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Marivole
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Voyage avec un âne dans les Cévennes
Robert Louis Stevenson
- Marivole
- Terroir Classiques
- 3 Mai 2013
- 9782365750462
Voyage avec un âne dans les Cévennes, en anglais Travels with a Donkey in the Cévennes est un récit de voyage de l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson, paru en 1879. C'est une peine de coeur qui pousse le jeune écrivain de 28 ans à s'engager dans cette aventure. Dans son livre, il relate sa randonnée entreprise en automne 1878 : la traversée des Cévennes à pied. Parti du Monastier en Haute-Loire et cheminant vers le sud, il traverse toute la Lozère pour atteindre douze jours après Saint-Jean-du-Gard, au terme d'un périple de 195 km. Son unique compagnon est l'ânesse Modestine. Il conte ses rencontres avec les gens du pays, décrit les villages traversés et rappelle l'histoire de la région. Ce livre est sans doute la plus belle " photographie écrite " du Velay, du Gévaudan et des Cévennes au XIXe siècle. L'itinéraire qu'il a suivi est désormais intégré au réseau des chemins de grande randonnée sous le nom de GR 70, appelé le " chemin de Stevenson ".
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Dans le village, tout le monde l'appelait la petite Fadette parce qu'elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Dans les environs, la famille Barbeau était une famille de paysans respectés dans les environs. La mère avait eu des "bessons", c'est-à-dire des jumeaux : Landry et Sylvinet. Landry tomba amoureux de Fadette provoquant la jalousie de son frère.
La Petite Fadette évoque notamment les nombreuses légendes entourant l'incroyable amour unissant les jumeaux. Après La mare au diable, et François le Champi, La Petite Fadette est le troisième roman rustique de George Sand. Très attentive à la vie des paysans du Berry, elle décrit le folklore, et fait l'apologie de la société champêtre.
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Pierre Loti, dans son roman Ramuntcho, publié en 1892, décrit un Pays basque traditionnel et presque caricatural, au grand dépit de certains défenseurs de l'identité basque. Pourtant, Pierre Loti dépeint avec talent l'âme et le pays basques, et ce livre en est devenu un ouvrage emblématique. Ramuntcho, contrebandier, aime Gracieuse. Gracieuse aime Ramuntcho et lui promet de l'épouser quand il reviendra du service militaire. Seulement, la séparation dure trois ans, pendant lesquels la mère de Gracieuse se déchaîne : plutôt que de la donner au fils de Franchita, elle préfère l'enfermer au couvent. D'un couvent, ne peut-on sortir ? Projet sacrilège mais bien tentant pour un amoureux, un enlèvement qui sera manqué... On retrouve là la veine littéraire de Pierre Loti. C'est une histoire d'amour un peu triste, mais aussi d'aventure, dans un décor unique : le Pays basque, terre d'adoption de l'auteur qui vécut à Sare et mourut à Hendaye. Une région particulière où les jeunes gens dansent, jouent de la pelote et font de temps en temps de la contrebande. La description du Pays basque est pour beaucoup dans l'immense succès de Ramuntcho. Le lecteur d'aujourd'hui prendra un grand plaisir à lire cette histoire très forte de la conquête et de la perte d'un paradis perdu.
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Fils de métayers, Jacquou doit faire face aux rudes conditions de vie des paysans du XIXe siècle ; sa famille est exploitée par le comte de Nansac. À la suite du meurtre de Laborie, régisseur du château, Martissou, le père de Jacquou, est condamné aux galères où il meurt. Sa mère décède également peu de temps après. Jacquou va alors connaître la faim, le froid, le malheur et la tyrannie du comte de Nansac. Orphelin, il est recueilli par le curé Bonnal qui s'occupe de son éducation.
Jacquou est un garçon plein d'énergie. Il connait parfaitement la nature de son coin de Périgord. Il va devenir un adulte fort, déterminé et séduisant, bien décidé à combattre l'injustice dont sa famille a été victime, il va se venger du comte de Nansac et démontrer qu'un pauvre croquant n'est pas dépourvu ni de courage ni de grandeur.
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Dans le village de Saint-Ambroise, que l'auteur a situé dans le bocage vendéen, Madeleine Clarandeau est engagée comme servante par Michel Corbier, de la ferme des Moulinettes. Corbier est veuf et a deux enfants. Peu à peu, Madeleine va gagner une place prépondérante dans l'éducation des deux enfants et le travail à la ferme des Moulinettes. Elle pourrait continuer à leur servir de mère, mais un jour débarque une jeune fille, Violette, qui finira par épouser Corbier et chassera Madeleine de la ferme. Un roman social noir sur la vie d'une nourrice dévouée minée par l'ingratitude de ses maîtres. Un témoignage admirable de la vie en Vendée à cette époque.
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Les Gardiennes nous dépeint la vie dans les campagnes durant la première guerre mondiale.
Pendant que les hommes sont au front, la France essentiellement rurale doit s'organiser. Ce sont les femmes, les enfants et les vieillards qui se mobilisent donc en attendant le retour des hommes décimés par les combats. Les Gardiennes sont à la tâche : la grande Hortense, Solange, Francine, Léa. doivent administrer leurs domaines en attendant le retour de la paix.
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En ce début de XIX e siècle, nombreux sont les défis qui attendent la fille des Chapelin, Jeanne. Mariée avec un laboureur, elle s'installe loin de Louvet, dans le petit village de Nohant, en Berry. Là où précisément habite une certaine Aurore Dudevant qui deviendra la romancière George Sand.
Amie de la célèbre écrivaine, Jeanne a la chance unique de fréquenter les plus grands artistes du XIX e siècle :
Musset, Delacroix, Chopin, Flaubert... et de découvrir la femme de lettres sous un jour nouveau.
Tout aurait pu être paisible. Hélas, c'était sans compter la présence troublante du duc Louis-Alexandre de Nuys qui n'a rien oublié des vieilles querelles de famille...
Ce nouvel opus, qui peut se lire de manière indépendante des précédents, transporte le lecteur dans un XIX e siècle étonnant, où se mêlent arts et révolutions : on y croise tour à tour des écrivains, des artistes mais aussi des révolutionnaires et des hommes politiques comme Napoléon III.
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Mai 1968, alors que les premiers élans révolutionnaires échauffent le Quartier latin, Armand, jeune homme solitaire, survit mystérieusement à une mort violente. Un vieil homme lui redonne goût à la vie et lui offre la possibilité de revenir la veille de chaque journée pour en changer son cours. Armand comprend qu'il peut ainsi influencer le destin des autres et même l'Histoire, au cours de cette période particulièrement tumultueuse...
Jusqu'à une limite qu'il ne tarde pas à franchir. Armand se reconstruit et découvre le passé ombrageux de sa famille, la France étudiante et l'amour. Sa passion pour une jolie lycéenne au caractère volcanique l'entraînera au-delà de la raison dans les souterrains clandestins du métro, puis loin des frontières de son pays.
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Paul Verneleix, un riche porcelainier, vient de perdre son épouse Elisabeth dans l'incendie criminel de leur maison. Aussitôt les soupçons pèsent sur le mari, qui refuse de donner son alibi. Claudius Renoir arrive dans le Limousin dans cette ambiance. Là, il retrouvera Anne-Laure Matignon et le commissaire Martinaud, avec l'aide de qui il tentera de découvrir les véritables meurtriers d'Elisabeth Verneleix. Entre trahison, arrivisme, franc-maçonnerie et crimes sordides, Claudius Renoir aura tous le mal du monde à faire la lumière sur cette affaire et connaîtra lui aussi le poids des châtiments.
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Le petit livre que vous tenez entre vos mains est plus qu'un recueil d'idées promptes à embellir bordures et plates-bandes. C'est un témoignage de l'histoire à travers les magnifiques dessins de Sir Joseph Paxton, botaniste et architecte anglo-saxon du début du XIXe siècle. Alors, tournez doucement ces pages, ressentez couleurs et textures de ces milliers de fleurs, imaginez-les harmonieusement disposées autour de votre maisonnée et. courez ensuite à la jardinerie la plus proche pour faire revivre les merveilles de Paxton. Comme disait Matisse, « il y a des fleurs partout, pour qui veut bien les voir ». et les planter !
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Au lendemain de ses noces avec Margot, ce 3 août 1914, Joseph s'engage pour sauver la Patrie. Après avoir essuyé le premier feu, après avoir appréhendé la peur, il erre en ce début d'année 1915 dans le no man's land sous une grêle de balles et de bombes allemandes. Entre ses souvenirs d'enfance et son désir de revoir Margot, entre ses états d'âme et ses réflexions sur ce conflit, Joseph en vient à espérer mourir si c'est le prix à payer pour gagner la paix et retrouver sa femme.
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Le temps des blés Tome 2 ; le fils des Lumières
Guillaume Trotignon
- Marivole
- Terroirs De France
- 28 Février 2015
- 9782365751612
Des années 1750, au cours desquelles les Lumières s'affirment, jusqu'aux grondements de la Révolution de 1789, c'est une série de transformations sans précédent que les Chapelin, famille de paysans, et les de Nuys, comtes et aristocrates, devront affronter. Le jeune Antoine Chapelin, fils du paysan Martin, découvre les guerres du Canada et l'éducation des Lumières - en agronomie comme en politique. Le comte Louis de Nuys, pour sa part, rêve de gloire.
En ces temps où les idées des Lumières révolutionnent les esprits et où la monarchie s'affaisse, les deux héros voient leur destinée se croiser pour le pire. Cette fresque historique, qui se lit d'une traite, fait suite au précédent tome, Le Temps des blés.
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Tout le pays est en effervescence. Le roi, le grand Louis XIV, vient à Chambord goûter le divertissement de la chasse. La cour et l'arrière-cour se pressent. Grands seigneurs, belles dames, gentilshommes de moindre relief sont là. Colbert, l'omnipotent ministre du roi, celui qui fait tant d'ombre autour de lui et suscite tant de haines, y est lui-même attendu. Molière aussi est du voyage. Avec sa troupe, il doit créer sa nouvelle pièce, Le Bourgeois gentilhomme.
Le roi aime Molière, qui sait si bien le faire rire et dire les choses qu'un roi ne saurait dire. Mais si Colbert a ses ennemis, Molière a les siens, non moins acharnés. Ceux-là voient dans ses pièces d'intolérables attaques contre les bonnes moeurs, la religion, les privilèges de toutes sortes. Mettre à profit le séjour à Chambord pour abattre l'un et l'autre, le ministre trop puissant, l'auteur tellement impertinent, voilà le dessein machiavélique qui se trame dans l'ombre.
Pour le mener à bien, les conjurés ne reculent devant rien. Leur chemin est semé de meurtres et de terrifiantes manipulations. Ils sont infiltrés jusqu'au coeur du pouvoir royal, jusque dans l'intimité du monarque. Leur plan est d'une habileté et d'une efficacité redoutables. Ils ont pensé à tout, tout calculé. En effet, il semble bien qu'ils aient tout prévu... sauf le minuscule grain de sable qui vient si souvent enrayer les machinations les plus hardies, les plus diaboliques : l' amour.
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Jean Parizet, tapissier d'Aubusson
Georges Nigremont
- Marivole
- Terroir Classiques
- 12 Juillet 2018
- 9782365754507
Intronisé en 1589, Henri IV réussit à pacifier les relations entre les catholiques et les protestants. A Aubusson, les tapissiers cherchent à lui offrir une oeuvre digne de lui pour le remercier. Le lissier Jean Parizet parcourt les rues de la ville et dénoue les intrigues qui se jouent entre les ateliers de tissage.
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Imprimé à compte d'auteur en 1938, Le Pote, 1916 n'avait jamais été édité et son intérêt était resté confidentiel. Le roman est centré sur la forte amitié entre Rallie (on n'a pas de mal à y reconnaître Rallon lui-même) et son « pote », Bouboule, « un gros soldat, un rouquin à la démarche pénible ... » Nous sommes sur le front et nous voyageons de Nancy à Verdun. Écrit à hauteur d'homme et à ras-deterre par un homme qui a fait cette guerre, c'est le quotidien des combattants qui est au coeur de l'écriture : alcool, nourriture, poux, rats, saleté, peur, horreur des batailles, paysages, relations entre soldats et avec les civils, sexualité et amour mais aussi critique des supérieurs ainsi que de la conduite et de la nécessité de la guerre. Pas de haine de l'ennemi, en tout cas, dans ce roman où deux soldats essayent seulement de tenir coûte que coûte. Sa sincérité, sa description du conflit qui y est tout sauf un décor, méritent en tout cas largement qu'on le lise encore. Il pose aussi le problème, si fréquent et toujours d'actualité, du rapport entre expérience militaire et fiction.
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Noémie Larciel est maîtresse d'école à la ville. Affaiblie par une anémie, elle part se reposer dans un village des Ardennes. Elle tombe amoureuse d'un homme du village, mais elle va repousser sa demande en mariage, car elle estime ne pas pouvoir abandonner ses élèves qui ont besoin d'elle. L'eau suit sa pente, et la jeune institutrice aussi : " Comme va le ruisseau... comme vont les ondes de la vie, comme va l'élan des âmes ". Un texte à la narration simple, un livre qui ressemble à un beau pastel de Millet. L'auteur sait trouver le verbe juste, l'épithète vraie, le mot qui peint cette nature des Ardennes, qui décrit cette jeune femme franche et gracieuse. Une histoire dont l'authenticité est renforcée par quelques locutions du terroir paysan et de magnifiques descriptions de scènes de pêche à la ligne.
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A la rencontre de ces «drôles de bêtes» que nous côtoyons sur terre, Jean-Pierre Fleury prolonge ses « histoires naturelles », 350 émissions et quelques tours de la France et du monde. Il nous entraîne sur les traces de ces animaux dont nous, les Hommes, nous nous sommes servis, comme amis et compagnons, comme plats de résistance, comme «outils» de travail, comme modèles en peinture, sculpture ou rhétorique. Il plonge nos attentions dans le regard des créatures qui débarquèrent en même temps que nous de l'Arche de Noé. Il cherche, en nous décrivant par le menu le physique, les caractéristiques, le caractère de ces «drôles de bête», le reflet de nos fantasmes, de nos dérives, de nos tares... Qui sont les bêtes, qui sont les gens ? Qui sont les drôles de bêtes, qui sont les drôles de gens ? Peu de différences sans doute, sauf une petite chose peut être, qui je l'espère vous sautera aux yeux: le plaisir de s'adonner à l'activité totalement inutile et pourtant essentielle qu'est la lecture... Le plaisir étant le propre de l'homme, ne nous arrive-t-il pas de passer à table dans le but louable de nous régaler plutôt que de simplement nous nourrir ? De nous adonner à la chose amoureuse dans un autre but que de simplement nous reproduire ? Les animaux, eux, s'ennuient en paissant et refusent catégoriquement d'ouvrir le moindre livre. Qui est supérieur à l'autre? Le Zoo est un endroit conçu pour que les hommes puissent étudier les m urs animales ou l'inverse? Faisons preuve d'humanité, ne boudons pas le plaisir de parcourir cet ouvrage original afin de découvrir ou de redécouvrir qu'on n'est pas des bêtes...et que cela est parfois bien dommage ! En paraphrasant Jean de La Fontaine, « Jean-Pierre Fleury se sert des animaux pour instruire les hommes. »
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Fin d'automne dans les Pyrénées ariégeoises... Dans le petit monde des chasseurs d'isard, c'est l'affolement : le meilleur d'entre eux vient d'être mortellement blessé par un tir d'arbalète au cours d'une chasse à l'approche, à deux mille mètres d'altitude. Lorsque deux autres chasseurs de la même société perdent la vie dans des circonstances similaires, les esprits s'échauffent. Quelle est la signification du mystérieux rituel que semble observer le tueur ? Serait-il un nostalgique de Gaston Phébus et de son Livre de la Chasse ? De qui et de quoi cherche-t-il à se venger ? De règlements de compte en méprises, l'enquête criminelle se fourvoie chaque jour davantage. Une peur panique s'empare de ceux que l'on désigne désormais comme des victimes potentielles. À Foix, le château est le théâtre nocturne d'événements ignominieux. Le tueur fascine. Il triomphe et le fait savoir. On décide alors de faire appel à Claudius Renoir, connaisseur de l'âme humaine et des enluminures médiévales. Sur fond d'intrigues locales, celui-ci se voit obligé d'inventer une méthode d'investigation « très originale » pour mettre fi n à la menace qui rend folle toute une population.
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L'empreinte Sauvage vous ouvre les portes du monde animal. Regarder ces photographies de Cyrille Delorme, c'est affûter son regard, ouvrir tous ses sens, c'est régler son pas, retenir son souffle. Jusqu'à atteindre enfin l'intimité sauvage. Là, des scènes incroyables qui n'ont duré que quelques instants se graveront à jamais dans votre mémoire. Ce livre est l'histoire d'une passion, d'une relation amoureuse qui laisse le coeur battant et fébrile à l'idée d'une nouvelle rencontre. La scène se passe dans le secret de la Sologne, l'un des plus grands territoires naturels d'Europe. Le cerf et le sanglier en sont les acteurs principaux.
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Le manuscrit oublié de François Barberousse / Ce troisième roman de François Barberousse aurait dû être publié en 1938-39 chez Gallimard. Il ne paraîtra pas. Gusse, le héros du roman, est soldat pendant la Grande Guerre. Pour autant, le roman ne peint en rien la guerre elle-même. Il décrit le désespoir d'un jeune homme qui constate que la communauté paysanne qu'il aimait se délite au fil des années de conflit. Chaque permission est pour lui l'occasion de constater que le monde paysan est profondément blessé dans ses usages, dans ses valeurs. " L'âge d'or " des campagnes françaises (ainsi a-t-on pu nommer la période des années 1880- 1900) a bien disparu. Bien qu'éloignée du front, la Sologne et sa ruralité profonde ne sont donc pas à l'abri des changements. Et tout l'art de ce roman est de savoir les peindre avec force et avec tact. Les villes vivent aussi cela. Mais elles bénéficient d'un dynamisme qui masque les mutations sociales et l'émergence de nouvelles mentalités sous les traits d'une modernité qui peut paraître attrayante. Il n'en va pas de même pour les campagnes qui, dès lors, peuvent apparaître comme les grandes perdantes de la guerre. Ce triste constat porte un désespoir irrecevable à la fin des années trente : Gallimard y voit un ton pacifiste peu en phase avec les évènements qui vont précipiter la France dans la Second Guerre mondiale (il faut préciser que François Barberousse était officier dans l'armée...). Le livre n'est donc pas publié. Gusse présente une écriture simple et précise, qui dit les choses crument quand il le faut, mais qui sait tout autant décrire avec justesse le parfum d'une terre ou la drôlerie d'une situation. Pour présenter Gusse, on pourrait reprendre quelques éléments que la critique des années 1930 a consacrés aux premiers romans de Barberousse ; Dans le Bulletin des Lettres du 25 novembre 1935 (Lyon), l'auteur du compte rendu en vient même à comparer François Barberousse à Céline : " Ce roman paysan [L'Homme sec] rappelle par sa crudité le Voyage au bout de la nuit, mais il lui est, à notre avis, supérieur par le naturel, la sincérité et les réflexions qu'il suggère. " Et, sommes-nous tentés d'ajouter, bien différent par l'admiration que l'on ressent pour ces vies dignes et rudes de paysans (il en existe dans ces pages) qui savent garder courage et bonté dans un milieu difficile. Le retour à la lumière des ouvrages de François Barberousse amènera sans doute de jeunes talents à le découvrir et enrichir la fortune critique d'un auteur dont le cercle des lecteurs devrait légitimement dépasser le cercle des amateurs de littérature régionale.
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Dans Ma tante Giron, René Bazin nous livre les souvenirs de son adolescence en pleine nature, dans le Pays craonnais, entre la Mayenne et le Maine-et-Loire. Il nous livre un roman plaisant, pittoresque, reflétant les paysages et les moeurs du Haut-Anjou "(...) Regardez les chênes que cette terre nourrit, vous n'en verrez pas ailleurs ni tant ni si beaux. Ils entourent les champs d'une couronne sombre, leur pointe est droite, car la mer est loin et les grands coups de vent n'atteignent point leur frondaison puissante, car le sol est profond à leurs pieds. " C'est à partir de ce roman que le terroir deviendra le personnage central des romans de René Bazin.