L'Avenir d'une projection décrit les étapes successives d'une construction conjointe. Il dévoile une étude s'appuyant sur une implication du chercheur en tant que praticien en exercice, expose une réflexion théorique et une investigation largement inscrites dans une approche compréhensive et explicite des méthodes puisant essentiellement leurs sources dans la phénoménologie, l'ethnométhodologie, l'interactionnisme symbolique et la pragmatique.
Il présente surtout le déroulement concret d'une démarche de recherche-action-formation reposant sur les trois grands principes théorisés en particulier par Pierre Paille, professeur à l'université Sherbrooke au Québec : " recherche-dans-l'action " ; " recherche autonome " des praticiens, c'est-à-dire à partir de leur propre action et en visant l'efficacité de cette action ; " investigation co-opérative ", dans laquelle les participants de la recherche deviennent co-chercheurs dans une relation le plus possible réciproque. En outre, L'Avenir d'une projection complète un précédent ouvrage, La Phase de décollage, qui a déjà permis de diffuser les aboutissements d'une recherche universitaire portant sur " l'émergence et la réélaboration des compétences professionnelles des Professeurs des écoles débutants ".
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Quelles que soient les situations de travail rencontrées, la " phase de décollage " (ou prise de fonction(s) sur trois années scolaires) ressort comme un moment incontournable et déterminant pour l'appropriation effective d'une base de compétences professionnelles par les professeurs des écoles sortants de l'IUFM. Les compétences dégagées par le biais de discours librement consentis, tenus en particulier en dehors de toute pression hiérarchique, dépassent le domaine d'une professionnalité technique stricto sensu. Insérées dans un modèle professionnel construit grâce à une méthode " idéale typique ", ces compétences relèveraient de deux grandes composantes étroitement reliées : un registre affectif illimité et un versant opératoire beaucoup plus codifié. En intervenant sur l'articulation entre l'intériorisation d'une théorie et la mise en application d'une pratique balbutiante, le terrain joue également un rôle non négligeable dans cette adaptation. Par voie de conséquence, en considérant que cette période de " formation initiale continuée " revêt une importance primordiale dans la carrière de l'enseignant du Premier Degré, nous nous situerons dans la logique d'un accompagnement préalablement négocié avec les intéressés.
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Le doctorat est un bel exercice intellectuel.
Des auteurs importants ont émergé d'un monde - qu'il soit ou non voué à la discursion - avec leur thèse.

Il suffit à cet égard de citer :
- Henri Bergson (1859-1941) avec sa thèse titrée "Essai sur les données immédiates de la conscience" soutenue en 1889, - Gaston Bachelard (1884-1962) avec ses thèses titrées "Essai sur la connaissance approchée et Étude sur l'évolution d'un problème physique : la propagation thermique dans les solides" soutenues en 1927, - Claude Lévi-Strauss (1908-2009) avec sa thèse titrée "Les Structures élémentaires de la parenté" soutenue en 1948, - Michel Foucault (1926-1984) avec sa thèse titrée "Folie et déraison : histoire de la folie à l'âge classique" soutenue en 1961...

L'épreuve de troisième cycle est toutefois l'objet d'incertitudes et d'inquiétudes.
Les transformations de l'Université ou des grandes écoles ont apporté un autre rythme à l'oeuvre doctorale (devenue indissociable des écoles doctorales).
Étudiants, professeurs, personnels administratifs, juges... peuvent s'engager dans un parcours doctoral (ou un combat doctoral) aussi nouveau que délicat, aussi complexe que (parfois) incompréhensible.
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Ce livre, par l'inventaire qu'il expose, révèle l'évolution du propos de Deleuze à travers les cours donnés à l'Université de Paris. Loin de n'être qu'un catalogue, cetouvrage permet de mieux comprendre la structure de ces cours, si particulière par la diversité des thèmes abordés, si structurée par la maîtrise de sa pensée.