Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Littérature
-
À Piura, un village poussiéreux du nord du Pérou, et dans la jungle amazonienne, les destins de don Anselmo, Bonifacia, Fushia, Lalita et la Chunga s'entrecroisent, formant une comédie humaine foisonnante d'aventures. Dans ce texte atypique d'inspiration autobiographique, il serait vain de privilégier tels personnages ou telles histoires, de les isoler de la symphonie composée par un Vargas Llosa chef d'orchestre. Car le roman se fait ici songe, polyphonie, joue avec les temporalités. Sa structure s'épanouit dans une merveilleuse complexité ; la narration y devenant matière qui se forme et se déforme sans cesse. La Maison verte, c'est le lupanar de Piura, qui détruit la ville par sa simple existence. Un symbole parmi tant d'autres des maux d'un pays malmené par la violence, la honte, le racisme, les enlèvements. Une vision intime de la décrépitude d'un monde qui s'engloutit lui-même.
-
Tant et tant de guerre est né à la suite d'une exposition des photos du film Le manuscrit trouvé à Saragosse. Je me demandais si je ne pourrais pas faire un roman qui parviendrait au même degré de poésie et de mystère. Il me fallait créer un personnage et le laisser courir le monde. Ce serait un garçon ayant encore du lait sur les lèvres et qui, comme les poètes, s'extasierait devant tout ce qu'il verrait. Le prendre en plein désordre de la guerre afin qu'il puisse n'en faire qu'à sa tête, et aller là où il aurait envie d'aller. Le jeter dans des aventures avec des gens étranges. Pourquoi pas un roman, disons de guerre, mais avec peu de guerre ? Mercè Rodoreda.