a bout de souffle. Un peuple a bout de nerfs, qui réclame justice et ne voit rien venir. Un pays riche mais bloque , en proie aux caprices d'un climat déréglé. Telle est la France a l'été 1789. Jusqu'a ce qu'en une nuit, a Versailles, tout bascule. C'est la Nuit du 4 août.
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Quatorze ans : l'âge de l'insouciance, des parties de foot, des copains, des premiers flirts. Pour tout le monde, sauf pour lui. Gabriel est à l'hôpital, inaccessible aux mots de réconfort et aux remords de son père et d'une prof de son collège. Car les adultes n'ont rien vu venir. Ni les injures en classe ou sur les réseaux sociaux, ni ce matin de mai où Gabriel n'a plus supporté de voir son adolescence volée par ses harceleurs. Mais dans cette saison en suspens se puisent aussi des trésors pour l'avenir.
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Trentenaire établie à Amsterdam, Cyr vient de se faire virer de l'agence de pub dans laquelle elle travaillait après avoir appris la disparition de son meilleur ami. Et si cela ne suffisait pas, on lui demande d'écrire un discours pour la cérémonie. Pour fuir toute responsabilité, elle préfère monter à la chaîne des meubles en kit et ne plus répondre à personne. Mais le monde, lui, continue de tourner. Alors, Cyr va devoir aller vers les autres, s'y confronter pour grandir un peu, enfin.
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Nombreuses sont les familles d'origine italienne établies à Marseille. Sylvie Tanette a grandi dans l'une d'elles : rassemblements du dimanche, pâtes au ragù et combats syndicaux. Puis elle est partie à Paris et n'y a plus pensé. Jusqu'à ce que le souvenir des condamnations pour meurtre de deux de ses cousins ressurgisse. Avec lui, ses ancêtres piémontais et sardes semblent se réveiller. Alors elle retourne dans son quartier, interroge ses proches, se perd dans la ville pour se retrouver. Le récit de leur parcours se forge, racontant aussi une histoire collective de Français descendants d'immigrés.
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Sur scène, son pied se brise et sa carrière s'interrompt, la laissant sans boussole. Malchance ? Destin ? L'aiguille devenue folle pointe toujours le même nord : la Roumanie, patrie de sa mère. Alors, c'est décidé. Elle fera avec elle le voyage vers la ferme où vivent grand-mère et tante. Pendant six jours, elle enquêtera. Mais dans ce village saccagé par le communisme, on la promène. Empoisonneuses, ogres, vampires : les confidences se changent en contes et cent ans d'histoire roumaine s'invitent à la danse. Car ces femmes semblent par une chose reliées. Elle se nomme sauvagerie et habite chacun de leur corps.
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Le Havre. Vingt-cinq ans, célibataire, la narratrice écrit une histoire, celle de Flora et de Zak. Flora est une adolescente d'aujourd'hui, classe moyenne, envie d'aimer qui cogne fort. Zak, garçon inquiet et mystérieux, vient des quartiers Est. Mais au coeur du paysage ouaté, l'attraction est immédiate. Se déploient alors l'attente, le désir tâtonnant, le vertige de l'autre. Et tandis que leur rencontre flamboie et s'altère comme toutes les premières fois, la narratrice affronte ses propres pertes ; celles d'un garçon et de l'enfance qui doucement s'en va.
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Melvil a grandi dans l'un des cent trente-huit pavillons de la cité-jardin Hildenbrandt, en périphérie de Mulhouse. À vingt-cinq ans, sa vie se résume à un modeste emploi en mairie, quelques soirées au bar ou au lac. Et à prendre soin du paternel acariâtre depuis que ses frères sont partis. Virgile, l'aîné, s'est engagé dans la Légion. Jonas, le cadet, a disparu depuis des mois. Au grand soulagement du voisinage. Car leur nom seul suffit à terroriser le quartier. Les Ischard : irresponsables, asociaux, récidivistes. Des teignes. Mais un jour de printemps, le téléphone sonne et, dans les rues aux noms de fleurs, la rumeur enfle. Un retour est annoncé. Pour le jeune Melvil, si admiratif de ses frères et pourtant si différent, l'heure est venue de choisir l'homme qu'il va devenir.
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Élie a quatorze ans, porte des Dr. Martens usées, le pantalon roulé aux chevilles et les cheveux en bataille. Martine Delvaux, sa mère, l'observe et explore toutes les facettes du lien vibrant qui les unit. Voici un livre de conseils d'une mère féministe, de recommandations, d'explications où l'on invoque aussi bien Beyoncé que Maya Angelou, des morceaux d'avenir, des fragments de mémoire. Mais plus simplement, un très grand livre d'amour.
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Sylvain est orchidéiste. Chaque jour, il prend soin de ses fleurs pour une clientèle exigeante. Des orchidées, il sait tout : la symbolique, l'aventure de leur découverte et les ravages sur la nature de leur commercialisation massive. Aujourd'hui, il aimerait céder sa boutique. Mais dans sa famille, une dynastie d'industriels lorrains, on n'a pas su comment transmettre. Alors, pour mieux habiter l'avenir, Sylvain répare les racines abîmées du passé.
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Ici, on ne parle que de ça. Du pont. Bientôt, il reliera l'île au continent. Quand certains veulent bloquer le chantier, Léni, lui, observe sans rien dire. S'impliquer, il ne sait pas bien faire. Sauf auprès de sa fille. Et de Marcel qui lui a tant appris : réparer les bateaux dans l'odeur de résine, tenir la houle, rêver de grands voiliers. Alors que le béton gagne sur la baie, Léni rencontre Chloé. Elle ouvre d'autres possibles. Mais des îles comme des hommes, l'inaccessibilité fait le charme autant que la faiblesse.
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Pompières et pyromanes : lettre en état d'urgence
Martine Delvaux
- Les Avrils
- 2 Mars 2022
- 9782383110064
Face à la crise climatique, Martine Delvaux choisit le combat, celui que mène la génération de sa fille. Voici un livre tissé de catastrophes, mais surtout d'espoir. Feu sacré des militant·e·s, bûchers où tant de femmes ont péri, feux follets, feux de forêt dévastateurs, rage incendiaire et feux de joie : certaines flammes nous détruisent, quand d'autres nous éclairent. Les pompières pyromanes qui habitent ce livre savent lesquelles entretenir amoureusement.
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Constance est photographe scientifique. Elle documente les traces que le temps laisse dans les paysages de Miramas. Lors d'une exploration, un tag vibrant de rouge l'interpelle : Lovana on t'a pas oubliée. Ce drôle de prénom, elle l'a déjà vu. C'était il y a 14 ans. Le début d'un martyre. Celui d'une toute jeune fille qui, pour un rap maladroit posté sur YouTube, fut moquée par toute la France des années 2000, crucifiée sur internet, incitée au suicide. Une dévastation. Un cas d'école. Un poison éternel.
Inspiré d'une histoire vraie, Toxiques revisite la spirale mortifère du premier cas de harcèlement en ligne français : responsabilité des plateformes, profils des harceleurs, droit à l'oubli impossible... -
Sur la terrasse, la table est dressée. Esther attend ses enfants pour le déjeuner. Depuis quelques années, ça n'arrive plus. Mais aujourd'hui, elle va réussir : ils seront tous réunis. La chaleur de juillet est écrasante et l'heure tourne. Certains sont en retard, d'autres ne viendront pas. Alors, Esther comble les silences, fait revivre mille histoires. Celles de sa famille. Son oeuvre inachevable.
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C'est une maison au bout d'un chemin bordé de haies de houx et d'aubépines comme il y en a tant dans le pays d'Auge. À l'intérieur, des objets. Autour, des paysages. À partir de ces images, la narratrice raconte une enfance campagnarde faite de silence et de précarité, le rapport complexe aux autres, la difficulté à forger sa propre idée de la féminité. Mais elle dit aussi les choses merveilleuses qui éveillent et élèvent : le poste de radio, les livres... Et les trajets qui conduisent aux amies, celles aux côtés desquelles il devient possible d'affronter la vie.
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Rentrer en France pour aider son meilleur ami à organiser l'anniversaire surprise de sa compagne ? Camille, 52 ans, expatriée, fraîchement séparée, hésite mais finit par accepter. De Paris à Saint-Astre, lieu de la fête, un nouvel horizon se dessine : treize jours pour changer d'air et de perspective. Car il faut se rendre à l'évidence, Camille cherche encore la meilleure façon de sortir de sa zone d'inconfort.
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Taipei-Montbard : Lost in Translation Tous les trois ans, c'est la même histoire. Se coltiner la fête de départ, le déménagement, accepter la destination (Taipei !?) Débattre de sujets cruciaux avec les autres « conjointes suiveuses » au café du lycée français- les salons de jardin, le yoga. Dans son journal intime, la narratrice, en pleine middle life crisis, consigne avec autodérision son quotidien confortable et futile d'expatriée, quand sa mère a un accident. Contrainte de rentrer en France, elle raconte leurs origines modestes et le décalage entre deux milieux avec un humour irrésistible.
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À trente ans, la vie de Félix, c'est Belleville, sa compagne et leur bébé. C'est, le soir, jouer de la guitare dans des bars avec l'espoir tenace de voir sa carrière solo démarrer. Car la gloire, Félix l'a déjà frôlée. Tous les quatre, ils avaient le talent, l'audace, l'osmose. Il y avait la fièvre, l'excitation et l'insouciance. Leur groupe a décollé, puis tout s'est effondré. Alors, arrivé en ce point précis où l'existence l'exige, Félix doit faire un choix : poursuivre encore le rêve ou changer de regard sur sa réalité.