LA TRAGÉDIE CATHARELa croisade contre les Albigeois au XIIIe siècle a profondément modifié le cours de notre histoire. De son issue découle le rattachement du Languedoc à la France. C'est dire l'importance extrême de cette guerre « sainte » prêchée pour la première fois par l'Eglise de Rome à l'encontre d'un peuple chrétien ! Menée à l'origine pour extirper du Midi de la France l'hérésie cathare, elle dégénérera vite en guerre dévastatrice de conquête, opposant inexorablement défenseurs de la civilisation occitane et assaillants venus du Nord, c'est-à-dire les « Français » Dans le tumulte des combats, l'atmosphère fiévreuse des chevauchées, des massacres, des incendies où culmine la tragique vision de l'holocauste de Montségur, s'affronteront donc pendant un demi-siècle croisés, inquisiteurs, légats du pape et peuple occitan sporadiquement rassemblé sous l'étendard des comtes de Toulouse.
C'est l'histoire de ce long et terrible conflit jalonné de bûchers, d'actes d'héroïsme, de dévouements insignes, de duplicité, d'odieux excès, que raconte avec force et sagacité Georges Bordonove.
Le roi louis-philippe a créé la légion étrangère en 1831, perpétuant ainsi une vieille tradition française, puisque des étrangers se battaient pour la france depuis des siècles.
Installée aujourd'hui à aubagne après son départ de sidi-bel-abbès en 1962, la légion demeure une institution unique au monde, plus vivante que jamais. son recrutement ne tarit pas et repose toujours sur une sélection draconienne. troupe d'élite par excellence, essentiellement composée d'étrangers, elle est encadrée par des officiers français. toutes ses unités, qu'elles soient d'infanterie, de cavalerie, du génie ou de parachutistes, parfaitement adaptées à la guerre moderne, peuvent à tout moment intervenir sur tous les points du globe.
La légion a fait couler beaucoup d'encre, suscité d'innombrables légendes oú le vrai se mêle souvent à l'imaginaire. il manquait donc, dans la longue liste des livres qui lui sont consacrés, un ouvrage exhaustif, authentique, scrupuleux. écrit par un ancien de la légion étrangère, - pierre montagnon a servi dans ses rangs pendant sept ans - c'est désormais chose faite. il reconstitue, avec panache et minutie, la grande épopée des képis blancs qui, de camerone à bir hakeim et diên biên phu, se sont illustrés sur tous les champs de bataille et continuent, à l'heure actuelle, à maintenir ou rétablir l'ordre partout oú leur redoutable efficacité et leur savoir-faire se révèlent indispensables.
D'une stèle babylonienne à Stephane Hessel en passant par Jésus, Galilée, Winston Churchill ou Simone de Beauvoir, l'auteure retrace le contexte, les circonstances et la fortune de douze formules demeurées célèbres. Elle présente leurs auteurs et explique les raisons de leur empreinte dans la mémoire collective
De la Neva à la Sibérie, la Russie se déroule à l'infini. Pour maîtriser cet espace les Romanov se sont succédés depuis le XVIe siècle. L'auteur revient sur ces personnages hors normes, sur l'impact qu'ils ont eu sur le pays
Autant le débarquement en Normandie du 6 juin 1944 reste dans toutes les mémoires, autant celui de Provence, commencé le 15 août 1944, demeure méconnu. Jusqu'au 12 septembre, neuf cent mille hommes, cent soixantedix mille véhicules et quatre millions de tonnes de matériel et d'approvisionnements débarquèrent sur la côte méditerranéenne pour contribuer à la libération du territoire national et à la victoire finale. Au coeur de l'action, la célèbre 1ère armée française du général de Lattre de Tassigny, qui représentait massivement la France combattante. Elle était composée, dans sa très grande majorité, par des unités de l'armée d'Afrique qu'avaient préservées les généraux Weygand et Juin. Équipées de façon américaine selon les accords d'Anfa en 1943, ces troupes qui venaient de s'illustrer dans les campagnes de Tunisie et d'Italie refoulèrent peu à peu l'ennemi par une série de combats éclatants. Ce sont ces hauts faits d'armes que retrace magistralement ici l'historien Pierre Dufour.
Couverture: Troupes alliées devant le fort Saint-Jean à Marseille, août 1944 © Rue des Archives / Tal ? Véhicule amphibie de la Marine Américaine sur les plages françaises, août 1944 © Rue des Archives / Tal
L'Autrichien Otto Skorzeny (1908-1975) a été qualifié d'homme le plus dangereux d'Europe, l'instigateur du terrorisme international. La mission qui va le rendre célèbre lui est confiée par Hitler : il doit retrouver et délivrer Mussolini. Sa réussite fera de lui l'homme de toutes les missions impossibles
Célébrée dans le monde entier comme la plus grande peintre animalière de son temps, Rosa Bonheur (1822-1899) fut la première artiste à recevoir la croix de la Légion d'honneur, grâce à l'impératrice Eugénie, et la première femme à recevoir la rosette, grâce au président de la République, Sadi Carnot.
Dans un siècle qui considérait les femmes comme des mineures ou des incapables en Droit et en capacités, les assujettissant à un père ou à un mari, leur interdisant l'accès au savoir et à toutes formes de pouvoir y compris celui de gagner décemment leur vie, Rosa Bonheur se jura de « relever la femme ».
Cette promesse, l'enfant la forgea en mémoire de sa mère, morte d'épuisement et de misère après avoir été « abandonnée » avec quatre enfants par son mari, parti vivre avec les saintsimoniens « pour le bien de l'humanité ».
Grâce à son talent de professeur de dessin, ce même homme, Raimond Bonheur, permit à sa fille de devenir une peintre acclamée.
Composée à partir de journaux, de correspondances inédites, de témoignages laissés par les proches de Rosa Bonheur, cette biographie est la première à faire entendre au plus près la voix de l'artiste avec sa véritable personnalité, jusqu'ici souvent masquée par des témoignages approximatifs.
Considérée comme un classique, cette monumentale biographie d'Adolf Hitler, fondée sur des témoignages directs et des recherches approfondies (interview de la soeur d'Hitler, dossier de l'U. S. Army Counter-Intelligence Command), révélant des détails saisissants sur sa vie privée, a fait l'unanimité de la critique internationale :
« Le livre capital qu'il faut lire si l'on veut en savoir davantage sur Hitler ou la guerre en Europe. » Newsweek
Montre quels sont les liens existant entre le chamanisme qui se multiplie aujourd'hui et les druides disparus lors de la conquête romaine ou absorbés dans le christianisme : des traditions qui auraient perduré ou un fonds commun qui remonterait aux origines de l'humanité oe
A quatre-vingt douze ans, Jean-Claude Servan-Schreiber publie ses souvenirs de guerre, relatant ainsi un parcours extraordinaire au service de la France.
Petit-lits de commerçants juifs allemands arrivés en France en 1875 et parfaitement assimilés, il a accompli les meilleures études à Paris et à Oxford. Dès lors, quels pouvaient être son destin et ses choix, en 1940, quand la France se coucha devant l'envahisseur nazi ? Mobilisé dès le 13 septembre 1939, il avait vécu l'humiliation de la défaite. Tandis qu'un certain nombre de ses condisciples, fatalistes, plièrent l'échine, lui n'hésita guère : son chemin était tracé.
D'emblée, il choisit de résister et de rallier l'Algérie et la France Libre, via l'Espagne et ses camps où il fut ensuite détenu plusieurs mois. Il débarqua sur les côtes de Provence en août 1944 et lit une guerre exemplaire en tant que lieutenant dans un régiment de chars de la vaillante division blindée du futur maréchal de Lattre de Tassigny. Et pourtant, cela n'empêcha pas que, malgré son courage, ce catholique par choix, engagé dans une arme, la cavalerie, profondément " vieille France " et antisémite, se vit refuser, un temps, la Légion d'honneur du fait de sa naissance.
Si la figure d'Hérode le Grand et celle de son fils, Hérode Antipas, sont aujourd'hui connues du grand public, c'est grâce aux Évangiles. On retient le plus souvent d'Hérode qu'il est le méchant roi qui, après avoir reçu les mages, tenta de tuer Jésus en ordonnant le massacre des Innocents ;
Et de son fils, qu'il fit décapiter Jean- Baptiste pour tenir une promesse faite à sa nièce, Salomé, après qu'elle eut dansé devant lui. Mais qu'en fut-il en réalité ?
Confrontant les diverses sources, de Flavius Josèphe aux Évangiles en passant par les découvertes archéologiques, l'auteur tente de cerner les personnalités complexes d'Hérode le Grand, de ses fils et petits-fils, indissociables du contexte religieux, politique et culturel d'une Judée où se multiplient les conflits de tous ordres : Hérode le Grand a-t-il été un roi juif ?
Est-il coupable du massacre des Innocents ? La danse de Salomé a-t-elle eu lieu ? Que sait-on de la passion malheureuse qu'éprouva le futur empereur romain Titus pour Bérénice, la reine juive ?
Pendant des siècles, se mettre en route ou s'embarquer releva du défi téméraire, voire de l'inconscience suicidaire.
Pourtant, guidés par l'appât du gain, animés d'un grand désir de sciences ou ivres d'un vif appétit de merveilles, voués à la conversion des peuples ou poussés par l'évasion hors d'un monde misérable, des hommes et des femmes, parfois des familles entières, se mirent en route vers des horizons inconnus.
S'échelonnant entre deux cataclysmes (les invasions mongoles au XIIIe siècle et le cataclysme atomique du XXe), ce Dictionnaire des voyageurs et des explorateurs occidentaux permet au lecteur de découvrir, outre les figures classiques du voyage et de l'exploration (de Marco Polo à Alexandra David- Néel, en passant par Colomb, Cook, Ross, Charcot, etc.), toute une cohorte bigarrée de missionnaires dominicains et de conquistadors espagnols, d'amiraux anglais et de coureurs des bois canadiens, de diplomates italiens et de globe-trotters allemands, d'alpinistes autrichiens et de corsaires hollandais.
Un livre magistral sur la grande parade des conquérants de la planète.
En dépit de la dimension épique des combats relatés de manière substantielle dans des centaines de livres, aucun ouvrage global n'a raconté jusqu'ici en totalité les origines et le déroulement de l'un des plus gigantesques conflits de l'histoire de l'humanité.
Grâce à la déclassification de près de 500 000 dossiers et documents secrets appartenant aux archives nationales américaines et anglaises, John Costello a été l'un des premiers à pouvoir utiliser de nouvelles informations quiremettent aujourd'hui sérieusement en cause les idées traditionnellement reçues. Ce qui est particulièrement étonnant, dans son énorme entreprise, c'est qu'elle nous apporte, références à l'appui, une nouvelle version des faits, avant et pendant la guerre, jusqu'à sa terrifiante conclusion en forme de champignon nucléaire à Hiroshima et à Nagasaki.
Des années furent évidemment nécessaires aux historiens pour en filtrer et en apprécier les révélations, principalement au niveau des décisions cruciales d'ordre stratégique, des victoires et des défaites, un grand nombre d'entre elles résultant de l'action déterminante de services parallèles dont on ignorait jusqu'à présent l'existence. Retraçant de manière toujours passionnante l'âpreté de l'affrontement et l'étendue de son enjeu, La Guerre du Pacifique est un fantastique récit des hostilités à la lumière révélatrice des succès techniques et logistiques des Occidentaux.
Traitant le conflit dans sa totalité, ce dictionnaire présente à travers près de 2 000 entrées :
O Les faits politiques, pactes, traités, ententes, conférences...
O Les événements militaires, batailles sur terre, sur mer et déjà dans le ciel...
O Les hommes, responsables politiques, chefs militaires, combattants...
O Les matériels et les armements...
O Les conséquences humaines, matérielles et politiques...
Voter Pétain, ce fut, pour 569 députés et sénateurs élus de 1932 à 1939, donner les pleins pouvoirs à un maréchal héros de guerre de 84 ans, le 10 juillet 1940.
Voter Pétain, ce fut, pour 294 élus du Front populaire (socialistes, communistes, radicaux-socialistes et divers gauches) et 275 élus de droite (radicaux, libéraux et conservateurs), approuver massivement le projet présenté par Pierre Laval (ministre néo-socialiste). Seulement 80 de leurs collègues votèrent non.
Qui furent ces hommes, que devinrent-ils ?
De cette période d'une complexité absolue, dans laquelle les valeurs et les grilles de lectures habituelles furent retournées, et où gauche et droite se mélangèrent et se renièrent au sein d'une succession de désordres et de hasards, François-Marin Fleutot offre ici une approche nouvelle à la lumière d'une analyse scrupuleuse de l'attitude des élus pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le 7 mai 1995, avec l'élection de Jacques Chirac à la présidence de la République, s'est ouvert le dernier septennat de notre histoire républicaine.
Celui-ci s'est achevé le 5 mai 2002 par une réélection hors des normes, pour cinq ans. Le passage a plus qu'une dimension symbolique. Pendant ces sept années, des évolutions majeures se sont produites, puisant leurs sources au plus profond de notre histoire politique nationale. Insensiblement, sans vraiment s'en apercevoir, la France a changé de régime. D'éminents observateurs l'ont certes pressenti, puisque, ici ou là, déjà, l'on évoque volontiers une VIe République qui aurait jeté ses premières fondations.
Mais lesquelles ? A-t-on pour autant, réellement, substitué un régime à un autre ? Le dernier septennat est un nouveau témoignage de cette incapacité de la France à créer un pouvoir qui dure. Au fond, à travers les moments paroxystiques de son histoire, elle a connu une révolution inachevée, qui s'est traduite, pour elle, par de multiples crises pseudo-révolutionnaires. Le dernier septennat a traversé, en l'espace de quelques années, trois de ces fausses révolutions : un essai de révolution conservatrice qui a échoué faute d'un programme vraiment mûri : le gouvernement Juppé (1995-1997) ; un coup d'Etat inconscient - la dissolution (1997) suivie d'une nouvelle cohabitation, plus longue et castratrice, qui a cassé définitivement le pouvoir présidentiel dans sa version gaullienne : ce livre apporte des éclairages précis sur la mécanique de cet événement majeur ; une révolution passive, par défaut : le gouvernement par une majorité " plurielle " qui laisse le système existant se décomposer au milieu d'un monde en complète mutation, sans prendre d'initiative réelle (1997-2002).
Pourtant, les conditions d'une renaissance peuvent être identifiées, qui exigent une réforme profonde de l'Etat et de la société. Car il est urgent de reconquérir durablement des libertés politiques qui supposent l'autorité pleine et entière d'une démocratie assumée c'est-à-dire dotée d'un vrai gouvernement, et non de son apparence.
Chassé du trône en 1830, le roi Charles X emmena avec lui en exil son petit-fils Henri, duc de Bordeaux, comte de Chambord au profit duquel il abdiqua à Rambouillet.
À dix ans, l'enfant devint roi pour huit jours. Il passa le reste de sa vie à souhaiter reconquérir sa couronne, tentant de s'imposer en face de la monarchie de Juillet, de la Deuxième République puis du Second Empire. Unique héritier des Bourbons, régnant sur son château autrichien de Frohsdorf au milieu d'une petite cour, il s'efforça durant un demi-siècle de rallier les Français à un régime sur les modalités duquel il ne s'expliquait guère.
Sa revendication constante fut assombrie par le drame de sa vie : il n'avait pas d'enfant et ses héritiers dynastiques, les princes d'Orléans, ne soutenaient pas son action. En 1871, la grande majorité de l'Assemblée constituante, de couleur monarchiste, et un mouvement d'intérêt général et populaire monta soudain vers " Henri V ", porteur d'idées sociales nouvelles. Mais le prince, dont le caractère s'était assombri par l'absence d'héritier direct, ne se sentait plus en phase avec son époque.
En mettant des conditions inacceptables pour son avènement, il préféra, non sans grandeur, renoncer à son rêve de trône. Dans cette remarquable biographie, Georges Poisson, avec son souci d'une documentation impeccable et son sens du récit historique, fait revivre l'Europe du XIXe siècle, avec ses espoirs, ses faiblesses et ses couleurs.
Dresser l'inventaire des grandes batailles qui ont jalonné la vie des peuples européens et de leurs ancêtres, c'est prendre la mesure des secousses qui ont affecté le cours historique du monde occidental.
Ce dictionnaire, riche de plus de 1500 entrées, présente les principales confrontations années qui se tinrent depuis la plus haute Antiquité jusqu'à nos jours, à l'exception de celles qui eurent pour protagonistes exclusifs des armées orientales ou extrême-orientales. Ont été privilégiées ici : les batailles de la Révolution française, du Consulat et de l'Empire car elles demeurent l'une des meilleures références dans l'art militaire ; les batailles navales.
Parcours de Louis-Gabriel Suchet (1770-1826), officier supérieur que Bonaparte maintient volontairement dans des fonctions subalternes, n'appréciant pas sa manière de commander. C'est en Espagne, avec son mariage à une nièce de Joseph Bonaparte, qu'il est placé à la tête d'un commandement important et c'est le seul des maréchaux de Napoléon à obtenir des succès durables.
D'où venaient-ils, qui étaient-ils, pourquoi signaient-ils
des contrats de cinq ans, ces hommes qui, depuis 1831,
ont façonné la légende de cette Légion Étrangère que le
monde envie à la France ? Quel passé, quelle identité se
cachaient sous le nom d'emprunt du légionnaire ? Quelle
existence essentiellement guerrière ont-ils vécue oe
À ces interrogations, Pierre Montagnon fournit réponse.
Les légionnaires de Camerone en 1863, de Tuyen-Quang
en 1885, du RMLE de Rollet en 14-18, de la «13»
d'Amilakvari en 40-45, de Diên Biên Phu en 1954 sortent
de l'anonymat. Des visages connus, d'autres ignorés
défilent. Tous soldats à l'héroïsme exemplaire et à la
personnalité hors du commun.
Comme autrefois, la Légion continue, présente partout où
le devoir l'appelle. Issu des quatre coins du monde,
sévèrement sélectionné, longuement entraîné, le
légionnaire d'aujourd'hui s'engage à la Légion pour
chercher un métier, se bâtir un destin d'homme libre,
parfois obtenir une nationalité. Comme celui d'hier, il
reste fidèle aux valeurs traditionnelles : Honneur-Fidélité.
Un ouvrage pour mieux sentir et comprendre l'âme
profonde d'une troupe que Pierre Montagnon connaît
bien pour avoir eu l'honneur d'y servir durant sept ans.
Synthèse des évènements de la Seconde Guerre mondiale, divisée en deux grandes parties : une France face à son destin, plongée dans le cadre d'un conflit mondial ; et un pays battu, humilié, divisé, luttant malgré tout pour retrouver son rang et sa liberté.
Une synthèse sur la vie des quatre enfants mis au monde par Elisabeth en Bavière, impératrice d'Autriche, et sur l'éducation qu'elle tente de leur donner malgré la succession de drames qui les éloigne d'elle.
Ce livre fait froid dans le dos !
Pourquoi les hommes d´État européens, politiques et têtes couronnées, n´ont-ils pas empêché la guerre monstrueuse de 1914, pourtant si souvent annoncée ?
Certes, il existait parmi eux des hommes d´État à la forte stature, tels Churchill, Poincaré et Clemenceau. Mais il y avait aussi des empereurs et des princes consternants de frivolité, des politiciens à courte vue, susceptibles et égocentriques, des officiers bornés, n´envisageant les problèmes internationaux qu´à travers la logique militaire. Certains furent prisonniers de leurs obsessions ou de leurs propres limites. D´autres se montrèrent paralysés par leur passivité ou leur prudence même. Tous, ou presque, péchèrent par l´inconscience du péril.
En suivant les événements qui se sont succédé pendant trente-sept jours de crise, de l´attentat de Sarajevo aux déclarations de guerre, Georges Ayache nous plonge dans un drame effrayant. Il met en scène ses protagonistes et les ressuscite dans le secret des chancelleries diplomatiques et des antichambres du pouvoir. Il exhume leurs passions et leurs doutes, leurs arrière-pensées et leur logique. Il décrit enfin les coups de théâtre, les rebondissements et les affrontements dramatiques qui animèrent une spirale meurtrière sans précédent. De la lecture de ce livre, on sort épouvanté par les défaillances des gouvernants d´alors.
Le 27 novembre 1942 est une date sombre dans l'Histoire de la France.
Ce jour-là, la flotte française se saborde dans le port de Toulon pour éviter de tomber entre les mains de l'occupant nazi. En quelques heures, 230000 tonnes de navires, en majorité des bâtiments de guerre, sont précipitées dans la vase ou les flots. Seuls cinq sous-marins décident de s'échapper. Geste épique pour les uns, inepte pour les autres. " Lamentable et stérile ", a dit le général de Gaulle. Cet effroyable gâchis aurait-il pu être évité ? Guy Perrier relate minutieusement cette douloureuse affaire, ses prémices, les tergiversations des Allemands, le comportement des officiers français avec la haine implacable à laquelle se livrent entre eux les amiraux Darlan et Laborde, tous deux anglophobes, l'un ambitieux et manoeuvrier, l'autre entièrement acquis à la collaboration avec l'Allemagne qui le fascine.