On connaît tous Winston Churchill (1874-1965) comme Premier ministre britannique en temps de guerre et l'on sait qu'il avait un humour à toute épreuve, mais on oublie que sa vie publique fut aussi longue qu'agitée, ou encore qu'il reçut le prix Nobel de littérature en 1953. Pour redécouvrir avec le sourire un personnage aussi colossal, rien de tel que ce petit recueil de réflexions et confidences, avec pour thèmes sa passion pour la politique, bien sûr, mais aussi son amour des mots et des animaux, son sacré caractère, ses verdicts sur les peuples et les soi-disant amis, ses relations avec les femmes ? et puis l'alcool, sans lequel Winston ne serait pas devenu Churchill.
Provocateur dans l'âme, Albert Einstein (1879-1955) a toujours voulu que ses propos fassent mouche (sur la politique ou sur la science, sur lui-même ou sur Dieu), tout en riant de sa propre célébrité. L'inventeur de la relativité relativisait bien des choses en ce bas monde, d'où ce florilège de réflexions drôles et cinglantes sur bien d'autres sujets que la physique, avec aussi beaucoup de confidences intimes. Un personnage aussi populaire que Churchill pour ce nouvel opus de « Sautes d'humour » tirées du travail pharaonique d'Alice Calaprice, laquelle a collecté durant quinze ans quelque 1600 citations dont voici les plus savoureuses.
Prince du calembour, Georges de Bièvre fut, à la fin du XVIIIe siècle, l'une des figures les plus célèbres de la cour et des salons, où ses jeux de mots, ses réparties satiriques, son humour pince-sans-rire et sa manière très rigoureuse de débiter ses calembredaines déclenchaient à tout coup les éclats de rire. Haï des philosophes, pour lesquels une phrase comme : "Une secrète horreur me glace au chocolat" déniait tout sérieux à la langue de la raison, l'auteur de la «Lettre à la comtesse Tation», des «Réflexions utiles de l'abbé Quille», des «Bièvriana», ou encore des «Amours de l'ange Lure», n'en fut pas moins aussi celui qui rédigea pour d'Alembert un article sur le sujet dans l'«Encyclopédie». Ce sont ces textes courts, enlevés, moqueurs qui sont ici rassemblés - des textes pour rire. Edition établie et préfacée par Antoine de Baecque.
Femme qui pète n'est pas morte ! Si vous avez aimé le désormais cultissime «Art de péter» (plus de 100 000 exemplaires vendus), voici sa mise en oeuvre littéraire ! D'Angèle Thiébaud, qui pétait si divinement, à Émile Zola et son Jésus-Christ pétomane, en passant par Rabelais ou Aristophane, mais aussi Jérôme Pétion, fameux maire de Paris, ou la recette du pet sans odeur, voici une foule d'anecdotes, propos littéraires, faits divers et petites études qui se répondent au gré des vents. Lecteurs, que ceux-ci vous poussent ensuite à explorer vos propres livres à la recherche du pet caché !
Pourquoi tant de femmes portent-elles des chaussures à bout pointu ? Le pied possède-t-il des "nerfs sexuels" ? Qu'est-ce qui fait qu'une démarche est érotique ? Les femmes sont-elles aussi fétichistes de la chaussure que les hommes ? Existe-t-il une psychosomatique du pied ? Fourmillant d'anecdotes, ce drôle de petit livre nous fait découvrir le pied dans tous ses états, redonnant à cet organe souvent dévalorisé, camouflé, mal traité, son importance pour notre équilibre.
Voici l'occasion rêvée de plonger malicieusement dans l'histoire de la langue et de la littérature françaises tout en révisant votre grammaire. De Balzac ("Il l'atteignit si furieusement de son poignard qu'il le manqua") à Céline ("On va remanger de la saussisse"), vous saurez tout sur les plus jolies bévues, perles et fautes de français commises par la fine fleur de nos écrivains ! Au menu : orthographe, syntaxe, lapsus, répétitions, mais aussi fautes ludiques, fautes géniales et poétiques, fautes dues à l'émotion, "coquilles" de légende - et même, laissée volontairement par nos deux auteurs, une célèbre faute à retrouver dans leur texte... Anne Boquel et Étienne Kern, professeurs de lettres, ont notamment publié «Une histoire des haines d'écrivains, de Chateaubriand à Proust» et «Une histoire des parents d'écrivains, de Balzac à Marguerite Duras».