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Anna Karénine ; résurrection
Léon Tolstoï
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 1 Novembre 1951
- 9782070105649
Anna Karénine et Résurrection sont accompagnés ici d'une partie importante de ce que l'on pourrait appeler leurs dossiers de préparation : pour Anna Karénine, les plans successifs envisagés par Tolstoï, des scènes entières qui n'ont pas été utilisées, des personnages différents ou les mêmes personnages vus tout autrement, une histoire aussi de l'élaboration du roman ; pour Résurrection, le premier brouillon achevé de l'oeuvre et quelques documents qui donneront une idée du travail accompli par Tolstoï avec la rédaction définitive. Entre Anna Karénine et Résurrection se place la période moralisante et théologique de Tolstoï. La préface de Pierre Pascal qui ouvre ce volume en explique le sens et le développement.
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Dans la petite ville de Stargorod, le clergé se compose de trois membres : le Père Sabel, homme droit et généreux, à qui sa scrupuleuse intégrité amènera nombre d'ennemis ; le chétif et débonnaire vicaire Zacharie ; enfin le diacre Achille, colosse à l'inaltérable bonne humeur, impulsif et étourdi. Leurs rapports avec leurs ouailles, en ces années 1860 qui voient l'Empire russe traversé de courants contradictoires, ne sont pas toujours d'une franche simplicité, et la misère, l'ignorance, assorties des mesquineries propres à la vie d'une province isolée, apportent aux trois ecclésiastiques leur lot de déboires. Tout n'allait pourtant pas si mal jusqu'à l'arrivée de Termossessov, aventurier sans merci, ex-révolutionnaire devenu pur cynique, pour qui hommes et femmes ne sont que marionnettes au service d'une ambition démesurée. Une lutte impitoyable s'engage, dont personne ne semble pouvoir sortir vainqueur...
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Peu avant la révolution de 1905, Iakov Sofronytch est serveur dans l'un des restaurants les plus huppés de Moscou.
Préposé aux plaisirs de financiers véreux, de fonctionnaires vaniteux, de négociants grossiers et tapageurs, il travaille à s'en épuiser pour faire vivre sa famille. Mais sa fille, pensionnaire dans une école privée, ne rêve que de flirts avec des officiers et de robes aussi élégantes que celles de ses camarades, et son fils, moins frivole mais plus exalté, se met à fréquenter des révolutionnaires qu'en ces temps troublés la police politique pourchasse impitoyablement...
Ivan Chmeliov (né en 1873) accède à la notoriété en publiant Garçon ! en 1911. D'abord favorable à la révolution de 1917, il se réfugie en France en 1923 après que les bolcheviks ont fusillé son fils. Il meurt à Paris en 1950.
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A la fin du XIXe siècle, dans la Russie tsariste, un jeune fonctionnaire qui se rêve écrivain part en mission pour quelques mois dans une région reculée, aux confins de l'Ukraine. Ses rapports avec les paysans et petits fonctionnaires du cru sont difficiles, et les semaines passent dans un ennui pesant. S'égarant en forêt au cours d'une chasse, il fait par hasard la rencontre d'une énigmatique jeune femme, qui vit avec sa mère dans une maison isolée ; elles y ont été reléguées après que les villageois s'en sont violemment pris à elles, les accusant de sorcellerie...
Récit à consonance autobiographique, La Sorcière Olessia parut en 1898 ; c'est une des nouvelles les plus célèbres d'Alexandre Kouprine (1870-1938), alors jeune écrivain dont Tchékhov avait fait l'un de ses plus proches amis.
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Un roi Lear des steppes ; l'auberge de grand chemin et de Moumou
Ivan Tourguéniev
- Sillage
- 1 Décembre 2016
- 9791091896559
Les trois nouvelles rassemblées dans le présent volume ont toutes été inspirées à Tourguéniev par le monde dans lequel il a grandi : celui des propriétaires terriens russes, à l'époque qui précède l'abolition du servage. La figure de sa mère, veuve tyrannique et âpre au gain, dont les lubies doivent s'imposer à son entourage comme autant de décrets divins, est présente dans chacun de ces trois textes, comme un symbole de la grande bourgeoisie russe contre laquelle Tourguéniev a consacré tout son talent à s'insurger.
Qu'il s'agisse du destin d'un portier muet dans Moumou, de la déchéance d'un aubergiste trompé par sa femme dans L'Auberge de grand chemin ou de la fin d'un Roi Lear russe : c'est cette figure maternelle qui impose les mariages, permet aux uns de faire fortune pendant qu'elle précipite les autres dans la misère. Un seul pouvoir lui manque, en dernier lieu : celui d'empêcher les événements tragiques qu'elle a elle-même précipités.
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Guérassime, sourd-muet de stature colossale, sauve un jour une petite chienne de la noyade : celle-ci lui voue un attachement éternel et devient le centre de son existence. Mais Guérassime est un serf, et la maîtresse du domaine auquel il appartient, vieille dame autoritaire et capricieuse, n'apprécie pas ce petit animal qui a osé lui montrer les dents et dont les aboiements la réveillent...
Écrit en prison en 1852, alors que Tourgueniev était incarcéré pour des propos que contenait son article sur Gogol qui venait de mourir, Moumou, dont la figure de la dame-propriétaire tyrannique est inspirée de la mère de l'auteur lui-même, était après les Mémoires d'un chasseur un nouveau réquisitoire terrible contre le servage, qui allait finir par être bientôt aboli, et est devenu un des textes les plus célèbres et populaires de la littérature russe.
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Un jeune homme, Ivan Timofeïevitch, en mission pour plusieurs mois aux confins de l'Empire russe, dans une région reculée et sauvage à la limite de la Russie, de l'Ukraine et la Pologne, vit dans un village où les habitants le regardent avec méfiance, et a pour seule compagnie un paysan auquel pour passer le temps il tente d'apprendre à lire et écrire. Un jour, parti chasser, il s'égare et tombe par hasard sur une pauvre cabane, perdue au milieu des forêts, où vivent une vieille femme et sa petite-fille, la jeune et belle Olessia.
Olessia lui fait retrouver le chemin du village, et lui explique que toutes deux vivent à l'écart de tous car les villageois les considèrent comme des sorcières...
Dans la solitude de la nature, dans le silence des forêts, une des plus belles histoires d'amour de la littérature russe, et de toute la littérature.
Comme on laisse passer l'amour possible est une préoccupation majeure dans l'oeuvre d'Alexandre Kouprine. Elle se conjugue avec le témoignage réaliste dont est victime la beauté singulière. La sorcière supposée du récit Olessia (1898), la jeune juive, la mal mariée résignée de force, ces différents personnages semblent voués à disparaître dans l'oubli et l'incertitude, bannis par les frayeurs de la communauté, ses codes, sa violence et sa délation.
Très célèbre en Russie, Olessia était l'un des récits favoris de son auteur et largement autobiographique.
Il a fait l'objet de plusieurs adaptations au cinéma, dont l'une en 1956 avec Marina Vlady et Maurice Ronet : La Sorcière.
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Débarrassé de tout moralisme pesant, La Fosse aux filles provoquera un immense scandale lors de sa sortie en 1915. Ce roman réaliste établira Alexandre Kouprine comme l'une des principales figures de la littérature humaniste russe du XXe siècle.
Grand format 22.00 €Indisponible
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Les frères Karamazov ; Dostoïevski et le parricide
Fedor Dostoïevski, Sigmund Freud
- Gallimard
- Les Classiques Russes
- 22 Novembre 1935
- 9782070219766
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