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Vrin
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Discours de la servitude volontaire
Etienne de La Boétie
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- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 28 Octobre 2014
- 9782711625635
« Maintenant je viens à un point, lequel est à mon avis le ressort et le secret de la domination, le soutien et le fondement de la tyrannie » - un mystère résumé dans son titre, tout autre que celui de Contr'un qui le réduirait à un mot d'ordre, tout autre aussi que les arrangements factices avec lesquels on a tenté en vain de le confondre. Qu'estce donc au juste que cette servitude volontaire?...
Le Discours de la servitude volontaire interroge d'abord une énigme, celle d'une soumission active au tyran, qui fait obstacle à la capacité de penser et étouffe tout désir d'émancipation. Les racines de la tyrannie dont traite La Boétie, se situent à l'articulation de la politique et de l'éthique. Pour autant, ce ne sont pas seulement les repères éthiques qui sont menacés, mais également les frontières de l'individu. Le Discours propose ainsi d'interroger « ce qui se fait en tout pays, par tous les hommes, tous les jours ». -
Éthique à Nicomaque
Aristote
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711600229
« Tout art et toute investigation, et pareillement toute action et tout choix tendent vers quelque bien, à ce qu'il semble. Aussi a-t-on déclaré avec raison que le Bien est ce à quoi toutes choses tendent.
Mais on observe, en fait, une certaine différence entre les fins : les unes consistent dans des activités, et les autres dans certaines oeuvres, distinctes des activités elles-mêmes. Et là où existent certaines fins distinctes des actions, dans ces cas-là, les oeuvres sont par nature supérieures aux activités qui les produisent. [...].
Si donc il y a, de nos activités, quelque fin que nous souhaitons par elle-même, [...] il est clair que cette fin-là ne saurait être que le bien, le Souverain Bien. ». -
Fondements de la métaphysique des moeurs
Emmanuel Kant
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- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711611317
« De quoi s'agit-il dans les Fondements de la métaphysique des moeurs et dans la Critique de la raison pratique? Du fondement du discours moral, d'un discours cohérent, absolument valable pour tous les êtres doués de raison, obligeant tout ce qui est fini et raisonnable. Il ne s'agit pas d'une morale au sens traditionnel du terme, d'un système de règles de conduite pour des situations concrètes, de prescriptions précises, d'interdictions à observer. Ce que cherche Kant, c'est exactement ce qu'indique le titre du premier de ces écrits : un fondement de la métaphysique des moeurs, non celle-ci. Des morales, l'histoire et le présent en sont remplis, sans qu'aucun des systèmes prônés puisse prétendre à une validité universelle : la morale reste à fonder ».
E. Weil, Problèmes kantiens, p. 149.
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Critique de la faculté de juger
Emmanuel Kant
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- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711611607
« La faculté de juger, qui dans l'ordre de nos facultés de connaître, constitue un terme intermédiaire entre l'entendement et la raison, possède-t-elle aussi, considérée en elle-même, des principes a priori; ceux-ci sont-ils constitutifs ou simplement régulateurs (n'indiquant pas ainsi de domaine propre); donne-t-elle a priori une règle au sentiment de plaisir et de peine, en tant que moyen terme entre la faculté de connaître et la faculté de désirer (tout de même que l'entendement prescrit a priori des lois à la première, mais la raison à la seconde) : telles sont les questions dont s'occupe la présente Critique de la faculté de juger. » Dernière grande oeuvre de Kant, la troisième critique est aussi l'aboutissement de toute une vie vouée à la philosophie.
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Enquête sur l'entendement humain
David Hume
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- Bibliothèque Des Textes Philosophiques
- 31 Juillet 2008
- 9782711619900
Dès la parution du Traité de la nature humaine, Hume avait été accusé d'entretenir des paradoxes sceptiques. A cette accusation, l'Enquête sur l'entendement humain répond d'une triple façon : 1) sur le mode discret d'une incontestable autocensure; 2) sur le mode positif d'une science sceptique et positive de la nature humaine; 3) enfin, par la définition d'une règle de bonne conduite : le scepticisme-mitigé.
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Phénoménologie de l'esprit
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
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- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 5 Juin 2018
- 9782711628322
La Phénoménologie de l'esprit (1807) expose le parcours nécessaire menant une conscience soucieuse de vivre une expérience théorique et pratique non contradictoire du monde, de l'attachement sensible à celui-ci à sa maîtrise spirituelle (religieuse et philosophique). Elle introduit donc scientifiquement - dans un discours conceptuellement démontré - à la réconciliation pensante de la pensée et de l'être, c'est-à-dire à la science spéculative ou au savoir de soi absolu de cet être, qui développera son contenu dans l'Encyclopédie des sciences philosophiques. Elle veut être l'auto-fondation philosophique, dans le phénomène ou l'apparaître à soi conscientiel, de l'esprit, qui, seul, est.
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De l'Âme
Aristote, E. Barbotin, A. Jannone
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- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711620463
Le Traité de l'Ame est l'un des ouvrages majeurs d'Aristote, et il est demeuré le fondement de toute psychologie, ancienne ou moderne. On y apprend ce qu'est la sensation, la perception et la contemplation, et tant d'autres choses. C'est aussi bien un ouvrage de physique : l'âme est l'empire du vivant au sein de la nature, elle est la forme du corps, quatre fois principe : de nutrition, de sensation, de locomotion, d'intellection. Un chef d'oeuvre, si le mot a un sens en philosophie, que la traduction de Jules Tricot rend dans une langue accessible.
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Les passions de l'âme
René Descartes
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- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711601868
Dernier ouvrage publié par Descartes, le Traité des Passions de l'âme (1649) est le fruit de toute sa philosophie. Ce traité, qui s'appuie sur un résumé de la biologie cartésienne, s'oriente vers une médecine concrète des affections psycho-physiologiques et s'épanouit en une apologie de la générosité. Aux observations scientifiques, Descartes ne dédaigne pas d'adjoindre des notations psychologiques dont la finesse évoque parfois ces maximes qui fleurissaient dans les salons au XVIIe siècle. Ainsi l'ampleur des conclusions scientifiques, morales et métaphysiques, sources d'études toujours renaissantes pour les spécialistes, se colore par surcroît d'une richesse vécue qui fait de ce Traité, écrit pour une princesse et offert à une reine, le modèle des ouvrages accessibles au plus grand public.
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La formation de l'esprit scientifique ; contribution à une psychanalyse de la connaissance
Gaston Bachelard
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- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711611508
Pour Bachelard, le véritable esprit scientifique se manifeste surtout dans l'attitude qui consiste à reconnaître et à poser les questions : « S'il n'y a pas eu de question, il ne peut y avoir de connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n'est donné. Tout est construit ». Allant à l'encontre de toute promotion d'une méthode unitaire, nécessairement limitée et réductrice, Bachelard montre en quoi la pensée scientifique se construit en surmontant les divers obstacles épistémologiques (empiriques, ontologiques, heuristiques ou conceptuels), qui entravent cette perception des problèmes et des conditions de leur résolution.
Cet ouvrage fondamental, qui se présente comme une « contribution à la psychanalyse de la connaissance », offre ainsi une véritable exploration de la démarche scientifique en même temps qu'une réflexion majeure sur l'histoire des sciences et de ses concepts. -
S'il n'arrive pas, dit Socrate dans la République, que pouvoir politique et philosophie en viennent à coïncider, il n'y aura pas de terme aux maux des cités et à ceux du genre humain. Pourquoi alors se mettre à la recherche du politique plutôt qu'à celle du philosophe? Sans doute parce que, dans la République, une question restait en suspens : comment doit-il gouverner, ce philosophe? En fonction d'un savoir, mais qui soit politique et permette d'agir sur des réalités en devenir. Agir, ce n'est pas réagir, c'est avoir la maîtrise du temps et faire preuve d'une juste mesure qui n'est pas un juste milieu. Distinguée de l'art sophistique qui en a toujours usurpé le nom, la politique se trouve ainsi affranchie de la visée impérialiste de l'argent et du commerce, de la compétence administrative et de la théologie traditionnelle. Voilà qui donne à ce Dialogue une singulière actualité.
Mais encore faut-il faire coexister des hommes qui ne sont pas naturellement faits pour vivre ensemble. La politique n'est pas seulement dépourvue de fondement naturel, elle n'a pas de fondement anthropologique : ce n'est donc pas un art à théoriser, c'est un art à inventer. L'Étranger d'Élée y réussit, sans pourtant nous dire ce qu'un politique doit être. Quant à Socrate, après le prologue, il écoute et se tait. Que veut nous faire entendre ce silence, sinon que quelque chose manque? -
La connaissance de la vie
Georges Canguilhem
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- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711611324
« La vie est formation de formes, la connaissance est analyse des matières informées ». Les sept études réunies par Canguilhem dans ce volume témoignent de cette inspiration commune : l'idée d'une irréductibilité de la vie à une série d'analyses ou de divisions des formes vitales. La spécificité du vivant engage au contraire une vision de l'objet biologique qui dépasse la compréhension mécaniste des phénomènes physiques. Conçue comme un approfondissement de divers enjeux conceptuels en philosophie et en histoire des sciences, La connaissance de la vie est devenue une oeuvre fondamentale dont l'influence sur l'épistémologie contemporaine reste majeure.
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Essai sur l'entendement humain
John Locke
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 2 Décembre 2002
- 9782711615797
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« Il faut commencer en premier, tout de suite, par définir le sophiste. » Pour Platon il y a visiblement urgence car le sophiste est un personnage dangereux. Mais l'est-il encore pour nous? Ce mot, « sophiste », risque en effet de sonner comme un terme tombé en désuétude et désignant une chose qui l'est tout autant. De sorte que cette chasse au sophiste peut nous sembler dénuée non seulement d'urgence mais d'intérêt. À moins que... À moins qu'il ne faille plutôt se demander dans quel monde il faut vivre pour ne pas avoir conscience d'en habiter un voué au culte des images, des contrefaçons et des apparences, et d'abord de la sienne propre? Un monde où l'argent est devenu le critère d'évaluation de toute valeur et où la tromperie sur la marchandise est le fin du fin de l'habileté commerciale. Où l'on ne s'étonne plus de la marchandisation de la culture, où l'expression des opinions est devenue synonyme de liberté, où tout dialogue doit s'appeler débat et où tout débat est un spectacle sans conséquence. Mais le plus grave est que tout cela conduit à se méfier du langage et à lui dénier toute possibilité de vérité. Dans le Sophiste, c'est le langage et sa vérité que Platon s'efforce de sauver en l'ancrant dans l'être, ce qui va l'amener à affronter des difficultés redoutables. C'est pourquoi le Sophiste est sans doute le plus radical et le plus excitant de tous les Dialogues de Platon.
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Traité de la réforme de l'entendement
Spinoza
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711610518
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Règles pour la direction de l'esprit
René Descartes
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711601820
Écrites entre 1628 et 1629, avant le Discours de la Méthode, les Règles pour la Direction de l'Esprit sont le premier des grands ouvrages philosophiques de Descartes et sont donc, à plusieurs égards, un texte fondateur. Descartes y expose sa méthode par une énumération de règles qu'il convient de suivre pour guider l'esprit dans la recherche de la vérité. Ce texte, certes inachevé, permet déjà de saisir l'importance et la portée de la méthode de Descartes, qui dessine, en opposition à la scolastique, une nouvelle conception de la science dans laquelle tout objet est traité selon l'ordre et la mesure. Cette science moderne sera définie comme la Mathématique Universelle, science une, fondée sur l'entendement, dont il importe de dégager précisément les procédés, induction et déduction.
Cet ouvrage décisif, en posant les fondements de la méthode et de la philosophie de Descartes, permet de comprendre comment est pensée la science en sa modernité et de souligner le pouvoir conféré à l'entendement. Ce que cherche à montrer Descartes, c'est que la science doit être le fruit d'une pensée ordonnée, qui ne conserve rien qui ne soit clair et distinct, et que l'entendement doit pouvoir ne compter que sur lui seul. -
Méditations cartésiennes ; introduction à la phénoménologie
Edmund Husserl
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- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711611331
« La nostalgie d'une philosophie vivante a conduit de nos jours à bien des renaissances. Nous demandons : la seule renaissance vraiment féconde ne consisterait-elle pas à ressusciter les Méditations cartésiennes, non certes pour les adopter de toutes pièces, mais pour dévoiler tout d'abord la signification profonde d'un retour radical à l'ego cogito pur, et faire revivre ensuite les valeurs éternelles qui en jaillissent? C'est du moins le chemin qui a conduit à la phénoménologie transcendantale. » Cette traduction d'Emmanuel Levinas a contribué, la première, à faire connaître Husserl en France à un plus large public que celui qui assistait aux Conférences de Février 1929 à la Sorbonne, et parce que, après avoir été revue par Alexandre Koyré, elle fut soumise au philosophe de Fribourg, mais surtout parce qu'elle témoigne indirectement d'un état du texte original aujourd'hui perdu.
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Prolégomènes à toute métaphysique future qui pourra se présenter comme science
Emmanuel Kant
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711611515
« Mon intention est de convaincre tous ceux qui jugent bon de s'occuper de métaphysique qu'il est absolument nécessaire qu'ils interrompent provisoirement leur travail, qu'ils considèrent tout ce qui s'est fait à ce jour comme non avenu et qu'avant tout ils commencent par soulever la question de savoir "si décidément une chose telle que la métaphysique est seulement possible".
Si c'est une science, d'où vient qu'elle ne peut s'accréditer de manière universelle et durable, comme les autres sciences? Si ce n'en est pas une, comment se fait-il qu'elle ne cesse de tout faire pour avoir l'air d'une science? Donc, que ce soit pour démontrer qu'elle sait ou qu'elle ne sait pas, il faut une bonne fois établir quelque chose de certain. » -
Qu'est-ce que le bien? À cette question, qui anime le Socrate platonicien depuis les premiers dialogues, Platon a consacré l'un de ses derniers textes, et l'un des plus complexes : le Philèbe. Mais la réponse qu'il propose désarçonne les interprètes : loin des envolées de la République, qui faisaient de l'Idée du bien la source de la connaissance et de l'être, le bien s'y voit réduit à une vie, mixte de surcroît; et la moitié de la discussion est consacrée aux diverses espèces de plaisirs. Platon serait-il redescendu sur terre dans sa vieillesse, annonçant ainsi le « pragmatisme » aristotélicien? À moins que l'enjeu du Philèbe ne soit précisément de montrer comment s'articulent les différents aspects - « éthique », « ontologique » et « gnoséologique » - de la question du bien ...
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Métaphysique Tome 1 ; livres A-Z
Aristote
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711610778
Oeuvre capitale d'Aristote, la Métaphysique rentre dans la classe des écrits destinés au public philosophique. La métaphysique ou Philosophie première, occupe le sommet de la hiérarchie des sciences théorétiques, en raison de l'absolue réalité de son objet, qui est la forme pure, immobile, éternelle et séparée.
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Réflexions sur l'éducation
Emmanuel Kant
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 8 Novembre 1990
- 9782711611386
« L'homme ne peut devenir homme que par l'éducation. Il n'est que ce que l'éducation fait de lui. Il faut bien remarquer que l'homme n'est éduqué que par des hommes et par des hommes qui ont également été éduqués. [...] Ordinairement, les parents élèvent leurs enfants seulement en vue de les adapter au monde actuel, si corrompu soit-il. Ils devraient bien plutôt leur donner une éducation meilleure, afin qu'un meilleur état pût en sortir dans l'avenir. Toutefois deux obstacles se présentent ici : 1) Ordinairement les parents ne se soucient que d'une chose : que leurs enfants réussissent bien dans le monde, et 2) les princes ne considèrent leurs sujets que comme les instruments de leurs desseins. [...] Mais de qui faut-il attendre un meilleur état du monde? Est-ce des princes ou des sujets? ».
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« Nous voyons que toute cité est une sorte de communauté, et que toute communauté est constituée en vue d'un certain bien (car c'est en vue d'obtenir ce qui leur apparaît comme un bien que tous les hommes accomplissent toujours leurs actes) : il en résulte clairement que si toutes les communautés visent un bien déterminé, celle qui est la plus haute de toutes et englobe toutes les autres vise aussi, plus que les autres, un bien qui est le plus haut de tous. Cette communauté est celle qui est appelée cité, c'est la communauté politique. »
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La conscience affective
Ferdinand Alquie
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 10 Octobre 2024
- 9782711631933
L'homme est autrement qu'il ne sait. Mais l'affectif contient aussi un savoir. C'est ce savoir que l'auteur tente de découvrir, par l'étude de l'amour, de l'angoisse, du rêve, de la folie, de la poésie. Il examine tous les refus, toutes les confusions qu'engendre le désir. Il aborde le problème du symbolisme. Il cherche l'origine des affirmations irrationnelles que suppose la foi. En cela, il est conduit à évoquer Rimbaud, Proust, les surréalistes aussi bien que les chrétiens médiévaux, à mettre en cause les interprétations de Freud, de Heidegger, de Lacan aussi bien que celles de Spinoza, de Descartes, de Kant, de Hegel. Il s'oppose à l'opinion des contemporains selon lesquels la science contient seule ce que chacun de nous appelle vérité. A ses yeux, la conscience trouve, vers l'être, d'autres chemins. La philosophie ne saurait les négliger. Encore ne peut-elle s'y engager sans user des lumières d'une rigoureuse critique.
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Écrits pour soi-même : Les lettres à Fronton
Marc aurèle
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 1 Février 2024
- 9782711631230
L'ouvrage philosophique de Marc-Aurèle connu sous le nom de Pensées a montré pendant des siècles sa capacité à parler à tout genre de lecteur, à toute époque, en transmettant l'enseignement du stoïcisme dans un style vivant et personnel, touchant par sa spontanéité, sa profondeur et sa sincérité. Ce volume en propose une nouvelle traduction sous le titre, plus conforme au grec, d'Écrits pour soi-même. La tradition nous a livré également d'autres textes qui éclairent la vie et l'activité de l'Empereur-philosophe : principalement un ensemble important de Lettres relatives à sa période de formation, traduites ici dans leur intégralité; y ont été ajoutés quelques documents significatifs concernant des aspects de son activité politique. On y gagne une image plus complète de Marc-Aurèle, dans laquelle la réflexion philosophique dialogue avec l'expérience quotidienne d'un individu à la fois confronté aux questionnements de tout être humain et investi d'une responsabilité exceptionnelle.
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Kant ; projet de paix perpétuelle
Emmanuel Kant
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711613809
Tandis que la tendance générale de la pensée antique et médiévale était de glorifier la guerre ou, à tout le moins, de défendre ce qu'il était alors convenu d'appeler la « juste guerre », l'idée de paix, depuis le XVIIe siècle, a préoccupé les esprits au point de devenir un philosophème puissant. C'est seulement avec le XVIIe siècle que l'homme, dont le bon sens et la raison sont alors déclarés « la chose du monde la mieux partagée », comprend enfin le prix de la paix. Cela ne signifie pas la disparition des guerres. Mais tandis que les ouvrages de droit ne parlent plus seulement du jus belli, mais du « droit de la guerre et de la paix », se succèdent et se multiplient les « projets de paix », d'une paix que l'on considère même généralement comme pouvant être « perpétuelle ».