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Naive
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"Éloge de l'ombre" est un essai sur l'esthétique japonaise, par l'écrivain japonais Junichiro Tanizaki. Publié en 1933 au Japon, ce livre a été traduit en français par le japonologue René Sieffert. L'auteur défend une esthétique de la pénombre comme par réaction à l'esthétique occidentale où tout est éclairé, s'employant à comparer divers usages de la lumière et de l'éclairage (des lieux d'aisances, par exemple) chez les Japonais et les Occidentaux.
De plus, fidèle à l'esthétique du "sabi", il revendique la patine des objets par opposition à la manie de la propreté occidentale. Il livre donc ici une réflexion sur la conception japonaise du beau.
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" Ce livre, écrit Marguerite Duras, n'a ni commencement ni fin, il n'a pas de milieu. Du moment qu'il n'y a pas de livre sans raison d'être, ce livre n'en n'est pas un. " La vie matérielle, écrit en 1987, rassemble de courts textes, aussi intenses que courts. Ce livre à mi-chemin procure un sentiment d'intimité avec l'écrivain : la révolte contre l'injustice sociale tient lieu de fil d'Ariane.
La voix particulière de Laure Adler, sa proximité avec Marguerite Duras confèrent à cet enregistrement une ampleur, une étrangeté envoûtantes. Nous pénétrons avec Laure Adler, seuils après seuils, dans les maisons mentales de Duras, dans ses déraisons, ses frayeurs, son ivresse alcoolique, sa rencontre avec Yann Andréa, avec l'Amant chinois, avec ses réflexions sur les femmes, les mères, les amantes, ses convictions théâtrales. Indissociable de l'écriture pour Marguerite Duras, l'alcool, qui l'aide à vivre et qui la noie.
La voix grave de Laure Adler, nous redonne ici une lecture de cet admirable texte, qui " n'en n'est pas un ". La voix distanciée, joueuse, profonde de Laure Adler effleure et flotte sur les naufrages de Duras.
A nouveau, Duras et Adler se rencontrent, et nous écoutons cette rencontre.
Collection " L'Oreille des mots ", Naïve Livres Pour Laure Adler : " Lire Duras à haute voix c'était pour moi la première fois et c'était une étrange expérience à la fois physique et psychique qui me donnait l'impression de rentrer dans les intuitions, les cheminements de la pensée même de l'auteur. Duras écrit quelquefois comme on se jette dans une mer glacée. Au début, on croit mourir et puis on résiste. C est ce qui se passe dans certains chapitres de ce texte fragmentaire ou s'entrelacent réflexions autobiographiques, remémorations, considérations théoriques et quotidiennes. Duras ne fait pas le tri entre ce qui peut paraître important ou ce qui pourrait sembler banal. Pour elle, ce qu'elle vit ce qu'elle voit est souvent objet de méditation ou nouvelle prise de risque. Lire La vie matérielle aujourd'hui, c'est la suivre sur son chemin de crête en se cassant la gueule souvent tant ses mots vous requièrent et souvent au risque de tomber. " Journaliste à la radio et à la télévision, éditrice et productrice, Laure Adler est l'auteur de biographies de femmes : Marguerite Duras, pour laquelle elle a reçu le prix Femina de l'essai 1998, Dans les pas de Hannah Arendt, L'insoumise, Simone Weil, et Françoise, une biographie de Françoise Giroud parue chez Grasset en 2011 et qui remporta un grand succès. Elle a également écrit et co-écrit de nombreux ouvrages sur l'histoire des femmes.
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Le Havre, 1978.
Elles sont trois amies : Lise, Nina et Marie, la narratrice. Lycée, garçons, aviron, la vie quotidienne. Un dimanche de pluie, elles font du stop, et dans la R16 surgit la voix de Debbie Harry, chanteuse de Blondie. Debbie, blonde, joueuse, sexy, Debbie qui s'impose aux garçons de son groupe, Debbie qui va devenir leur modèle. Jusqu'au jour où Nina découvre l'amour et la voix cristalline de Kate Bush qui, d'un coup de pied romantique et pop, vient fissurer le trio jusqu'ici soudé comme un roc.
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Seule dans le désordre d'une chambre à coucher, une femme téléphone à son amant. Victime de coupures de ligne, troublée par la musique qui s'échappe du lieu inconnu dans lequel elle se trouve, la femme dévastée par la cruauté d'un amour qu'elle sait déjà perdu semble encore fuir l'évidence. Ou au contraire, face à l'évidence, les mensonges lui permettent de taire ses souffrances à celui qu'elle aime encore. Dans ce face-à-face terrifiant avec l'absence, le téléphone devient une « arme effrayante », selon les termes de l'auteur adepte des mythes modernes. La voix singulière de Florence Ben Sadoun alliée à son interprétation contemporaine donne à ce texte une résonnance unique.
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gros-lapin a un problème.
un gros comme lui. un problème encombrant, qui le suit partout et l'empêche de penser à autre chose. alors, il appelle l'ecureuil...
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À partir d'un storyboard élaboré pour Every thing will be fine, le film de Wim Wenders sorti en 2015, Stéphane Lemardelé a imaginé une bande dessinée qui serait à la fois la narration documentaire d'un tournage de cinéma et une plongée poétique et visuelle dans l'oeuvre du cinéaste allemand.
Variation étonnante à partir du format très conventionnel du storyboard, cet ouvrage en couleur est enrichie de nombreuses photographies qui permettent de tisser des liens parfois surprenants entre le réalisateur de Paris, Texas et certains des plus grands peintres et cinéastes de notre temps.
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Bienvenue dans la maison d'honoré ! aujourd'hui, honoré a invité tous ses amis à venir jouer chez lui : elisa, les jumelles rebecca et luna, edgar, oscar, alfred, martine, marcel et léon.
Ton livre, c'est un imagier : dans chaque pièce, de l'atelier de bricolage à la penderie, de la cave au grenier, regarde bien, soulève les rabats... tu découvriras le nom de tous les objets de la maison, et aussi quelques surprises : un ours blanc un peu trop encombrant... et les gourmandises préférées d'honoré. tu peux déplier sa couverture, le poser pour le transformer en maison et regarder tout ce qu'il s'y passe, au fil des saisons, à toi de décorer le jardin d'honoré avec fleurs, petits oiseaux et animaux, jeux et bêtises !
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Angleterre, 2150.
La mort n'existe plus. les hommes vivent à l'ère de la longévité : pas de morts. mais, pour éviter le surpeuplement, pas de naissances non plus. peter et anna ont un point commun: ils n'auraient jamais dû naître. parce qu'une vie éternelle leur semble contre nature, parce que le système de la longévité a gâché leur enfance, parce qu'il menace leurs rêves, ils ont décidé d'entrer en lutte. pour sa suppression.
Au sein du réseau souterrain, la résistance s'organise: peter a pour mission d'infiltrer le plus grand des laboratoires, le centre névralgique du système, pincent pharma. dirigé par son grand-père, richard pincent. un homme puissant et influent, bien décidé à faire plier les rebelles; une présence troublante pour peter: quand les liens du sang s'en mêlent, tout se complique. la résistance est la suite de la déclaration, l'histoire d'anna (naïve, 2007), le premier roman de gemma malley.
L'histoire de peter - personnage terriblement attachant - donne lieu à un récit haletant, qui aborde des questions essentielles. que devient une société qui refuse la mort?.
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Chercher la petite bête !.
Du poussin égaré au renard caché dans la nuit, en passant par la coccinelle qui a un grain ou encore le dragon qui fait des bonds, amuse-toi à découvrir une foule de petites bêtes. elles se sont donné rendez-vous ici dans des décors en motifs, en couleurs et trompe-l'oeil. a toi de jouer à les retrouver ! mais attention, l'une d'entre elles manque à l'appel
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De l'Érythrée à Calais, en passant par la Libye et Lampedusa, le lecteur suit le périple de la jeune « Barbara », puisque c'est le nouveau nom qu'elle a choisi.
Alternant récit à la première personne et lettres adressées par la jeune fille à son père, resté en Afrique, cet ouvrage fin et sensible donne à voir aux enfants d'ici la vie d'un enfant d'ailleurs. Une vie rude, mais pleine d'espoir.
Ce texte met à hauteur d'enfant les réalités difficiles à comprendre, et si dures à montrer, que sont l'errance des migrants, la vie dans la « Jungle » de Calais et l'espoir, auquel tous se raccrochent, d'un passage en Angleterre.
Magnifiquement servi par les illustrations de Bertrand Dubois, dont les teintes ocres ou bleues donnent au récit une profondeur fascinante, cet ouvrage n'est pas seulement utile. Il est aussi très beau.
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Révolte consommée ; le mythe de la contre-culture
Joseph Heath, Andrew Potter
- Naive
- 22 Septembre 2005
- 9782350210193
" dans ce livre, nous avançons l'idée que si des décennies de rébellion contre-culturelle n'ont rien changé, c'est parce que la théorie de la société sur laquelle repose l'idée contre-culturelle est fausse ".
joseph heath et andrew potter proposent une analyse à la fois précise et passionnante des mouvements culturels de la société de consommation de ces trente dernières années, mouvements qui se veulent radicaux et rejettent en bloc le système et par conséquent, la participation à la démocratie politique. de la naissance de la contre-culture à son institutionnalisation, les deux essayistes mettent à nu les mécanismes de récupération par le capitalisme de ces mouvements anticonsommations dont l'émergence a eu pour résultat de créer de nouveaux marchés et de renforcer le système, au lieu de combattre ses perversions et ses excès.
a la fois histoire de la pop culture, manifeste politique et analyse sociale, cet essai propose un vrai débat, s'amuse à remettre en question les personnalités les plus médiatiques de la contre-culture ( michael moore, naomi klein. ) mais surtout, invite le lecteur à trouver de nouvelles pistes de réflexion.
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Les auteurs reviennent sur les principales étapes de la vie de Jésus, l'Annonciation, la Nativité, la Passion du Christ, l'Ascension etc., sur le ton de l'humour.
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trois personnages - un vendeur de bibles, un flic et un producteur de rap - relatent leur rencontre avec johnny cash, chanteur de country devenu sur le tard icône du rock, dessinant en creux le portrait d'un américain type, étranger radicalement et fascinant - johnny cash comme un microclimat ou un idiotisme : se droguant pour d'autres raisons que nos drogués à nous ; priant d'une autre façon que nous ; épousant des femmes que nous n'épouserions pas ; chantant comme nous ne chantons pas ; habité ou hanté par une mélancolie que nous ne pouvons pas comprendre - sauf à tenter avec tout ça un court roman, sur lequel plane l'ombre de faulkner.
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A la suite d'un tremblement de terre, le jouet préféré de Kim Ono disparaît. Il décide de partir à l'aventure pour le retrouver, jusqu'au sommet du Mont Fuji. Sur son chemin, il croise un scarabée, des sumos et l'impératrice du Japon en personne.
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Les hommes meurent, les femmes vieillissent
Isabelle Desesquelles
- Naive
- 15 Janvier 2014
- 9782350213545
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" il est petit, gris et carré, n'ayez pas peur, approchez ! fermez les yeux et puis voyez.
voyez de près, c'est bien lui, c'est bien l'amour ! ".
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" Lulu n'est pas là ce matin. Théo, son ami, est déçu.
- Où est Lulu ? demande-t-il à Émilie, la maîtresse.
Le petit garçon ne sait pas pourquoi Émilie a les yeux pleins de larmes.
- Lulu ne reviendra pas, Théo. Il a eu un accident. " Fruit d'une belle rencontre avec l'illustratrice Cécile Rescan, Où es-tu Lulu ? est l'aboutissement d'un chemin personnel de l'auteur, la volonté d'apporter aux enfants - et aux parents - confrontés à la mort d'un enfant des mots justes et sensibles afin de leur ouvrir une fenêtre sur l'avenir.
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Rien ne prédisposait Dian Fossey à devenir l'une des plus célèbres primatologues. Pourtant, elle a su trouver une place à part au sein de la communauté scientifique. Elle a consacré sa vie à sa passion pour l'étude et la sauvegarde des gorilles rwandais, encouragée à l'époque par le célèbre anthropologue Louis Leakey.
Si son engagement aura probablement permis la préservation de l'espèce, il lui coûtera cependant la vie. Elle meurt tragiquement assassinée en 1985, en laissant derrière elle un héritage aussi bien scientifique qu'écologique considérable.
Jean-Philippe Noël et Bernard Ciccolini, nous présentent tous les éléments marquants de la vie de Dian Fossey qui ont fait d'elle une femme d'exception, aussi controversée que respectée.
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Casablanca, aujourd'hui.
La liste est l'histoire croisée de Fatima et Bouchta. Fatima, mère de famille, cherche à quitter désespérément le bidonville que la municipalité va raser.
Malheureusement, elle n'est pas sur la liste étatique pour le relogement.
Bouchta, architecte, vient d'emménager à Casablanca. Il aime s'habiller, se montrer dans les soirées en ville pour oublier son couple en crise et mettre à distance ses origines sociales, pauvres. Son métier, chargé du relogement, le contraint à se confronter à des situations difficiles, dont Fatima est l'incarnation. Par sa condition, elle le renvoie à sa propre histoire.
Un récit banal en somme, fait d'amour et de haine, d'envies et de frustrations, de colère et de joie. À travers l'histoire des personnages, on découvre la ville de Casablanca, les vexations quotidiennes faites de corruption, de petites et grandes mesquineries, mais aussi l'entraide des plus pauvres, indispensable.
La liste est d'abord un roman social, la description crue et sans fard des conditions de vie au Maroc. Une analyse pointue, qui, au travers de l'aménagement du territoire et des mécanismes administratifs, soulève des débats autrement plus complexes, tels que la condition des femmes, leur liberté face à une religion institutionnelle, les inégalités sociales. L'occasion offerte au lecteur de se confronter au spectre d'une société marocaine en pleine transformation. Une oeuvre littéraire portée par la plume agile de Naima Lahbil Tagemouati
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Trois V ou les liens qui unissent ces trois pôles culturels : ce beau livre propose par le biais de court textes de fictions, d'entretiens d'explorer ces liens historiques, musicaux, festifs. Philippe Beaussant revient sur la fascination durable des monarques français pour la cité vénitienne, Vincent Borel poursuit le fantôme de Lully dans les allées du parc, Françoise Cruz retranscrit les surprises d'une vénitienne arrivant à la cour... L'ensemble de ces contributions ponctué par un reportage de Pinkhassov qui découvre par touche les mystères du Château...
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Au creux les oubliés est un recueil de fragments sur les parcours d'un homme et d'une femme, juifs allemands, qui quittent leur bourg du Sud de l'Allemagne à la fin des années 1930, chassés par la montée du nazisme. Traqués, ils connaîtront l'exil en France, puis les camps... Après la guerre, leurs enfants naissent en France. Et, dans les années 1970, la famille émigre en Israël, avant de revenir en France.
Leur exil se fera aussi par rapport à leur langue d'origine, l'allemand. Dans quelle langue vivent-ils ? L'allemand, le français, l'hébreu, le yiddish ? Dans cette histoire singulière de gens ordinaires, le destin de ces oubliés de la grande Histoire rejoint la cohorte d'exilés et de familles éclatées de la Seconde Guerre mondiale.
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La grande cuisine du roi des papas
Vincent Malone, Chloé Sadoun, Jean-louis Cornalbal
- Naive
- 2 Avril 2007
- 9782350210261
tout ce qu'il faut savoir pour bien nourrir ses parents.
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Vertige du Transsibérien est un récit de voyage - à la fois poétique et documentaire - sur le Transsibérien.
Après, Un ticket pour le Transsibérien, un reportage qui a fait l'objet d'une série radiophonique de dix émissions diffusée sur France Inter, l'auteure revient sur ce train mythique au travers d'un récit où « les destins s'entrelacent, les vies se croisent » et où elle nous offre de beaux portraits de femmes. Des femmes qui hantent le Transsibérien ou des régions austères, comme Irène qui avoue : « toute ma vie passée ici n'a été qu'une vie de mensonges ».
Le texte prend la forme d'une grande lettre d'amour où l'auteure elle-même s'adresse à l'être aimé. Tout au long du récit, elle exprime aussi sa dette envers Blaise Cendrars qui lui a inspiré le goût du voyage et ce départ à travers l'Europe et l'Asie. Cendrars qui « se drogue à l'encre d'imprimerie ». Cendrars qui est l'un des phares de ce récit.
Avec Vertige du Transsibérien, le lecteur prend le train, appréhende des paysages majesteux, se confronte à des cultures riches et lointaines, à un continent dévasté par des problèmatiques d'ordre climatiques, sociales, économiques. Photographie littéraire de la Russie contemporaine, avec ses blessures, sa démesure, sa poésie baroque, ce récit est aussi perpétuellement irrigué par un questionnement « Faut-il avoir beaucoup vécu pour écrire, beaucoup aimé, beaucoup pleuré aussi ? » Un panorama qu'on ne regarde pas, cette fois, avec les yeux mais qui se révèle à nos sens au gré de l'écriture de Gwenaëlle Abolivier.