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Musees Strasbourg
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La constellation Gustave Doré
Franck Knoery, Philippe Kaenel
- Musees Strasbourg
- Beaux Arts
- 23 Mai 2024
- 9782351252185
Une exploration de l'oeuvre de ce graveur, à l'occasion de l'exposition qui lui est consacrée à Strasbourg en 2024. Ce catalogue offre une immersion dans son parcours artistique, depuis ses débuts dans la presse parisienne jusqu'à ses projets d'illustration plus ambitieux dans divers registres : le fantastique, le merveilleux, l'épique, le divin, entre autres.
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Club tout colle si bien avec ju·do - Textes/poèmes par Julie Doucet
Julie Doucet
- Musees Strasbourg
- Beaux Arts
- 6 Juin 2024
- 9782351252215
L'artiste québécoise Julie Doucet est invitée par le musée Tomi Ungerer - Centre international de l'Illustration en 2024. À cette occasion, elle propose un travail personnel et inédit, un petit " livre d'artiste ", entre le collage et la poésie, pour découvrir une autre facette de cette bédéiste culte, Grand Prix du Festival d'Angoulême en 2022.
L'artiste québécoise Julie Doucet compte parmi les auteurs et autrices les plus important·es et les plus influent·es de la bande dessinée alternative au Canada, aux États-Unis, en France et en Allemagne depuis les années 1990. En 2022, elle a reçu le Grand Prix du Festival d'Angoulême pour l'ensemble de son oeuvre. Cette autrice culte a créé une oeuvre foisonnante qui, outre le dessin, s'étend aussi à la gravure, au collage, à la vidéo et à la poésie.
Au coeur de cette oeuvre se trouve un profond désir de rupture avec les contraintes sociales et artistiques formelles. Dans les années 1990, à travers sa série de bandes dessinées autofictionnelles Dirty Plotte, Julie Doucet apporte à la scène alternative de la bande dessinée une vision subjective et radicale de la condition féminine. Sa représentation des menstruations, de la masturbation, de la santé mentale, mais aussi les expériences de concurrence et de réussite dans un domaine dominé par les hommes, ouvrent pour toute une génération de dessinatrices la possibilité d'une écriture située. Elle préfigure ainsi l'autofiction comme méthode d'empowerment, de prise de pouvoir sur sa propre vie. Dans les années 2000, Julie Doucet abandonne la bande dessinée pour passer à d'autres formes d'art. Elle développe alors une pratique plastique dans laquelle il s'agit toujours de réinventer le rapport entre l'image et l'écriture. Ses illustrations et collages sont des images de matière, ses films sont des études sur la ligne, ses photocomics sont des images à lire à voix haute.
En terme de fabrication et d'édition, sa pratique va du fanzine underground, en passant par ses publications dans les toutes premières maisons d'édition de BD, jusqu'à une pratique expérimentale sur la forme matérielle du livre, à laquelle elle est revenue ces dernières années. À l'occasion de l'exposition qui lui est dédiée au musée Tomi Ungerer, elle proposera un travail inédit, personnel, à mi-chemin entre le collage et la poésie : un petit " livre d'artiste " qui permettra de découvrir une autre facette de cette grande figure de la bande dessinée. -
Kamasutra des grenouilles ; bestiaire érotique
Tomi Ungerer
- Musees Strasbourg
- Le Cabinet De L'amateur
- 23 Avril 2015
- 9782351251195
(Texte provisoire)
ISBN 9782351251195
Le Cabinet de l'amateur. Kamasutra des grenouilles. Bestiaire érotique de Tomi Ungerer
Kamasutra des grenouilles. Bestiaire érotique de Tomi Ungerer
Si une part de l'ouvre érotique de Tomi Ungerer est bien connue du grand public - on pense au Fornicon, à l'Erotoscope, à Totempole, ou encore aux dessins sur le vif des prostituées de Hambourg - celle-ci est souvent marquée par une volonté de dénoncer la mécanisation des corps ou les rapports de force sociaux. Ce Kamasutra des grenouilles est l'occasion de faire connaître en France un érotisme plus léger et rabelaisien, s'éloignant de l'érotisme noir et interprétant joyeusement les positions du Kamasutra indien.
Impertinent, ironique et drôle, ce bestiaire érotique sait amuser et émoustiller avec grivoiserie et gaité.
Auteurs : Tomi Ungerer, Thérèse Willer, conservateur du musée des Arts décoratifs -
Extravagance renaissance : L'architectura de Wendel Dietterlin
Collectif
- Musees Strasbourg
- Beaux Arts
- 7 Mars 2024
- 9782351252208
L'
Architectura de Wendel Dietterlin est l'un des plus célèbres traités d'architecture de la Renaissance. L'artiste y propose des modèles de colonnes, cheminées, blasons, fontaines et portails richement décorés. Cinq siècles plus tard, poussez la porte de ce palais fantôme, peuplé d'êtres étranges, mi hommes mi dieux, mi bêtes mi monstres.
Les idées et théories humanistes de la Renaissance ont principalement circulé en Europe via les livres. Profitant des développements techniques (gravure sur bois et sur cuivre), les artistes et éditeurs conçoivent des ouvrages d'un nouveau genre, largement illustrés : les
livres de modèles, qui rassemblent des répertoires d'images à destination d'autres artistes et artisans. Parmi eux, les
traités d'architecture constituent un genre à part entière : ils détaillent les règles, proportions et ornementations caractéristiques des ordres architecturaux (ionique, dorique, corinthien, toscan et composite) qui permettent de concevoir des constructions conformes aux nouveaux canons esthétiques et théoriques.
L'
Architectura de Wendel Dietterlin est un des exemples les plus fameux de ce type de traités. Il paraît à Strasbourg à la fin de la Renaissance et constitue un jalon dans la diffusion du maniérisme : formes organiques étranges, êtres hybrides, espaces distordus y cohabitent avec des exemples plus " classiques ". L'ouvrage a été réédité et complété de nombreuses fois au xvie siècle. L'édition que nous en proposons aujourd'hui rassemble une sélection d'une quarantaine des planches les plus emblématiques et frappantes : modèles de portes, portails, cheminées, colonnes et fontaines sur lesquels dragons, licornes et fauves croisent moines et déesses antiques et créent,
sous des apparences harmonieuses, un univers étrange et inquiétant. -
Tomi Ungerer, né à Strasbourg en 1931 et décédé à Cork (Irlande) en 2019, a mené une carrière internationale dans le domaine de l'affiche, du livre de jeunesse et du dessin satirique. Caractérisé par une oeuvre protéiforme et un style très personnel, l'artiste participe à plein titre à cette famille d'artistes qui perpétuent la tradition du dessin et de l'illustration dans la lignée de Gustave Doré, Honoré Daumier ou Wilhelm Busch.
L'ouvrage, premier opus des publications sur la collection du musée, qui connaît en 2022 sa 3e réédition actualisée et augmentée, s'attache à présenter les pièces majeures de Tomi Ungerer. Un choix iconographique riche illustre les principaux genres abordés par l'artiste dans son abondante oeuvre graphique : dessins de livres pour enfants (Le Géant de Zeralda, Allumette, Les Trois Brigands.), affiches publicitaires (pour des magazines, tels The New York Times ou Village Voice, des publicistes, des manifestations culturelles [Fête de la Musique, Festival de Montreux]), dessins d'observation, dessins satiriques (satires sociale et politique) et érotiques.
Trois essais de Thérèse Willer éclairent la présentation des oeuvres :
- évoquant le contexte dans lequel s'inscrit cette oeuvre, avec l'implication de Tomi Ungerer dans les recherches graphiques européennes et anglo-saxonnes du XXe siècle, aux côtés d'André François, Jean-Jacques Sempé, Roland Topor, ou encore Ronald Searle, Saul Steinberg ou Maurice Sendak - proposant une analyse détaillée des thématiques jalonnant ses années de création : le couple, la société, la mécanisation, les relations franco-allemandes, le temps, la mort, la guerre, l'injustice et l'intolérance, la nature - détaillant l'histoire et le contenu de la bibliothèque privée de l'artiste constituée de 1270 références d'ouvrages et donnée aux Musées de Strasbourg en 2000. -
Aux temps du sida : Oeuvres, récits et entrelacs
Estelle Pietrzyk
- Musees Strasbourg
- 19 Octobre 2023
- 9782351252161
Le catalogue de l'exposition Aux temps du Sida, oeuvres, récits et entrelacs explore les répercussions de l'épidémie de VIH/sida dans l'art. Explorez des décennies de création et de militantisme à travers des oeuvres percutantes et les voix d'une multitude d'auteur·ices, artistes, militant·es : un voyage émotionnel et informé dans l'histoire de la lutte contre le VIH/sida.
À partir des années 1980, le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) et son stade ultime, le sida, explosent de manière incontrôlable aux États-Unis, en France et bientôt partout dans le monde. Cette crise sanitaire va aussi se révéler être une crise des représentations qui occasionne, jusqu'à aujourd'hui, l'apparition de nouvelles formes dans la création. Le virus emporte une génération de créateur·ices, d'écrivain·es, de chorégraphes, de cinéastes, de plasticien·nes... tandis que la maladie s'insinue, de façon manifeste ou en filigrane, dans les oeuvres. On voit éclore chez les artistes des prises de parole engagées voire militantes tandis que les luttes pour plus de tolérance, de visibilité et de droits pour les minorités s'organisent, et ce, aussi par le truchement de l'oeuvre d'art.
L'exposition Aux temps du sida et son catalogue parlent d'un temps encore non révolu où l'épidémie n'est pas surmontée en dépit d'importantes avancées médicales, y compris tout récemment. Les quarante dernières années ont vu s'entremêler des moments de peur, de deuil, de courage, de solidarité, d'espoir, tous adossés à des formes de créations dont on regarde aujourd'hui encore la force avec fascination, sinon admiration. Exposition pluridisciplinaire, Aux temps du sida présente quatre décennies de création où les arts plastiques, la littérature, la musique, le cinéma, la danse rencontrent la recherche scientifique, la culture populaire et l'action décisive de personnalités engagées, d'associations déterminées, de chuchotements qui, réunis ensemble, sont devenus un cri. Conçu comme un voyage chrono-thématique, le catalogue s'ouvrira sur une retranscription du couloir du temps introduisant l'exposition. Ce voyage temporel à travers les quatre dernières décennies mettra en évidence la présence du VIH/sida dans les médias, les arts, la culture populaire, les sphères politique et médicale, permettant de replacer l'ensemble des oeuvres présentées dans un contexte plus large et de visualiser comment l'épidémie a façonné et influencé notre société.
Le catalogue prend ensuite la forme d'un abécédaire thématique qui offre une entrée variée dans ce vaste sujet, sans prétendre à l'exhaustivité. Chaque notice est dédiée à un artiste, une oeuvre ou un grand thème lié à la lutte contre le VIH/sida (tels Danse, Soin ou encore Voix). De nombreux contributeurs et contributrices ont accepté de participer à la rédaction de ces notices, garantissant une pluralité des voix et des points de vue situés : le catalogue donne la parole à des historien·nes de l'art mais aussi à des artistes, des médecins, des militant·es, des écrivain·es, etc. Ces textes sont illustrés des oeuvres présentées dans l'exposition. Le livre capture l'urgence vécue par les personnes touchées par le virus, en particulier celles qui ont été diagnostiquées à une époque où aucun remède n'existait. Les oeuvres exposées témoignent de leur engagement, de leur lutte, de leurs peurs mais aussi de leurs espoirs et de leur désir d'être entendu·es et compris·es. À travers les oeuvres et les voix d'artistes tel·les que Maurice Béjart, Sophie Calle, Guillaume Dustan, General Idea, Nan Goldin, Felix Gonzales-Torres, Hervé Guibert, Keith Haring, Klaus Nomi, Jean-Michel Othoniel, Bruno Pelassy, Bill T. Jones, Barthélémy Toguo ou encore David Wojnarowicz, on découvrira comment l'art et la création peuvent sensibiliser, provoquer des débats, exprimer un engagement et des ressentis complexes, mais aussi être les catalyseurs d'un changement social nécessaire puisqu'en 2023, l'épidémie est toujours là. -
Un étrange et merveilleux petit livre d'art
Collectif
- Musees Strasbourg
- Beaux Arts
- 22 Février 2024
- 9782351252192
En 1538 paraît à Strasbourg le
Fremdes und wunderbares Kunstbüchlein ou
Étrange et merveilleux petit livre d'art. Considéré comme l'un des principaux vecteurs de la Renaissance, il frappe par sa virtuosité et sa modernité : entre féérie et heroic fantasy, ce fac simile est autant une invitation au coloriage " chevaliers et princesses " qu'un voyage dans l'histoire des formes.
Heinrich Vogtherr l'Ancien est un artiste de la première moitié du xvie siècle qui a contribué par ses gravures, ses écrits polémiques et ses cantiques à la propagande en faveur de la Réforme, principalement à Augsbourg, puis à Strasbourg. Il est aussi l'un des premiers vulgarisateurs des formes de la Renaissance en Allemagne, à travers un livre de modèles, le Kunstbuchlein, conçu avec son fils Vogtherr le Jeune, paru en 1538 à Strasbourg. Réédité de nombreuses fois jusqu'à la fin du siècle, c'est un livre de modèles (têtes, pieds, mains, armes, colonnettes, etc...) brassant tous les styles, gothique, antique, mais aussi italien et néerlandais de l'époque, qui a inspiré de nombreux artisans dans différents domaines. Il frappe aujourd'hui par la virtuosité et la modernité de son style : entre féérie et heroic fantasy, caricature et grotesque, le fac simile que nous en proposons est aussi bien une invitation au coloriage (chevaliers et princesses) qu'un voyage dans l'histoire des formes -
Le catalogue Surréalice explore deux versants de la postérité de l'oeuvre de Lewis Carroll : d'une part son adoption par les surréalistes comme une figure tutélaire de leur courant artistique, d'autre part l'extrême variété des illustrations que l'ouvrage a inspiré depuis sa parution en 1865. Ces deux versants, surréalisme et illustration, font écho à deux expositions proposées simultanément dans deux musées strasbourgeois : « Lewis Carroll et les Surréalistes » au musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg et « Illustr'Alice » au musée Tomi Ungerer, centre international de l'Illustration.
De 1870 à 1930, Lewis Carroll n'est connu en France - quand il l'est - que comme un écrivain pour enfants, dont l'oeuvre se ramène au seul Alice au pays des merveilles. Les surréalistes ont joué un rôle décisif dans la réception française de Lewis Carroll. Ce sont eux qui ont fait connaître ses autres livres et qui ont fait entrer Carroll dans le champ de la culture adulte. Mais ils ne se sont pas contentés de traduire, lire, citer et commenter Carroll. Ils l'ont également inscrit au sein de leur « Panthéon » d'ancêtres précurseurs. Le catalogue rend compte de l'histoire de la réception littéraire de l'oeuvre de Lewis Carroll ainsi que de sa diffusion en France. Il a cependant davantage pour vocation d'en montrer l'impact artistique et visuel chez les surréalistes européens, notamment à travers les personnalités de Salvador Dali, Max Ernst et René Magritte. Surréalice s'attarde également sur le jeu, que les surréalistes ont largement développé en tant que pratique de création, à l'instar de Lewis Carroll et des échecs. Enfin, alors que le surréalisme a longtemps été considéré comme un mouvement majoritairement masculin, l'ouvrage interroge aussi la figure d'Alice telle que des artistes femmes ont pu l'appréhender - entre autres Claude Cahun, Leonora Carrington ou encore Dorothea Tanning.
Le volume consacré à l'illustration explore non seulement l'univers du livre pour enfants, mais également l'illustration d'humour et satirique. En effet, si les aventures d'Alice à l'attention des jeunes lecteurs ont suscité un nombre très élevé de publications de par le monde, elles ont également été illustrées dans des versions satiriques et parodiques. Les dessinateurs se sont alors appropriés la composante majeure d'Alice, le nonsense, au moyen d'expressions graphiques parfois très différentes les unes des autres. L'ouvrage mettra en évidence cette diversité formelle ainsi que l'universalité du thème. Depuis la première parution d'Alice's Adventures in Wonderland en 1865, illustrée de gravures de John Tenniel jusqu'aux années 1990, le livre explore la transformation du personnage principal qui s'est adapté aux différentes époques traversées. Outre les illustrations de Lewis Carroll lui-même et celles de John Tenniel pour De l'autre côté du miroir (1871) qui sont restées indissociables du texte, le catalogue met en scène des grands noms de l'illustration du XXe siècle, à l'instar de Jean-Jacques Sempé, Tove Jansson, Maurice Sendak, Roland Topor, Nicole Claveloux, F'Murrr, Folon ou encore Peter Blake, au même titre que des artistes oubliés ou méconnus. -
Strasbourg 1560-1600 : Le renouveau des arts
Cécile Dupeux, Georges Bischoff
- Musees Strasbourg
- Histoire Patrimoine
- 22 Février 2024
- 9782351252178
À la fin du XVIe siècle, Strasbourg a été le berceau d'une renaissance artistique foisonnante et cette période méconnue est enfin mise en lumière. Entre architecture et urbanisme, littérature et édition, sculpture et gravure, découvrez la Renaissance strasbourgeoise, et notamment les deux artistes majeurs de cette période, Tobias Stimmer et Wendel Dietterlin.
À la fin du XVIe siècle, Strasbourg est un foyer artistique éminent, dont l'activité doit beaucoup à sa position géographique privilégiée au coeur de l'Europe.
Cette période de réveil des arts après la baisse d'activité qui fait suite à la Réforme est mal connue, car une grande partie de la production a disparu ou s'est trouvée dispersée. L'exposition et son catalogue souhaitent explorer cette ultime saison de la Renaissance, marquée par la diffusion à travers tous les arts de la nouvelle grammaire ornementale inspirée des canons antiques et son adoption par les artistes et artisan·es de toutes spécialités. Il s'agit aussi d'une remise en contexte plus générale, qui permet d'évoquer aussi bien la production littéraire que le dynamisme du domaine éducatif et scientifique ou la production éditoriale.
L'apport le plus marquant est celui de deux personnalités artistiques de premier plan, à la fois dessinateurs, graveurs et peintres de décors muraux, qui introduisent à Strasbourg les jeux ornementaux du maniérisme. Tobias Stimmer (1539-1584), graveur prolifique, est aussi l'auteur des décors de la célèbre horloge astronomique monumentale de la cathédrale. Ses projets en grisaille sur toile pour les sculptures de l'horloge (vers 1571), récemment restaurés, sont présentés pour la première fois au public. Dans une veine plus fantastique, les planches des trois volumes de l'Architectura de Wendel Dietterlin (1551-1599), également connu pour la production de nombreuses peintures murales, étonnent par leur verve exubérante et leur surcharge décorative et garderont de l'influence jusqu'à l'époque baroque.
Le catalogue est un véritable état des lieux de la recherche sur les arts à Strasbourg à la fin du XVIe siècle, en reprécisant le contexte politique et culturel puis en abordant de grandes thématiques telles que l'architecture et l'urbanisme. Les oeuvres phares font l'objet de contributions détaillées, à l'instar de l'horloge astronomique de la cathédrale, les grisailles de Tobias Stimmer ou encore les gravures de Wendel Dietterlin. Ce livre vient combler un vide bibliographique sur cette période particulièrement méconnue, avec un propos approfondi et généreusement illustré. -
Charles Freger : souvenir d'Alsace
Charles Fréger, Bertrand Tillier
- Musees Strasbourg
- Arts Graphiques Et Photographie
- 22 Juin 2023
- 9782351252154
Après la Bretagne et le Pays basque, le photographe Charles Fréger dirige son objectif vers l'Alsace. Après avoir étudié l'histoire de la région et les collections du Musée alsacien, il propose une oeuvre forte, mêlant photographies, vidéos, céramiques et films d'animation, qui invite à méditer sur la frontière ténue entre imagerie traditionnelle et outils de propagande.
C'est au tournant des années 2000 que Charles Fréger (né en 1975) engage son travail en tant que photographe. Intéressé par l'uniforme, les questions d'individualité et de groupe, il photographie en série sportif·ves et militaires. On le connaît aussi depuis pour ses séries plus anthropologiques , à l'image de Wilder Mann (2010-en cours), dans laquelle il représente les figures de sauvages dans les traditions populaires européennes.
Charles Fréger se penche depuis 2011 sur le sujet des identités régionales, avec trois projets. Après Bretonnes (2011-2014) et La Suite basque (2015-2017), il clôt cette réflexion avec Souvenir d'Alsace. Réalisé dans le cadre d'une résidence au Musée alsacien (2018-en cours), ce projet sera présenté au public au cours d'une exposition qui se tiendra entre juin 2023 et avril 2024. En partant du costume régional et, par extension, des images créées dans des situations historiques spécifiques, parfois sur un ton de propagande, le photographe développe un discours complexe et critique sur la question du folklore et la construction de l' identité alsacienne. Fréger revisite l'histoire tourmentée de l'Alsace à travers les collections du Musée alsacien en réactivant ses modes d'expression de prédilection et ses intérêts pour le costume, la pose, la silhouette. Contrairement aux précédents projets, la photographie n'est pas ici le seul medium convoqué par l'artiste. Le photographe part cependant toujours de ses images pour ensuite élargir sa pratique : vidéo, céramique, verre, court métrage d'animation, sculpture ou encore broderie sont autant de supports explorés par Charles Fréger pour raconter une Alsace prise dans les guerres, française, germanique, érigée en symbole patriotique et nostalgique. -
Double jeu ; dessin-collages de Tomi Ungerer
Tomi Ungerer
- Musees Strasbourg
- Le Cabinet De L'amateur
- 18 Février 2021
- 9782351251836
Après le Kamasutra des grenouilles et Roulez les mécaniques, la collection du Cabinet de l'amateur propose à nouveau une rencontre avec l'univers décalé et ironique de Tomi Ungerer. On s'initie à l'art du dessin-collage, on laisse libre cours à son imagination et on découvre des associations surprenantes, parfois absurdes, toujours poétiques.
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Les illustrations noir et blanc de John Tenniel pour De l'autre côté du miroir font partie des classiques de la littérature jeunesse. Cet album offre l'occasion de se les approprier librement, feutre, pinceau ou crayon de couleur à la main. Reine, petite fille et animaux étranges se pareront ainsi de toutes les couleurs que leur prête l'imagination des lecteurs.
Cet album est la réédition d'un " painting book " paru dans les années 1950 en Angleterre, qui constitue un des premiers témoignages du genre du livre de coloriage. Proposant 36 extraits " simplifiés " des illustrations de Tenniel pour De l'autre côté du miroir, elle résume les grandes étapes du récit par une succession de saynètes significatives et particulièrement plaisantes à mettre en couleur. Un court texte introductif d'un historien de l'édition permet de resituer cette publication dans le contexte éditorial de l'époque. -
Dernière danse ; l'imaginaire macabre dans les arts graphiques
Collectif
- Musees Strasbourg
- 26 Mai 2016
- 9782351251386
Catalogue de l'exposition à la galerie Heitz du Palais Rohan de Strasbourg (21 mai-29 août 2016). Du traditionnel Memento Mori à la tension mythique entre Eros et Thanatos, en passant par la dénonciation des guerres, rien ne manque à cette exploration des maintes déclinaisons du thème des danses macabres. Le domaine des arts graphiques y a été particulièrement réceptif, notamment dans la région rhénane, entre France, Suisse et Allemagne, et a produit un ensemble de réalisations, gravures, dessins, illustrations d'ouvrages, riche et étonnant par la variété des styles et des interprétations.
Quatre articles développés accompagnent le lecteur à la découverte de ce panorama. Une série de notices thématiques présente des ensembles d'oeuvres organisés selon des cadres interprétatifs (" La mort dans les illustrations des fables ", " La jeune fille et la mort ", " La mort grotesque : parodies et détournements ", " L'inspiratrice funeste ", " Debout les morts ! ", " Le péril fasciste ", etc.).
La production artistique contemporaine n'est pas oubliée. Deux volets se consacrent au recueil Rigor Mortis de Tomi Ungerer et aux oeuvres d'une génération influencée par les calaveras du Mexicain José Guadalupe Posada : Marcel Ruijters, Pierre Ferrero, Tanxxx, Winshluss, Julien Mortimer, Max (Francesco Capdevilla), Daniel Depoutot, Damien Deroubaix.
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Marcelle Cahn est restée jusqu'à aujourd'hui dans l'ombre des grands noms de l'art moderne. Elle participe pourtant à part entière à la naissance et au développement de l'abstraction, en cherchant obstinément une voie propre. Cette monographie fait découvrir une oeuvre exigeante et personnelle et le parcours d'une « femme discrète » dans l'agitation des avant-gardes.
Marcelle Cahn est une peintre et sculpteuse d'origine strasbourgeoise, née à la jonction de deux siècles et de deux cultures, française et allemande, juive par son père, catholique reconvertie par sa mère, portée par la musique et le théâtre avant d'élire la peinture comme champ d'expression. Expressionnisme, cubisme, purisme, dada, surréalisme, art concret, abstraction lyrique et géométrique, Marcelle Cahn a traversé les courants artistiques les plus importants du XXe siècle sans appartenir à aucune école. Élève de Lovis Corinth puis de Fernand Léger, elle a participé régulièrement aux expositions du groupe Cercle et Carré, puis Abstraction et Création et l'Art concret, ainsi qu'au Salon des réalités nouvelles. Estimée de ses pairs, reconnue par la critique, exposée dès l'année 1925, elle reste dans l'ombre des grands noms de l'art moderne.
Le catalogue de l'exposition présentée au musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg puis au musée d'art moderne de Saint-Etienne a pour ambition de rassembler et analyser pour la première fois les oeuvres les plus emblématiques de Marcelle Cahn en couvrant toutes les périodes et supports de création et en restituant les différents contextes artistiques au sein desquels l'artiste a évolué, de l'expressionnisme allemand du début du XXe siècle aux principaux courants de l'abstraction géométrique et lyrique. Il s'agit de faire découvrir une oeuvre à la fois rigoureuse et exigeante, poétique et libre, mais aussi une personnalité singulière, cultivée, généreuse, discrète et pleine de fantaisie.
Avec les contributions, entre autres, de Serge Lemoine et Bernard Ceysson. -
La collection d'illustration du musée Tomi Ungerer : centre international de l'illustration
Collectif
- Musees Strasbourg
- 2 Décembre 2021
- 9782351251935
Depuis son ouverture en 2007, le musée Tomi Ungerer présente au public une collection extrêmement étoffée d'oeuvres du dessinateur strasbourgeois - il conserve en effet 14 000 dessins du regretté Tomi Ungerer (1931-2019). Mais cette institution qui porte également le titre de Centre international de l'Illustration veille également, depuis sa création, à rassembler une collection plurielle et s'est enrichie au fil des années de nombreuses oeuvres d'autres illustrateurs et illustratrices.
En 2021, la part de la collection du musée consacrée à d'autres noms que celui de Tomi Ungerer fera l'objet d'une exposition pour faire le point sur les acquisitions des dernières années et mettre en valeur un fonds varié, regroupant des artistes français comme étrangers, des oeuvres datant du XIXe, XXe mais aussi du XXIe siècle. Les typologies de ces oeuvres sont multiples, à l'image des travaux de Tomi Ungerer qui s'essaya à des registres relativement disparates : on y retrouve le dessin satirique et le dessin de presse - particulièrement bien représenté - mais aussi l'affiche publicitaire ou encore le livre pour enfant. Par ailleurs, si les artistes français ou travaillant en France sont bien représentés, on trouve aussi dans la collection d'importantes influences newyorkaises, mais aussi l'espace germanique et l'Europe centrale.
Le catalogue accompagnant présentera une soixantaine d'artistes, parmi lesquels de grands noms de l'illustration tels que J.J Granville (1803-1847), Raymond Savignac (1907-2002), Saul Steinberg (1914-1999), Cabu (1938-2015) ou encore Sempé (né en 1932), mais aussi quelques « perles », comme une édition originale de l'album pour enfants Max et les Maximonstres. Enfin, les quelques « grands ensembles » conservés par le musée, souvent des raretés dans le paysage muséal français, seront mis à l'honneur. Parmi ces derniers, on peut citer les nombreux dessins de Jean Bosc, Maurice Henry ou encore André François.
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Cabinet des estampes et des dessins : le guide
Florian Siffer
- Musees Strasbourg
- 16 Février 2023
- 9782351252017
Le cabinet des Estampes et des Dessins conserve une collection riche de quelque 150 000 oeuvres graphiques, dans les domaines les plus variés : beaux-arts, arts décoratifs, architecture, histoire, arts populaires... Ces oeuvres sur papier - dessins, gravures ou estampes - couvrent une période allant de la fin du XVe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle. Avec des artistes importants tels que Lucas Cranach et Albrecht Dürer, mais aussi une iconographie ancrée en Alsace comme l'imagerie de Wissembourg ou encore des collections japonaises, ce guide propose de découvrir une collection inestimable, peu connue et rarement montrée en raison de la fragilité des oeuvres.
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Le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg (MAMCS) présente la première grande exposition consacrée à Tristan Tzara (1895-1963). Le nom de ce poète, également écrivain d'art et collectionneur, est connu et prononcé dès qu'il est question de Dada. Cependant, son oeuvre immense, et d'une influence majeure pour des générations, reste encore insuffisamment mise en lumière. Cette exposition en propose une lecture chronologique à travers un ensemble de 450 d'oeuvres d'artistes que Tzara a côtoyés, d'une sélection de pièces d'art extra-occidental (Afrique, Océanie, méso-Amérique) et d'art brut et d'une importante sélection documentaire sur Tristan Tzara. Tristan Tzara fut le grand témoin de son temps. Il fut également un acteur de son siècle qu'il marqua de ses éclats de voix, de rire et de plume. L'homme au monocle, décrit comme « un génie sans scrupules » par le poète Huelsenbeck, n'aura eu de cesse de développer un engagement ...
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Käthe Kollwitz ; je veux agir dans ce temps
Collectif
- Musees Strasbourg
- 24 Octobre 2019
- 9782351251676
L'oeuvre poignante d'une femme artiste traitant avec vigueur des conflits sociaux, de l'amour maternel, de la guerre et du deuil. Gravures, dessins et sculptures forment un ensemble d'une grande virtuosité formelle, toujours nourrie par un engagement sans fard au service des plus faibles et une touchante sincérité.
Née en 1867 et morte quelques jours avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, Käthe Kollwitz est l'une des figures artistiques allemandes les plus marquantes de la première moitié du XXe siècle. Véritable institution dans son pays, où son oeuvre et son engagement politique sont unanimement salués, elle demeure très peu connue en France. L'exposition organisée au musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg et le catalogue qui l'accompagne invitent le public français à découvrir une oeuvre plastique (gravures, dessins, sculptures) d'une vigueur et d'une maîtrise formelle hors du commun.
Kathe Kollwitz naît en 1867 dans une famille profondément socialiste. Elle fait preuve très tôt d'un talent marqué pour le dessin, qu'elle met dès le début de son oeuvre au service d'une cause : la dénonciation de l'oppression exercée sur les plus pauvres, à laquelle elle a été sensibilisée par son environnement familial, mais aussi par ses lectures, entre autres de Zola. Elle réalise ainsi deux suites importantes de gravure, La Guerre des Paysans et la Révolte des Tisserands, inspirés de faits historiques ou d'oeuvres théâtrales, qui mettent en scène de façon poignante et avec une inventivité formelle frappante la misère et le courage des plus faibles.
La réception de son oeuvre est d'emblée ambivalente : admirée par ses pairs, elle se confrontera à plusieurs refus d'être exposée, que ce soit de la part du gouvernement prussien ou des institutions nazies. Cofondatrice de l' " Organisation des femmes artistes ", elle est la première femme à être admise comme membre de l'Académie et à placer la figure féminine, y compris dans la réalité la plus sombre de sa condition, au coeur d'une oeuvre expressionniste atypique, sans doute plus proche du roman réaliste que du paysage artistique de son temps.
Lorsqu'elle perd l'un de ses fils volontaires dans les premiers jours de la Première Guerre mondiale, elle sublime sa douleur par des dessins et des sculptures d'une force exceptionnelle, et s'engage rapidement au service du pacifisme. Son oeuvre engagée est complétée d'un versant très intime, comme en témoigne la pratique continue de l'autobiographie et du journal. On y découvre que ses questionnements et explorations formelles sont toujours au service d'une cause : dénoncer avec le plus de vigueur et d'expressivité possible la condition du prolétariat, et en particulier des femmes. -
Corps en mouvement : les danseuses de François-Rupert Carabin
Barbara Forest
- Musees Strasbourg
- Le Cabinet De L'amateur
- 2 Septembre 2021
- 9782351251843
Le Cabinet de l'amateur est une collection consacrée au patrimoine des onze Musées de la Ville de Strasbourg. Chaque titre de la collection est conçu comme un album d'images : la beauté des oeuvres ou des objets, leur caractère insolite, suscite surprise, émerveillement et curiosité. Dans un grand format, sur 16 pages, se déploient généreusement des collections de différentes natures : art populaire, arts décoratifs, objets scientifiques, beaux-arts, autant d'objets rares, étranges ou magnifiques. À l'intérieur, sur un cahier de format plus petit, un court texte introduit et commente la sélection d'images proposée. S'inspirant du cabinet d'arts et de curiosités, la collection offre à un prix accessible un regard inédit sur les trésors souvent inconnus des Musées de la Ville de Strasbourg.
François-Rupert Carabin :
Le sculpteur-dessinateur François-Rupert Carabin, né en 1862, est passionné par la précision du geste ; il réalise des oeuvres d'une grande finesse. Dans ce titre, les nouvelles acquisitions sont associées aux oeuvres qui figuraient déjà dans la collection du musée. Cet ensemble devient le plus riche de France, avec celui conservé au musée d'Orsay, et donne à Strasbourg une place de choix dans l'étude de l'artiste. Fasciné par le corps et ses mouvements, Carabin représente des scènes folkloriques, des sportifs, des scènes de cabaret ou encore des ballerines et des danseuses aux crotales. La célèbre danseuse Loïe Fuller se voit même consacrer une céramique. À travers le prisme de la danse, ce nouveau numéro du Cabinet de l'amateur devient donc l'occasion de découvrir ou de redécouvrir Carabin à travers de grandes planches mettant en valeur la richesse de son oeuvre et ses choix esthétiques.
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Le musée des Beaux-Arts de Strasbourg rend hommage au peintre alsacien Jean-Jacques Henner à travers une rétrospective ambitieuse, riche d'environ 90 tableaux et 40 oeuvres graphiques, réalisée en partenariat avec le musée national Jean-Jacques Henner (Paris).
D'origine alsacienne et très marqué par ses séjours en Italie, Jean-Jacques Henner (1829-1905) fait l'essentiel de sa carrière à Paris où il est notamment réputé en tant que portraitiste. Peintre inclassable, il fréquente pourtant nombre des artistes de son époque - tant les partisans d'un certain académisme que ceux en quête d'avant-garde - tels que Puvis de Chavanne, Manet ou encore Degas. Reconnu et apprécié de son vivant, il expose régulièrement au Salon dans les dernières décennies du XIXe siècle.
Après avoir été quelque peu délaissé par l'histoire de l'art, il a été récemment redécouvert par le grand public, notamment grâce à l'exposition « Roux ! De Jean-Jacques Henner à Sonia Rykiel », qui s'est tenue au musée Henner à Paris en 2019. En effet, Henner a peint de façon récurrente des nus féminins diaphanes arborant de longues chevelures rousses et s'il est aujourd'hui davantage connu pour ce motif de prédilection, il s'est aussi intéressé de près à la peinture religieuse, au paysage et surtout à l'art du portrait.
L'ouvrage qui accompagne cette rétrospective est la première monographie d'envergure consacrée à cet artiste. À destination d'un public large et abondamment illustrée, elle comporte une quinzaine d'essais rédigés par des spécialistes du peintre et de la période, permettant ainsi d'englober de nombreux aspects : remise en contexte et éléments biographiques, choix des sujets peints, liens avec les différents mouvements artistiques et la vie culturelle parisienne de l'époque, ainsi que des détails sur sa technique ou encore ses modèles. Ces articles sont complétés par des notices portant sur des oeuvres spécifiques, offrant ainsi plusieurs niveaux de lecture et donc plusieurs portes d'entrée dans le sujet. Le lectorat déjà familier de l'époque trouvera de quoi enrichir ses connaissances tandis que les novices disposeront de divers niveaux de textes en fonction de leurs intérêts pour découvrir l'oeuvre de Henner.
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L'oeil moteur ; art optique et cinétique, 1950-1975
Collectif
- Musees Strasbourg
- 17 Mai 2005
- 9782901833925
Catalogue de l'exposition L'oeil moteur - Art optique et cinétique, 1950-1975 présentée au Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg, du 13 mai au 25 septembre 2005.
Ce titre sur l'art optique et cinétique a pour ambition d'apporter une contribution à la connaissance historique et théorique de ce courant artistique qui émergea dans les années 50 avec Victor Vasarely, Jesús-Rafael Soto, Nicolas Schöffer ou Yaacov Agam. Les Musées de Strasbourg souhaitent rendre hommage à des artistes qui ont su mettre en place un vocabulaire plastique original en proposant de nouvelles modalités de perception.
L'ouvrage propose un itinéraire sensoriel s'articulant autour de quatre axes : L'oeil-moteur, L'oeil-corps, L'oeil-neuronal, L'oeil-sonore.
L'oeil-moteur : la question de la vitesse de la perception, de la dynamogénie et de l'entraînement cinétique du regard, le battement optique, la diastole respiratoire de la surface sont abordés.
L'oeil-corps : les questions de la manipulation et de la contrainte ainsi que la participation du spectateur par ouverture de l'eouvre à l'espace tactilo-kinesthésique constituent les thèmes principaux de cette deuxième section.
L'oeil-neuronal : le modèle de la cybernétique et des théories de l'information, le cerveau artificiel, le sensorium mécanique sont les thèmes centraux de cette section.
L'oeil-sonore : la question de l'extension-fusion du regard et des autres sens dans la visée spectaculaire de l'oeuvre d'art totale est présente dans ce chapitre avec les jeux de lumières mouvants et synesthésiques.
Cette articulation n'est ni chronologique, ni monographique.
Elle ne se fonde pas non plus sur des distinctions du type « mouvement virtuel » et « mouvement réel ». Elle maintient une certaine homogénéité entre groupes d'oeuvres jouant sur la stimulation rétinienne, environnements sensoriels et oeuvres lumino-cinétiques.
Un ouvrage incontournable.
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Les collections juives du musée alsacien isbn : 9782351251065 Ouvrage broché 128 pages, 100 illustrations Prix : 18 ?
Office : oct-05 Mise à disposition Volumen : 1000 ex Objectif : 600 ex Collection : Histoire et religion Contenu du livre Quelques mois après l'inauguration en 1907 à Strasbourg du Musée Alsacien, ses directeurs prirent contact avec la Société d'Histoire des Israélites d'Alsace et de Lorraine, qui avait été créée dans le but de préserver et valoriser le patrimoine juif d'Alsace et de Moselle. Ils lui proposèrent de " créer une collection d'objets se rattachant à l'histoire, aux mours et au culte juif dans notre pays " et de la présenter dans les salles du musée. Cette collection initiale de 170 pièces s'est entretemps élargie, jusqu'à rassembler aujourd'hui près de 400 objets, pièces de mobilier et imagerie témoignant du judaïsme alsacien, toujours présentées au sein du musée.
Le judaïsme alsacien se caractérise par sa longue tradition rurale : après avoir été accusés d'être responsables de la grande peste de 1347, les juifs ont dû fuir les villes où ils étaient massacrés et ont trouvé pour certains refuges à la campagne, dans les villages alsaciens, où ils sont restés plusieurs siècles. Ils ont y développé des traditions spécifiques, liés aux métiers qui leur était permis d'exercer (le prêt d'argent, mais aussi le commerce des bestiaux ou le colportage), et aux conditions de la vie rurale. Les objets présentés dans ce catalogue, qu'il s'agisse de modestes assiettes ou de pièces brodées richement ouvragées, témoignent toutes des rites et traditions de cette vie juive rurale, mais aussi de la vivacité de son art populaire, qui n'hésite pas à emprunter aux traditions, motifs et techniques locaux, pour enrichir sa production.
L'ouvrage, conçu comme un guide à la portée de tous, présente les objets de la collection en reconstituant leur rôle et leur usage quotidien, invitant le lecteur à se familiariser avec les rites et grandes célébrations du calendrier juif, mais aussi à découvrir la vie quotidienne, communautaire et familiale, du juif alsacien des xviiie et xixe siècles : la cuisine, les fêtes de l'année, les âges de la vie, les métiers. Entre art populaire et ethnologie, il permet de comprendre l'importance et la charge symbolique des objets de l'artisanat, humbles témoignages d'une vie fortement ritualisée que les événements historiques du xxe siècle ont fait disparaître.
Auteurs Avec les contributions d'A. M. Haarscher, Freddy Raphaël, Malou Schneider et Elisabeth Shimmels.
Points forts Partir à la découverte d'un univers méconnu : vie quotidienne, rites du judaïsme.