Face à l'archer d'exception venu se mesurer à lui, le maître Tetsuya donne bien plus qu'une leçon de tir à l'arc et fait une formidable démonstration des pouvoirs insoupçonnés de son art. Un jeune garçon du village, témoin de ce coup d'éclat, insiste pour qu'il lui transmette son savoir. Le maître l'avertit:il veut bien lui apprendre les règles nécessaires, mais à lui ensuite de les faire siennes pour devenir un homme meilleur. C'est ainsi que Tetsuya commence à enseigner à son nouveau disciple la mystérieuse «Voie de l'archer», le parcours de toute une vie.
Dans son roman le plus autobiographique, Paulo Coelho nous fait revivre le rêve transformateur et pacifiste de la génération hippie du début des années 1970.
Paulo est un jeune homme aux cheveux longs qui souhaite devenir écrivain. Fuyant la dictature militaire brésilienne, il part faire le tour du monde à la recherche de liberté et de spiritualité. À Amsterdam, il rencontre Karla, une jeune Hollandaise qui n'attendait que lui pour s'envoler vers la nouvelle destination phare du mouvement hippie, le Népal, à bord du fameux «Magic Bus».
Cette traversée de l'Europe sera le début d'une extraordinaire histoire d'amour et d'une quête de vérités intérieures qui les conduiront, eux et leurs compagnons de voyage, à adopter un nouveau regard sur le monde.
Traduction d'Élodie Dupau et Cécile Lombard.
Ouvrage majeur de Paulo Freire, ce livre présente quelques aspects d'une pédagogie élaborée non seulement pour les opprimés, mais avec eux, et dans le cadre même de leur lutte perpétuelle pour affirmer leur humanité. À l'image d'autres grands pédagogues, en premier lieu Célestin Freinet, Freire rappelle que projet éducatif et projet social sont indissociables. Selon lui, le but de l'éducateur est de donner aux opprimés les moyens de construire une conscience claire de leur position, et de rechercher avec eux les moyens de transformer le monde. Écrit en 1968 au Chili, ce texte irrigue encore aujourd'hui la pensée de la pédagogie critique partout dans le monde.
Face à l'archer d'exception venu se mesurer à lui, le maître Tetsuya donne bien plus qu'une leçon de tir à l'arc et fait une formidable démonstration des pouvoirs insoupçonnés de son art. Un jeune garçon du village, témoin de ce coup d'éclat, insiste pour qu'il lui transmette son savoir. Le maître l'avertit : il veut bien lui apprendre les règles nécessaires, mais à lui ensuite de les faire siennes et de s'en servir pour devenir un homme meilleur.
C'est ainsi que Tetsuya commence à enseigner à son nouveau disciple la mystérieuse « voie de l'archer », le parcours de toute une vie.
Dans la droite ligne de L'Alchimiste, Paulo Coelho nous offre un nouveau conte poétique et lumineux qui invite à réfléchir sur nous-mêmes et à chercher notre propre voie. Chacun peut en tirer les préceptes susceptibles d'éclairer ses choix et sa vie au quotidien : s'adapter aux changements, rester concentré sur ses objectifs ou encore trouver le courage de prendre des décisions délicates.
Eliete, 42 ans, mariée, deux enfants, « moyenne en tout », étouffe dans son rôle de femme et de mère dévouée et délaissée. Animée de mille questions et d'un manque d'auto-estime, elle voit sa vie basculer peu à peu quand sa grand-mère bien-aimée se met à perdre la tête. Comment vivre sa vie de femme quand on se rend bien compte que ceux qui nous sont apparemment les plus proches nous deviennent étrangers, tandis que des inconnus se bousculent aux portes de nos réseaux sociaux pour de furtifs moments charnels? Comment vivre sa vie de femme quand la vie normale nous étouffe, nous écrase et nous mine ? Quand la maladie d'un proche attise notre souci du temps et de la mémoire, et remet insidieusement tout en question ? Dans Eliete, ou la vie normale, Dulce Maria Cardoso brosse le portrait d'une femme tiraillée entre les fantômes du passé, les affres du présent et les incertitudes d'un futur apparemment tracé mais peut-être bien à (re)construire. Le portrait d'une génération née après la Révolution du 25 avril, ayant grandi dans l'abondance des fonds communautaires puis vécu de plein fouet la grande crise qu'a traversé le Portugal après 2008. Une génération désireuse d'oublier le passé et s'inscrivant dans une course effrénée vers la société actuelle - une société qui délaisse ses aïeux et fait fi du temps et de l'espace réels pour mener une vie parallèle via les réseaux sociaux et autres virtualités dévorantes. Dans ce roman mené tambour battant, au rythme des mille et unes pensées et questions habitant la protagoniste, l'auteure manie avec habileté le langage et le récit pour suivre au plus près la réalité brute d'une femme guettée par la vie.
Portugal, 1944. La dictature ronge le pays, servie par une police politique implacable.
Dans les usines, ateliers et campagnes du Ribatejo, province proche de Lisbonne, le peuple, exploité, volé par les puissants, survit dans un climat délétère et le manque des denrées de première nécessité. Des hommes et femmes du Parti communiste portugais, alors clandestin, oeuvrent dans l'ombre à encourager et fédérer les luttes locales. Ils ont quitté leur vie d'avant pour des raisons différentes, mais dans un but commun : servir la justice, le peuple et le parti, avec plus ou moins de réserve ou de dévouement. Leur travail, qui s'appuie sur un vaste réseau de paysans et ouvriers affiliés ou sympathisants, culmine avec la préparation d'une grève générale dans la région, qui dépassera leurs attentes mais entraînera une répression féroce, dont il faudra se relever.
Dans une langue visuelle et sans mâcher ses mots, que ce soit dans la louange ou la critique, la description ou l'action, Álvaro Cunhal dresse une fresque sociale et narrative, profondément humaine. Par le quotidien des fonctionnaires du Parti et celui des paysans et ouvriers ruraux, peu politisés, il dévoile un aspect méconnu de la lutte contre Salazar et place l'humain, avec ses doutes, convictions, tensions et affinités, désirs et frictions, au coeur de son récit. Directement inspiré de son expérience, À demain, camarades, paru en 1974, est l'un des livres manquants de la littérature portugaise du XXe siècle. Il a fait l'objet de douze rééditions et d'adaptations au théâtre, au cinéma et à la télévision.